Le premier ministre Donald Tusk détourne la démocratie pour imposer l’avortement à la Pologne
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krysztof/Adobe Stock
2 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Pendant les huit années où le parti conservateur Droit et Justice a gouverné la Pologne, les progressistes l’ont accusé d’étrangler la démocratie. L’historienne Anne Applebaum a consacré une grande partie de son livre hystérique de 2020, Twilight of Democracy : The Seductive Lure of Authoritarianism (Le crépuscule de la démocratie : Le charme séduisant de l’autoritarisme), à présenter le parti Droit et Justice comme des théocrates corrompus et voyous pour avoir nommé des conservateurs à des postes dans le système judiciaire et les médias d’État.
Lorsque les progressistes nomment leurs collègues de même idéologie à des postes d’influence, il s’agit de « normes ». Lorsque les conservateurs sociaux le font, il s’agit de fascisme.
Ces critiques sont restés remarquablement silencieux alors que le premier ministre Donald Tusk, qui a pris le pouvoir l’année dernière — malgré un nombre de voix inférieur à celui de Droit et Justice — en rassemblant un gouvernement de coalition fragile, a lancé une vaste campagne de répression contre ses ennemis idéologiques, renvoyant les personnes nommées par son prédécesseur chaque fois que cela était possible.
Comme l’a noté Daniel Tilles : « En n’imposant pas au nouveau gouvernement les mêmes normes qu’au précédent, la communauté internationale risque d’autoriser la poursuite des violations des normes démocratiques et de donner raison à l’ancien parti au pouvoir qui prétend que les critiques dont il a fait l’objet étaient purement politiques ».
1 réaction Lire la suite7 raisons pour lesquelles la FIV est moralement mauvaise et doit être combattue
Par Michael Cook (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
27 août 2024 (Mercator) — En mars dernier, Mercator avait prédit que la fécondation in vitro (FIV) deviendrait un enjeu majeur des élections américaines de 2024. Devinez quoi ? Nous avions raison. Cinq mois plus tard, un titre de Politico se lit comme suit : Les démocrates testent une théorie de champ de bataille : les craintes liées à la FIV peuvent l’emporter contre un républicain « pro-choix ».
Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, a déjà placé la FIV au cœur de son discours de campagne. Sa femme Gwen et lui ont eu recours à la FIV pendant sept ans avant la naissance de leur fille.
« Cela devient une question personnelle pour moi et ma famille », a déclaré Walz lors d’un rassemblement à Philadelphie. « Lorsque ma femme et moi avons décidé d’avoir des enfants, nous avons passé des années à suivre des traitements contre l’infertilité ».
(Flash tardif : « Dieu merci pour la fécondation in vitro », a déclaré Walz lors d’une autre entrevue. « Ma femme et moi avons deux beaux enfants ». Sauf qu’il ne s’agissait pas du tout d’une FIV avec destruction d’embryons, mais d’un autre type de procédure de fertilité. « Le gouverneur Walz parle comme les gens normaux », a expliqué son attaché de presse).
En fait, les démocrates se servent de la FIV pour détourner les républicains anti-avortement du ticket Trump-Vance. La FIV, dit-on, est « pro-vie » parce qu’elle permet de créer des enfants pour les couples stériles. S’opposer à la FIV est cruel et anti-vie. C’est un argument puissant qui a du succès auprès des électeurs.
1 réaction Lire la suiteChoisir la vie envers et contre tout : une histoire de force et de soutien
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’argent a été un thème récurrent la semaine dernière alors que le programme de soutien à la grossesse de Campagne Québec-Vie venait en aide à deux femmes.
Samedi, Danielle m’a contacté pour me demander si nous pouvions nous rencontrer et elle a accepté avec gratitude mon offre d’aller faire quelques courses. Après une course rapide chez Maxi, je me suis arrêtée chez elle, où la conversation s’est rapidement orientée vers les finances. Danielle avait emprunté de l’argent à un ami pour couvrir son loyer et d’autres dépenses essentielles, mais son ami lui demandait maintenant de le rembourser. Elle se demandait si CQV ne pouvait pas l’aider avec mille dollars pour alléger son fardeau.
Entre-temps, Mary, qui a donné naissance à son enfant en avril, m’a appelé après une récente rencontre avec son avocat spécialisé dans les questions d’immigration. Comme elle vit à l’extérieur de Montréal, j’ai pensé que ce serait une bonne occasion de la rencontrer. Nous nous sommes retrouvées au centre-ville, elle avec son bébé de quatre mois, et nous avons trouvé une place dans un McDonald’s tout proche. Alors que nous combattions nos Big M dégoulinants, le sujet de ses frais d’accouchement impayés a été abordé. Mary, qui se trouve au Canada avec un visa de visiteur et sans assurance maladie, se demandait si CQV pouvait lui donner un coup de main.
1 réaction Lire la suiteLa Chaîne de la Vie 2024
Le 6 octobre prochain aura lieu la Chaîne de la Vie, un peu partout dans le monde, au Canada, aux États-Unis et même au Togo ! Cet événement d’une heure a lieu chaque année pour rappeler à nos concitoyens le sort malheureux des enfants à naître fauchés par l’avortement. Pendant une heure de prière, les participants de la Chaîne se tiennent silencieusement le long d’une rue avec des pancartes portant des messages pro-vie, afin de témoigner pour les plus petits d'entre nous.
Au Québec, 16 chaînes auront lieu le dimanche 6 octobre de 14 h à 15 h (les indications pour 5 d'entre elles sont à venir) :
Rejoindrez-vous l’une d’elles, ou même, en créerez-vous une ?
Ces brefs événements qui parsèment le Québec sont autant de grains de sel, si petits et pourtant si piquants, vous savez, ce sel qui ne doit pas s’affadir, il n’en faut pas beaucoup pour commencer à donner du goût à ce qu’il assaisonne. Ou alors la Chaîne agit comme le levain dans la pâte, un petit peu de levain suffit à faire lever la pâte dont on fera le pain de demain. Aussi, notre mouvement, bien que petit, ne manquera pas de prendre de l'ampleur et de porter des fruits abondants.
Nous ne savons pas quel est l’impact exact de la Chaîne, cela peut être le début d’une conversion, cela peut être la source d’inspiration pour une nouvelle initiative. Je vous parlais du Togo au début de ce courriel, en effet, nous avons récemment reçu un message d’une organisation pro-vie de ce pays, l’« Association Vie Féconde » qui nous annonçait que, suite à l’une de nos publications, elle allait organiser deux chaînes respectivement à Lomé et à Kpalimé, villes du Togo. Cette association nous a fait part de son espoir que l’initiative se répande à travers l’Afrique.
Ainsi l’homme propose et Dieu dispose. Nous agissons dans la limite de nos moyens et Dieu en tire les fruits les plus inattendus.
Si vous désirez vous inscrire à la Chaîne de la Vie 2024, voyez ici les détails.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, vous invite dans ce message vidéo à participer à la Chaîne :
Invitation à la Chaîne de la Vie 2024
Venez nombreux !
Pour la Vie,
Augustin Hamilton
P.S. Merci pour vos prières et votre appui financier. Vous nous aidez à bâtir une Culture de Vie au Québec !
1 réaction Lire la suiteLes pro-vie avertissent que la FIV tue plus de bébés que l’avortement et reprochent à Ted Cruz de la soutenir
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Standard/Adobe Stock
1er août 2024 (LifeSiteNews) — L’industrie même qui prétend aider à créer la vie humaine tue en fait plus de bébés que les avorteurs, souligne un nouveau reportage.
Une vidéo publiée par l’American Life League (ALL) critique les « républicains pro-vie autoproclamés » qui prônent un accès généralisé à la fécondation in vitro (FIV), pointant du doigt le sénateur du Texas Ted Cruz et la sénatrice de l’Alabama Katie Britt.
Tous deux veulent créer un « droit » fédéral à cette procédure destructrice d’embryons, le sénateur Cruz la qualifiant de « technologie miraculeuse ». Cependant, comme LifeSiteNews l’a déjà noté, « la fécondation in vitro est pleine de dangers éthiques, notamment parce qu’elle implique la création consciente de dizaines d’embryons humains “en surnombre” qui seront tués par la suite et que les vies humaines sont traitées comme des commodités que l’on peut marchander ».
Cruz et Britt ont proposé une législation en faveur de la FIV en réponse à un arrêt de la Cour suprême de l’Alabama rendu en février, qui affirmait que les embryons humains, même conservés au froid, étaient des êtres humains. Cet arrêt a été rendu après que des embryons aient été détruits lorsqu’un client d’un centre de fécondation in vitro a accidentellement fait tomber des embryons et les a tués. Le projet de loi Cruz-Britt supprimerait le financement fédéral de Medicaid pour les États qui interdisent la FIV.
« Cette technologie est incroyablement mortelle pour les enfants embryonnaires dans leur état le plus vulnérable de développement humain », déclare Dwain Currier, de l’ALL, dans la vidéo.
« L’industrie de la FIV est tout aussi mortelle que l’autre industrie connue pour tuer chirurgicalement et chimiquement les enfants à naître », note l’American Life League.
1 réaction Lire la suiteKamala et sa grand-mère
Kamala Harris.
Par Campagne Québec-Vie — Image : capture d’écran vidéo/X
Kamala Harris a évoqué avec fierté l’engagement de sa grand-mère en Inde, où cette dernière se rendait dans des villages ruraux pour prêcher au moyen d’un mégaphone sur l’importance des « soins de santé reproductive ». Ce terme, dans le discours politique contemporain, est généralement compris comme incluant la contraception et l’avortement.
Chez Campagne Québec-Vie (CQV), nous sommes profondément préoccupés par ce genre de témoignages. Ce qui est présenté comme un « soin » cache souvent des pratiques qui, au lieu de protéger la vie humaine, la détruisent. La promotion de l’avortement et de la contraception dans des communautés vulnérables est une tragédie morale qui va à l’encontre du respect de la dignité humaine.
La description de Kamala Harris souligne la propagation de ces idéologies à travers le monde sous couvert de « santé reproductive », y compris dans des villages ruraux d’Inde où les femmes et les familles sont souvent dans des situations socio-économiques précaires. Loin de fournir des solutions respectueuses de la vie et du bien-être des familles, ces programmes tendent à imposer des normes occidentales qui favorisent l’avortement comme une solution à la pauvreté.
Nous croyons fermement que les véritables solutions résident dans le soutien aux familles, la promotion de la culture de la vie, et la défense des droits des plus vulnérables, y compris les enfants à naître. Loin d’imposer des solutions destructrices, les initiatives devraient viser à éduquer et à soutenir les familles dans la dignité et le respect de la vie humaine à toutes ses étapes. Kamala Harris et d’autres chefs doivent reconnaître que les politiques qui favorisent l’élimination de la vie innocente sous couvert de la « santé reproductive » ne répondent pas aux besoins fondamentaux des communautés.
1 réactionGrande victoire pro-vie à St. Catharines
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : vecstock
21 août 2024
Quelle merveilleuse victoire le mouvement pro-vie vient de remporter à St. Catharines, en Ontario !
Un règlement municipal tyrannique visant à censurer les discours pro-vie dans toute la ville de St. Catharines a été abrogé !
Les conseillers municipaux ont reconnu que le règlement, tel qu’il était rédigé, ferait face à de puissantes contestations constitutionnelles et ont voté en faveur de son abrogation.
Nous savons que ce n’est qu’un sursis temporaire. Les ennemis de la liberté d’expression se regrouperont et lanceront une nouvelle attaque bien assez tôt.
Mais en attendant, célébrons et rendons grâce à Dieu pour cette victoire.
1 réaction Lire la suiteElon Musk : De héros écologique à paria de la liberté d’expression
Elon Musk.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Justin Pacheco/Wikimedia Commons
L’acharnement contre Elon Musk dans les médias a pris une tournure particulièrement virulente depuis qu’il a acquis Twitter (maintenant X) et rétabli une certaine liberté d’expression sur la plateforme, un geste que certains individus et groupes influents ne semble pas lui pardonner, notamment à l’approche des élections américaines. Longtemps encensé pour son rôle de pionnier écologique avec Tesla, Musk est désormais la cible de nombreuses critiques, principalement en raison de son opposition à la censure sur les réseaux sociaux et de sa volonté de défendre des voix conservatrices marginalisées.
Cette volte-face médiatique est révélatrice de la tolérance limitée des élites pour la dissidence, malgré leurs discours en faveur de la « liberté d’expression ». Le soutien de Musk à un discours pluraliste a provoqué une véritable chasse aux sorcières à son encontre, surtout dans le contexte d’une campagne électorale où les médias préfèrent maintenir un récit unilatéral.
Bien que la vie personnelle de Musk, tout comme celle de Donald Trump, puisse prêter à controverse et ne soit pas un modèle à suivre, il faut reconnaître que Musk aborde des questions essentielles, notamment la crise démographique. Dans plusieurs déclarations, Musk a exprimé son inquiétude face à la baisse dramatique des taux de natalité dans le monde, affirmant que le déclin démographique représente une menace pour la civilisation elle-même. Cette position va à l’encontre du discours dominant sur la surpopulation, soutenu par des figures telles que Bill Gates, et souligne la nécessité d’encourager la croissance familiale et la natalité.
L’acharnement actuel contre Musk, autrefois célébré par ces mêmes médias, montre clairement que ceux-ci ne tolèrent pas les voix dissidentes. Tant qu’il soutenait les idéaux écologiques progressistes, il était un héros. Mais en permettant la libre expression sur X, il est devenu un paria. Ce double standard démontre que la liberté d’expression est trop souvent conditionnée par les intérêts politiques et économiques des élites.
1 réactionLa séparation de l’Église et de l’État est un péché : voici pourquoi
Le baptème de Clovis par François Louis Dejuinne.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : G. Garitan/Wikimedia Commons
Voici la sixième partie d’une série consacrée à la véritable nature de la liberté humaine.
La première partie traitait de la liberté naturelle de l’homme, en vertu de laquelle il est libre de choisir sa manière d’agir. La deuxième partie a examiné la liberté morale, par laquelle l’homme agit librement en accord avec sa propre nature. La troisième partie a exploré les façons dont Dieu nous assiste, afin que nous puissions atteindre la liberté morale. La quatrième partie explique comment les lois de l’État peuvent aider l’homme à atteindre la vraie liberté. La cinquième partie traite de la nature du libéralisme et de son incompatibilité avec la foi catholique.
22 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Ce titre peut sembler choquant pour certains lecteurs. Beaucoup d’entre nous ont grandi sous des systèmes politiques qui consacrent la séparation de l’Église et de l’État dans la loi constitutionnelle, ou qui la considèrent comme positive pour la société.
Cependant, ce titre reflète l’enseignement de l’Église catholique tel qu’il nous a été transmis par les pontifes romains. Cet enseignement a été expliqué avec une clarté et une précision particulières par le pape Léon XIII dans sa lettre encyclique Immortale Dei, « De la constitution chrétienne des États », et dans Libertas, « De la liberté humaine ».
La redécouverte de cette doctrine nous aidera à comprendre bon nombre des problèmes auxquels l’Occident moderne est confronté. Nous savons que quelque chose a mal tourné dans notre société : l’avortement, la redéfinition du mariage, le transgenrisme, la montée en flèche de la criminalité, l’augmentation du taux de suicide, les guerres sans fin et bien d’autres symptômes d’une civilisation en plein effondrement.
Selon les papes, c’est ce qui arrive inévitablement à une société qui tente de vivre sans Dieu et sans la révélation divine qu’il a confiée à son Église.
1 réaction Lire la suiteRichard Martineau : l’opposition contrôlée et le déni de la solution divine
Par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : QUB Radio/YouTube, Wikimedia Commons
Dans son article intitulé Le club des violeurs, Richard Martineau endosse une fois de plus son rôle habituel de critique du statu quo, tout en demeurant parfaitement intégré au système qu’il prétend dénoncer. Ce rôle, qu’on pourrait qualifier d’« opposition contrôlée », consiste à donner une voix aux dissidents et aux gens frustrés par certains excès du système en place (p. ex. Wokisme, propagande LGBT, etc.). Martineau donne l’impression de se tenir aux côtés des dissidents et des frustrés. Pourtant, son rôle est bien celui d’une soupape de sécurité : il permet aux mécontents d’exprimer leur frustration, mais une fois leur colère exprimée, rien ne change. Le système continue à ignorer ces voix, et les excès qu’il dénonce se poursuivent sans relâche. C’est précisément pour cette raison que Richard Martineau reste en poste depuis tant d’années : il canalise la colère sans jamais menacer le véritable pouvoir.
Cette semaine, Martineau reprend son jeu habituel, oscillant entre athéisme déclaré et fascination pour Dieu. Il déplore l’absence de Dieu, tout en laissant entrevoir un certain regret, voire un désir caché qu’Il existe. Ce strip-tease intellectuel sert à attirer à la fois des lecteurs athées, qui se reconnaissent dans son rejet de la religion, et des lecteurs croyants, qui gardent l’espoir de le voir un jour se convertir. Après tout, pourquoi parlerait-il tant de Dieu s’il n’était pas profondément fasciné par la question ? Ce double jeu lui permet de séduire un large public, tout en restant fidèle à son rôle de rebelle domestiqué.
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