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Venez à la Marche pour la vie à Quebec - le samedi 31 mai, 2025

marche

Georges BuscemiChers amis de la Vie,

En ce 50e anniversaire de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, je vous invite à assister à la Marche pour la vie ce samedi, 31 mai. Un événement incontournable pour les pro-vie du Québec.

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Georges Buscemi, Président

Toute l'info sur la Marche

Contraception gratuite au Québec ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : torwaiphoto/Adobe Stock

Ruba Ghazal, député de Québec solidaire, a déposé le 7 mai « au nom de la santé des femmes » un projet de loi visant à rendre la contraception gratuite pour les femmes au Québec. Le projet de loi 994 est appuyé par une pétition de quelque 100 000 signatures.

Mme Ghazal invoque l’interdiction partielle de l’avortement dans plusieurs des États américains pour promouvoir son projet de loi. Selon Radio-Canada :

« Dans le contexte actuel où on voit des reculs pour les droits des femmes ailleurs dans le monde, notamment chez nos voisins du Sud, on ne peut pas juste se contenter du statu quo. On a besoin de bonnes nouvelles et d’avancées pour les droits des femmes. Et la contraception gratuite permettrait ça au Québec. »

Mme Ghazal espère que son projet de loi sera appuyé par la CAQ, le premier ministre François Legault ayant montré un certain intérêt, mitigé cependant de quelques réserves quant à la possibilité de mettre en œuvre un tel programme. Radio-Canada rapporte :

En réponse à la première question posée par Ruba Ghazal à titre de cheffe parlementaire, en décembre, François Legault avait répondu que rendre la contraception gratuite était « une bonne suggestion », « une bonne idée », mais que le ministre de la Santé, Christian Dubé, n’avait « pas vraiment » la « marge de manœuvre » nécessaire.

M. Legault a d’ailleurs répondu sensiblement la même chose, mercredi dernier, lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif. « C’est quelque chose qu’on regarde » et qui mérite d’être « considéré », a-t-il dit, tout en soulignant qu’il y avait « beaucoup de demandes » en santé et services sociaux.

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L’utilisation de la pilule abortive a doublé en 3 ans au Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

La pilule abortive est de plus en plus employée au Québec, son usage ayant doublé en trois ans selon les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), rapporte En Beauce.

La pilule abortive est utilisée dans 17 % des avortements au Québec. Selon le Dr Diane Francoeur, cette augmentation de l’emploi de la pilule abortive ne signifierait pas une augmentation de l’avortement en général, mais un plus grand accès à l’avortement, cette méthode étant plus facile d’emploi.

Le Dr Francoeur reconnaît lui-même qu’il y a eu environ « 20 000 avortements » par année ces derniers temps. Il est étonnant de voir, devant des chiffres aussi aberrants, qu’on veuille ainsi faciliter le meurtre des enfants à naître.

Outre cet aspect, on peut se demander légitimement si ce recours accru à la pilule ne risque pas de mettre davantage les femmes en danger. En effet, une récente étude américaine étudiant les dossiers d’assurance maladie publique de 2017 à 2023 révèle que plus de 10 % des femmes prenant la pilule abortive subissent au moins un effet secondaire grave dans les 45 jours après la prise.

L’extension de l’accès à l’avortement fait partie des promesses du gouvernement Legault, dont le ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a lancé en novembre 2024 un plan de 7,5 millions de dollars sur l’accès à l’avortement.

Dernièrement, Radio-Canada rapportait que les pharmaciens se préparaient à prescrire la pilule abortive, l’Ordre des pharmaciens devant mettre en place une formation, des outils et un cadre pour ce faire. On peut se demander si l’ordre va former ses pharmaciens a opérer des échographies et recommander l’installation d’échographes dans les pharmacies — autrement, comment sauront-ils avec précision l’âge de l’embryon et qu’il n’y a pas de grossesse ectopique (cas fort dangereux) avant de prescrire la pilule ?

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La crainte d’être accusé d’avortement volontaire pour une fausse-couche est-elle justifiée ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Syda Productions/Adobe Stock

La crainte d’être accusé aux États-Unis d’avortement volontaire pour une fausse-couche ou son traitement, ou injustement d’« abus du corps » pour la façon dont on traite le bébé spontanément avorté est-elle justifiée ?

Une lectrice de CQV nous avait récemment envoyé deux pages traitant de ces questions, une émission de Patrick Lagacé sur 98.5 et un article du Guardian, nous faisant part de son inquiétude face au sombre tableau que ces deux réquisitoires dépeignent de la situation des femmes dans les États américains limitant l’avortement. Certes, on peut dire que la situation est d’une certaine façon sombre, mais pas exactement pour la cause invoquée par les partisans du « choix » qui sont, je le crois, grandement en partie à l’origine du phénomène de confusion qu’ils dénoncent eux-mêmes.

C’est un sujet qui mérite d’être étudié en profondeur. Je vous propose ci-dessous mon analyse de ces deux articles, à la lumière des faits relatés par des médecins et des organisations pro-vie aux États-Unis.

Résumé :

  1. Il n’y a pas eu une augmentation de la mortalité maternelle en général aux États-Unis depuis l’infirmation de Roe, au contraire.
  2. Les associations médicales et les médias sont en bonne partie cause de la confusion.
  3. Les exceptions pour l’avortement sont exactement les mêmes qu’auparavant et ne sont donc pas plus floues.
  4. Il ne semble pas y avoir eu de cas de femme ou de médecin condamné à tort.
  5. Peut-être que certaines lois auraient besoin d’être clarifiées, notamment par rapport au traitement réservé au corps des bébés expulsés lors d’une fausse-couche. Il conviendrait que les pro-vie fassent le plus d’efforts possible pour informer la population.
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Qui est Mark Carney, nouveau premier ministre du Canada ?


Mark Carney.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : World Economic Forum/FLickr/Wikimedia Commons

La longue démission de Justin Trudeau prend enfin fin. Mark Carney, élu chef du parti libéral du Canada lors de la course à la chefferie dudit parti, devient aujourd’hui premier ministre du Canada.

Mais qui est ce Mark Carney qui devient premier ministre non élu, jusqu’à la fin des prochaines élections du moins ?

Il est ce qu’on pourrait justement appeler un banquier, entre autres fonctions il a travaillé pendant 13 ans pour Goldman Sachs avant de devenir gouverneur de la Banque du Canada, puis de celle d’Angleterre. Il a notamment conseillé Justin Trudeau sur les questions économiques durant la « pandémie ». Il était récemment président du conseil d’investissement du Brookfield Asset Management. Il est Envoyé spécial des Nations Unies pour le financement de l’action climatique. Il a également participé au G20, au G7, a été président du conseil consultatif du groupe de réflexion progressiste Canada 2020, membre du conseil de fondation du Forum économique mondial, président du Group of Thirty, membre des conseils d’administration de Bloomberg Philanthropies, de Harvard University Overseers et de la Fondation Rideau Hall.

Enfin, Mark Carney est catholique et irait à la messe toutes les semaines.

M. Carney semble être en général assez discret quant à ses convictions morales. À une rare exception près où, le 24 juin 2022, il écrivit un tweet à l’occasion du jugement Dobbs (infirmant le jugement Roe) de la Cour suprême des États-Unis, déplorant le recul du « droit de choisir » des femmes (entendez : avortement) :

« Je suis fier de vivre dans un pays où le droit des femmes de choisir est si fortement soutenu. Mais la décision dévastatrice prise aujourd’hui aux États-Unis nous rappelle clairement que les progrès ne doivent jamais être considérés comme acquis.

Notre engagement à protéger les droits fondamentaux doit être inébranlable. »

Son message d’alors indique que Mark Carney est pro-avortement, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il a réussi à devenir chef du Parti libéral du Canada.

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Une église évangélique baptiste doit quitter des locaux municipaux en raison de la loi sur la laïcité


L'ancienne église Christ-Roi, dans le sous-sol de laquelle se trouve l'église des Deux Rives.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Radio-Canada

L’église évangélique baptiste des Deux Rives doit quitter les locaux du sous-sol du centre d’escalade Beta Crux, sis dans l’ancienne église Christ-Roi de Chicoutimi. Cet espace, confié à l’Association pour le développement de la personne handicapée intellectuelle du Saguenay par la Ville de Saguenay, était sous-loué depuis un trimestre par l’association à l’église évangélique.

Or, rapporte Radio-Canada, la Municipalité a signifié à l’association que la « loi sur la laïcité et un règlement municipal interdisent que des activités religieuses soient pratiquées dans un espace municipal ».

Le président du conseil d’administration de l’église des Deux Rives, Patrick Héroux, s’interroge avec justesse sur le champ d’application de la loi sur la laïcité invoquée pour son expulsion, selon Radio-Canada :

« C’est une loi qui est assez vague... donc elle est difficile à interpréter selon les motifs et les besoins des organismes. »

M. Héroux souhaiterait que ladite loi soit clarifiée :

« Éventuellement, on espère que ça va peut-être prendre des jugements, de la jurisprudence pour savoir exactement ce que ça veut dire parce que ça a des impacts. »

Pour l’instant, le conseil d’administration de l’église évangélique réfléchit sur les prochaines étapes à suivre. C’est la deuxième fois que le groupe se fait expulser d’un local pour raison de laïcité, la première fois étant de l’École secondaire Charles-Gravel.

On peut se demander à juste titre en quoi le fait que l’État loue un local à un groupe religieux l’y associerait, à moins, en fait, que le but réel de la loi sur la laïcité soit de décourager la religion. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire que la laïcité de l’État soit clarifiée, afin qu’on n’en abuse pas pour persécuter diverses associations. Rappelez-vous cet événement annulé qui devait être tenu par protestants pro-vie au Centre des congrès de Québec, ou ce groupe, d'esprit religieux, de prévention du suicide à qui la Ville de Waterloo prétend interdire le porte-à-porte.

Certes, ce n’est pas que je trouve pertinent qu’une ancienne église catholique, fût-ce son sous-sol, soit louée pour en faire une église protestante, mais il semble bien que la laïcité, si ce n’est le but dans lequel elle a été inventée, est invoquée pour combattre la religion dans un esprit d’athéisme.

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Un organisme pro-avortement se vante d’avoir « aidé » une femme à avorter son bébé de 24 semaines

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock

Dans son rapport annuel 2023-2024 publié le 3 février 2025, Action Canada pour la santé & et les droits sexuels conscrit ses sources de revenus et y décrit ses divers impacts. C’est dans ce genre de rapport qu’une organisation va mettre ses plus grandes réalisations afin d’attirer ou de garder les donateurs.

Or, qu’est-ce qu’ACSDS montre dans son rapport annuel ? Entre autres qu’il a aidé une étrangère à avorter à 24 semaines de grossesse, stade auquel le bébé est viable. Selon le rapport (page 19) :

« À 19 ans à peine, elle s’est retrouvée enceinte, non assurée et sans statut de citoyenneté, face à l’immense défi d’obtenir des soins d’avortement. Elle a appelé une clinique après l’autre, mais toutes exigeaient des frais qu’elle n’avait tout simplement pas les moyens de payer. Lorsqu’elle a communiqué avec nous, elle en était à 24 semaines de grossesse... »

ACSDS a donc décidé de l’« aider » en faisant les démarches pour un avortement et en en payant les frais, selon le rapport :

« Malgré les obstacles, nous avons trouvé un rendez-vous à Manpreet. Grâce à notre fonds, nous avons couvert les coûts de son intervention, supprimant ainsi le fardeau financier qui pesait si lourdement sur elle. Manpreet a également reçu le soutien d’une doula locale, qui lui a prodigué des soins adaptés à sa culture et l’a accompagnée tout au long du processus. »

ACSDS a-t-il songé à lui offrir de l’aider à garder le bébé ou de l’aider pour le processus d’adoption ? Car enfin, si cet organisme se vante d’avoir « aidé » une femme dans le besoin c’est au final pour avoir « aidé » à tuer son bébé de 24 semaines par avortement.

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La chaîne française C8, expulsée des ondes publiques, passe le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures d’émission

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

La chaîne française C8, qui s’est fait refuser le renouvellement de sa fréquence TNT (télévision numérique terrestre) par l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) à cause de divers faits qui lui sont reprochés, a diffusé impromptu le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures sur les ondes.

Que reprochait-on à C8 ? Diverses choses, certaines sans doute justifiées, comme des manquements à la bienséance, d’autres moins justifiées, comme le manque de diversité d’opinions — alors que C8 présentait un éventail d’opinions bien plus large que nombre de chaînes de télévision française qui se rangent, pour la plupart, bien à gauche. C8 était-elle pire qu’une autre chaîne ? C8, ainsi que CNews, qui appartiennent au groupe Bolloré, ont également fait l’objet d’avertissements et d’amendes pour la diffusion d’opinions que vous ne trouveriez pas, ou que rarement, sur d’autres chaînes, telle que l’opposition à l’avortement.

Précisément, sur ce dernier point, de remise en question du « droit-de-la-femme-de-choisir-de-tuer-son-bébé » (horresco referens!), C8 avait déjà diffusé en août 2021 le film pro-vie Unplanned, ce qui lui a valu d’être accusée de « délit d’entrave condamné dans notre pays » par le ministre délégué à l’Égalité hommes femmes, Élisabeth Moreno, et de recevoir une mise en garde du CSA (prédécesseur de l’Arcom). On peut se demander si la fermeture de C8, ratifiée jusque par le Conseil d’État lui-même, n’était pas motivée par une raison d’ordre politique...

Dans ses dernières heures d’émission, C8 a fait la diffusion surprise, pour ainsi dire « non planifiée », du film pro-vie Unplanned. Voilà qui s’appelle partir avec panache face à la censure anti-vie.

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Le cardinal Leo demande au gouvernement canadien de ne pas retirer le statut charitable des organismes religieux et pro-vie


Cathédrale Saint-Michel de Toronto.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Brian/Wikimedia Commons

Dans une lettre datée du 21 février 2025, le cardinal Francis Leo, évêque de Toronto, demande au ministre des Finances, Dominique Leblanc de rejeter les recommandations pré-budgétaires du comité des finances qui prône le retrait de « la promotion de la religion » comme but charitable et le retrait du statut de charité aux organismes pro-vie.

En bref, si les recommandations du comité des finances étaient adoptées par le Parlement, tout organisme qui a pour but la promotion de la religion, dont l’Église catholique ou les instituts d’enseignement religieux, serait privé de son statut de charité au Canada. Avec la perte du statut charitable, l'Oratoire Saint-Joseph, par exemple, serait obligé de payer la taxe de révocation qui est égale à 100%  de la valeur de ses actifs, à moins qu'il ne les transmette à un organisme non religieux. Ceci signifie la fermeture d'un très grand nombre d'églises, ainsi que des services que beaucoup d'entre elles rendent, comme les soupes populaires. Avec le retrait du statut de charité des organismes « anti-avortement », ce sont les centres de grossesse qui sont visés, et les religions qui s’opposent à l’avortement, dont, encore une fois, l’Église catholique.

Mgr Francis Leo écrit :

Je vous écris aujourd’hui pour vous exprimer mon souci profond en ce qui concerne le récent rapport pré-budgétaire du comité des finances. Le comité propose de retirer la promotion de la religion en tant que but charitable. Plus particulièrement, selon ce que la recommandation 430 déclare : « Modifie la Loi de l’impôt sur le revenu afin de définir la notion d’organisme de bienfaisance de manière à supprimer le statut privilégié de “promotion de la religion” en tant que fin de bienfaisance. »

Comme vous le savez, les organismes charitables religieux renforcent le tissu social même de notre nation à travers leurs services, rayonnement et soins dévoués. Cette œuvre charitable est souvent accomplie pour subvenir par du financement ou des services à des besoins non couverts par les programmes gouvernementaux. Il n’est pas déraisonnable de suggérer que sans la présence de ces organismes charitables, il y aurait une crise de soins dans les communautés à travers le Canada.

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Une femme a décidé de continuer sa grossesse malgré ses problèmes de drogues

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : DN6/Adobe Stock

L’on a souvent reproché à la grande presse un certain esprit sensationnaliste. Or, vous savez combien il est de plus en plus difficile de faire sensation face à l’accoutumance du public aux effets révélateurs. Il reste pourtant quelques artifices de la plume à disposition des écrivains, comme le paradoxe qui consiste à prendre à rebours des vues généralement acceptées pour en tirer une conclusion inattendue. Et on pourrait voir dans certains articles, des demi-tentatives de ce style. Prenons le thème de la personne qui meure faute de soin (sans ironie pour ce genre de situation), hé bien disons que vous écriviez à la place « la personne vie parce qu’elle n’a pas reçu de soin ! », l’effet est assuré, du moins pour les premières lignes.

Et c’est ce qu’aurait pu faire l’auteur de cet article de La Presse qui rapporte les difficultés rencontrées par une femme ayant des problèmes toxicomanie à accéder à l’avortement et qui a — Dieu soit loué ! — finalement décidé de garder son bébé. L’article cependant tourne surtout autour des délais qui ont retardé — Ô temps, suspends ton vol ! — l’accès à l’avortement. L’avortement est évidemment compris comme un « soin » dans cet article. Hélas, le paradoxe ne se tire qu’en analysant le texte : parce que le « soin » de l’avortement n’a pas été prodigué avec promptitude un bébé est en vie maintenant ! Je suis taquin, je le reconnais, et je m’égare, aussi je me proposerais, après la forme, d’attaquer le fond.

Julie (nom fictif donné par l’article) est toxicomane et sans-abri, elle était enceinte d’à peu près dix semaines quand elle a demandé à Marie-Andrée Meloche, infirmière d’urgence à la clinique mobile du Book Humanitaire, de l’aide pour avorter. Cette dernière a fait des démarches auprès de l’hôpital de Saint-Jérôme. L’établissement lui a cependant répondu qu’aucun des trois services des Laurentides n’accepterait de s’occuper du cas de Julie, en raison des risques que pose la consommation de drogue.

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Une femme regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions de son entourage

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Watercolor Concept/Adobe Stock

Les partisans de l’avortement minimisent souvent les effets de l’avortement sur la femme. Ils semblent oublier, entre autres, le fait que les femmes avortent sous la pression de leur entourage. En effet, pour des gens pour qui l’avortement est une porte de sortie à une grossesse non voulue et non planifiée, ils le proposent donc comme la solution « naturelle » pour la femme prise dans l’embarras d’une grossesse qu’elle n’a pas pu empêcher — après tout, cet événement n’était-il pas non voulu ? C’est que l’on voit que l’avortement découle de la mentalité contraceptive. C’est pourquoi, les pro-avortement seront-ils enclins à décourager les femmes a garder leur enfant en leur proposant l’avortement comme la seule solution raisonnable.

Le Salon Beige rapporte le témoignage d’une femme qui regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions qu’exerçaient sur elle son conjoint, son entourage et l’avortoir. Elle témoigne pour aider les femmes qui ont avorté et pour la mémoire de son enfant à naître :

C’est pour moi un cri d’urgence, pas seulement pour moi parce que mon corps et mon âme le réclament mais aussi pour toutes ces femmes qui pleurent en silence, celles que j’aide et qui sont inconsolables, celles qui ont voulu mourir avec l’enfant qu’au fond d’elles elles voulaient garder. Témoigner était aussi une mission de survie, pour la mémoire de cette enfant à qui j’ai enlevé la vie, pour lui donner une voix, une existence.

Ce n’est qu’à travers la conversion qu’elle a pu retrouver l’espoir :

Sitôt les « cachets » qui ne soignent pas avalés j’ai regretté, j’ai senti comme un vide. Comme si mon âme partait dans mes talons, comme si toute ma lumière venait de s’éteindre. J’ai commencé à faire des cauchemars, j’ai fait une tentative de suicide, je ne suis plus retournée en cours. Si je n’avais pas rencontré Dieu dans une démarche de conversion, je serais morte avec cet enfant. Tout embryon, toute cellule au commencement de la vie est une personne. J’en ai pris conscience ensuite.

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