Le projet de loi C-311 sur la violence envers les femmes enceintes
Par Paul Tuns (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unsplash
Le 9 mai, le député conservateur Cathay Wagantall (Yorkton-Melville) a proposé que le projet de loi C-311, Loi modifiant le Code criminel (violence envers les femmes enceintes), passe en deuxième lecture et soit renvoyé à un comité, les libéraux, le NPD et le Bloc Québécois condamnant les conservateurs pour ce qu’ils considèrent comme une tentative de rouvrir la question de l’avortement.
S’il est adopté, le projet de loi C-311 modifiera l’article 718.2 du Code criminel afin d’ajouter la détermination qu’un agresseur qui cause un préjudice physique ou émotionnel à une femme qu’il sait être enceinte comme circonstance aggravante dans la prononciation de sa peine comme criminel reconnu coupable. Actuellement, l’article 718 considère les crimes motivés par des préjugés ou de la haine envers des groupes désignés comme une circonstance aggravante. Le projet de loi de Mme Wagantall ajouterait les femmes enceintes à la liste des groupes protégés.
Le projet de loi se présente comme suit : « Attendu que le Parlement souhaite dénoncer et décourager la violence envers les femmes enceintes en désignant explicitement la grossesse comme une circonstance aggravante aux fins de détermination de la peine ». Mme Wagantall a pris la parole à la Chambre des communes pour signaler « L’histoire récente du Canada compte plus de 80 cas de femmes tuées alors qu’elles étaient enceintes. Chacune de ces femmes a été tuée par un homme qui savait qu’elle était enceinte. Les tueurs ont intentionnellement cherché à faire du mal aux femmes enceintes et, dans de nombreux cas, à mettre fin à leur grossesse. En l’état actuel des choses, nous avons manqué à notre devoir en n’exigeant pas des juges chargés de la détermination de la peine qu’ils tiennent compte de ces actes ».
1 réaction Lire la suiteEuthanasie : la loi 11 adoptée à l’Assemblée nationale du Québec — deux députés contre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : 8photo/Freepik
Le projet de loi 11 a été adopté à l’Assemblée nationale du Québec le mercredi 7 juin par 103 voix pour, 2 contre et une abstention. Cette nouvelle loi va obliger les maisons de soins palliatifs à proposer l’euthanasie à ses résidents (entrée en vigueur dans 6 mois), étendre l’euthanasie aux cas de déficience physique « grave » sous certaines conditions (dans 9 mois) et instaurer l’euthanasie par demande anticipée (dans 24 mois, au maximum), rapporte Vivre dans la dignité.
Plus précisément, la loi 11 permet la demande anticipée d’euthanasie pour les personnes atteintes d’Alzheimer... et l’euthanasie hors du milieu hospitalier ou du domicile, comme dans un salon funéraire.
Pour une fois, le vote n’a pas été unanime, deux députés, Linda Caron et Filomena Rotiroti, se sont opposés à l’extension de l’euthanasie. Il est vrai cependant que pour Linda Caron, la raison de son « non » serait que la loi manque de balises et l’absence de réponses sur la garantie d’« accès à l’aide médicale à vivre plutôt qu’à l’aide médicale à mourir », et non par opposition à l’euthanasie en soi.
1 réactionÉnorme succès : Journée nationale de protestation contre le drapeau de la « fierté »
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
« Mais là où la faute a abondé, la grâce a surabondé. » — Romains 5:20
Comme vous le savez, le système éducatif canadien est devenu un cloaque de propagande sexuelle et d’idéologie destructrice de l’âme et du corps.
Pire encore, une majorité de conseillers scolaires élus dans la plupart des districts soutiennent le programme de perversion sexuelle de la prochaine génération.
Mais alors que la situation n’a jamais été aussi sombre, Dieu apporte un rayon de lumière et d’espoir. Laissez-moi vous raconter une histoire...
À la fin du mois de mai, une mère catholique du sud-ouest de l’Ontario a téléphoné à Campaign Life Coalition et nous a demandé si nous pourrions recruter quelques parents dans sa région pour participer avec sa famille à ce qu’elle décrivait comme « une marche de protestation » le 1er juin, pour protester contre la levée du drapeau de la « fierté » LGBT.
Cette « maman ours » en avait assez de la propagande LGBT qui visait ses jeunes enfants à l’école. Elle voulait protéger ses « oursons » du drapeau sexualisé de la « Fierté », symbole du pouvoir politique des LGBT, qui serait bientôt à nouveau suspendu au-dessus de la tête de ses enfants dans leur école primaire catholique.
Nous avons tellement aimé son idée que nous lui avons dit : « Oubliez votre unique ville. CNV va reprendre votre idée à son compte et l’étendre à l’ensemble du Canada ! Essayons de protéger tous les enfants ! »
C’est ainsi qu’est née la toute première Journée nationale de protestation contre le drapeau de la fierté.
Nous avons préparé une simple affiche et une page internet pour promouvoir le geste de protestation, et nous avons commencé à passer le mot aux familles des écoles publiques et catholiques.
Elle a eu lieu le jeudi 1er juin, date à laquelle la plupart des écoles hissent le drapeau de la « fierté » gay pour donner le coup d’envoi d’un mois complet d’endoctrinement LGBT en classe visant à séparer les enfants des croyances religieuses de leur famille et à en faire des adeptes enthousiastes de la dernière révolution sexuelle : la fluidité des genres.
1 réaction Lire la suiteFrançois Legault, réinstituez l’événement pro-vie au Centre des Congrès !
Le vendredi 2 juin, la nouvelle tomba comme une bombe: La ministre du tourisme Caroline Proulx est intervenue directement pour faire annuler un événement de prière à teneur pro-vie devant avoir lieu au Centre des congrès de Québec ! J'étais simplement abasourdi d'entendre cette preuve de dureté envers les personnes pro-vie.
J'ai donc cru important que nous fassions connaître à la Ministre (et à son patron, François Legault) ce qui nous pensions de cette gaffe injurieuse à l'encontre du bon sens et des pro-vie. Nous avons donc créé cette pétition que nous vous invitons à signer:
Cet événement devait avoir lieu du 23 juin (veille de la Saint-Jean) au 2 juillet. Avec suffisamment de signatures, peut-être penserons-ils à corriger le tir et réinstituer cet événement, ne serait-ce que pour demeurer cohérent avec leur supposé engagement en faveur de la « liberté d'expression ».
Merci de votre précieuse collaboration. Aussi, n'oubliez pas à faire suivre cette pétition à vos amis et connaissances!
Pour la Vie,
Georges Buscemi
Président, Campagne Québec-Vie
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Durant le mois de juin, nous tiendrons notre annuel Pèlerinage pour la vie, le samedi 17 juin, sur les pas de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté (1794-1864), fondatrice des Sœurs de la Miséricorde de Montréal, un ordre qui s’occupe des filles-mères.
Programme :
7 h 30 Messe, Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Montréal, suivie d’un temps de prière à la tombe de la vénérable Rosalie Cadron-Jetté.
9 h Pèlerinage au centre-ville de Montréal, visite de sanctuaires et centres d’avortement.
12 h 30 Fin du pèlerinage.
Renseignement : 438 930 8643
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Aussi, Avez-vous entendu parler du colloque « La laïcité où on ne la voit pas. Regards québécois et internationaux. », organisé par le Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke (SoDRUS), qui doit avoir lieu au Campus de Longueuil le 9 et 10 juin 2023 ? C’est un événement qui, comme son nom l’indique, porte sur la notion de « laïcité » et tout ce qu’elle implique. L’annonce de cette conférence donne déjà un aperçu de son contenu à venir, elle explique en quoi la laïcité, l’avortement, l’euthanasie, le « mariage » homosexuel et autres sujets connexes reposent sur les mêmes principes erronés.
Nous invitons ceux de nos lecteurs qui seraient intéressés à questionner les principes de l’idéologie « pro-choix » d’assister à ce colloque. Faites-nous part de vos réflexions sur cette conférence.
La laïcité où on ne la voit pas. Regards québécois et internationaux.
Campus de Longueuil | Salle des grandes portées (LI-2610)
9 et 10 juin 2023
==> Pour inscription, suivez ce lien.
Édition canadienne du 25e gala d’anniversaire de LifeSiteNews
Steve Jalsevac et John-Henry Westen.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
Markham, Ontario — Les lecteurs de LifeSiteNews auront une rare opportunité de rencontrer toute l’équipe cet été.
LifeSiteNews poursuit les célébrations de son 25e anniversaire au Canada cette année avec un gala au nord-est de Toronto le mardi 18 juillet. Toute l’équipe de LifeSite, composée de 70 personnes venues en voiture ou en avion de tout le Canada, des États-Unis et d’ailleurs, ainsi que certaines personnalités du journal seront présentes. Environ 200 sympathisants de LifeSiteNews sont attendus.
L’année dernière a marqué les 25 ans de reportages sur la vie, la famille, la foi et la liberté de LifeSiteNews. En raison des restrictions de voyage imposées par le covid aux États-Unis et au Canada, les sympathisants canadiens n’ont pas pu participer à l’événement de l’été dernier en Floride. LifeSite a décidé qu’il était juste de permettre cette année aux lecteurs canadiens, dont certains soutiennent le site depuis ses débuts, de vivre « la même incroyable unité d’esprit et de joie que celle rencontrée en Floride ».
Le gala aura lieu le premier jour de la retraite annuelle de l’équipe de LifeSite. Occasion privilégiée de l’année de travail, elle sera particulièrement spéciale en 2023 car, pour la première fois depuis trois ans, tous les membres de l’équipe qui vivent au Canada et outre-Atlantique pourront se joindre à leurs collègues américains.
L’événement débutera par un cocktail, suivi d’un dîner, d’entretiens avec Jim Hughes, membre du conseil d’administration de LifeSite et ancien président de Campaign Life Coalition, l’organisation au sein de laquelle LifeSiteNews a été fondée, Jim Hale, membre de LifeSite, et l’activiste étudiant Josh Alexander. Il y aura également une projection en direct de Faith & Reason avec le père James Altman et Liz Yore. Le maître de cérémonie invité sera Jonathon Van Maren, collaborateur de LifeSiteNews et animateur de baladodiffusion.
Les billets et autres informations sur le gala sont disponibles à l’adresse suivante : https://gala25can.lifesitenews.com/.
1 réactionL’ONU veut imposer l’éducation sexuelle obligatoire pour tous les enfants, et aussi leur droit de refuser l’éducation religieuse
Par reinformation.tv — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Le comité des droits de l’enfant de l’ONU a enjoint vendredi dernier au Royaume-Uni d’intégrer à tous les niveaux des cours d’éducation sexuelle « adaptés à l’âge », y compris « sur la diversité sexuelle », sans laisser « la possibilité pour les écoles religieuses ou les parents de se soustraire par choix à une telle éducation ». L’ONU impose donc sa version arc-en-ciel de l’éducation sexuelle à tous les établissements, parents et enfants, sans faire droit à l’objection de conscience. En même temps, le comité des droits de l’enfant invite enseignants et responsables à « s’assurer des droits de tous les enfants, y compris au-dessous de 16 ans, de se retirer des classes de religion sans le consentement des parents ». Voilà qui est triplement clair : sous couleur de « droits de l’enfant » l’ONU entend soustraire les enfants à l’autorité parentale, les soumettre à sa vision de l’homme, les inciter à s’éloigner de Dieu. Rien d’absolument nouveau, mais un discours et une action assumés contre la religion chrétienne et pour l’instauration d’un totalitarisme « laïc » et « humaniste ».
1 réactionLe documentaire What Is a Woman? de Matt Walsh atteint 177 millions de vues sur Twitter
Matt Walsh.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : The Daily Wire/YouTube
3 juin 2023 (LifeSiteNew) — Après une journée et demie chaotique de suppression et de victoires de la liberté d’expression, le documentaire révolutionnaire What Is a Woman? (Qu’est-ce qu’une femme ?) a atteint plus de 177 millions de vues (mardi 14 h 30) sur Twitter. Le Daily Wire a laissé le film en libre accès sur la plateforme pendant la fin de semaine.
Matt Walsh, animateur du Daily Wire et vedette du film, a indiqué samedi matin qu’en plus des 110 millions de vues, le film avait reçu « 120 000 retweets », des chiffres qu’il a qualifiés d’« incroyables ».
Tôt ce matin, le Daily Wire, basé à Nashville, a annoncé que « le film qu’ils ne veulent vraiment pas que vous voyiez » avait « officiellement atteint les 100 millions de vues sur Twitter ».
Cette étape a été franchie quelques heures après la mise à jour vendredi soir du Daily Wire, qui indiquait que le film avait « accumulé plus de 78 millions de vues » en seulement 24 heures. Avec ce chiffre, le média « a décidé de le laisser en ligne le reste du week-end, alors le ciel est le plafond ».
La diffusion rapide de ce documentaire dénonciateur de l’idéologie du genre fait suite à son blocage par les dirigeants de Twitter, une décision qui, selon son propriétaire Elon Musk, était « une erreur ». La censure temporaire a eu lieu après que le Daily Wire eût conclu un accord avec la plateforme pour diffuser le film gratuitement en l’honneur de son premier anniversaire. Twitter se serait retiré de l’accord en raison de certaines scènes dans lesquelles des personnages « mégenraient » les autres.
Musk a ensuite résolu le problème et fait la promotion du film sur sa propre page Twitter, critiquant la mutilation des enfants et déclarant que « tous les parents devraient regarder » le documentaire. Ce message est désormais épinglé sur son compte.
Walsh a souligné aujourd’hui que si « le film a été vu par des millions de personnes [...] seuls six critiques de cinéma ont osé le commenter. Et aucun d’entre eux n’est issu d’une publication grand public ».
Les évaluations qu’il mentionne sont publiées sur Rotten Tomatoes, un site internet conçu pour informer le public de la qualité des films et des émissions de télévision sur la base de critiques écrites et d’évaluations du public. Elles datent toutes de l’été 2022, lorsque le documentaire a été diffusé pour la première fois, mais aucune nouvelle critique n’a été ajoutée depuis son visionnage massif au cours des deux derniers jours.
Selon le site internet, plus de 60 % des quelques critiques du film sont positives, ce qui lui confère un taux de qualité de 83 %. Sur la base de plus de 5 000 évaluations du public, la moyenne est de 4,8 sur 5, ce qui donne au documentaire une note de qualité de 96 % de la part des spectateurs.
1 réactionUn événement tenu par des pro-vie interdit au Centre des congrès de Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Renaudp10/Wikimedia Commons
Le ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a fait annuler un événement privé devant avoir lieu au Centre des congrès de Québec, société d’État. La raison invoquée pour ce geste inusité était que le site de l’organisateur de l’événement, Harvest Ministries International (HMI), mène entre autres, vers le site Muraille de feu Canada (MFC) qui exprime des opinions allant à l’encontre de l’avortement. Le site MFC appartient à HMI ; en bref, les organisateurs de l’événement annulé sont pro-vie.
Le gouvernement Legault est « pro-choix » (pro-avortement), clame Mme Proulx, et ne saurait donc autoriser un événement tenu par des gens s’opposant à l’avortement. Selon Radio-Canada :
Informée de la tenue de l’événement, la ministre Proulx a conclu qu’il n’était pas le bienvenu dans une institution gouvernementale. « Notre gouvernement est résolument pro-choix. Et c’est un sujet qui fait largement consensus au Québec », nous a écrit son cabinet dans un échange de courriels.
Mme Proulx affirme même que l’avortement fait partie des « principes fondamentaux du Québec », rapporte TVA Nouvelles :
« Parce que c’est contre les principes fondamentaux du Québec, [...] ce type d’événement-là n’aura pas lieu chez nous, a signalé Mme Proulx. Et j’ai avisé le PDG (du Centre des congrès de Québec) ce matin qu’il n’y aura pas d’accompagnement de l’entreprise qui doit se relocaliser. Elle devra le faire toute seule. »
Ne pas accompagner l’entreprise ainsi jetée à la porte ? Cela sonne bizarre pour un gouvernement qui se dit « pro-choix », il me semblait que les « pro-choix » se targuaient de savoir accompagner...
1 réaction Lire la suite1500 bébés canadiens sont nés à la suite d’un avortement raté — la police doit enquêter sur la façon dont ils sont morts
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Irina Schmidt/Adobe Stock
Lorsqu’un bébé vient de naître, il est naturel que les parents l’accueillent en lui donnant immédiatement amour, chaleur et protection. Parfois, ils versent des larmes de bonheur en embrassant et en câlinant cette merveilleuse nouvelle vie. Malheureusement, plus de 1 500 bébés nés au Canada au cours des 23 dernières années ont vécu l’expérience inverse. Ils sont nés vivants après un avortement raté, puis auraient été laissés à l’abandon, dans le froid, la solitude et le manque d’amour, leur étant refusé leur droit légal à des soins médicaux nécessaires à leur survie.
Des données fiables de Statistique Canada et de l’Institut canadien d’information sur la santé, un organisme de notification contrôlé par le gouvernement, montrent que des tentatives d’avortement ont été faites contre ces bébés dans des établissements médicaux réglementés. Les données montrent que ces bébés ont survécu à ces agressions, qu’ils sont nés vivants, puis qu’ils sont morts. Patricia Maloney, chercheuse canadienne pro-vie, suit ces chiffres depuis 2012 sur les bases de données gouvernementales susmentionnées. Elle a compilé toutes les preuves sur son site internet.
Des données récentes révèlent une augmentation significative du nombre de bébés canadiens nés vivants après avortement tardif raté, le nombre étant passé de 127 l’année précédente à 149 cette année, soit une augmentation de 22 cas. Les données indiquent que sur les 149 avortements qui ont abouti à des naissances vivantes, six sont nés à un âge gestationnel supérieur à 29 semaines. Beaucoup étaient nés après 24 semaines, âge auquel les experts médicaux considèrent généralement qu’un bébé est « viable » et peut survivre hors de l’utérus avec intervention médicale.
On ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de ces bébés après leur naissance à la suite d’un avortement raté, ni comment ils sont morts. La seule preuve de leur courte existence en ce monde sont les codes du système de santé comme « P96.4 » et les mots « Interruption de grossesse, affectant les fœtus et les nouveau-nés ». Ces bébés sont-ils venus au monde après avoir survécu à un avortement pour être ensuite abandonnés sans soins médicaux appropriés ? Certains d’entre eux ont-ils été précipités dans la mort par l’avorteur, comme dans le cas de l’avorteur américain condamné Kermit Gosnell qui utilisait des ciseaux pour sectionner la moelle épinière de bébés nés vivants après un avortement raté ?
1 réaction Lire la suiteLe Québec reconnaît la GPA
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’Assemblée nationale du Québec a adopté le 31 mai le projet de loi 12 relatif, entre autres, à la pratique de la gestation pour autrui (GPA).
La Loi 12, déposée par le ministre de la Justice du Québec Simon Jolin-Barrette, établit quant à la GPA les critères suivants, selon La Presse :
- la femme qui porte l’enfant conserve l’entière autonomie de disposer de son corps comme elle l’entend ;
- elle peut résilier la convention de grossesse pour autrui unilatéralement en tout temps ;
- la rémunération est interdite, mais le remboursement de certaines dépenses est admissible ;
- les parents d’intention qui changeraient d’idée en cours de route ne peuvent pas abandonner l’enfant.
Les ententes conclues jusqu’à maintenant en matière de GPA n’avaient aucune valeur légale au Québec.
Le Québec aurait mieux fait de continuer à ne donner aucune valeur légale à ces contrats monstrueux, où une femme procrée un enfant par des moyens artificiels dans le but de le remettre à des étrangers...
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