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Le gouverneur de l'Idaho signe des lois définissant le sexe comme masculin ou féminin et interdisant le « langage de genre » dans l'administration et les écoles


Brad Little, gouverneur d'Idaho.

Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lt Governor Brad Little/Flickr

11 avril 2024, Bosie, Idaho (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l'Idaho, Brad Little, a signé cette semaine deux projets de loi visant à contrer directement l'idéologie transgenre au sein de l'État. Le premier est une loi sur les pronoms obligeant les employés du gouvernement et les enseignants des écoles publiques à utiliser les pronoms qui correspondent au sexe biologique d'une personne. Le second est une définition légale du sexe qui reconnaît que « chez les êtres humains, il y a deux et seulement deux sexes : l’homme et la femme ».

Le lundi 8 avril, Little a signé la loi HB 538, qui interdit le langage obligatoire dit « de genre », protégeant ainsi les fonctionnaires et les enseignants des écoles publiques en particulier de toute mesure défavorable pour avoir utilisé les pronoms d'une personne en accord avec son sexe biologique.

La nouvelle loi stipule que « la législature constate qu'en dépit de la position claire de la Cour suprême des États-Unis selon laquelle le discours forcé est contraire à la Constitution, les acteurs gouvernementaux de l'État de l'Idaho et des États-Unis dans leur ensemble ne protègent pas vigoureusement la population contre ce discours forcé ».

Les acteurs gouvernementaux de l'État exercent des pressions croissantes pour obliger les fonctionnaires, ainsi que les élèves des écoles publiques, à communiquer avec certains titres et pronoms personnels préférés que beaucoup de ces employés et élèves préfèrent ne pas utiliser. Plus précisément, il s'agit d'imposer l'utilisation de titres et de pronoms personnels préférés qui ne correspondent pas au sexe biologique de la personne souhaitant être désignée par ces titres personnels préférés.

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Afin de protéger la population de l'Idaho contre les discours forcés illégaux, la législature juge opportun de codifier dans la loi de l'Idaho l'interdiction faite à toute entité gouvernementale de l'État de l'Idaho d'obliger un employé ou un élève d'une école publique à communiquer des titres et pronoms personnels préférés qui ne correspondent pas au sexe biologique de la personne souhaitant être désignée par de tels titres ou pronoms. Cette interdiction est essentielle pour garantir le respect du droit constitutionnel à la liberté d'expression de toute personne dans l'État de l'Idaho.

La loi, qui entre en vigueur le 1er juillet, s'applique à tous les employés publics de l'Idaho, y compris la police, les enseignants et le personnel des écoles publiques, ainsi que les étudiants. Les enseignants doivent utiliser les pronoms des élèves correspondant à leur sexe biologique, sauf autorisation parentale contraire. Si un fonctionnaire ou un élève est sanctionné pour avoir utilisé des pronoms conformes au sexe biologique d'une personne plutôt que les pronoms préférés, il peut intenter une action en dommages-intérêts devant un tribunal civil dans un délai de deux ans.

Matt Sharp, conseiller principal de l'Alliance Defending Freedom et directeur du Centre de l'ADF pour la politique publique, a déclaré à propos de la nouvelle loi : « Personne ne devrait perdre son emploi ou être puni à l'école pour avoir refusé de dire quelque chose qu'il croit être faux. Les mots et le langage sont porteurs de sens et, lorsqu'ils sont utilisés correctement, ils disent la vérité sur la réalité, les sentiments et les croyances. Obliger des personnes à dire des choses fausses — comme des noms, des pronoms et des titres inexacts — impose un réel préjudice à l'orateur ».

Sharp a ajouté : « En aucun cas, il n'est acceptable que les écoles forcent de bons enseignants à quitter leur emploi dans le seul but de promouvoir l'idéologie du genre auprès d'enfants vulnérables. Aujourd'hui comme hier, il n'y a que deux sexes — masculin et féminin — et nier cette vérité fondamentale ne fait que nuire aux enfants. Avec cette loi, l'Idaho prend à juste titre le relais pour protéger les enfants et la liberté de conscience. Nous félicitons la législature de l'Idaho pour son leadership et le gouverneur Little pour avoir signé ce projet de loi visant à sauvegarder des libertés constitutionnelles essentielles. Lorsque la liberté d’expression et de conscience s’épanouissent, toute la société en bénéficie ».

Blaine Conzatti, président de l'Idaho Family Policy Center, un groupe de défense politique chrétien, a salué le projet de loi qui protège les enseignants des pressions idéologiques qui menacent la salle de classe.

M. Conzatti a déclaré dans un communiqué de presse : « Même dans les districts scolaires qui n'ont pas de politique écrite en matière de pronoms obligatoires, les éducateurs subissent des pressions de la part des administrateurs, des parents et des élèves pour qu'ils utilisent les pronoms préférés, et ces enseignants craignent à juste titre ce qui pourrait arriver s'ils continuent à ignorer ces demandes ».

Le mardi 9 avril, le gouverneur Little a également promulgué un projet de loi sur la définition du sexe qui affirme qu'« il y a deux et seulement deux sexes » et que ce fait biologique sera reconnu par la loi dans l'Idaho. La nouvelle loi affirme qu' « en aucun cas le sexe d'un individu n'est déterminé par stipulation ou auto-identification ».

Cette loi est probablement le rejet juridique le plus direct de l'idéologie transgenre, puisqu'elle aborde dans son texte « la confusion croissante concernant la définition du sexe en tant que vérité biologique et sa relation avec les concepts et les termes, y compris, mais sans s'y limiter, le genre, l'identité de genre, le rôle de genre, l'expression de genre et l'expérience de genre ».

La loi stipule que « chez les êtres humains, il y a deux, et seulement deux, sexes : l'homme et la femme. Chaque individu est soit un homme, soit une femme. Le sexe d'un individu peut être observé ou vérifié cliniquement à la naissance ou avant. Les rares troubles du développement sexuel ne sont pas des exceptions à la nature binaire du sexe. En aucun cas, le sexe d'un individu n'est déterminé par stipulation ou auto-identification ».

La définition du sexe en tant que vérité biologique et sa relation avec les concepts et les termes, y compris, mais sans s'y limiter, le genre, l'identité de genre, le rôle de genre, l'expression de genre et le genre vécu, suscitent de plus en plus de confusion. La confusion et les ambiguïtés entourant les définitions du sexe, de l'homme, de la femme et des termes connexes peuvent entraver les efforts des individus pour bénéficier d'un traitement égal en vertu de la loi. L'égalité juridique des deux sexes n'implique pas que les sexes soient identiques l'un à l'autre ou qu'ils soient identiques à tous égards.

En ce qui concerne les deux sexes, la séparation des installations, des conditions de logement ou de couchage, ou des équipes, programmes ou ligues sportives, établie en raison des différences physiques entre les sexes ou organisée en fonction de ces différences, ne constitue pas une inégalité de traitement au regard de la loi. Les différences physiques entre les hommes et les femmes sont durables et les deux sexes ne sont pas interchangeables.

Brandon Showalter, journaliste au Christian Post et animateur de l’émission documentaire en ligne Generation Indoctrination, qui a beaucoup travaillé avec des familles brisées dont les enfants ont été manipulés pour tenter de « changer » de sexe, a déclaré à LifeSiteNews, dans ses commentaires sur la nouvelle loi sur la définition du sexe, qu'elle remet en question ce pour quoi les activistes transgenres travaillent depuis toujours, « l'abolition du sexe ».

« En ce qui concerne la législation adoptée dans l'Idaho — et je sais qu'elle est envisagée dans d'autres États —, contrairement à ce que prétendent les militants transgenres, ce mouvement a toujours eu pour objectif l'abolition du sexe », a déclaré M. Showalter. « Ils peuvent faire de beaux discours sur le changement de genre et non de sexe. Mais comme dans tout ce que les activistes trans disent, c’est l'inverse est vrai. Le fait que les législateurs aient dû définir le sexe en fonction du génotype montre à quel point les activistes sont prêts à subvertir la réalité pour atteindre des objectifs impossibles. Le fait que les législateurs doivent même envisager de définir la réalité de base telle qu'elle est, témoigne de l'époque étrange dans laquelle nous vivons ».

En ce qui concerne la loi de l'Idaho sur les pronoms, M. Showalter a insisté sur le fait que « tout effort visant à ancrer la politique dans la réalité ne peut être qu'une bonne chose. Cela ne peut qu'avoir des retombées dans tous les domaines de la vie publique. Il s'agit d'une crise épistémologique. La façon dont nous savons ce que nous savons est directement liée à l'intégrité de notre langue. La question qui se pose est la suivante : comment cette situation sera-t-elle remise en question ? Et que feront les activistes pour subvertir même cela ? Car ils essaieront probablement quelque chose ».

« La réalité peut être connue, mais le fait qu'il faille l'affirmer par voie législative montre la crise de la réalité dans laquelle nous nous trouvons. Faisons en sorte qu'Orwell redevienne une fiction », a-t-il ajouté.



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