La Virginie-Occidentale adopte un amendement interdisant l’euthanasie
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Lors d’un vote historique mardi soir, la Virginie-Occidentale est devenue le premier État américain à interdire le suicide assisté dans sa constitution.
L’assistance au suicide est une pratique qui consiste à aider délibérément une personne à se suicider. Elle est parfois appelée par euphémisme « aide à mourir » et, au Canada, elle est qualifiée d’« aide médicale à mourir (AMM) », ou euthanasie.
Selon le délégué républicain de l’État, Pat McGeehan, qui a soutenu la mesure visant à interdire le suicide assisté dans l’État, « il y a ce phénomène de nihilisme qui se répand dans tout le pays, et je pense que c’est une question importante que nous devons aborder. À ma connaissance, nous serons les premiers à inscrire cette question et à prendre position dans la constitution de l’État ».
Comme l’a rapporté LiveAction News en février 2024, le processus a commencé lorsque la Chambre de Virginie-Occidentale a adopté, par 88 voix contre 9, une résolution visant à interdire cette pratique par le biais d’un amendement constitutionnel de l’État. Depuis lors, une coalition composée de la WV Alliance for Ethical Health Care, de West Virginians for Life et d’autres organisations a travaillé sans relâche pour sensibiliser les habitants de la Virginie-Occidentale aux dangers du suicide assisté pour les populations vulnérables et à la nécessité de soutenir l’amendement 1.
Lire la suiteL’année dernière, la Floride a retiré des écoles plus de 4 500 livres LGBT et sexuellement explicites
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SKT Studio/Adobe Stock
6 novembre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Un groupe de gauche pour la « liberté d’expression » a une fois de plus qualifié la Floride de premier État de la nation pour le « bannissement des livres » dans un rapport que les médias grand public mettent en évidence dans l’espoir qu’il donnera une mauvaise image du gouverneur républicain Ron DeSantis, mais qui illustre en fait les progrès du Sunshine State dans le retrait du matériel inapproprié pour l’âge des élèves, dans les écoles publiques.
Le Tallahassee Democrat rapporte que, selon PEN America, plus de 4 500 livres au total (et 4 231 titres individuels) ont été retirés des écoles publiques de Floride au cours de l’année scolaire 2023-24, ce qui représente une forte augmentation par rapport aux 1 406 livres retirés l’année précédente. Cela représente près de la moitié des 10 000 retraits totaux au niveau national.
Trente-neuf pour cent des livres comprenaient des personnages « LGBTQ » et 57 % avaient un « contenu sexuel ou lié au sexe », selon le rapport. (Quarante-quatre pour cent « incluaient des personnages de couleur », ajoute le rapport, sans toutefois confirmer que la race ait été un facteur de motivation pour le retrait).
Lire la suiteLe vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
Lire la suiteDonald Trump gagne les élections aux États-Unis
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger et Peter Martin — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/X
6 novembre 2024 (LifeSiteNews) — L’ancien président républicain Donald Trump a remporté l’élection de cette année pour devenir le 47e président des États-Unis, battant la vice-présidente démocrate Kamala Harris.
Fox News a annoncé Trump gagnant de la course présidentielle de 2024 vers 1 h 50 EST mercredi après l’avoir déclaré vainqueur des états-clé de la Pennsylvanie et du Wisconsin. Associated Press a, depuis, annoncé l’élection de M. Trump.
Les républicains devraient également prendre le contrôle du Sénat avec au moins 51 sièges, alors que le contrôle de la Chambre des représentants n’est pas encore connu.
Trump, le célèbre homme d’affaires populiste qui a réalisé l’un des bouleversements politiques les plus stupéfiants en 2016, mais qui a été évincé lors de l’élection très disputée de 2020, a facilement obtenu l’investiture du parti pour la présidentielle de 2024, en grande partie grâce à la sympathie suscitée par les poursuites judiciaires engagées contre lui par les démocrates dans de nombreuses juridictions.
Lire la suiteUn couple demande l’avortement d’un bébé issu d’une Fécondation in vitro parce que la mère porteuse aurait bu de l’alcool
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels
31 octobre 2024 (LifeSiteNews) — L’avortement et l’euthanasie font quotidiennement la une des journaux ces derniers temps, et personne ne peut ignorer à quel point la culture de la mort a progressé à moins de vivre sous un rocher.
Malgré cela, il m’arrive encore d’être écœuré (mais pas choqué) par certaines histoires. Par exemple celle-ci, publiée par le Daily Mail le 24 octobre : « J’ai surpris notre mère porteuse en train de boire de l’alcool et je l’ai obligée à avorter ». Tout l’égoïsme de notre culture se retrouve dans cette seule et vilaine histoire.
Les premières phrases sont révélatrices : « Comme un nombre croissant d’Américains, Marty et Melinda Rangers ont eu du mal à fonder une famille en raison de leurs carrières bien remplies. Mais après avoir fait fortune dans l’immobilier et pris une retraite anticipée, le couple s’est installé dans les Caraïbes, où il s’est enfin senti prêt à mettre une nouvelle vie au monde ». Bien entendu, leurs « carrières bien remplies » ne les ont pas vraiment empêchés de fonder une famille. Ce sont leurs priorités qui l’ont fait.
Ils ont donc décidé d’« opter pour la maternité de substitution », c’est-à-dire de louer les services d’une femme pour la gestation d’un enfant après avoir engagé un médecin pour « créer » leurs enfants dans des boîtes de Petri. Selon le Mail, Marty et Melinda ont engagé une jeune femme auprès d’une agence de maternité de substitution en Californie, après des centaines d’heures de recherche. « À partir de là, les deux parties ont été soumises à un examen psychologique et la mère porteuse a passé un contrôle médical. L’embryon du couple a ensuite été transféré à la mère porteuse par une clinique de fécondation in vitro ».
Lire la suiteUn collège du Texas contraint un club d’étudiants pro-vie à se dissoudre
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KENS 5/YouTube
Un élève d’un collège de San Antonio affirme que ses droits ont été bafoués lorsque l’établissement scolaire a fermé son club pro-vie.
Diego Salinas est en dernière année au collège Sotomayor, près de San Antonio, au Texas. Au début de l’année, il a créé un club pro-vie, une section de Students for Life of America, qui a des sections dans plusieurs écoles et universités à travers le pays. Au début, tout se passait apparemment bien.
« J’ai tout fait correctement, j’ai suivi la procédure », a-t-il déclaré à la chaîne d’information locale KENS5. « Même lorsque je savais que [l’école] faisait des erreurs, j’ai continué à respecter les règles. »
Comme d’autres groupes d’étudiants de l’école, il a lancé un compte Instagram pour le club, l’appelant « Sotomayorforlife » pour le distinguer des autres chapitres pro-vie, un peu comme d’autres clubs de l’école tels que « SoCatsBibleStudy » ou « Soto_tabletop ». Le groupe d’étudiants d’Asie-Pacifique avait également un compte Instagram, « AAPIWildcats », avec le logo de l’école comme image de profil du compte et l’explicatif déclarant qu’il s’agissait du « Sotomayor’s Official AAPI Club » (Club officiel AAPI de Sotomayor).
Contrairement à ces autres clubs, le club de Salinas a été pointé du doigt, apparemment pour ses opinions pro-vie.
Lire la suiteSelon le Collège américain des obstétriciens et gynécologues, « avorteur » est désormais un terme péjoratif
Par Bridget Sielicki (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock
Le Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) a récemment publié une déclaration qui laisse perplexe, expliquant qu’il estime désormais que le terme « avorteur » est péjoratif et que les défenseurs de l’avortement ne devraient pas désigner toute personne pratiquant un avortement par ce terme. La logique s’effondre lorsqu’on essaie de réconcilier cette déclaration avec l’affirmation habituelle des partisans de l’avortement selon laquelle l’avortement n’est rien d’autre qu’un « soin de santé de routine ».
Dans une déclaration partagée par Secular Pro-Life, l’ACOG écrit : « L’utilisation de cette expression péjorative [avorteur] perpétue le mythe selon lequel ils ne sont pas des experts médicaux et que les soins liés à l’avortement représentent l’étendue de leur expertise et ne reflètent pas l’ensemble des soins centrés sur le patient qu’ils fournissent ».
Malgré cette affirmation, toute personne qui pratique des avortements est un avorteur — même si elle a d’autres spécialités médicales. Le terme « avorteur » s’inscrit dans la droite ligne de la terminologie utilisée pour décrire d’autres membres du personnel médical. Un cardiologue s’occupe des problèmes cardiaques. Un dermatologue s’occupe de la peau. Un oncologue s’occupe du cancer. Et un avorteur s’occupe de l’avortement. Comment un tel terme peut-il être « désobligeant » alors qu’il correspond à la terminologie médicale standard ? Les défenseurs de l’avortement ne cessent de répéter que « l’avortement est un soin de santé ». Si c’est vrai, où est le problème ?
Lire la suiteMiami — un médecin a laissé mourir un bébé qui avait survécu à un avortement tardif
Par Raimundo Rojas (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je suis devenu directeur général de Miami Right to Life en juin 1989 — un petit groupe bien financé et incroyablement organisé, affilié à Florida Right to Life. J’avais une vingtaine d’années et c’était ma première incursion dans le domaine de la défense de la vie. Le jeudi 14 septembre 1989, j’étais seul au bureau lorsque j’ai reçu un appel anonyme d’une infirmière de l’hôpital baptiste de Miami.
Elle a entamé la conversation en déclarant catégoriquement : « Je suis pro-choix, mais ce dont j’ai été témoin la nuit dernière était mal ». Elle a poursuivi en expliquant qu’elle avait assisté à une naissance vivante lors d’une tentative d’avortement, que l’avorteur avait ensuite placé des serviettes et des draps sur le visage du bébé qui bougeait et avait quitté la pièce, et que peu de temps après, l’enfant avait été retrouvé mort. En outre, elle m’a communiqué le nom de la patiente, le nom de l’avorteur et la date de l’avortement, et a noté que la grand-mère du bébé avorté était également présente dans la pièce et qu’elle avait eu une forte réaction en voyant le bébé s’agiter après l’avortement raté.
Je lui ai conseillé de prévenir le service de police de Miami-Metro, mais elle m’a répondu qu’elle ne pouvait pas et a brusquement raccroché. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une farce. J’ai appelé le service d’information (411) et j’ai demandé les numéros de téléphone et les adresses de l’hôpital baptiste, de l’avorteur, d’un fleuriste proche de l’hôpital et de la division des homicides du service de police.
Lire la suiteUne vidéo d’infiltration montre un célèbre avorteur acceptant d’aider une femme à avorter à 8 mois de grossesse
L'avorteur Curtis Boyd.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Students for Life Video/YouTube
25 octobre 2024, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Alors que la clique de l’avortement et ses alliés politiques continuent d’insister sur le fait que les avortements tardifs sont pratiquement inexistants, Students for Life (SFL) a filmé le tristement célèbre avorteur Curtis Boyd offrant avec empressement des conseils pour faciliter un avortement à huit mois de grossesse.
Savanna Deretich, de SFLAction, a assisté à une séance de dédicace du livre de Curtis Boyd et de sa femme Glenna Halvorson-Boyd qui est également avorteuse. Enregistrant la conversation à l’aide d’une caméra cachée, Deterich leur a parlé d’une amie (fictive) qui aurait demandé de l’aide pour avorter à huit mois de grossesse, et tous deux se sont montrés tout à fait disposés à l’aider.
Boyd, qui n’a plus l’habitude de pratiquer lui-même des avortements, a proposé de lui donner le nom d’un « très bon » avorteur dans la région de Washington, Matthew Reeves, et a conseillé qu’elle dise à Reeves qu’elle avait été recommandée par Boyd, ce qui permettrait d’attirer son attention et de s’assurer qu’elle « reçoive des soins de qualité ».
À huit mois, a ajouté Mme Halvorson-Boyd, « il s’agit de savoir si le médecin estime qu’il peut le faire en toute sécurité. Il n’y a donc aucune garantie » que Reeves soit en mesure de pratiquer l’avortement.
Lire la suiteUn médecin pro-LGBT tarde à publier les résultats d’une étude qui ne montre pas que la transition de genre améliore la santé des enfants
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
24 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Un éminent médecin pro-LGBT a refusé de publier les résultats d’une étude sur les « jeunes transgenres » — financée par le gouvernement fédéral et commencée en 2015 — parce que les résultats ne correspondaient pas aux conclusions qu’elle espérait, selon un article explosif du New York Times.
Le Times rapporte que Johanna Olson-Kennedy, directrice médicale du Centre pour la santé et le développement des jeunes transgenres à l’hôpital pour enfants de Los Angeles, « a recruté 95 enfants dans tout le pays et leur a donné des bloqueurs de puberté », puis « a suivi les enfants pendant deux ans pour voir si les traitements amélioraient leur santé mentale ». Elle a déclaré aux National Institutes of Health (NIH) qu’elle s’attendait à ce que les enfants présentent « une diminution des symptômes de dépression, d’anxiété, de traumatisme, d’automutilation et de suicidalité, ainsi qu’une amélioration de l’estime corporelle et de la qualité de vie au fil du temps ».
Cependant, l’étude n’a pas montré que les enfants allaient mieux qu’au début. « Avant de recevoir les médicaments, environ un quart du groupe a signalé des symptômes de dépression et une anxiété importante, et un quart a déclaré avoir déjà eu des pensées suicidaires », indique le Times. « Huit pour cent ont déclaré avoir déjà tenté de se suicider ».
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