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Ayant refusé l’avortement suggéré par les médecins, elle est aujourd’hui la mère d’un enfant de 11 mois en bonne santé


Jasmine.

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie

26 mai 2023, Brisbane, Australie (LifeSiteNews) — La mère d’une petite fille de 11 mois en pleine santé se dit « très reconnaissante de ne pas avoir écouté les médecins » qui l’ont encouragée à avorter son bébé à naître.

Dans une entrevue accordée au site internet australien pour parents Kidspot, une mère de 39 ans, identifiée uniquement sous le nom de « Jodie », a déclaré qu’elle considérait sa dernière grossesse comme sa dernière chance d’avoir un enfant après de multiples fausses couches et une relation récemment rompue.

Cependant, elle raconte que ses médecins ont commencé à l’encourager à avorter en raison de prétendus handicaps.

« Ils m’ont dit qu’en raison de mon âge, de mes antécédents de fumeuse et d’autres statistiques, il y avait un risque élevé de syndrome de Down », a déclaré la nouvelle maman, ajoutant qu’elle était « furieuse » lorsque les médecins l’ont incitée à « envisager l’avortement ».

Les femmes enceintes sont souvent encouragées à avorter sur la base d’un diagnostic de trisomie 21. On estime que 60 à 90 % des bébés diagnostiqués avec ce handicap aux États-Unis sont tués dans l’utérus, et cette pratique est courante dans le monde entier. Pourtant, les personnes atteintes du syndrome de Down se décrivent en grande majorité comme heureuses et les progrès médicaux ont permis d’augmenter considérablement l’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie.

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Les parents canadiens sont invités à ne pas envoyer leurs enfants à l’école le 1er juin 2023 pour protester contre le « mois de la fierté »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Melanie Van Alphen/Twitter

27 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie et pro-famille du Canada exhorte les parents canadiens à garder leurs enfants à la maison le 1er juin pour protester contre la promotion du « Mois de la Fierté » dans le système d’éducation publique.

Le 25 mai, l’organisation pro-vie et pro-famille Coalition nationale pour la Vie (CNV) a annoncé la première journée nationale annuelle de Refus du drapeau de la fierté, qui aura lieu le 1er juin, alors que les écoles arboreront le « drapeau de la fierté » pour marquer le début du « mois de la fierté » homosexuelle.

« Le groupe de pression LGBT cause de réels dommages aux enfants, notamment par la pandémie de confusion sexuelle qu’il a créée en utilisant le système scolaire pour endoctriner l’idéologie du genre », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de CNV, à LifeSiteNews.

« Les écoles sont le jouet personnel des militants LGBT depuis un certain temps maintenant, et nous en voyons le résultat : une contagion sociale de jeunes enfants et d’adolescents qui demandent des bloqueurs de puberté, des hormones de sexe opposé, et même l’amputation de parties saines de leur corps », a-t-il averti.

« Nous devons commencer à contester pacifiquement leur pouvoir et à affirmer nos propres droits parentaux sur l’éducation morale de nos enfants », a recommandé M. Fonseca.

« Nous ne pouvons pas laisser les groupes de pression gays et transgenres continuer à dominer nos enfants, à oblitérer nos droits parentaux et à semer la confusion dans l’esprit de nos enfants, ce qui leur causera des dommages durables », a-t-il insisté.

Pour ceux qui souhaitent participer à la lutte contre l’agenda LGBT mais qui n’ont pas d’enfants scolarisés dans les écoles où le drapeau de la fierté sera hissé, CNV a prévu quelques « prières » au conseil scolaire de Toronto et aux bureaux de divers évêques catholiques à Hamilton, Toronto et Ottawa. Pour plus d’informations sur les horaires et les lieux, cliquez ici.

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Un enfant de moins pour sauver le climat ? une proposition saugrenue dans un Québec de 1,49 enfant par femme

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : poplasen/Adobe Stock

Tout récemment, Outremont distribuait un dépliant à ses citoyens annonçant la tenue d’une consultation publique sur le Plan d’urgence climatique 2024-2030 menée par l’arrondissement montréalais. Le papier en question indiquait également des actions censées avoir un impact positif sur le climat. À la tête de celles-ci était placé le geste le plus salvateur pour le climat : avoir un enfant en moins…

Cette proposition saugrenue a évidemment choqué des Outremontois. Une résidente du cartier, Sarah Dormer, a exprimé son indignation, rapporte TVA Nouvelles :

« C’est irresponsable et ça fait preuve d’un total manque de jugement »

Et :

« Quand on travaille en justice climatique, ce n’est pas un message qu’on veut partager. On ne veut pas que nos enfants se sentent mal d’exister ».

Laure Widdel, elle, souligne le côté positif de la natalité, selon TVA Nouvelles :

« La natalité, ça peut aussi être positif et être une force de changement »

Le maire Laurent Desbois, face aux réactions de ses administrés, a présenté des excuses quant à l’incitation à avoir moins d’enfant contenue dans le dépliant distribué. Ceci, affirme-t-il, serait dû à un agent technique qui a adapté le graphique d’un article scientifique, « C’est tombé entre les craques », avance-t-il en guise d’excuse, rapporte TVA Nouvelles.

Vous me permettrez peut-être d’exprimer quelques doutes quant au fait que la présence de cette recommandation dans le dépliant incriminé était due à un obscur employé. Hé quoi ! N’y a-t-il aucun responsable pour vérifier la teneur du contenu avant qu’il ne soit distribué ?

En tout cas, la proposition d’avoir un enfant de moins au Québec est particulièrement grotesque quand on sait que l’indice synthétique de fécondité est tombé à 1,49 enfant par femme dans la province en 2022...

Cette proposition répugnante est d'autant plus grave qu'elle jette l'opprobre sur ceux qui ont eu des enfants et décourage tous à en avoir, même ceux qui n'en ont pas, car un enfant de plus, même si c'est le seul que vous eussiez, est un enfant de plus contre le climat.

Combien même avoir un enfant de moins aurait un impact sur le climat, il est des plus inappropriés de le suggérer. Quelle sera la prochaine recommandation tout aussi pragmatique ? Suggérer l’euthanasie aux personnes dont l’impact est négatif sur le climat ? Il est des « solutions » qui ne se proposent pas.

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Voter avec son pouvoir d’achat : une arme puissante dans la guerre culturelle

Par Andrew Torba (gab news) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Elenglush/Adobe Stock

Dans le monde clownesque d’aujourd’hui, les gens cherchent des moyens efficaces d’exprimer leurs convictions et de se battre pour les causes qui leur tiennent à cœur. Si les manifestations, l’activisme sur les réseaux sociaux et l’engagement politique sont des approches courantes, une arme moins connue, mais puissante dans la guerre culturelle réside dans notre pouvoir d’achat. La capacité à façonner le comportement et la culture des entreprises par nos choix de consommation peut avoir un impact profond sur la direction que prend la société. Notre pouvoir d’achat a un impact profond et nous devons commencer à l’utiliser davantage. Nous ne pouvons plus soutenir les marques qui promeuvent des visions du monde diamétralement opposées à la Vérité. Nous devons continuer à donner l’exemple en refusant d’acheter les produits et services des marques qui agissent de la sorte.

Le scandale Bud Light : Une étude de cas

Le scandale Bud Light est un cas convaincant qui illustre l’influence que les consommateurs peuvent exercer. Dans un climat de plus en plus polarisé, Bud Light a dû faire face à de vives réactions après avoir diffusé une publicité controversée faisant figurer un homme qui se prend pour une femme et affichant son visage sur une canette de Bud Light. Cette publicité a manifestement offensé les consommateurs conservateurs sensibles. Forts de leur frustration, ils se sont organisés et ont lancé un boycottage, refusant d’acheter les produits Bud Light. Cela a fonctionné.

L’impact a été considérable : les ventes ont chuté, laissant l’entreprise dans une situation difficile. Trois mois plus tard, la chute des ventes se poursuit et Bud Light est au cœur de la pire crise de relations publiques de l’année. Cet épisode a démontré le pouvoir de l’action collective, en mettant en évidence la façon dont les choix des consommateurs peuvent directement affecter les résultats et la réputation d’une entreprise. Nous pouvons et devons agir de la sorte avec chaque marque qui se moque de Dieu et promeut des personnes et des valeurs contraires à notre vision biblique du monde.

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Des élèves québécois arrachent et piétinent le drapeau de la « fierté » de l’école pour protester contre l’agenda LGBT

Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orlandowood365/Wikimedia Commons

26 mai 2023, Pincourt, Québec (LifeSiteNews) — Une foule d’étudiants, protestant récemment contre l’agenda LGBT dans une école québécoise, a arraché et piétiné un drapeau arc-en-ciel de la « fierté ».

La semaine dernière, des adolescents de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, ont applaudi l’un de leurs camarades de classe qui a arraché un drapeau représentant l’agenda LGBT. Ils ont soutenu l’acte de défi en piétinant le drapeau une fois qu’il ne flottait plus.

Une séquence vidéo de 51 secondes diffusée par Neomedia montre une foule de plus d’une centaine d’élèves protestant au niveau inférieur de l’école tandis que leur camarade arrache le drapeau d’un poteau situé sur un balcon au-dessus d’eux. L’incident a eu lieu le 16 mai, un jour avant la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie (2023).

Les responsables de l’école et les médias ont qualifié la manifestation d’événement malheureux, la directrice de l’école se déclarant « déçue » par la prétendue attaque contre les élèves ayant des troubles du genre. Un autre défenseur des LGBT a déclaré que le nombre d’élèves rejetant l’idéologie ne faisait qu’augmenter, citant une hausse des protestations contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles canadiennes.

Un autre média a rapporté que, le même jour, des élèves de l’école internationale Phare ont lancé une pétition pour que tous les drapeaux et affiches arc-en-ciel soient enlevés dans le bâtiment, une tentative qui a été contrecarrée par les responsables de l’école. Certains élèves, qui ont protesté en arrachant eux-mêmes la propagande LGBT, auraient été suspendus pour leur action.

La réaction des élèves contraste directement avec celle du premier ministre national pro-LGBT, Justin Trudeau, qui a une nouvelle fois approuvé le programme dans une déclaration publiée le 17 mai.

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Une mère ontarienne demande au conseil scolaire catholique pourquoi on fait jouer des élèves de 4e année à des jeux de « préparation sexuelle » en classe


Patricia Castillo.

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

25 mai 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique de l’Ontario a refusé de répondre aux questions des parents sur la raison pour laquelle on fait jouer leurs enfants à des jeux axés sur la sexualité dans une classe de quatrième année.

Au cours d’une réunion tenue le 1er mai, le conseil scolaire Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) est resté silencieux lorsque Patricia Castillo, un parent inquiet, a révélé que sa fille de quatrième année jouait à un « jeu du pénis et du vagin » en classe de santé, sur les instructions de l’enseignant.

« Je veux mettre fin à l’endoctrinement des enfants par des adultes idéologiquement possédés à l’école », a déclaré Mme Castillo, qualifiant le jeu de « préparation sexuelle ».

« Cette tendance populaire à sexualiser les enfants ne devrait pas être encouragée dans les salles de classe ou dans les bibliothèques scolaires », a-t-elle ajouté.

Selon la fille de Mme Castillo, le jeu consistait à ce que deux élèves se tiennent devant la classe et se voient attribuer le mot « pénis » ou « vagin ». Les élèves prononçaient à tour de rôle le mot qui leur avait été attribué jusqu’à ce que l’un d’entre eux se mette à rire. L’élève qui riait le premier était le perdant du jeu.

Mme Castillo a déclaré que sa fille lui avait parlé du jeu pendant les vacances d’été. En septembre 2022, elle s’est adressée au directeur de l’école, lui demandant si le jeu était toujours pratiqué et quel en était l’objectif. Toutefois, Mme Castillo n’a toujours pas reçu de réponse de sa part.

Bien que Mme Castillo ait été autorisée à présenter ses préoccupations au conseil d’administration, ce dernier avait annoncé que les administrateurs ne répondraient pas aux questions au cours de la réunion.

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En juin, fêtons le mois de l’humilité en place de la fierté LGBT !

Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Lloydbaltazar/ Wikimedia Commons

C’est l’excellente idée de Mike Church, ancien animateur radio américain catholique qui diffuse aujourd’hui ses émissions depuis son site internet. En ce mois de juin, les « LGBT » ouvrent désormais la période estivale avec leurs revendications, leurs parades, leurs marches de fierté tous azimuts. Doublons-les ! Travaillons plus que jamais la vertu d’humilité au cœur de nos vies, dans notre prière quotidienne. Affichons-la, faisons-la rayonner, pour pallier un tant soit peu cet orgueil sans fond et consoler Celui qu’il attaque de plein front.

Le mois de juin est surtout celui du Sacré-Cœur. Devant le Fils de Dieu incarné, le Cœur mis sur la Croix dans le plus grand acte de vrai Amour jamais réalisé, abaissons nos têtes.

Priez pour réparer… agissez en toute humilité

« C’est un mois royal, celui de la Royauté sociale de Notre-Seigneur » a déclaré Mike Church. C’est celui du Sacré-Cœur de Jésus, de la Fête-Dieu, des saints Pierre et Paul, premières pierres de l’Eglise catholique, de saint Jean-Baptiste qui finit martyr pour avoir rappelé à Hérode (le fils du bourreau des Saints Innocents) les lois sacrées du mariage… Un mois de processions et d’honneurs rendus à notre Père du Ciel. Un mois taillé sur mesure pour répondre à ces récriminations avilissantes.

Pour l’animateur de radio, la chose ne fait pas de doute, c’est bien pour cela que le mois de juin a été choisi comme mois de la fierté par les militants LGBT, pour « créer une offense maximale contre le Fils de Dieu et donc Dieu lui-même », selon ses mots à LifeSiteNews.

Encourager une contre-offensive en forgeant ce mois de l’humilité, il y pense depuis 2016, depuis la première année où ce mois de la fierté, où surviennent nombre de blasphèmes, a été entériné. Une alternative salvatrice à la promotion activiste de l’homosexualité, du transgenrisme et de la déviance sexuelle. Tout est permis, des litanies du Sacré-Cœur à la prière sur la sainte humilité du Révérend Père Gaetano-Maria da Bergamo… « Des réparations doivent être faites tout au long du mois pour toutes ces abominations. [...] Et apprenez les prières du chapelet et la prière de saint Michel en latin. J’ai entendu dire par un bon ami que le diable déteste le latin ! »

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Euthanasie clé en main

Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 25 mai 2023 — Photo : Freepik

En ce mois de mai 2023, le mois de Marie, les médias du Québec nous ont informés d’une autre triste nouvelle. L’euthanasie est tellement populaire dans notre belle province que certaines grandes maisons funéraires proposent à leurs clients l’euthanasie clé en main.

La procédure est très simple. La personne qui veut se faire euthanasier doit d’abord répondre aux critères du gouvernement, ce qui est de plus en plus facile, car toutes les balises tombent rapidement les unes après les autres. Ensuite, la personne ou la famille prend contact avec la maison funéraire qui offre ce service pour fixer la date de l’euthanasie. Il faut souligner ici qu’il y a une pièce spéciale au salon funéraire pour procéder à cette rapide exécution.

Au moment prévu, la personne qui demande l’euthanasie et sa famille se présentent au salon funéraire. Tous fraternisent dans la joie. Le médecin et l’infirmière qui sont autorisés à donner l’euthanasie arrivent sur place avec leur trousse médicale. Tel que prévu, l’euthanasie se déroule rapidement dans une atmosphère festive. Un prêtre, dit « ’catholique »’, qui accepte l’euthanasie, pourrait même être présent dans le cadre de la nouvelle pastorale de l’aide médicale à bien mourir.

L’industrie de l’euthanasie est en pleine expansion au Québec. Après l’hôpital et le domicile familial, le salon funéraire peut maintenant servir de lieu confortable où l’on se fait euthanasier.

L’euthanasie clé en main, ce sera rapide, facile, pratique, abordable et populaire. Tout se règle très vite dans un seul lieu et dans la bonne humeur.

L’aide médicale à mourir évolue constamment. On réalise qu’au Québec, un des endroits les plus ouverts, modernes et très avancés au monde, nous donnons un bel exemple de notre décadence morale collective.

Comme l’explique si bien un populaire curé moderniste dans son dernier livre publié récemment : l’aide médicale à mourir est désormais une pratique admise et généralisée au Québec et au Canada. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion. La souffrance est absurde, mais la mort est un don de Dieu.

Alors, dans vos dernières volontés testamentaires, n’oubliez surtout pas ce précieux soin de santé postmoderne clé en main, l’euthanasie au salon funéraire.

Paul-André Deschesnes
Chroniqueur religieux
Belœil, Québec, Canada

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Une ancienne avorteuse raconte comment ses yeux se sont ouverts sur l’avortement


Dr Berverly McMillan.

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Dans un entretien exclusif avec Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, Dr Beverly McMillan, ancienne avorteuse, a parlé de sa conversion de pro-avortement à pro-vie — et a rappelé le moment où elle a réalisé qu’elle ne pourrait plus jamais commettre d’avortement.

Le désir d’aider les femmes

Élevée dans la religion catholique, Mme McMillan a grandi en voulant devenir médecin. Après son entrée à l’université, elle s’est rendu compte que la plupart de ses professeurs et de ses condisciples ne croyaient pas en Dieu. Elle a senti qu’elle devait prendre des décisions concernant sa propre vie et a décidé qu’elle n’allait plus vivre selon les dix commandements. Elle se souvient d’être allée à la messe une dernière fois pour dire au revoir à Dieu. Il faudra attendre 14 ans avant qu’elle ne retourne à l’église.

C’est au cours de son internat en obstétrique et gynécologie, en 1969, que Mme McMillan a été exposée pour la première fois à l’avortement, lorsqu’elle a passé six semaines dans le « service des infections obstétriques ». C’est là, entre 17 heures et minuit chaque soir, que les patientes étaient amenées de la salle d’urgence. Chacune d’entre elles saignait et avait un utérus hypertrophié. Aucune d’entre elles ne voulait parler.

« La première nuit, j’étais de garde. J’étais assise au poste des infirmières, en train de rédiger des ordres et d’autres documents, et il se trouve que j’ai entendu les infirmières parler et j’ai soudain compris ce qui se passait. Ces femmes venaient de l’arrière-boutique des avortoirs [clandestins] de Chicago », raconte-t-elle. « Elles ne parlaient pas parce que les avorteurs leur avaient dit à tort que si elles admettaient avoir subi un avortement provoqué, elles auraient des problèmes juridiques. Ce n’était pas vrai. Les avorteurs en auraient et, bien sûr, ils se protégeaient. C’est ainsi que l’on s’est rendu compte de ce qui se passait ».

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Un père catholique demande à un conseil scolaire d’Ontario d’abandonner le drapeau de la fierté et d’adopter la croix comme symbole de l’amour


Matthew Wojciechowski s'exprimant lors de la réunion du Dufferin-Peel Catholic School Board.

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CampaignLifeTV

25 mai 2023, Mississauga, Ontario (LifeSiteNews) — Un père canadien exhorte un conseil scolaire catholique de l’Ontario à ne pas faire flotter le drapeau de la fierté mais à « prendre la croix » comme symbole d’amour et de miséricorde.

Lors d’une réunion de la commission scolaire Dufferin-Peel Catholic District School Board (DPCDSB) le 23 mai, Matthew Wojciechowski, père catholique et vice-président de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), a supplié le conseil de reconsidérer la décision de faire flotter le drapeau de la fierté pendant le « mois de la fierté » homosexuelle en juin.

« J’aime tant les personnes qui s’identifient comme LGBTQ que je préfère être accusé à tort de sectarisme et de haine plutôt que de prétendre que le chemin qu’elles empruntent n’est pas mortel », a déclaré Wojciechowski, citant sa collègue de CNV, Josie Luetke.

« Les personnes ici présentes diront que le drapeau représente l’amour et l’inclusion », a-t-il poursuivi. « Je ne suis pas d’accord ; il est naïf et irresponsable, en tant qu’éducateurs catholiques et en tant que parents, de ne pas reconnaître l’idéologie que ce drapeau représente ».

« Pour essayer de réconcilier le drapeau de la fierté avec l’Église catholique, il faut l’arracher complètement à ses origines et fermer les yeux sur la façon dont il est utilisé aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Wojciechowski a déclaré à LifeSiteNews que lorsqu’il a entendu parler de la décision du conseil de faire flotter le drapeau de la fierté, il a considéré qu’il était de son « devoir de parent de s’exprimer ».

« Avec tous les conseils scolaires de la province qui cèdent à la pression des LGBT, je savais que cela finirait par arriver chez nous », a-t-il expliqué. « Lorsque j’ai appris que des activistes imposaient cette question à nos administrateurs, j’ai immédiatement contacté le conseil et envoyé l’inscription de ma délégation ».

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