L’agence de santé d’une ville ontarienne supprime une publication sur X promouvant l’« allaitement à la poitrine » après une vague de réactions négatives
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
9 juillet 2025 (LifeSiteNews) — L’agence de santé publique de Waterloo a supprimé un message X faisant la promotion de l’« allaitement à la poitrine »* après une vague de réactions négatives.
Dans un message sur X du 4 juin, qui a été supprimé par la suite, le Service de santé publique et les services paramédicaux de la région de Waterloo annonçaient des cliniques d’alimentation pour bébés qui aideraient les parents à « allaiter au sein/à la poitrine » leur enfant, ce qui a suscité des commentaires négatifs de la part du public.
« Vous voulez allaiter votre bébé au sein/à la poitrine ? N’attendez pas ! Pratiquez l’allaitement dès la naissance — nos infirmières vous montreront comment faire ! Prenez un rendez-vous gratuit dans nos cliniques d’alimentation pour bébés », écrivait le centre de santé, avec un lien vers sa clinique.
Il est intéressant de noter que la photo utilisée pour l’annonce montre une mère allaitant son enfant, car il est communément admis que seules les femmes peuvent allaiter. Les Canadiens ont rapidement réagi à l’annonce, la condamnant pour son absurdité et en raison du fait qu’elle efface les femmes.
« La poitrine ne nourrit pas, le sein le fait », écrit une femme. « Je ne ferais pas confiance à quelqu’un qui utilise le terme d’allaitement à la poitrine pour m’informer correctement ou me montrer comment nourrir au sein. »
« Ils disent que l’ » allaitement au sein/à la poitrine est naturel ». Mais il n’y a rien de naturel à ce qu’un homme essaie d’« allaiter ». Il n’y a rien de naturel non plus à ce qu’une femme se prenne pour un homme tout en voulant allaiter un bébé », commente une autre personne.
Lire la suiteUne détransitionneuse polonaise obtient à nouveau son statut légal de femme
Publié sur LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/Adobe Stock
26 juin 2025 (Ordo Iuris) — Le tribunal régional de Świdnica a rendu une décision sur le rétablissement du sexe biologique dans les documents d’identité d’une femme qui avait précédemment subi une « transition » juridique et médicale. La femme a demandé la « détransition » après des années de souffrance et de graves conséquences pour sa santé mentale et physique.
Magdalena, qui a subi des violences sexuelles dès son plus jeune âge, était aux prises avec des traumatismes et des problèmes relationnels familiaux, elle a cherché du soutien en ligne et s’est retrouvée sur un forum consacré au soi-disant transgenrisme. Là, elle a été convaincue que sa souffrance était due à une inadéquation entre son identité de genre et son sexe biologique. Il lui a été conseillé de mentir lors de son évaluation psychologique, en prétendant éprouver du dégoût pour ses organes sexuels, et de se rendre au rendez-vous avec une amie qu’elle présenterait comme sa « partenaire de vie ». Peu après, elle a entamé et achevé le processus complet de « transition » : elle a pris des hormones masculines, s’est fait retirer ses organes reproducteurs féminins et a obtenu une décision de justice autorisant la modification de ses données personnelles dans les registres gouvernementaux et sur ses documents d’identité.
Cependant, au fil du temps, Magdalena a commencé à ressentir les effets très graves de la prise d’hormones masculines et des opérations chirurgicales : douleurs chroniques, dépression et un sentiment croissant d’isolement. Lorsqu’elle a exprimé des doutes sur sa décision en ligne, elle n’a reçu aucun soutien et a été exclue de la communauté.
Lire la suiteTémoignage sur la dysphorie de genre
Par un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
Témoignage
J’ai déjà ressenti de la dysphorie de genre quand j’étais enfant vers l’âge de 7-8 ans. Je me sentais comme une fille dans un corps de gars. À cause des séquelles de la paralysie cérébrale légère que j’ai eue à ma naissance, j’avais beaucoup de mal dans les sports et je me sentais différent des autres garçons. Les cours d’éducation physique représentaient quelque chose de pénible et souffrant pour moi. J’avais presque uniquement des amies féminines et je me sentais comme elles. J’avais envie d’être une fille.
Je n’ai pas parlé de ça à l’époque. Le débat contemporain autour de la dysphorie de genre m’a fait remémorer ces souvenirs qui étaient enfouis dans ma mémoire. Je sais qu’aujourd’hui on encourage les adolescents et sans doute aussi les enfants qui sont aux prises avec la dysphorie de genre à prendre des hormones et éventuellement entreprendre une transition de genre. Pour ma part, par la suite je n’ai plus ressenti ce genre de chose et je suis resté un homme en dépit de mes faiblesses et mes problèmes physiques.
La dysphorie de genre a toujours existé selon moi, mais aujourd’hui elle est instrumentalisée pour en faire un débat politique et idéologique afin de mousser l’idéologie LGBTQ. Cette idéologie veut chambarder la société de fond en comble. Il faut être très prudent avec ces questions et je crois être la preuve qu’on peut traverser une période de remise en question de son identité sexuelle sans pour autant devenir un transsexuel ou une transsexuelle. Sans aucun doute, mon éducation catholique a pesé lourd dans la balance et m’a permis d’éviter des dérives.
Projet de loi en Espagne : la prison pour qui aide un enfant en confusion de genre
Par Pauline Mille (reinformation.tv) — Photo : zinkevych/Freepik
La théorie du genre s’est présentée d’abord comme un progrès, une libération, une liberté de choix offert à l’individu appelé à déterminer qui il entend être. La lesbienne non binaire féministe américaine Judith Butler, qui en fut dès les années 90 une des premières mandarines, avec son livre Trouble dans le genre ; le féminisme et la subversion de l’identité, revendiquait sa filiation avec la « French theory » et l’existentialisme de Simone de Beauvoir. Aujourd’hui que la subversion est devenue la norme, et qu’il semble établi qu’un enfant puisse choisir son sexe, l’Espagne socialiste va au bout du processus : elle criminalise les familles, les prêtres, les médecins qui viennent en aide à un jeune individu ainsi jeté en confusion de genre. Une loi vient d’être soumise au Parlement : elle prévoit jusqu’à deux ans de prison pour quiconque se met en travers de la folie arc-en-ciel.
L’Espagne LGBT en pleine confusion de genre
Le Parti socialiste ouvrier d’Espagne (PSOE) du premier ministre Pedro Sanchez vient de soumettre aux Cortes une proposition de loi organique prévoyant jusqu’à deux ans de prison (avec le cas échéant une interdiction professionnelle) pour quiconque soutient, aide ou oriente un enfant, ou un adolescent, souffrant d’une confusion de genre, i.e. se demandant quel est son sexe, si cette aide est perçue comme une tentative de « modification » de leur identité. Etrange et caractéristique contradiction. Les jeunes sont aujourd’hui bombardés par une propagande LGBTQ de tous les instants par l’école, le gouvernement, les médias, les spectacles : la grégarité faisant, ils finissent par se poser, pour une minorité non négligeable d’entre eux, des questions. Et si quelqu’un les aide à répondre à ces questions dans un sens qui ne plaît pas à ceux qui diffusent la propagande LGBTQ, cette aide se trouve assimilée à une atteinte à l’intégrité morale et à la liberté de l’enfant !
Lire la suiteLe nouveau président catholique de la Pologne s’engage à mettre son veto à l’avortement et à l’agenda LGBT
Karol Nawrocki.
Par Frank Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/BFMTV/YouTube
2 juin 2025 (LifeSiteNews) — Dans une défaite pour la faction libérale mondialiste, le catholique Karol Nawrocki a remporté l’élection présidentielle de Pologne avec une marge d’environ 2 %.
La défaite de Rafal Trzaskowski est survenue dans un scrutin serré qui a vu les marchés de paris basculer soudainement en faveur de son adversaire, à la suite de la publication des derniers scrutins tard dans la nuit.
La victoire de Nawrocki a été décrite comme un « revers » pour le gouvernement polonais pro-UE, dirigé par le mondialiste Donald Tusk. L’article de Politico ajoute que la victoire du nationaliste soutenu par Trump pourrait donner lieu à des élections législatives dès 2027.
Les premiers scrutins du second tour de l’élection présidentielle polonaise prévoyaient une victoire du maire libéral de Varsovie, mais l’avance de Trzaskowski — favorisé en partie par les diatribes des médias contre Nawrocki — a été renversée, avec une victoire de 50,9 % contre 49,1 %.
Bien qu’il s’agisse d’un coup dur pour la faction libérale mondialiste de l’UE, cela va-t-il conduire à un changement sérieux en Pologne et à des politiques pro-vie et pro-nation pour inverser la révolution sociale menée par les libéraux ?
Lire la suite21 médecins canadiens demandent un réexamen des produits et opérations transgenres pour enfants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : makyzz/Adobe Stock
27 mai 2025 (LifeSiteNews) — 21 médecins canadiens ont signé une lettre appelant à la révision des dangereux médicaments et chirurgies de « transition » de genre destinés aux enfants.
Dans une lettre datée du 14 mai et produite par l’Institut Macdonald-Laurier, 14 médecins canadiens ont exprimé leurs inquiétudes quant au nombre croissant d’enfants à qui l’on prescrit des médicaments et des interventions médicales irréversibles pour tenter de les « transitionner » d’un sexe à l’autre. Depuis la publication de la lettre, sept autres médecins ont ajouté leur nom au document, atteignant le total de 21 signataires.
« Nous pensons qu’il est essentiel que le public sache que de nombreux médecins — et peut-être la plupart d’entre eux — estiment que des restrictions doivent être imposées aux thérapies de genre qui modifient de façon permanente le corps d’un mineur », écrivent les médecins.
« De nombreux Canadiens ignorent probablement que des politiques restrictives similaires sont déjà en place dans d’autres pays médicalement avancés, comme la Grande-Bretagne et plusieurs États membres de l’UE », expliquent les médecins, faisant également référence aux nouvelles restrictions imposées par le président Donald Trump aux États-Unis.
La lettre fait référence à l’étude Cass du Royaume-Uni, qui a révélé les dangers de la « transition » des enfants, notamment au moyen de produits pharmaceutiques et d’opérations chirurgicales mutilantes. L’étude en question a amené des agences gouvernementales à repenser leurs politiques en matière de transgenrisme.
Lire la suiteUne joueuse de rugby gravement blessée par un adversaire « trans »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
15 mai 2025 (LifeSiteNews) — Chaque fois qu’une autre jeune femme est gravement blessée par un joueur masculin qui n’aurait pas dû être autorisé à concourir contre elle, je pense aux animateurs effrayants de fin de soirée comme John Oliver, qui ont passé les dernières années à se moquer de l’idée selon laquelle les filles ont le droit d’avoir leurs propres sports et leurs propres espaces privés.
Peut-être Oliver, qui s’est encore déchaîné pendant près d’une heure en faveur des « athlètes trans » il y a un mois, ne voit-il pas d’inconvénient à ce que des filles perdent des prix qui leur reviennent de droit — comme quand l’homme transidentifié qui a battu des filles lors d’une rencontre sportive dans un collège de Pennsylvanie au début de la semaine. Pour Oliver, ces filles ne sont évidemment que des perdantes.
Mais je me demande si même son sourire n’est pas maintenant entamé par cet article récent du Daily Mail, qui décrit comment « une jeune joueuse de rugby s’est retrouvée à hurler de douleur après qu’un rival transgenre lui ait déchiré les ligaments du genou » et doit maintenant faire face à « la douleur pour le reste de sa vie et à six mois de physiothérapie juste pour pouvoir courir à nouveau ». La joueuse, Elena King, 20 ans, souffre d’une déchirure du ligament croisé antérieur et du ligament croisé postérieur et « a accusé les dirigeants sportifs de l’avoir laissé tomber ».
Lire la suiteÉtat-Unis : Planned Parenthood tue un nombre « record » annuel de bébés
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hourick/Wikimedia Commons
13 mai 2025 (LifeSiteNews) — Planned Parenthood a tué plus de 400 000 bébés entre 2022 et 2023, selon son dernier rapport annuel.
Le géant de l’avortement a choisi de publier, entre tous les jours, son rapport le lendemain de la fête des Mères.
Le vendeur d’avortements y affirme être une « force d’espoir », en référence à son « espoir » que l’avortement soit plus facilement accessible. « Chaque fois qu’une patiente franchit les portes d’un centre de santé de Planned Parenthood, c’est un acte d’espoir — l’espoir qu’elle recevra les soins dont elle a besoin, que ses décisions concernant son propre corps seront respectées, qu’elle sera vraiment considérée », affirme le groupe.
Le rapport porte sur la période qui suit immédiatement l’infirmation de l’arrêt Roe v. Wade, en juin 2022. Il souligne que Planned Parenthood continue d’engranger l’argent des contribuables tout en se concentrant de plus en plus sur l’avortement.
Lire la suiteL’acteur Liev Schreiber ne prend pas au sérieux la confusion sexuelle de son fils, disant que « ce n’est pas grave »
L'acteur Liev Schreiber.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Image : Martin Kraft (photo.martinkraft.com), license : CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
12 mai 2025 (LifeSiteNews) — Quelques semaines après que l’acteur oscarisé Robert De Niro ait fait les gros titres pour avoir exprimé son soutien public à son fils transidentifié en l’appelant sa « fille transgenre », une autre vedette d’Hollywood a déclaré qu’il élevait lui aussi une « fille transgenre » — mais que ce n’était pas « si grave que ça ».
Selon Liev Schreiber, célèbre pour des rôles allant d’épopées historiques comme Defiance à des films de superhéros comme Wolverine, son fils de 16 ans — qui est aussi le fils de son ancienne petite amie Naomi Watts — s’identifie comme une fille nommée Kai.
Schreiber a déclaré à Variety, avant un grand gala auquel il devait assister avec Kai, qu’élever un adolescent qui s’identifie comme transgenre n’est pas très différent d’élever n’importe quel autre adolescent. Selon The Cut :
Lire la suiteEn fait, Kai, 16 ans, n’a jamais officiellement fait de révélation de soi auprès de ses parents, a déclaré Schreiber à Variety. Elle n’a pas eu à le faire. « Kai a toujours été ce qu’elle est », a déclaré Schreiber. Le « moment le plus profond » a été celui où elle a demandé à ses parents de commencer à utiliser des pronoms différents pour elle, mais cela ne les a pas dérangés non plus. « Pour être honnête avec vous, je n’ai pas eu l’impression que c’était une grosse affaire, uniquement parce que Kai avait été si féminine pendant si longtemps », a déclaré M. Schreiber. Schreiber a donné des conseils à d’autres parents dans sa situation. « Je pense que si je devais dire quelque chose à quelqu’un qui a des problèmes avec son adolescent ou son jeune transgenre, ce serait : “Les adolescents sont un casse-tête. Ils sont difficiles”, a-t-il déclaré. “Peu importe qu’ils soient trans ou non, vous vous en sortirez” ».
L’interdiction des « thérapies de conversion » criminalise la conception chrétienne de la repentance et du pardon
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Mercredi 7 mai 2025 (LifeSiteNews) — Au cours de la dernière décennie, une vague d’interdictions des « thérapies de conversion » a déferlé sur le monde. Promues comme des protections pour les jeunes s’identifiant comme LGBT, ces interdictions sont présentées comme criminalisant d’horribles pratiques charlatanesques, dont la « thérapie par électrochocs » et d’autres pratiques néfastes. En réalité, ces interdictions soigneusement élaborées — qui sont aujourd’hui en vigueur dans plus de vingt pays — criminalisent souvent aussi les conseils prodigués aux personnes souffrant de dysphorie de genre ou d’attirances sexuelles non désirées.
L’interdiction des thérapies de conversion est à nouveau un sujet d’actualité. Aux États-Unis, les militants LGBT accusent le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis de promouvoir cette pratique dans son rapport exposant les dangers des « soins d’affirmation du genre », qui a déjà été surnommé la « révision américaine de Cass ». En mars, la Cour suprême des États-Unis a accepté d’entendre un recours contre l’interdiction de la « thérapie de conversion » dans le Colorado. Lors des dernières élections canadiennes, un candidat conservateur a été accusé par les libéraux de soutenir la « thérapie de conversion ».
Jojo Ruba, un apologiste chrétien qui dirige l’organisation Redeeming Conversations, s’exprime ouvertement sur la question de l’interdiction des « thérapies de conversion » depuis un certain temps. Le 2 décembre 2020, Ruba a témoigné devant le Comité de la justice de la Chambre des communes du Canada sur C-6, la loi canadienne interdisant les « thérapies. de conversion ». Il a gentiment accepté de répondre aux questions de LifeSiteNews sur la pression croissante du mouvement LGBT en faveur de ces interdictions.
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