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Le comité gouvernemental sur l’euthanasie a ignoré les préoccupations des groupes de défense des droits des personnes handicapées

Par James Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock

Le 16 février, le groupe de défense des droits des personnes handicapées Inclusion Canada a publié un communiqué de presse en réponse au rapport final du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMAD). Ce communiqué de presse, intitulé Surprise, Surprise — Le travail désastreux d’un Comité entraîne un rapport néfaste sur l’AMM, affirme que l’AMAD n’a pas seulement ignoré les personnes handicapées et leurs alliés, mais qu’on leur a manqué de respect et, dans certains cas, qu’on leur a refusé les aménagements demandés pour livrer leur témoignage.

Comme l’indique le communiqué de presse :

Inclusion Canada a reçu et examiné le rapport final du Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMAD) et il ne peut être plus direct : il ignore les préoccupations des personnes en situation de handicap et de leurs alliés. Nous avons demandé que des modifications soient apportées à la Loi pour préserver le principe d’égalité ; les députés fédéraux et les sénateurs se sont estimés plus experts en la matière.

Ce n’est pas surprenant. Les membres du Comité n’ont pas respecté les personnes en situation de handicap. Leurs expériences vécues ont été discréditées et écartées. Plusieurs d’entre elles se sont vu refuser les accommodements requis pour pouvoir livrer leur témoignage.

Le communiqué de presse d’Inclusion Canada comprend une vidéo pour illustrer ce point, intitulée AMAD Responds to Disability Advocates [L’AMAD répond aux défenseurs des personnes handicapées].

Dans cette vidéo, de nombreuses personnes handicapées et des personnes représentant des personnes handicapées expliquent comment l’expansion de l’euthanasie a causé du tort à ceux qui vivent avec des handicaps physiques et intellectuels, ainsi qu’à leurs familles et à leurs communautés. La vidéo montre ensuite des sénateurs et des députés rejetant ces préoccupations, les qualifiant de « panique morale » et d’« intellectuellement incohérentes » et déclarant que certains témoins ne sont pas « qualifiés pour faire des commentaires à ce sujet ». Un clip montre un député libéral essayant de bousculer le témoignage d’un témoin. Un clip montre un [professeur de psychiatrie témoignant devant l’AMAD] qui déclare carrément qu’« il n’y a aucune preuve que les gens vulnérables sont à risque d’AMM », malgré des preuves bien documentées du contraire (les noms de certaines de ces victimes sont mentionnés à la fin de la vidéo).

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États-Unis : la Cour confirme le droit des centres de grossesse pro-vie à ne pas embaucher de pro-avortement


Chris Slattery.

Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie

28 février 2023, New York (LifeSiteNews) — Une tentative des législateurs radicalement pro-avortement de l’État de New York de forcer les centres pro-vie pour femmes enceintes en détresse à embaucher et à conserver des employés pro-avortement semble avoir pris fin avec la décision mardi d’un tribunal fédéral.

La Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit à New York a annulé la décision d’un tribunal inférieur de rejeter un procès intenté par le « héros » pro-vie Chris Slattery pour défendre la mission de son organisation, qui consiste à soutenir les mères et les familles confrontées à des grossesses difficiles.

« Nous sommes ravis », a déclaré Slattery dans un communiqué envoyé par courriel. « [C’est] une victoire majeure pour le monde pro-vie, ainsi que pour les écoles et les organisations catholiques et chrétiennes, grâce en grande partie à la Société Thomas More et à ses excellents avocats. »

Slattery est le fondateur d’Expectant Mother Care (EMC) [Soins pour mère enceinte], un réseau de centres de grossesse basés à New York qui ne propose que des alternatives pro-vie à l’avortement. Au cours des trois dernières décennies, le réseau atteste avoir sauvé environ 43 000 enfants de l’avortement.

En 2019, l’État de New York a adopté sa loi dite « Boss Bill » en tandem avec son infâme loi sur la santé reproductive, qui légalise l’avortement jusqu’à la naissance et a été décrite comme n’étant « pas différente de l’infanticide » et « plus barbare » que les procédures autorisées par la politique de l’enfant unique en Chine.

Dans une nouvelle attaque contre la vie des enfants à naître, cette loi « Boss Bill » fait du soutien à l’avortement une classe protégée dans les lois de non-discrimination en matière d’emploi, interdisant aux employeurs de prendre des décisions d’embauche et de promotion basées sur les décisions de « santé reproductive » des employés ou des candidats, y compris la décision d’avoir ou de promouvoir des avortements.

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Manifestation au Mexique contre l’idéologie du genre et l’avortement

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Par Joaquim De Alburquerque (Médias-Presse-Info)

Mexique – Des milliers de personnes ont manifesté devant le Congrès pour exiger des parlementaires que les lois défendent véritablement les enfants mexicains contre l’idéologie du genre et interdisent les traitements chimiques et chirurgicaux de changement de sexe sur mineurs.

Il y a une semaine, des organisations LGBT et transgenres attaquaient le Congrès à Mexico parce qu’avait été déposé un projet de loi visant à interdire ces pratiques de changement de sexe sur des mineurs. Cette fois, ce sont les défenseurs de la Famille et des enfants qui ont manifesté, et en grand nombre.

La marche, qui s’est tenue à Mexico, a été convoquée par les plateformes de l’Initiative citoyenne et du Front national pour la famille (FNF).

Selon un communiqué, Rosa Mary Morales, porte-parole du FNF, a dénoncé lors de cette grande manifestation comment le lobby LGBT cherche à « imposer ses idées et à semer la peur chez les législateurs, le peuple et même les médias ».

Rosa Mary Morales a déclaré que les plateformes de défense de la famille « s’opposent à ce que l’on fasse du mal aux enfants avec des bloqueurs de croissance, des hormones croisées et des amputations de membres sains qui causent des dommages irréversibles aux enfants ».

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Une vigile parfaite pour le carême

En ce temps de carême, j'espère que vous pourrez vous joindre en personne ou par la prière à la vigile des 40 jours pour la vie, qui se tient au coin nord-est de la rue Sainte-Catherine et Berri, à Montréal. Pour 40 jours d'affilée, 12 heures par jour, jusqu'au 2 avril, nous serons à l'extérieur des avortoirs situés au centre ville pour prier et jeûner pour la fin de l'avortement. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter notre site des 40 jours pour la vie. Aussi, je vous encourage à lire l'entretien avec notre organisateur des 40 jours, Brian Jenkins.

Aussi, n'oubliez pas de mettre La Marche nationale pour la vie à votre calendrier. Cet événement se tient cette année le jeudi, 11 mai. Voir la vidéo pour en savoir plus !

Vôtre pour la Vie,


Georges Buscemi

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Le but de l’éducation : l’enseignement catholique sur les actes homosexuels

Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Ceci est le quatrième d’une série d’articles, enracinés dans l’enseignement de Divini Illius Magistri, qui vise à aider les parents à préparer leurs enfants à vivre en chrétiens matures en des temps dangereux. Cette série a débuté le 18 janvier 2023 avec Le but de l’éducation : le message intemporel pour les parents du Lion de Münster.

Lors d’un sermon prononcé à la cathédrale de Münster le 31 octobre 1937, Mgr von Galen a informé les fidèles de son diocèse qu’un fonctionnaire de l’éducation de Berlin avait récemment donné une conférence aux enseignants de Münster dans laquelle il s’était moqué de la foi chrétienne et avait déclaré que le paradis et l’enfer étaient des « contes de fées ». Certains des enseignants présents avaient applaudi.

Dans sa biographie de Mgr von Galen, le père Daniel Utrecht rapporte que l’archevêque s’est exclamé ensuite :

« Que Dieu protège vos enfants de tels enseignants ! Et si des professeurs qui ont perdu la foi osent néanmoins donner des cours de religion soi-disant catholiques, malheur aux pauvres enfants qui tombent entre les mains de tels traîtres. Mieux vaut pas de cours de religion dans les écoles que des cours de religion qui détruisent au lieu de construire, qui empoisonnent au lieu de guérir ! Veillez, parents chrétiens, et observez attentivement si vos enfants apprennent la vraie foi à l’école et s’ils sont dirigés vers un mode de vie vraiment chrétien ! » [1]

En matière d’éducation, la priorité absolue de Mgr von Galen était la foi et le salut éternel des jeunes de son diocèse. Sa position s’enracinait dans l’authentique enseignement catholique, tel qu’il avait été exposé dix ans plus tôt par le pape Pie XI dans sa grande encyclique sur l’éducation chrétienne Divini Illius Magistri, le saint pontife citant à son tour son prédécesseur, saint Pie X :

« Quoi que fasse un chrétien, même dans l’ordre des choses terrestres, il ne lui est pas permis de négliger les biens surnaturels ; bien plus, il doit, selon l’enseignement de la sagesse chrétienne, diriger toutes choses vers le Souverain Bien comme vers la fin dernière... » [2]

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Mieux vaut tard que jamais : les législateurs de l’Indiana votent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey sur la sexualité


Alfred Kinsey.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons

Avertissement au lecteur : Ce texte contient la description explicite d’abus sexuels sur des enfants.

28 février 2023 (LifeSiteNews) — Ce titre a des décennies de retard, mais mieux vaut tard que jamais : « Les législateurs de l’Indiana soutiennent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey ». Le 22 février, la Chambre des représentants de l’Indiana a voté à 53 contre 34 pour interdire à l’Université de l’Indiana, siège de l’Institut Kinsey, d’utiliser des fonds publics pour ses recherches sur la sexualité. l'Associated Press a prétendu de façon ridicule que ce vote était dû à « un législateur d’extrême droite » qui « a dévoilé des allégations contestées d’exploitation d’enfants commises par son fondateur et célèbre chercheur du milieu du XXe siècle, Alfred Kinsey ».

En effet, le législateur démocrate Matt Pierce a déclaré que ces allégations étaient « basées sur de vieux soupçons non prouvées de conspirations qui n’ont pas existé » et les a qualifiées de « memes internet réchauffés qui reviennent sans cesse », insistant sur le fait que la noble mission de l’Institut Kinsey était de « mieux comprendre la sexualité humaine, y compris la façon de traiter les prédateurs sexuels et les pédophiles et de prévenir [leur apparition] ». l'Associated Press a expliqué que le parti républicain s’oppose au financement de l’Institut Kinsey parce qu’il « lui reproche de contribuer à la libéralisation des mœurs sexuelles, y compris une plus grande acceptation de l’homosexualité et de la pornographie ».

Pierce, apparemment, n’a pas pris la peine de lire les propres ouvrages de Kinsey, Sexuality in the Human Male et Sexuality in the Human Female, qui ont été publiés en 1948 et 1953. Les travaux de Kinsey ont « révélé » qu’entre 30 et 45 % des hommes avaient des liaisons, que 85 % des hommes avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, qu’un pourcentage stupéfiant de 70 % des hommes avaient couché avec des prostituées et qu’entre 10 et 37 % des hommes avaient eu un comportement homosexuel. On parle beaucoup moins de ses autres « découvertes » troublantes — une étude approfondie du « comportement sexuel » des enfants, ainsi que des affirmations selon lesquelles près de 10 % des hommes ont eu des relations sexuelles avec des animaux (ainsi que 3,6 % des femmes), et que ce chiffre s’élève à 40-50 % en fonction de la proximité des fermes.

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Lettre ouverte aux grands médias au sujet de l’avortement de bébé « Daniel »

Lettre ouverte de Solange Viau — Photo : lorabarra/Adobe Stock

Lettre ouverte aux grands médias
Une autre tragédie sans nom :
Un avortement à 38 semaines de grossesse

Comme toute la population québécoise, j’ai été bouleversée par les nouvelles que les médias nous ont transmises récemment concernant le tremblement de terre en Turquie et en Syrie ainsi que l’attaque de la garderie à Laval. Toutefois, j’ai été encore plus affligée d’apprendre, selon des allégations bien fondées, qu’on avait procédé à l’avortement d’une femme enceinte de 38 semaines à l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, le 2 février dernier. Y a-t-il vraiment une différence entre le fait de tuer un enfant viable avec une seringue dans le sein de sa mère (l’endroit où il devrait être le plus en sécurité) et le fait d’utiliser un autobus pour tuer des enfants dans une garderie ? Ces gestes sont tout aussi insensés et cruels. L’enfant avorté aurait pu se retrouver dans les bras aimants de parents si heureux de pouvoir l’adopter. Le bébé s’est plutôt retrouvé sans amour dans les déchets médicaux. Pas de toutous, pas de fleurs, pas de funérailles en sa mémoire. Aucun média pour dénoncer sa mort violente et injuste.

Constatant cette absurdité et cette cruauté, n’est-il pas enfin venu le temps d’avoir une loi semblable à celle de tous les pays civilisés, une loi qui limite le droit à l’avortement* ? J’ai honte de notre pays qui permet et subventionne des pratiques aussi barbares.

Les grands médias de notre pays militent depuis des années en faveur du droit à l’avortement, dénonçant même les initiatives les plus sensées proposées par des législateurs pour limiter le droit à l’avortement. Ils sont complices de la mort de ces enfants qui meurent martyrs, sacrifiés sur les autels du libre-choix. Je suis indignée par l’omerta des médias lorsque des avortements aussi tardifs sont pratiqués. Les médias pourraient-ils enfin manifester un peu d’empathie pour les enfants à naître en réveillant les consciences bien endormies de nos concitoyens et de nos gouvernants, en dénonçant ces avortements barbares pratiqués dans nos hôpitaux ?

On entend souvent l’expression « Justice pour tous ! » Nous avons tous eu l’âge d’un zygote, d’un embryon, d’un fœtus, d’un nouveau-né. Pourquoi priver les plus jeunes humains de tout droit alors qu’on a eu la sagesse de reconnaître des droits aux animaux (Les animaux ne sont pas des biens. Ils sont des êtres doués de sensibilité et ils ont des impératifs biologiques, code civil no 898.1) ? Nous avons besoin d’une loi pour donner aussi des droits aux enfants à naître. C’est la grande responsabilité des médias car ils constituent le « quatrième pouvoir ».

Solange Viau
Montréal, le 20 février 2023


*Le problème de créer une loi se cantonnant uniquement à limiter le « droit à l’avortement », c’est qu’elle serait injuste. En effet, cette sorte de lois, dites gestationnelles, limite l’avortement sur la base de caractéristiques telles que l’âge, la condition physique ou l’espérance de vie. Nous trouverions assurément injuste qu’une loi n’interdise que le meurtre de personnes selon leur âge, leur condition physique, leur espérance de vie, leur couleur, etc. — A.H.

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Une avorteuse de l’Indiana pose en photo avec un outil utilisé pour détruire des bébés dans l’utérus


Kathie McHugh, avorteuse.

Par Joseph Summers — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kathie McHugh/Twitter

21 février 2023 (LifeSiteNews) — Un médecin avorteur de l’Indiana a suscité des réactions négatives après avoir publié un tweet faisant l’éloge de l’avortement et comportant une photo d’elle avec un instrument utilisé lors de ces procédures chirurgicales.

Dr Katie McHugh, qui se décrit comme une « gynécologue-obstétricienne queer », a publié vendredi un tweet dans lequel elle qualifie l’avortement de « courant », « moral » et de « valeur familiale ». Dans son message, Mme McHugh a inclus une photo d’elle posant avec une canule, un instrument utilisé lors des avortements chirurgicaux pour aspirer le bébé dans le ventre de sa mère.

« Joyeux vendredi ! Les soins d’avortement sont toujours légaux en Indiana », a écrit Mme McHugh vendredi sur Twitter. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que cela reste ainsi ».

« L’avortement est un soin de santé — c’est aussi une priorité communautaire, une valeur familiale et une partie normale de la vie », a poursuivi McHugh. « L’avortement est moral, commun, et il ne va pas disparaître. Nous non plus ».

Katie McHugh a dû faire face à des réactions largement négatives à la suite de son message, notamment de la part de partisans de l’avortement.

L’ancien champion UFC/MMA Jake Shields, qui se décrit lui-même comme « pro-choix », a répondu au post de McHugh, en déclarant, « Voir comme vous êtes heureuse de tuer des bébés me fait remettre en question ma position pro-choix ».

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Croyez-vous à un monde meilleur ?

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 17 février 2023

Nous vivons dans un monde en profonde décadence. À tous les niveaux de la société, les forces du mal règnent en maîtres. On se demande régulièrement si nous avons atteint le fond du baril devant autant de chaos et d’abominations.

Une émission religieuse à la télévision, le 5 février 2023 posait la question suivante : « croyez-vous à un monde meilleur ? » Personnellement, je pose souvent la même question à des gens de mon entourage, qu’ils soient croyants, pratiquants ou athées.

Il serait maintenant intéressant de regarder froidement les réponses à cette importante question. Pour 90 % des répondants, c’est un NON catégorique. Pour eux, depuis que le monde existe, c’est partout le triomphe du mal. Le chaos a toujours existé. L’histoire de l’humanité est une suite d’horreurs qui ne s’arrêtera jamais jusqu’à la destruction finale de notre planète. De nos jours, la seule différence que l’on peut observer, c’est le très grand raffinement dans l’horreur, la violence, la destruction et l’immoralité tous azimuts, grâce à la technologie. Il faut donc arrêter de rêver à un monde meilleur et vivre le mieux possible dans cet univers devenu complètement fou.

Les pauvres personnes qui croient encore à un monde meilleur sont de plus en plus minoritaires (à peine 10 %). Elles sont souvent méprisées, ridiculisées et clouées au pilori sur la place publique. Aux yeux de l’immense majorité, ce sont de pauvres gens qui rêvent, délirent et s’illusionnent en espérant un monde nouveau. De plus, on attaque sournoisement ceux qui croient encore à un monde meilleur, parce que ce sont de solides croyants qui ont une foi inébranlable en Jésus-Christ. Voilà pourquoi on refuse même de les écouter. Bien pire, on se moque d’eux parce qu’ils annoncent un monde nouveau et une terre nouvelle.

J’entends souvent la réflexion suivante : « Le paradis sur terre, cela n’a jamais existé et cela n’existera jamais ; moi, je suis athée ; moi, je suis neutre ; moi, ces questions ne m’intéressent pas. De toute façon, il n’y a personne qui est revenu après sa mort nous informer s’il y a quelque chose de l’autre bord ou si c’est le néant. Alors, buvons, mangeons, forniquons et amusons-nous ; seul le moment présent est important. » Beaucoup de catholiques pratiquants tiennent ce même discours.

J’ai bien compris le message ! C’est le message du monde : « la vie est très courte. Il faut s’amuser et en profiter au maximum, car, après la mort, c’est le néant ».

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Les mots-clés « Je suis la face de l’AMM » sur Twitter nous font connaître les victimes des lois canadiennes sur l'euthanasie

Par James Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Twitter

Depuis le 14 février, l’étiquette Twitter #IamthefaceofMAID (I am the face of MAiD : Je suis la face de l’AMM) est employée pour mettre en lumière l’histoire de personnes handicapées victimes des lois canadiennes sur l'euthanasie. La tendance a débuté lorsqu'une habituée de Twitter, connu sous le nom de @chydorina, a publié le tweet suivant :

Je suis le visage de l’AMM au Canada.

En tant que femme célibataire de 50 ans, atteinte d'une maladie génétique et bénéficiant d'une pension d'invalidité, je ne ferai que coûter au « système ». Si je faisais une demande [d’euthanasie], on m'approuverait pour une douleur intraitable — sauf que ma douleur EST traitable — [mais] le gouvernement ne couvrira pas le traitement, tout simplement.

Ce message a inspiré de nombreux autres utilisateurs atteints de handicaps physiques et mentaux à utiliser le mot-clé « Je suis la face de l’AMM » pour partager leurs histoires sur la façon dont le gouvernement canadien leur offre l’aide à mourir plutôt que de l’aide à vivre. Ces messages sur tweeter ont depuis reçu des milliers de « j’aime » et ont été lus des millions de fois.

@arianek a publié ce qui suit :

Je suis le visage de l’AMM (mort assistée) au Canada.

En tant que femme de 42 ans avec une complication rare du lupus, et des blessures iatrogènes, je ne ferai que coûter au « système ». Je veux vivre, mais je ne peux pas obtenir les soins dont j'ai besoin et j'ai été approuvée pour l’aide médicale à mourir (AMM).

Je sui la face de l’AMM. Je suis la face de l’humanité.

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