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L’Alberta accueille le chanteur chrétien Sean Feucht après qu’il ait été censuré dans l’est du Canada

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Bethel Music/YouTube

12 août 2025, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le gouvernement de l’Alberta a donné son feu vert à un concert chrétien dont la vedette est Sean Feucht, un chanteur américain pro-vie lié au mouvement MAGA.

Dans un message publié le 11 août sur X, Feucht a annoncé que l’Alberta lui permettrait de se produire dans l’enceinte de l’Assemblée législative de l’Alberta à Edmonton, après que ses concerts chrétiens aient été annulés dans tout le Canada.

« Dernière minute : après davantage de paperasses, de discussions, d’assurances et beaucoup de travail, notre événement dans l’enceinte de l’Assemblée législative de l’Alberta à Edmonton est confirmé ! », se réjouit-il.

Alors que Feucht a été censuré dans d’autres provinces, l’Alberta, connue pour être une province plus conservatrice et plus éprise de liberté, a approuvé l’événement.

Ainsi, le 22 août, Feucht rassemblera les Canadiens pour participer à son événement « Revive in '25 – Let Us Worship » dans l’enceinte de l’Assemblée législative de l’Alberta.

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Activités pro-vie d'été et d'automne

Enfin il a plu, après un long temps sec et chaud, Dieu merci, cela fait du bien de voir la nature reverdir !

Les élections partielles d’Arthabaska-L’Érable se sont soldées par une victoire confortable du PQ, suivi d’assez près par le PCQ d’Éric Duhaime, tandis que la CAQ traînait de la patte loin derrière — un retournement magistral dont le bastion caquiste a été le théâtre. Le sentiment de déception dans la population par rapport au parti régnant est sans aucun doute à l’origine d’une bonne partie du transfert de vote de la CAQ au PQ et au PCQ. Mais comment expliquer l’effondrement des autres partis ? Peut-être faut-il voir là un ralliement autour du PQ pour bloquer la « droite » qu’incarne Éric Duhaime (bien malgré lui sans doute), un ralliement semblable à celui qui s’est opéré autour de Mark Carney lors des dernières élections fédérales, certes non seulement pour combattre la menace américaine, mais pour contrer le conservateur Pierre Poilievre, accusé de trumpisme par le monde des grands médias.

Ceci dit, que ça soit la CAQ ou le PQ qui gouverne le Québec après les prochaines élections générales, qu’est-ce que cela change pour les enfants à naître et ceux qui les défendent ?

Je tiens à saluer ici l’effort de notre collègue Arpad Nagy qui s’est lancé dans cette campagne électorale comme candidat indépendant pour amener le discours pro-vie sur la place publique. Je mets ici le commentaire qu’une électrice a laissé en dessous d’une des publications de M. Nagy sur Facebook, qui, je crois, pourra nous aider à réfléchir au bien-fondé de sa démarche : « Félicitations monsieur pour votre candidature ! Grâce à vous, j’ai pu faire mon devoir de bonne citoyenne, car un catholique décidé se présentait dans ma région ! Merci et que le Seigneur vous protège et vous garde ! ».

Je vous invite à signer notre pétition au ministre de la Condition féminine et au ministre de la Santé du Québec au sujet du traumatisme post-avortement que subit un grand nombre de femmes, afin que leur ministère reconnaisse cette réalité et mette un programme de soutien pour les femmes blessées par l’avortement. Une telle reconnaissance pourrait être le début d’une réflexion plus approfondie sur ce qu’est l’avortement en lui-même. Nous avons réuni les résultats de plusieurs études scientifiques sur les effets de l’avortement dans un rapport destiné à appuyer la pétition.

Outre cette pétition, Campagne Québec-Vie vous invite à participer à divers événements et actions pro-vie qui vont avoir lieu cet été et pendant la saison de l’automne : l’épluchette de blé d’Inde, la Chaîne de la Vie et les 40 Jours pour la Vie.

L’épluchette de blé d’Inde — 23 août

Cet événement annuel est une occasion en or pour les pro-vie de se rassembler, de discuter et de mieux se connaître. Nous aurons cette année Philippe Letellier-Martel d’Action Vitale en tant que conférencier. Ce jeune pro-vie a monté avec un collègue une chaîne YouTube où il fait de l’apologétique pro-vie et chrétienne. Il va également dans la rue pour interpeller les passants sur leurs opinions sur leur l’avortement afin de leur ouvrir les yeux sur ce fléau dévastateur. Nous tiendrons l'épluchette le 23 août aux bureaux de CQV au 3330, rue Rivier, Montréal.

La Chaîne de la Vie — 5 octobre

La Chaîne de la Vie est un événement de prière et de manifestation pro-vie qui a lieu pendant une heure, de 14 h à 15 h, chaque année pour témoigner du caractère sacré de la vie humaine. Pendant une heure, les participants se tiennent le long d’une rue déterminée en tenant une pancarte portant un message pro-vie tel que « L’avortement tue les enfants », « L’avortement blesse les femmes ». Cet événement a eu lieu dans plus de 350 emplacements au Canada en 2024, dont une vingtaine au Québec. Un tel disséminement n’est possible que grâce à l’organisation de la chaîne par des gens locaux à travers tout le Canada. CQV tiendra une chaîne à Montréal le long du Boulevard Décarie, proche de l’intersection avec la rue Jean-Talon et de la station de métro Namur. Plus de détails à venir.

Les 40 Jours pour la Vie — 24 septembre-2 novembre

Les 40 Jours pour la Vie sont similaires d’une certaine façon à la Chaîne de la Vie, mais en beaucoup plus long. Ils consistent en 40 jours et 12 heures par jour de vigile sur le trottoir, en général dans les environs d’un avortoir, pour témoigner en faveur de l’enfant à naître auprès des passants et pour offrir de l’aide aux femmes qui songeraient à avorter leur bébé. Les 40 Jours commencent le 24 septembre et se terminent le 2 novembre. Plus de détails à venir.

Pour plus de renseignements, pour vous inscrire à l’un de ces événements, ou pour organiser une Chaîne de la Vie locale, contactez Brian Jenkins au (438) 930-8643.

Pour la Vie
Augustin Hamilton

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L'épluchette de blé d'Inde 2025

Quand : samedi 23 août 2025

Où : 3330, rue Rivier, Montréal, H1W 3Z9. Stationnement disponible sur place et transport en commun de la STM à proximité : station de métro Joliette, 3e arrêt, autobus n° 67.

Coût : 15 $

Programme :

  • Midi – Bénédicités suivies de l'épluchette de blé d'Inde
  • 13 h – Allocution suivie d'une période de questions-réponses
  • 15 h – Nettoyage.

Allocution par Philippe d'Action Vitale. Lui et son collègue Nicolas publient régulièrement des vidéos de huit à dix minutes sur la chaîne YouTube Action Vitale, dans lesquelles ils discutent de questions liées à l'apologétique chrétienne et aux enjeux pro-vie. Il y a plusieurs années, Philippe a joué un rôle clé dans la création d'un groupe pro-vie dans un collège de Montréal, ce qui n'a pas été une mince affaire. Tout en poursuivant ce travail, lui et ses pairs ont établi des liens avec d'autres groupes pro-vie à Montréal et dans d'autres provinces. Campagne Québec-Vie a la chance d'accueillir ce jeune homme passionné et éloquent en tant que conférencier lors de l'épluchette de cette année.

RSVP : (514) 344-2686, (438) 930-8643 ou par courriel à [email protected].

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Arthabaska : un signal… mais pour quel vrai changement ?

Par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/LCN

À l’issue de l’élection partielle dans Arthabaska, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, déclarait :

« Nous sommes approximativement à un an des prochaines élections générales au Québec et [les électeurs d’Arthabaska] ont envoyé un message clair qui fait écho dans tout le Québec : le Québec réclame un changement profond. »

Il est vrai que le Québec est en quête de renouveau. Le désenchantement envers la classe politique est palpable et la confiance dans les institutions est en chute libre. Mais il faut être lucide : un simple changement de parti ne suffira pas. Le vrai changement ne se décrète pas par un slogan électoral. Il doit toucher aux fondations mêmes de notre vie collective.

La Révolution tranquille : un bilan à rééquilibrer

On présente souvent la Révolution tranquille (années 1960) comme l’acte de naissance du Québec moderne. Ses avancées techniques et administratives sont réelles :

Accès élargi à l’instruction et aux soins de santé.

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L’administration Trump n’imposera pas aux assurances la couverture de la FIV

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock

4 août 2025 Washington, D. C. (LifeSiteNews) — Selon de nouvelles informations, l’administration Trump abandonne ses propositions visant à rendre obligatoire la prise en charge de la fécondation in vitro (FIV) par le biais d’un décret exécutif, mais affirme qu’elle reste déterminée à élargir d’une manière ou d’une autre « l’accès » à cette pratique — destructrice d’embryons.

Après qu’une décision de la Cour suprême de l’Alabama stipulant que les embryons congelés étaient considérés comme des enfants au regard de la loi de l’État ait propulsé la question sous les feux de l’actualité nationale l’année dernière, la plupart des républicains se sont empressés de déclarer leur soutien à la FIV (à quelques exceptions près). Le président Donald Trump a mené la charge, se présentant comme un « meneur en matière de fertilisation » et promettant même de promulguer un nouveau droit fédéral à la FIV, que ce soit par le biais d’une subvention directe ou d’une obligation d’assurance (bien qu’il ait également suggéré qu’il soutiendrait les exemptions religieuses à cette dernière).

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Un rapport de l’ONU dénonce certains éléments de l’idéologie transgenre

Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : bluraz/Adobe Stock

Il semble que le retour de Donald Trump pour son deuxième mandat trouble la marche ordinaire de la révolution arc-en-ciel. En matière de climat, la Nouvelle-Zélande rejette l’imposture (sous le nom d’hérésie) du réchauffement d’origine humaine et relance les énergies fossiles, et en matière de genre, depuis que le président américain a rappelé qu’il n’existe que deux sexes, le masculin et le féminin, cela commence à bouger un peu partout. Dans le sport notamment. Et surtout, un rapport de 22 pages vient d’être soumis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU et attaque le progrès de l’idéologie transgenre dans les sociétés et dans les lois. C’est nouveau : on dirait que l’ONU, qui depuis la conférence de Pékin, était à la manœuvre en matière de transgenres, change de cap, ou, pour le moins, hésite. A l’inverse, l’idéologie transgenre accélère et marque des points dans l’Union européenne et singulièrement en France : alors que le tribunal de Bobigny et le Conseil d’Etat viennent de condamner ceux qui paraissent s’y opposer, la Haute autorité de Santé a publié ses recommandations pour une meilleure prise en charge médicale des transitions de genre. Moment crucial.

L’ONU sans hésiter contre les excès transgenres

Le rapport de l’ONU, épais de 22 pages, a été publié le 16 juin 2025 par la rapporteuse spéciale Reem Alsalem. Il est manifestement d’inspiration féministe. Il condamne notamment l’accès des hommes s’identifiant comme femmes aux espaces féminins, vestiaires, toilettes, prisons. Selon le rapport, remplacer le mot « femme » par des paraphrases administratives « personnes qui accouchent » ou « personnes possédant un vagin » est non seulement ridicule mais réduit les femmes à une fonction et rend l’oppression qu’elles subissent censément « de plus en plus difficile à identifier et donc à combattre ». Selon ce rapport de l’ONU, cela fausse les statistiques sur la violence contre les femmes, puisque certains hommes sont enregistrés comme femmes : en Norvège par exemple, les viols attribués aux « femmes » sont passés de 12 en 2015 à 44 en 2017 ! Reem Alsalem fait référence notamment à l’affaire Karen White, ce transgenre non opéré qui a violé ses compagnes de prison, pour mieux rappeler que les détenues subissent « harcèlement et violence physique, psychologique et sexuelle » lorsqu’elles côtoient en prison des hommes s’identifiant comme femmes.

Pour l’ONU, dans les transgenres, il y a hommes et femmes

Selon le rapport, effacer le sexe biologique dans les politiques et la loi revient à exercer une « discrimination » et une « violence » contre les femmes : « Ce qui n’est pas défini ne peut être protégé. » Faisant écho à des féministes célèbres, l’autrice de Harry Potter, JK Rowling, et la championne de tennis Martina Navratilova, la rapporteuse spéciale s’inquiète que soient censurées les femmes qui insistent sur la réalité biologique. Elles seraient selon elle « soumises à des campagnes de diffamation en ligne, des menaces, y compris des menaces de mort ». On les accuse d’être « transphobes » ou même « nazies » pour « les dissuader de parler, les pousser à la honte et inciter à la violence contre elles ». Reem Alsalem demande aux Etats membres de l’ONU de garantir la liberté d’expression et d’affirmer que reconnaître le sexe biologique n’est pas discriminatoire.

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Ce que personne n’ose dire sur l’avortement… mais que des milliers de femmes vivent.

La persécution anti-vie et anti-chrétienne au Québec et au Canada est aujourd’hui un fait. Nous l’avons amplement documentée dans notre rapport et notre lettre au vice-président américain J.D. Vance. Elle se manifeste encore dans l’annulation des concerts du chanteur chrétien Sean Feucht, et tout récemment, dans la décision de la Cour supérieure du Québec d’imposer un rayon d’exclusion de 50 mètres autour des avortoirs.

Ce climat est alimenté par des préjugés idéologiques profonds. Peu importe à quel point nous expliquons, de façon raisonnable et accessible, que nos arguments contre l’avortement et autres pratiques contre-nature peuvent être compris même sans foi religieuse, rien n’y fait. Le simple fait d’être croyant nous disqualifie du débat.

Au Québec, seuls les athées ou les croyants tièdes semblent jouir d’une pleine citoyenneté. Les croyants sincères, eux, sont étiquetés « extrême droite religieuse », ce qui justifie leur exclusion immédiate du débat public, peu importe la rigueur ou la vérité de leurs propos. C’est un procédé malhonnête : un sophisme ad hominem pur et simple.

Nous avons même traduit en français La Dernière Superstition, un livre d’apologétique chrétienne et pro-vie démontrant que la foi chrétienne repose sur la raison. Mais rien n’y fait. Si c’est nous, chrétiens pro-vie, qui parlons, notre parole est automatiquement discréditée dans les médias, chez les intellectuels, et chez tous ceux qui pensent comme eux.

Mais nous persistons ! « Laissez les morts enterrer les morts. » Nous sommes ici pour défendre la vie, pour sauver les vivants, ceux qui cherchent encore la vérité.

C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui une campagne sur un sujet aussi grave que méconnu : le traumatisme post-avortement. Vous trouverez ici notre lettre aux ministres Martine Biron (Condition féminine) et Christian Dubé (Santé), leur demandant d’instaurer un programme de guérison post-avortement et une campagne de sensibilisation à ce fléau.

Encore une fois, notre message risque d’être ignoré… parce qu’il vient de nous. Mais cette fois, il sera beaucoup plus difficile de nous balayer du revers de la main : nous avons joint à cette lettre un rapport scientifique rigoureux, intitulé Conséquences du traumatisme post-avortement : un enjeu de santé et de société méconnu. Les faits devraient parler d’eux-mêmes — que ceux qui ont des oreilles entendent !

Avec cette lettre et ce rapport aux ministres concernés, nous avons ajouté une pétition.

👉 SIGNEZ LA PÉTITION ICI

Je vous encourage fortement à la signer pour le bien des femmes du Québec. Des femmes à qui l’on a menti sur toute la ligne — sur la nature de l’avortement (la mise à mort d’un enfant innocent), et sur ses conséquences psychologiques et physiques. Une lecture même rapide de notre rapport vous convaincra.

Merci de signer notre pétition — et surtout, de la partager avec vos proches.

Pour la Vie,


Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie

P.S. Un rappel de l’engagement de notre collègue Arpad Nagy dans l’élection partielle d’Arthabaska comme candidat indépendant.

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Conséquences du traumatisme post-avortement : un enjeu de santé et de société méconnu

Madame la Ministre Proulx, Monsieur le Ministre Dubé,

Nous vous écrivons aujourd’hui pour porter à votre attention un enjeu grave mais largement méconnu : le traumatisme post-avortement chez les femmes du Québec. Bien des femmes, après une interruption volontaire de grossesse, souffrent en silence de détresse psychologique et physique. Ces souffrances post-avortement – dépression, stress post-traumatique, regrets intenses, problèmes de santé – demeurent invisibles et minimisées. Elles constituent pourtant une urgence de santé publique et de condition féminine, qui requiert votre initiative.[1]

Actuellement, l’expérience de milliers de femmes indique qu’une proportion significative d’entre elles vit des séquelles profondes à la suite d’un avortement provoqué. Plusieurs études scientifiques solides, publiées dans des revues de médecine et de psychiatrie respectées, démontrent un risque accru de troubles mentaux après un avortement. Par exemple, des chercheuses italiennes concluent dans une revue de 2013 que « l’avortement est un facteur de risque de troubles mentaux comparé à l’accouchement ». De même, une méta-analyse parue dans le British Journal of Psychiatry en 2011 révèle que les femmes ayant avorté présentent un risque global de problèmes psychologiques supérieur de 81 % par rapport à celles n’ayant pas avorté. Ce n’est pas de la propagande, mais le constat de la littérature médicale.

Pourquoi devons-nous agir maintenant ? Parce que ces femmes en détresse post-avortement restent invisibles dans notre système. Le sujet est tabou : la société peine à reconnaître que, pour un grand nombre, l’avortement ne marque pas la fin des problèmes mais le début de nouvelles souffrances. Par peur du jugement, ces femmes souffrent seules, rongées de culpabilité et persuadées qu’elles n’ont « pas le droit » d’aller mal après une IVG. Notre devoir est de briser ce silence.

En tant que ministre responsable de la Condition féminine et ministre de la Santé et des Services sociaux, vous avez le pouvoir – et la responsabilité – de reconnaître cette réalité et d’y remédier. Nous faisons appel à votre leadership empreint de compassion pour soutenir ces femmes oubliées. Nous joignons à cette lettre un dossier de plaidoyer détaillant les conséquences du traumatisme post-avortement et une pétition citoyenne réclamant des actions concrètes.

Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, nous vous appelons à être les porteurs d’une véritable prise de conscience provinciale. En reconnaissant officiellement le traumatisme post-avortement, en informant le public et en mettant en place des services spécialisés, le Québec peut devenir un précurseur dans l’accompagnement bienveillant des femmes après une IVG. Il s’agit d’un enjeu humain et social majeur, qui touche la santé mentale, physique et spirituelle de nombreuses Québécoises, ainsi que leurs familles.

Nous espérons sincèrement que vous saurez entendre cet appel. Les femmes du Québec ont besoin de votre soutien pour guérir leurs blessures invisibles.

Veuillez recevoir, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l’expression de notre profond respect ainsi que de notre espoir de vous voir agir en faveur de la santé des femmes du Québec.

 


Georges Buscemi

Président, Campagne Québec-Vie

 

[1] Pour étayer chacune des affirmations que nous ferons dans cette communication, nous joignons à la présente un rapport intitulé Conséquences du traumatisme post-avortement : un enjeu de santé et de société méconnu, fondé sur une revue rigoureuse de la littérature scientifique.

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Un jugement du Québec punit les pro-vie qui offrent de l’aide aux femmes allant se faire avorter

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CQV

1er août 2025 (LifeSiteNews) — Le 28 juillet, la Cour supérieure du Québec a statué que bien que le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie ait suffisamment démontré que la loi sur les « zones tampons » de 2016 éliminant la liberté d’expression et le droit de se rassembler à moins de cinquante mètres des cliniques d’avortement empiétait sur leurs libertés civiles, que la loi était néanmoins « nécessaire ».

« La preuve démontre qu’une zone tampon est nécessaire autour des cliniques pour assurer le respect de la vie privée dans un contexte médical et la sécurité de tous ceux qui y travaillent ou y obtiennent des soins. », a déclaré le juge Lysane Cree dans son jugement. « Les risques associés à ne pas avoir de zone tampon à l’extérieur des cliniques ont été amplement démontrés. »

L’« ample » preuve citée dans le jugement, cependant, ne documente pas le harcèlement ou même les manifestations en soi. Cree a cité des « conseillers de trottoir » portant des panneaux avec des messages tels qu’« Enceinte et inquiète ? Nous pouvons vous aider » ou « Priez pour la fin de l’avortement » (une pancarte standard utilisée par les participants des 40 jours pour la vie), ou des images d’un enfant dans le ventre de sa mère.

« Je ne vois pas en quoi le harcèlement s’inscrit dans ce contexte », avait déclaré à la CBC Brian Jenkins, vice-président de Campagne Québec-Vie et conseiller régulier de trottoir. « Nous voulons soutenir. Nous voulons aider. » En effet, dans un article de 2018 intitulé « Pourquoi les femmes ont des avortements », Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement du Canada a admis que : « Beaucoup de femmes affirment qu’elles n’ont pas vraiment le choix, car elles n’ont pas les ressources financières pour subvenir à leurs besoins et à ceux d’un enfant. »

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La Cour supérieure du Québec maintient les zones-bulles autour des avortoirs bien qu’admettant qu’elles violent les droits constitutionnels

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst

31 juillet 2025, Montréal (LifeSiteNews) — La Cour supérieure du Québec a statué que les « zones-bulles » entourant les établissements pratiquant l’avortement sont inconstitutionnelles, mais « justifiées ».

Dans une décision rendue le 28 juillet, le juge Lysane Cree de la Cour supérieure du Québec a rejeté l’appel de Campagne Québec-Vie (CQV) et maintenu les lois sur les « zones-bulles » qui empêchent l’action sociale pro-vie à moins de 50 mètres d’un centre d’avortement.

« La Cour conclut que l’article 16.1 de la Loi est une atteinte aux droits à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique de CQV, mais que cette atteinte est minimale et justifiée », a écrit Cree.

Actuellement, la loi québécoise empêche le discours pro-vie dans un rayon de 50 mètres autour de tout établissement ou local d’une entreprise d’avortement. Les activités interdites comprennent le fait de décourager une femme d’avorter ou d’offrir des ressources alternatives pour l’aider à garder son bébé.

Selon la décision, CQV a déclaré que « ses messages sont d’une importance primordiale liée intimement à la vie et à la mort d’un humain ».

Cependant, Cree a statué que le piétinement des droits de CQV garantis par la Charte était nécessaire pour s’assurer que les femmes ne soient pas dissuadées d’obtenir un avortement.

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