4 trottoirs arc-en-ciel à Québec pour la «Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vladvictoria/Pixabay
Hier, le Québec s’est revêtu de couleurs arc-en-ciel pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Établie le 17 mai 1990, cette journée a pour but de « commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale », selon Wikipédia.
Malheureusement, notre province « est un leader mondial » de l’action envers les communautés LGBT+ comme l’affirme Manon Massé, députée et porte-parole de Québec solidaire.
Un article de Radio-Canada mettant en lumière le 17 mai rapporte qu’« À l’occasion du 17 mai, le drapeau arc-en-ciel sera hissé pour la première fois à l’hôtel de ville de Québec et il y restera accroché toute la journée. »
De plus, « Les quatre tronçons de trottoirs peints aux couleurs de l’arc-en-ciel ont... pour but de mettre les communautés LGBTQ+ en lumière. »
Évidemment, les mots phares pour la journée étaient l’inclusion, la lutte contre la discrimination, l’accueil envers la communauté LGBTQ+. Le message répété par les médias portait sur le respect des personnes LGBTQ+, victimes de « discrimination, de violences, d’intimidation » comme l’explique la directrice générale de l’organisme québécois Alliance Arc-en-ciel.
Sans aucun doute, toute personne humaine mérite le respect, et toute personne humaine possède une dignité inhérente. Mais encourager les personnes LGBT à nier la réalité sur eux-mêmes, à agir à l’encontre de leur nature, à vivre dans le désordre moral va-t-il vraiment leur apporter le respect qu’ils méritent ? Encourager les personnes à suivre le chemin dérapant qu’est le chemin LGBT, c’est les encourager à rester aveugles à la réalité.
Et comment peut-on être heureux dans l’irréalité ?
Vouloir réellement aider les personnes LGBTQ+, c’est vouloir les ramener à la réalité, et les respecter, non pas comme esclaves du désordre, mais comme des personnes humaines dignes de ce nom.
Le site internet du synode du Vatican fait l’éloge de l’homosexualité et de l’adoption d’enfants par les couples de même sexe
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — En une rupture radicale et monumentale par rapport à l’enseignement de l’Église catholique, le Vatican a fait l’éloge de « témoignages » d’adoption d’enfants par des couples homosexuels ainsi que de l’homosexualité elle-même.
Le site internet du Synode sur la synodalité, supervisé par le Secrétariat général du Synode des évêques, a souligné vendredi comme louables trois histoires d’adoption homosexuelle qui ont été partagées par Noelle Therese Thompson, la responsable synodale de la paroisse Immaculée Conception à Hendersonville, en Caroline du Nord.
La première, intitulée « L’histoire pro-vie de Parker », raconte comment une femme qui était sur le point d’avorter a décidé de faire adopter son enfant lorsqu’elle a su qu’un de ses amis, homosexuel vivant en couple, voulait un enfant. L’histoire attribue à la relation homosexuelle le mérite d’avoir sauvé la vie de l’enfant, concluant : « Aujourd’hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l’avortement. »
Le second, intitulé « L’histoire d’une sexualité qui donne la vie », raconte comment un couple homosexuel « marié » a adopté des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux. Il est intéressant de noter, compte tenu de l’impossibilité pour une sexualité gravement désordonnée de « donner la vie », que la page du site précise à propos de ces histoires : « Les titres sont de notre cru ».
La dernière histoire raconte comment un homme qui enseigne dans une école catholique et son partenaire « marié » « ont décidé d’accueillir, d’aimer et d’adopter de jeunes enfants à l’échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l’extrême pauvreté ».
La plus grande tristesse de l’enseignant est qu’il doit cacher sa sexualité pour garder son emploi dans une institution confessionnelle et qu’il ne se sent pas le bienvenu dans l’Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu’il considère pourtant comme un don de Dieu, et ce malgré sa tentative d’aimer les pauvres et les démunis par sa décision pro-vie d’adopter », conclut l’article.
La présentation de ces histoires d’adoption homosexuelle sous un jour positif par un porte-parole du Vatican est gravement scandaleuse, en partie parce qu’elle cautionne l’un des « péchés mortels particuliers qui sont si graves qu’on les dit péchés qui crient vengeance au ciel », comme l’affirme le Catéchisme catholique ─ à savoir la sodomie (Gn 18, 20-21, cf. CEC N°1867).
Lire la suiteCanada: des hommes se prétendant «femmes» peuvent désormais être transférés dans des prisons pour femmes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Serhill/Adobe Stock
12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Les hommes biologiques canadiens qui « s’identifient » comme des « femmes » sont maintenant officiellement autorisés à être transférés d’une prison pour hommes à une prison pour femmes s’ils le demandent et que leur demande est approuvée.
Selon une récente directive du Service correctionnel du Canada (SCC), la nouvelle politique publiée mercredi indique que les transferts de détenus seront autorisés indépendamment de « l’identité ou de l’expression sexuelle ».
« Après avoir terminé le processus d’évaluation initiale, les délinquants seront placés selon leur identité ou leur expression sexuelle dans un établissement pour hommes ou pour femmes, si telle est leur préférence, quel que soit leur sexe (c’est-à-dire leur anatomie) ou le marqueur de genre/sexe figurant sur leurs documents d’identité », indique la directive.
La directive, intitulée « Directive du commissaire 100 — Délinquants de sexe différent », indique clairement comment le processus de transfert doit se dérouler. Elle exige également que le personnel correctionnel suive une formation sur la « diversité des sexes ».
La nouvelle directive du commissaire précise que les détenus de sexe masculin qui souhaitent être logés dans une prison pour femmes devront se soumettre à un processus d’évaluation avant que le transfert ne soit approuvé.
Le dernier mot sur l’autorisation du transfert d’un détenu reviendra au commissaire adjoint aux opérations et aux programmes correctionnels ainsi qu’au commissaire adjoint pour les femmes.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau a fortement poussé à la fois les initiatives pro-avortement et celles en faveur de l’idéologie LGBTQ radicale.
En effet, en 2017, Trudeau a déclaré que son gouvernement s’engagerait à reconnaître que « les droits des trans sont des droits humains et nous devons nous assurer que nous défendons la dignité et les droits de chacun de toutes les manières possibles. »
Lire la suiteLeslyn Lewis : Trudeau mène une « guerre ouverte » contre la liberté de religion
Leslyn Lewis, député conservateur.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 mai 2022, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Leslyn Lewis, député et candidate à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), a déclaré qu'elle « défendra » la liberté religieuse après avoir critiqué le premier ministre Justin Trudeau pour sa « guerre ouverte » contre la foi des individus depuis son élection en 2015.
Dans une mise à jour de sa plateforme intitulée « Assez de discrimination », Mme Lewis a fustigé un récent rapport d'un comité consultatif du ministère de la Défense nationale (MDN) recommandant de « ne pas considérer pour un emploi en tant que guides spirituels ou représentants multiconfessionnels les candidats à l'aumônerie affiliés à des groupes religieux dont les valeurs ne sont pas alignées avec celles de l'Équipe de la Défense. »
« À l'heure actuelle, certains aumôniers représentent ou sont affiliés à des religions organisées dont les croyances ne sont pas synonymes de celles d'un milieu de travail diversifié et inclusif. Certaines des religions affiliées de ces aumôniers ne souscrivent pas à une attitude ouverte et à la promotion de la diversité », peut-on lire dans les recommandations du MDN.
« Par exemple, l'exclusion des femmes de la prêtrise par certaines églises viole les principes d'égalité et de justice sociale, tout comme les notions sexistes ancrées dans leurs dogmes religieux. »
Lewis a qualifié ce dernier rapport d' « absolument choquant ».
« Les gens ne réalisent que maintenant à quel point Trudeau va loin dans son attaque contre les croyances traditionnelles », a noté Lewis.
Lewis a déclaré que le fait de demander que « les valeurs des aumôniers soient alignées sur celles de l'équipe de défense peut sembler assez innocent », mais lorsqu'on lit plus loin, on « voit que les "groupes religieux" qu'il considère comme n'ayant pas les bonnes valeurs tombent sous la bannière des "religions abrahamiques". »
« Cela indique explicitement que les adeptes du christianisme, de l'islam et du judaïsme devraient être disqualifiés comme aumôniers dans l'armée », écrit Lewis.
« Comment les membres juifs, musulmans et chrétiens de l'armée* doivent-ils se sentir maintenant qu'ils ont été désignés comme étant en désaccord avec les valeurs du pays pour lequel ils se battent ? Ou que leurs croyances sont explicitement comparées aux pires formes de racisme dans le même rapport ? »
Lewis a poursuivi en notant que le rapport indique que « les minorités au Canada sont constamment utilisées juste comme des outils politiques par ce gouvernement. »
Lire la suiteLe pape François s’adresse aux « catholiques LGBT » par l’intermédiaire James Martin : une Église « sélective » est une « secte »…
Le père James Martin et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a écrit une lettre aux « catholiques LGBT », par l’intermédiaire du père James Martin, prêtre jésuite dissident, déclarant qu’une Église « sélective » est « une secte », et décriant ce qu’il appelle le « rejet » par l’Église des « catholiques LGBT ».
La lettre a été annoncée le 8 mai, et publiée le 9 mai dans un article écrit par Martin pour Outreach, qui est « une nouvelle ressource catholique LGBTQ » qu’il a récemment créée.
Le P. Martin a indiqué qu’il avait lui-même écrit au pape François le 5 mai, lui demandant « s’il accepterait de répondre à quelques-unes des questions les plus courantes que me posent les catholiques LGBTQ et leurs familles ».
La demande a pris la forme de « trois questions », auxquelles le pape a répondu en espagnol, s’adressant à Martin en tant que « frère » dans la note manuscrite qui a été livrée à peine trois jours plus tard. (Texte intégral en français au bas de cet article)
L’Église « sélective » est une « secte »
En réponse à la première question de Martin — « Quelle est, selon vous, la chose la plus importante que les personnes LGBT doivent savoir sur Dieu ? » ─ François a écrit que « Dieu est père et il ne renie aucun de ses enfants ».
En tant que tel, « “le style” de Dieu est “proximité, miséricorde et tendresse” », a déclaré François. « C’est sur ce chemin que vous trouverez Dieu ».
Lire la suiteChanger le vocabulaire pour cacher la réalité inhumaine de l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : standret/Adobe Stock
Lorsqu’on veut changer des idées de façon subversive, on commence par changer les mots, et la lutte pro-mort n’y fait pas exception.
Ta raison c’est la bonne, une campagne pro-avortement a récemment publié une liste de 7 mots à utiliser ou à éviter « lorsqu’il est question d’interruption de grossesse ». La campagne préfère utiliser entre autres :
- « Interruption de grossesse au lieu d’avortement ou d’interruption volontaire de grossesse »
- « Partenaire au lieu de chum ou blonde »
- « Et surtout éviter de féliciter automatiquement une personne lorsqu’elle mentionne être enceinte, même si la grossesse est planifiée, car on ne sait pas si elle décide de poursuivre. »
Pour tenter de supprimer la réalité inhumaine qu’est la mort d’un être humain vivant, les militants pro-mort évitent le mot « avortement », un mot qui dérive étymologiquement du verbe latin « mourir avant de venir au monde ».
Pour tenter de contrer les lois naturelles qui indiquent tout simplement qu’un homme est un homme, qu’une femme est une femme, et que les parents d’un enfant sont un homme et une femme, les promoteurs de l’idéologie LGBT+ adoptent des mots neutres tels que « partenaire ».
Et enfin, l’annonce d’une nouvelle vie sur terre, d’un nouvel enfant qui verra bientôt le jour n’est plus considéré digne de félicitations puisqu’il y a un risque que cet humain se fasse tuer avant sa naissance. Selon le régime pro-mort, la grossesse peut être poursuivie ou interrompue selon le choix de la mère, alors que la vie d’un nouvel être humain a déjà débuté et qu’arrêter volontairement une grossesse équivaut à arrêter volontairement cette vie.
Les femmes ont un droit légitime à la vérité sur l’avortement, mais des campagnes de sensibilisation telles que Ta raison c’est la bonne ensevelissent la réalité injuste de l’avortement et changent les mots indiquant cette réalité.
À quand une campagne de sensibilisation pro-vie ?
Les Nations Unies demandent que l’enseignement à domicile soit davantage réglementé
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
19 avril 2022 (LifeSiteNews) — Alors que le débat sur l’implication des parents dans l’éducation se poursuit, un nouveau rapport de l’ONU suggère de réglementer davantage ceux qui choisissent de scolariser leurs enfants à domicile.
Dans le dernier « Rapport mondial de suivi sur l’éducation » des Nations Unies pour « 2021/2 » intitulé « Les acteurs non étatiques dans l’éducation : qui choisit ? qui perd ? », l’organisation mondiale suggère qu’un système de réglementation plus strict doit être mis en œuvre pour assurer l’uniformité de ce qui est enseigné aux enfants, indépendamment de l’endroit ou de la personne qui les éduque.
Selon le rapport de l’ONU, la présence d’« acteurs non étatiques » dans l’éducation, qui fait principalement référence aux éducateurs du secteur de l’enseignement privé mais mentionne également les parents impliqués dans l’enseignement à domicile, favorise l’« inégalité » et les « privilèges », et la solution consiste donc pour les gouvernements à consolider « toute » l’éducation dans un « système unique ».
L’ONU affirme que l’augmentation du taux d’enseignement à domicile est le résultat de la « mobilisation d’un mouvement conservateur mondial ». Le rapport poursuit en critiquant l’éducation à domicile pour son rôle supposé dans « l’exacerbation des déséquilibres entre les sexes » et l’impact négatif sur les taux d’emploi des « mères mais pas des pères », une tendance observée lorsque les taux de « homeschooling » ont grimpé en flèche pendant l’ère COVID.
En réponse à ces arguments, Michael Donnelly, avocat principal de la Home School Legal Defense Association, a écrit dans une analyse approfondie du rapport qu’« il y a quelque chose de profondément défectueux dans le fait qu’un organisme international considère la “participation au marché du travail” comme la condition sine qua non de l’épanouissement humain, en particulier lorsque le sujet est en fait l’éducation des enfants ».
Lire la suiteLe budget 2022 de Trudeau favorise des maux qui minent la famille
Justin Trudeau.
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
Le budget 2022 de Justin Trudeau consacre des millions de dollars à la promotion de nombreux maux qui sont anti-vie et anti-famille.
Voici quelques éléments que Campaign Life Coalition a trouvés particulièrement inquiétants.
« Aide pour les Canadiens qui veulent devenir parents »
Un élément troublant du budget est le projet des libéraux d’offrir un crédit d’impôt pour la maternité de substitution et la fécondation in vitro afin que les homosexuels et d’autres personnes puissent « bâtir la famille dont ils rêvent ».
« Partout au Canada, il y a ceux qui font face à des défis dans leur parcours pour devenir parents. Qu’ils soient confrontés à des problèmes de fertilité, qu’ils fassent partie d’un couple de même sexe ou qu’ils veuillent simplement pouvoir être une mère ou un père à leurs propres conditions, certains Canadiens ont recours à la maternité de substitution et à des procédures coûteuses afin de construire la famille dont ils rêvent. Mais actuellement, le crédit d’impôt pour frais médicaux n’est pas disponible pour ceux qui doivent payer les frais médicaux d’autres personnes afin de devenir un parent », indique le budget.
« Le budget 2022 propose de permettre de réclamer les frais médicaux liés à une mère porteuse ou à un donneur de sperme, d’ovules ou d’embryons qui sont engagés au Canada pour les années d’imposition 2022 et les suivantes. Cela comprendrait les coûts qui ont été remboursés à une mère porteuse pour les frais de fécondation in vitro. »
« Le budget 2022 propose également de permettre que les frais payés aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada afin d’obtenir du sperme et des ovules de donneurs soient admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux pour 2022 et les années d’imposition suivantes », ajoute le document.
Les traitements de fertilité qui impliquent de séparer l’étreinte conjugale de la procréation sont gravement immoraux. Les enfants ont le droit d’être conçus par l’union amoureuse d’un homme et d’une femme engagés l’un envers l’autre dans un mariage stable. Le bon sens, appuyé par les sciences sociales, montre clairement que les enfants s’épanouissent mieux dans le contexte d’une relation stable et aimante entre une mère et un père. Un tel traitement de la fertilité transforme la vie humaine en marchandise, la dégradant en un « objet » qui peut être acheté et vendu. Il s’agit d’une attaque contre la vie humaine, et en particulier contre les enfants qui sont mis au monde de cette manière.
Lire la suite« Je suis intersexué, et je rejette la folie des pronoms LGBT »
Par Jeremy Williamson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jamesteohart/Adobe Stock
9 avril 2022 (LifeSiteNews) — Avec toute l’hystérie dans la culture, la loi et la foi autour des identités sexuelles et de ce qui est ou n’est pas une femme ou un homme, j’ai pensé qu’il serait prudent de faire connaître une histoire qui est extrêmement rare et dont on ne parle pas vraiment, ni d’un côté ni de l’autre. Mais avant de vous raconter mon histoire et de vous expliquer comment j’ai vécu avec cette condition et comment je me suis battu dans la culture à ce sujet, je dois vous expliquer ce qu’est l’intersexualité.
S’il y a quelque chose que j’ai appris au cours des sept dernières années, c’est qu’il n’y a pas un seul expert qui en parle, où que ce soit en Occident. Les commentateurs, les politiciens et les soi-disant « experts » ont tous menti, se sont vendus, ont été réduits au silence ou ont parlé par ignorance. Je n’en veux pas à ceux qui ont été réduits au silence ou qui ont parlé par ignorance. On ne sait pas ce qu’on ne sait pas. Et pendant les deux premiers tiers de ma vie, je ne le savais pas non plus.
Vous voyez, l’intersexualité est une condition médicale qui affecte vos chromosomes sexuels pendant votre développement dans l’utérus de votre mère. La condition, ou le défaut comme on l’appelle à juste titre, peut commencer dès la conception avec un chromosome défectueux dans l’ovule ou le sperme, mais elle se développe parfois peu après la conception, lorsqu’un chromosome mute pour une myriade de raisons.
Chaque être humain qui naît possède une combinaison binaire de deux chromosomes sexuels. Ceux-ci sont appelés chromosomes X et Y en raison de leur apparence au microscope. En général, dans plus de 99 % des cas, ces deux chromosomes se combinent pour déterminer votre sexe ou votre genre, car avant 2015 environ, personne ne comprenait que sexe et genre [en biologie] ne signifiaient pas la même chose.
Les personnes intersexuées présentent une anomalie dans la combinaison des chromosomes sexuels qui peut entraîner des malformations congénitales ou des problèmes de santé, mineurs ou graves. Dans le développement humain normal, l’ovule de la mère fournit le premier chromosome X, et le sperme du père fournit soit un autre X, soit un Y. La combinaison XX signifie que vous êtes une femme, et XY que vous êtes un homme. C’est tout. C’est binaire. Homme ou femme, rien d’autre. S’il n’y a pas d’Y, alors il n’y a pas de petit garçon plein de vie.
Lire la suiteUn comité du ministère de la Défense souhaite que l’armée canadienne exclue de l’aumônerie les religions opposées au programme LGBT
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cherkas/Adobe Stock
26 avril 2022 (LifeSiteNews) — Un rapport publié en janvier 2022 par le Comité consultatif du ministre de la Défense nationale du Canada recommande à ce dernier de « redéfinir » l’aumônerie afin d’exclure les religions qui ne soutiennent pas l’idéologie LGBTQ et « l’égalité des sexes ».
Le rapport, publié le 7 janvier et adressé à la ministre de la Défense nationale Anita Anand, indique qu’en raison de l’engagement de « l’Équipe de la Défense » et des Forces armées canadiennes (FAC) envers « l’égalité et l’inclusion », il est « incohérent » de continuer à embaucher « des candidats à l’aumônerie affiliés à des groupes religieux dont les valeurs ne sont pas alignées sur celles de l’Équipe de la Défense ».
Sans donner d’exemples précis des religions auxquelles le groupe d’experts fait référence, le rapport utilise l’exemple selon lequel « l’exclusion des femmes de la prêtrise par certaines églises viole les principes d’égalité et de justice sociale », tout en mentionnant que « la religion peut être une source de souffrance et de traumatisme générationnel », en particulier pour « de nombreux membres lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers et bi-spirituels de la société canadienne ».
Un autre exemple que le rapport donne de pratiques religieuses inacceptables au sein de l’Équipe de la Défense est une religion qui a « des principes stricts exigeant la conversion de ceux qu’ils considèrent comme “païens”, ou qui appartiennent à des religions polythéistes. »
« Les dogmes et les pratiques de ces confessions entrent en conflit avec l’engagement de l’Équipe de la Défense à valoriser l’égalité et l’inclusivité à tous les niveaux du lieu de travail », peut-on lire dans le rapport officiel.
« Si l’Équipe de la Défense rejette la discrimination fondée sur le sexe, la discrimination anti-indigène et la discrimination raciale dans tous les autres domaines et qu’elle s’efforce d’éliminer les obstacles systémiques à l’emploi des personnes marginalisées, elle ne peut pas justifier l’embauche de représentants d’organisations qui marginalisent certaines personnes ou leur refusent catégoriquement un poste de direction », ajoute le comité.
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