Le gouverneur de l'Idaho signe des lois définissant le sexe comme masculin ou féminin et interdisant le « langage de genre » dans l'administration et les écoles
Brad Little, gouverneur d'Idaho.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lt Governor Brad Little/Flickr
11 avril 2024, Bosie, Idaho (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l'Idaho, Brad Little, a signé cette semaine deux projets de loi visant à contrer directement l'idéologie transgenre au sein de l'État. Le premier est une loi sur les pronoms obligeant les employés du gouvernement et les enseignants des écoles publiques à utiliser les pronoms qui correspondent au sexe biologique d'une personne. Le second est une définition légale du sexe qui reconnaît que « chez les êtres humains, il y a deux et seulement deux sexes : l’homme et la femme ».
Le lundi 8 avril, Little a signé la loi HB 538, qui interdit le langage obligatoire dit « de genre », protégeant ainsi les fonctionnaires et les enseignants des écoles publiques en particulier de toute mesure défavorable pour avoir utilisé les pronoms d'une personne en accord avec son sexe biologique.
La nouvelle loi stipule que « la législature constate qu'en dépit de la position claire de la Cour suprême des États-Unis selon laquelle le discours forcé est contraire à la Constitution, les acteurs gouvernementaux de l'État de l'Idaho et des États-Unis dans leur ensemble ne protègent pas vigoureusement la population contre ce discours forcé ».
Lire la suiteLes acteurs gouvernementaux de l'État exercent des pressions croissantes pour obliger les fonctionnaires, ainsi que les élèves des écoles publiques, à communiquer avec certains titres et pronoms personnels préférés que beaucoup de ces employés et élèves préfèrent ne pas utiliser. Plus précisément, il s'agit d'imposer l'utilisation de titres et de pronoms personnels préférés qui ne correspondent pas au sexe biologique de la personne souhaitant être désignée par ces titres personnels préférés.
Le gouverneur de l’Idaho signe une loi obligeant les étudiants à utiliser les toilettes en fonction de leur sexe
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pkanchana/Adobe Stock
27 mars 2023 Boise (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Idaho a récemment signé un projet de loi exigeant que les étudiants utilisent les salles de bains de l’école et autres installations en fonction de leur sexe biologique*.
La loi SB 1100, « loi relative à la protection de la vie privée et de la sécurité des élèves dans les écoles publiques », a été présentée le 13 février et signée par le gouverneur républicain Brad Little le 24 mars.
Selon le projet de loi, les législateurs ont estimé qu’« il existe des différences réelles et inhérentes entre les hommes et les femmes » et que « toute personne a un droit naturel à l’intimité et à la sécurité dans les toilettes et les vestiaires où elle peut se trouver en état de déshabillage partiel ou complet en présence d’autres personnes ».
« Le fait d’obliger les étudiants à partager les toilettes et les vestiaires avec des membres du sexe biologique opposé génère potentiellement de l’embarras, de la honte et des blessures psychologiques pour les étudiants, tout en augmentant la probabilité d’agressions sexuelles, d’attouchements, de viols, de voyeurisme et d’exhibitionnisme ».
Les législateurs ont ajouté que la législation visant à résoudre ce problème « est substantiellement liée à l’intérêt gouvernemental important que représente la protection de la vie privée et de la sécurité de tous les étudiants ».
« Chaque salle de bain ou vestiaire d’une école publique accessible à plusieurs personnes en même temps doit être réservé à l’usage exclusif des hommes ou des femmes et n’être utilisé que par les membres de ce sexe », stipule la loi. « L’école publique ayant autorité sur le bâtiment doit veiller à ce que toutes les toilettes et tous les vestiaires offrent à leurs utilisateurs une certaine intimité par rapport aux membres du sexe opposé ».
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteCinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Le gouverneur de l’Idaho signe l’interdiction d’avorter à partir de six semaines, sur le modèle de la loi texane
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 mars 2022, Boise, Idaho (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Idaho, Brad Little, a signé mercredi une loi qui interdit l’avortement à environ six semaines de grossesse et charge les proches des bébés à naître, plutôt que les fonctionnaires, de faire appliquer la loi en poursuivant les fournisseurs d’avortement.
La loi, inspirée d’une législation similaire au Texas, interdit l’avortement lorsqu’un battement de cœur fœtal peut être détecté. Elle interdit l’application de la loi par l’État, mais permet à la mère ou aux autres membres de la famille d’un enfant à naître avorté, y compris le père ou les grands-parents, d’intenter une action civile contre les médecins qui ont pratiqué l’avortement.
Les procès réussis peuvent rapporter jusqu’à 20 000 dollars, en plus des frais de justice. La loi prévoit des exemptions en cas de viol, d’inceste ou d’« urgence médicale », mais exige que les femmes présentent un rapport de police attestant d’une agression présumée avant de procéder à un avortement pour cause de viol.
À moins d’être stoppée par des recours juridiques, la mesure entrera en vigueur dans 30 jours.
BREAKING:
— Live Action (@LiveAction) March 23, 2022
Idaho’s Governor just signed a bill into law that bans abortion after a child’s heartbeat can be detected
The bill closely mirrors Texas’ heartbeat law that has saved ~75 lives per day for over 200 days!
A great step toward complete legal protection for our kids.
« Je suis solidaire de tous les habitants de l’Idaho qui cherchent à protéger la vie des bébés à naître », a déclaré mercredi le gouverneur Little, ajoutant qu’il pense que les décisions passées de la Cour suprême en faveur de l’avortement ont été « décidées de manière incorrecte ».
La nouvelle loi sur les battements de cœur fait de l’Idaho le premier État à adopter une législation calquée sur la loi texane sur les battements de cœur, qui permet aux citoyens de poursuivre toute personne qui « aide ou encourage » l’avortement d’un bébé dont les battements de cœur sont détectables.
La Cour suprême a refusé à plusieurs reprises d’invalider la loi texane, et cette mesure reste en vigueur malgré l’arrêt Roe v. Wade. Les avortements au Texas ont chuté d’environ 60 % au cours du premier mois suivant l’entrée en vigueur de l’interdiction à l’automne dernier.
Lire la suiteLe Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteL’Idaho coupe les fonds aux entreprises d’avortement et leur interdit d’enseigner l’éducation sexuelle dans les écoles
Par Bridget Handy (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : WavebreakMediaMicro/adobestock
La loi No Public Funds For Abortion Act (H.B. 220) a été promulguée par le gouverneur républicain de l’Idaho, Brad Little, le lundi 10 mai. Elle met fin au financement des entreprises pratiquant l’avortement dans l’État, empêchant ainsi l’argent des contribuables de financer le meurtre direct et intentionnel d’enfants à naître. Le projet de loi interdit également aux entreprises d’avortement de l’Idaho de passer des contrats avec les écoles publiques locales pour enseigner l’éducation sexuelle aux enfants.
En vertu du projet de loi 220 de la Chambre des représentants, l’argent des contribuables de l’État ne sera plus alloué aux entreprises pratiquant l’avortement ou à toute initiative visant à promouvoir ou à commettre des avortements. La loi élimine officiellement le financement de sociétés telles que Planned Parenthood, dont les revenus s’élèvent à 1,6 milliard de dollars pour l’ensemble de ses filiales aux États-Unis au cours de l’année la plus récente.
Bien qu’elle prive les géants de l’avortement comme Planned Parenthood du financement des contribuables, la loi No Public Funds For Abortion Act ne concerne pas les avortements financés par les contribuables dans les hôpitaux publics, ni les avortements financés par Medicaid. Cependant, la loi H.B. 220 empêche les collèges et universités de l’État de fournir des médicaments abortifs à leurs étudiants.
Selon la Family Policy Alliance of Idaho, au moment de l’adoption du projet de loi lundi, la pilule abortive - qui a tué environ quatre millions d’enfants à naître - était disponible à l’Université d’État de Boise, à l’Université de l’Idaho et à l’Université d’État de l’Idaho. La Family Policy Alliance a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi :
Les habitants de l’Idaho ne veulent pas que leur État ou les gouvernements locaux envoient leur argent durement gagné aux fournisseurs d’avortement — et ils ne veulent certainement pas que les avorteurs fournissent des services et fassent la promotion de l’avortement dans nos écoles et universités publiques. L’avortement ne devrait jamais être subventionné par nos impôts, et les élèves des écoles publiques de l’Idaho ne devraient jamais apprendre la sexualité par l’industrie de l’avortement.
La loi No Public Funds For Abortion Act protège les étudiants, les femmes vulnérables et les contribuables qui travaillent dur contre le lobby du Big Abortion.
La loi a été parrainée à la Chambre des représentants de l’État de l’Idaho par le républicain Bruce Skaug et adoptée à la Chambre par un vote de 55-14. M. Skaug a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi : « Nous prévoyons, avec la nouvelle administration présidentielle [Biden], que les fonds du Titre X [planification familiale] commenceront à être versés à des centres de conseil favorables à l’avortement, à des cliniques de type planification familiale, et cette mesure empêchera cela ». Il a ajouté : « Cela va sauver des enfants de l’avortement. Je n’ai aucun doute là-dessus ».
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Des parents poursuivent Planned Parenthood pour l’avortement raté de leur fils, qui vient d’avoir deux ans
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
22 février 2019 (LifeSiteNews) — Imaginez le scénario suivant. Vous êtes un garçon heureux, grandissant dans une maison de classe moyenne avec vos deux frères et sœurs. Vous aimez jouer dehors avec eux, l’école va bien, et vous pensez que le monde de vos parents vous appartient. Votre père est votre héros, et vous aimez votre mère plus que tout au monde.
Mais un jour, vous cherchez sur Google votre nom de famille pour un devoir scolaire. Votre enseignante a assigné à la classe un projet dans le cadre duquel chaque élève fait des recherches sur son arbre généalogique. Et c’est là que vous découvrez une série d’articles qui semblent parler de votre famille. Il semble qu’un homme et une femme portant les mêmes noms que votre père et votre mère aient poursuivi une clinique d’avortement après avoir donné naissance à un bébé qu’ils avaient essayé, sans succès, d’avorter.
Les articles mentionnent qu’il y avait déjà deux enfants dans la famille et que c’était le troisième bébé dont ils avaient essayé de se débarrasser. Avec horreur, vous essayez d’empêcher une prise de conscience inéluctable : Vous êtes le troisième et le plus jeune enfant. Si les parents dans les articles sont vos parents, cela signifie qu’ils ont voyagé plus de 700 milles de votre maison, de l’Idaho au Nouveau-Mexique, pour que votre mère puisse se faire avorter. Qu’est-ce qu’un avortement ? Vous tapez dans Google le mot et des images horrifiantes de bébés déchirés et ensanglantés apparaissent sur l’écran. Les images se brouillent alors que vous fixez l’écran et que vos yeux commencent à verser des larmes.
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