Les pro-vie doivent maintenir la pression pour que l'industrie de l'avortement s'effondre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 24Novembers/Adobe Stock
10 juillet 2025 (LifeSiteNews) — Ce fut une année misérable pour Planned Parenthood.
Le mois dernier, la Cour suprême a statué par 6-3 dans l’affaire Medina v. Planned Parenthood South Carolina que l’État peut, en fait, interdire à l’organisation de recevoir tout paiement par le biais de Medicaid. Il s’agit, comme le décrivent sinistrement les médias, d’un « grand pas en avant vers l’objectif conservateur de longue date qui consiste à “couper le financement” du plus grand fournisseur de planification familiale du pays ».
Bien entendu, cette caractérisation ne tient pas compte de la raison pour laquelle Planned Parenthood est si vilipendé : le fait qu’il s’agit du plus grand fournisseur d’avortements des États-Unis. Planned Parenthood a pratiqué des millions d’avortements ; son rapport annuel 2022-2023 indique qu’il a pratiqué 402 230 avortements pour cette seule année. Le nombre de personnes tuées par ce géant de l’avortement au cours des dernières décennies pourrait facilement peupler une grande ville.
Aujourd’hui, après des années d’efforts politiques infructueux, l’administration Trump a réussi à priver Planned Parenthood de millions de dollars des contribuables dans le cadre d’une disposition du « Big, Beautiful Bill » adopté au début du mois — mais seulement pour un an. La loi comprend une disposition qui bloque les remboursements de Medicaid à tout organisme de santé à but non lucratif qui pratique l’avortement pendant un an, en ciblant les prestataires qui ont reçu plus de 800 000 dollars de fonds Medicaid en 2023.
1 réaction Lire la suiteUn sergent de la Gendarmerie royale du Canada prétend que les « valeurs traditionnelles » peuvent être un signe d’extrémisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Dans une entrevue avec la CBC, le sergent Camille Habel a déclaré que le fait qu’une personne adopte des « valeurs traditionnelles » était un signe possible qu’elle « devient plus extrémiste ». Ces propos, déjà grave dans la bouche d’un membre de la GRC, le sont encore plus puisqu’ils étaient faits en lien avec l’affaire de quatre habitants du Québec qui ont été accusés de terrorisme... Selon ses propres mots :
« La radicalisation en général se manifeste souvent par l’isolement des personnes et par un changement de comportement. Si quelqu’un... croyait en l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, mais que tout à coup il commence à pencher vers les valeurs traditionnelles, cela peut être un signe qu’il devient plus extrémiste ».
L’association qui est ici faite est claire, adopter des « valeurs traditionnelles » peut amener à l’extrémisme ou être une manifestation d’extrémisme, et cet extrémisme peut amener au terrorisme.
C’est une vision on ne peut plus simpliste, mais qui est pourtant caractéristique de notre époque et du libéralisme dans lequel elle baigne, et qui peut se résumer par le sophisme suivant : des valeurs traditionnelles mènent au terrorisme, donc toutes les valeurs traditionnelles mènent au terrorisme.
C’est simpliste, parce que certaines valeurs traditionnelles, comme de croire qu’un homme est un homme et une femme est une femme, peuvent être communes à divers groupes de gens qui ont autrement des « valeurs » qui s’opposent.
Mais quelles sont les « valeurs traditionnelles » des terroristes en question ? Pourrait-on parier que ce sont celles de l’islam ou que l’islam en est le véhicule ?
Quoi qu’il en soit, il faut éviter l’extrême opposé de l’idée selon laquelle toutes les « valeurs traditionnelles » sont mauvaises, celle qui consiste à dire que toutes les « valeurs traditionnelles » ou tous les véhicules de « valeurs traditionnelles » sont bons.
Mais j’ai une question, est-ce qu’aux yeux du sergent Habel être contre l’avortement des enfants à naître serait une valeur traditionnelle propice à un extrémisme destructeur ? Parce que voyez-vous, l'avortement est considéré (on se demande bien comment d'ailleurs) nécessaire à l'égalité homme-femme par ses partisans.
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L’agence de santé d’une ville ontarienne supprime une publication sur X promouvant l’« allaitement à la poitrine » après une vague de réactions négatives
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
9 juillet 2025 (LifeSiteNews) — L’agence de santé publique de Waterloo a supprimé un message X faisant la promotion de l’« allaitement à la poitrine »* après une vague de réactions négatives.
Dans un message sur X du 4 juin, qui a été supprimé par la suite, le Service de santé publique et les services paramédicaux de la région de Waterloo annonçaient des cliniques d’alimentation pour bébés qui aideraient les parents à « allaiter au sein/à la poitrine » leur enfant, ce qui a suscité des commentaires négatifs de la part du public.
« Vous voulez allaiter votre bébé au sein/à la poitrine ? N’attendez pas ! Pratiquez l’allaitement dès la naissance — nos infirmières vous montreront comment faire ! Prenez un rendez-vous gratuit dans nos cliniques d’alimentation pour bébés », écrivait le centre de santé, avec un lien vers sa clinique.
Il est intéressant de noter que la photo utilisée pour l’annonce montre une mère allaitant son enfant, car il est communément admis que seules les femmes peuvent allaiter. Les Canadiens ont rapidement réagi à l’annonce, la condamnant pour son absurdité et en raison du fait qu’elle efface les femmes.
« La poitrine ne nourrit pas, le sein le fait », écrit une femme. « Je ne ferais pas confiance à quelqu’un qui utilise le terme d’allaitement à la poitrine pour m’informer correctement ou me montrer comment nourrir au sein. »
« Ils disent que l’ » allaitement au sein/à la poitrine est naturel ». Mais il n’y a rien de naturel à ce qu’un homme essaie d’« allaiter ». Il n’y a rien de naturel non plus à ce qu’une femme se prenne pour un homme tout en voulant allaiter un bébé », commente une autre personne.
1 réaction Lire la suiteLes jeunes adultes moins enclins à avoir des enfants que les générations précédentes
Une récente étude du Pew Research Institute menée auprès de la population américaine révèle que les jeunes dans la vingtaine et la trentaine sont moins enclins à avoir des enfants que dans les décennies précédentes. Ainsi, « Le nombre total d’enfants que les femmes et les hommes de 20 à 39 ans prévoyaient d’avoir, en moyenne, est passé de 2,3 en 2012 à 1,8 en 2023. Ces chiffres sont restés stables entre 2002 et 2012 », écrit l’institut. Parmi les diverses raisons données pour ce manque d’inclinaison à avoir des enfants, celle économique est dominante, et les remèdes suggérés par les personnes interrogées portent principalement sur le facteur pécuniaire. L’argent n’est certes pas une question négligeable dans le projet de fonder un foyer, mais il n’est pas tout. Il suffit de regarder du côté de la Russie où le gouvernement tente, sans grands résultats semble-t-il, de redresser sa dénatalité par des aides aux familles, ou encore du côté de la Hongrie qui a multiplié les avantages fiscaux pour les familles et qui ne rencontre pas un succès éclatant.
Quel est donc le problème ? Et quelle en est la solution ? La réponse à cette question concerne également le Québec, qui, malgré ses particularités, est également frappé d’un grave déclin démographique naturel — tout comme le reste de l’Occident d’ailleurs. Il faut observer qu’au début du siècle dernier, où le Québec avait tant d’enfants, les conditions de vie étaient bien plus rudes que maintenant et cela n’empêchait pas les familles d’avoir jusqu’à une douzaine d’enfants ou plus. Il est vrai que les enfants étaient vus comme une aide dès le plus jeune âge. Est-ce que le lent déclin du taux de natalité québécois au cours du siècle dernier, avant de connaître les tréfonds d’aujourd’hui, serait en partie dû à la perte de cette « nécessité » dans le cadre d’une société dont les supports sociaux se sont multipliés jusqu’au point que l’on connaît aujourd’hui ? Peut-être en partie.
La Révolution tranquille avec son train de décadence morale a certainement porté un coup terrible à la natalité québécoise, et je ne crois pas que l’on préconisera trop d’enseigner aux jeunes générations les bienfaits de la morale chrétienne qui a été le cadre de la famille canadienne-française, de leur apprendre à aimer leurs ancêtres et l'héritage qu'ils leur ont laissé, ainsi que de les éclairer aux principes de la loi naturelle. Un redressement culturel et religieux est sans doute nécessaire avant d’espérer un quelconque redressement natal. Honte au gouvernement actuel qui endoctrine plus les enfants à changer de « genre » qu’à fonder une véritable famille !...
Pour la Vie,
Augustin Hamilton
P.S. Voyez ici notre lettre au vice-président des États-Unis J.D. Vance concernant la persécution des pro-vie et des chrétiens au Canada — vous avez ici une version française traduite par Google Translate en attendant que nous ayons traduit au complet le document, merci pour votre patience.
P.P.S. Un don estival pour nous aider à poursuivre notre mission sera plus que bienvenu !
1 réaction Lire la suiteLa biographie de Clint Eastwood met en lumière la relation sordide qu’entretient Hollywood avec l’avortement
Clint Eastwood.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Army.mil/Flickr/Wikimedia Commons
5 juillet 2025 (LifeSiteNews) — Une nouvelle biographie du légendaire acteur et réalisateur Clint Eastwood révèle, en sinistres détails, sa « dépendance » à la promiscuité.
Dans Clint: The Man and The Movies, Shawn Levy détaille les liaisons de Clint Eastwood, ses mariages difficiles et ses adultères occasionnels et persistants. En effet, Eastwood a même eu des enfants avec d’autres femmes alors qu’il était marié à sa première épouse, Maggie Johnson.
Tous les enfants d’Eastwood n’ont pas eu la chance d’être accueillis. Levy revient sur les révélations de Sandra Locke, une actrice engagée par Eastwood pour son film de 1975, Josey Wales hors-la-loi. Dans sa biographie de 1997 intitulée The Good, the Bad, and the Very Ugly: A Hollywood Journey, Sandra Locke écrit qu’Eastwood l’avait poussée à subir deux avortements et, finalement, une ligature des trompes, parce qu’il ne voulait plus d’enfants. (Eastwood a par la suite nié ces allégations.)
Eastwood a été très apprécié par les conservateurs pour sa personnalité américaine, son œuvre cinématographique célébrant les héros américains et son soutien occasionnel aux candidats républicains, mais la vedette a toujours été franche au sujet de ses opinions en faveur de l’avortement. Cela n’a rien de surprenant : les historiens d’Hollywood ont depuis longtemps documenté l’histoire sordide des patrons de studios et des hommes de premier plan qui utilisent l’avortement pour se servir des femmes.
1 réaction Lire la suiteLe régime canadien d’euthanasie tue déjà les personnes handicapées — il est sur le point d’empirer
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
8 juillet 2025 (LifeSiteNews) — Au Canada, nous tuons les handicapés. Plus de 90 % des bébés diagnostiqués de la trisomie 21 dans l’utérus sont avortés ; les enfants à naître diagnostiqués d’autres handicaps subissent généralement le même sort. Mais pendant des décennies, notre capacitisme mortel de type nazi s’est limité à ceux qui n’étaient pas encore nés.
Avec l’élargissement de l’admissibilité à l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement d’un handicap ou d’une maladie mentale, qui devrait entrer en vigueur en 2027, cette situation est destinée à changer. Les groupes de défense des personnes handicapées ont été presque unanimes dans leur condamnation de ce plan, qui a été retardé à deux reprises par le gouvernement libéral en raison de l’opposition de l’ensemble de la société canadienne — mais qui n’a pas été complètement annulé.
Même le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies, qui a examiné la conformité du Canada avec les conventions des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées au début de cette année, a conclu que le Canada s’engageait dans un « eugénisme parrainé par l’État » et a appelé le gouvernement canadien à abandonner ces plans et à faire marche arrière sur l’expansion du régime d’euthanasie. Le groupe de défense des droits des personnes handicapées Inclusion Canada, ainsi que plusieurs autres, avait écrit au comité pour tirer la sonnette d’alarme au sujet des politiques d’euthanasie du Canada.
1 réaction Lire la suite« Ni sirène, ni gyrophares » : quand un avortoir du Planned Parenthood appelle l’ambulance pour une patiente hémorragique
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : rawpixel.com/Freepik
Une femme gît dans son sang… L’hémorragie est abondante, si abondante qu’il faut appeler les secours de toute urgence. Mais il y a un hic : la scène se déroule dans un établissement du Planned Parenthood USA dans l’Illinois, dont la réputation est sérieusement écornée même dans la presse de gauche. Chez le plus gros « fournisseur » d’avortements aux Etats-Unis, on évite soigneusement de faire remarquer au public qu’une intervention a mal tourné. Les secours ont certes été appelés — mais avec un luxe de précautions qui n’étaient pas de nature à améliorer les chances de la patiente.
« Je travaille chez Planned Parenthood et j’ai besoin d’appeler une urgence – J’ai besoin d’une… ambulance. J’ai besoin de faire transférer une patiente qui fait une hémorragie » : la retranscription de l’appel passé le 15 mai dernier à 11 h par une employée de ce Planning est précise. Du côté du « 911 », le numéro des secours aux Etats-Unis, la personne de garde se renseigne sur la gravité de l’état de cette femme de 30 ans avant d’annoncer qu’une ambulance sera dépêchée sur les lieux.
C’est alors que l’employée de Planned Parenthood s’exclame : « Est-ce qu’on pourrait l’avoir, euh — pas de sirènes, pas de gyrophares — et pourrait-elle s’approcher de la porte la plus éloignée ? »
1 réaction Lire la suiteLe Canada sera-t-il sanctionné pour son attitude anti-vie et anti-chrétienne?
Après avoir pris une courte semaine de repos la semaine dernière, me voici de retour avec une énergie renouvelée. Dès lundi matin, j’ai publié un texte qui pourrait avoir un impact majeur pour les pro-vie et les chrétiens à travers le Canada : une lettre ouverte adressée au vice-président américain JD Vance, l’appelant, ainsi que l’administration Trump, à défendre fermement nos libertés dans le cadre des négociations commerciales en cours entre les États-Unis et le Canada. (Note : La lettre ouverte à JD Vance ainsi que le rapport qui l'accompagne sont actuellement disponibles uniquement en anglais. Toutefois, pour votre commodité, les liens fournis dans ce courriel dirigent vers une traduction automatique Google en français. Une traduction professionnelle en bonne et due forme sera mise à disposition dès que possible. Merci de votre compréhension!)
Comme plusieurs d’entre vous le savez, le gouvernement canadien dirigé par le premier ministre Carney est très désireux de conclure un accord commercial bilatéral favorable avec les États-Unis. Cependant, à Campagne Québec-Vie, nous croyons fermement qu’aucun accord ne devrait être conclu tant que le Canada persécute les militants pro-vie et réprime les expressions publiques de la foi chrétienne.
C’est pourquoi nous avons publié non seulement cette lettre ouverte, mais également un rapport détaillé documentant la vague de discrimination juridique, culturelle et institutionnelle contre les voix pro-vie et chrétiennes, particulièrement ici au Québec.
Vous pouvez lire l'original en anglais de la lettre ouverte complète ainsi que le rapport ici :
Une traduction "Google" en français peut être lue ici. Une traduction officielle sera faite dès que possible.
Plus tôt cette année, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président Vance avait prononcé un discours très remarqué dans lequel il reprochait aux alliés occidentaux d’abandonner la liberté religieuse, la liberté d’expression et le droit à l’autonomie gouvernementale. Il avait prévenu que les États-Unis cesseraient de normaliser leurs relations commerciales avec les pays qui répriment ces libertés, en citant notamment la persécution de militants pro-vie au Royaume-Uni, arrêtés ou condamnés à des amendes simplement pour avoir prié en silence près de centres d’avortement.
Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
Ces mêmes lois établissant des « zones-bulles » existent désormais à travers le Canada, y compris au Québec, où des militants pro-vie pacifiques ont été menacés d’amendes pour avoir simplement offert de l’aide ou tenu des pancartes près de cliniques d’avortement. Nous espérons que le vice-président Vance, après avoir défendu avec tant de force la liberté à l’étranger, exigera du Canada qu’il mette fin à ces abus chez lui.
En plus de cette lettre ouverte aux États-Unis, j’ai aussi écrit la semaine dernière à François Bonnardel, ministre québécois de la Sécurité publique, concernant les événements troublants qui ont eu lieu lors de la Marche pour la vie du Québec, le 31 mai dernier. Vous avez peut-être appris que :
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Le souper de la Marche à l’hôtel Delta a été annulé à la dernière minute sous la pression d’activistes;
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Nos participants ont dû affronter des contre-manifestants hostiles, notamment des militants « black bloc » munis de klaxons à air comprimé, de bombes fumigènes et criant des obscénités pour étouffer les discours et les prières pacifiques;
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Dans certains cas, la police est restée passive, permettant ainsi que des pro-vie soient harcelés et intimidés sur la voie publique.
Cela ne correspond en aucun cas à une réelle liberté d’expression. J’ai demandé au ministre Bonnardel d’expliquer pourquoi ce chaos a été toléré et quelles mesures concrètes seront prises pour que le Québec ne s’engage pas davantage sur la voie de l’intimidation et de la répression du discours dissident.
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L’été est arrivé, et nous espérons que vous profitez pleinement des beautés de la création divine. Toutefois, ici à Campagne Québec-Vie, nous poursuivons notre travail sans relâche, saisissant chaque occasion pour défendre la vie, la famille et la foi sur la place publique.
Merci de continuer à prier pour nous, et si vous le pouvez, envisagez de faire un don estival pour nous aider à poursuivre notre mission :
Pour la Vie,
Georges Buscemi Président, Campagne Québec-Vie
Le député conservateur Tamara Jansen dépose le projet de loi C-218 visant à interdire l'euthanasie pour seule cause de maladie mentale
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : anetlanda/Adobe Stock
J’ai de bonnes nouvelles.
Le 20 juin 2025, Tamara Jansen (député de Cloverdale – Langley City) a présenté à la Chambre des communes le projet de loi d’initiative parlementaire C-218 visant à interdire l’euthanasie pour cause de maladie mentale en excluant les troubles mentaux de la définition des « problèmes de santé graves et irrémédiables » à fin d’euthanasie. S’il était adopté, personne ne serait admissible à l’euthanasie pour seule raison de maladie mentale.
Le projet de loi C-218 fera probablement l’objet d’une première heure de débat en novembre 2025.
Lorsque le Canada a élargi la loi sur l’euthanasie en mars 2021 en adoptant le projet de loi C-7, l’un des élargissements de la loi autorisait l’euthanasie pour maladie mentale uniquement. À l’époque, le gouvernement a approuvé l’euthanasie pour seule raison de maladie mentale, avec un moratoire de deux ans pour donner le temps de s’y préparer.
Après deux reports, le gouvernement a de nouveau retardé l’an dernier la mise en application de l’euthanasie pour seule raison de maladie mentale jusqu’au 17 mars 2027.
1 réaction Lire la suiteUne détransitionneuse polonaise obtient à nouveau son statut légal de femme
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/Adobe Stock
26 juin 2025 (Ordo Iuris) — Le tribunal régional de Świdnica a rendu une décision sur le rétablissement du sexe biologique dans les documents d’identité d’une femme qui avait précédemment subi une « transition » juridique et médicale. La femme a demandé la « détransition » après des années de souffrance et de graves conséquences pour sa santé mentale et physique.
Magdalena, qui a subi des violences sexuelles dès son plus jeune âge, était aux prises avec des traumatismes et des problèmes relationnels familiaux, elle a cherché du soutien en ligne et s’est retrouvée sur un forum consacré au soi-disant transgenrisme. Là, elle a été convaincue que sa souffrance était due à une inadéquation entre son identité de genre et son sexe biologique. Il lui a été conseillé de mentir lors de son évaluation psychologique, en prétendant éprouver du dégoût pour ses organes sexuels, et de se rendre au rendez-vous avec une amie qu’elle présenterait comme sa « partenaire de vie ». Peu après, elle a entamé et achevé le processus complet de « transition » : elle a pris des hormones masculines, s’est fait retirer ses organes reproducteurs féminins et a obtenu une décision de justice autorisant la modification de ses données personnelles dans les registres gouvernementaux et sur ses documents d’identité.
Cependant, au fil du temps, Magdalena a commencé à ressentir les effets très graves de la prise d’hormones masculines et des opérations chirurgicales : douleurs chroniques, dépression et un sentiment croissant d’isolement. Lorsqu’elle a exprimé des doutes sur sa décision en ligne, elle n’a reçu aucun soutien et a été exclue de la communauté.
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