Le blogue d'Augustin Hamilton - Campagne Québec-Vie
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Une femme regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions de son entourage

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Watercolor Concept/Adobe Stock

Les partisans de l’avortement minimisent souvent les effets de l’avortement sur la femme. Ils semblent oublier, entre autres, le fait que les femmes avortent sous la pression de leur entourage. En effet, pour des gens pour qui l’avortement est une porte de sortie à une grossesse non voulue et non planifiée, ils le proposent donc comme la solution « naturelle » pour la femme prise dans l’embarras d’une grossesse qu’elle n’a pas pu empêcher — après tout, cet événement n’était-il pas non voulu ? C’est que l’on voit que l’avortement découle de la mentalité contraceptive. C’est pourquoi, les pro-avortement seront-ils enclins à décourager les femmes a garder leur enfant en leur proposant l’avortement comme la seule solution raisonnable.

Le Salon Beige rapporte le témoignage d’une femme qui regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions qu’exerçaient sur elle son conjoint, son entourage et l’avortoir. Elle témoigne pour aider les femmes qui ont avorté et pour la mémoire de son enfant à naître :

C’est pour moi un cri d’urgence, pas seulement pour moi parce que mon corps et mon âme le réclament mais aussi pour toutes ces femmes qui pleurent en silence, celles que j’aide et qui sont inconsolables, celles qui ont voulu mourir avec l’enfant qu’au fond d’elles elles voulaient garder. Témoigner était aussi une mission de survie, pour la mémoire de cette enfant à qui j’ai enlevé la vie, pour lui donner une voix, une existence.

Ce n’est qu’à travers la conversion qu’elle a pu retrouver l’espoir :

Sitôt les « cachets » qui ne soignent pas avalés j’ai regretté, j’ai senti comme un vide. Comme si mon âme partait dans mes talons, comme si toute ma lumière venait de s’éteindre. J’ai commencé à faire des cauchemars, j’ai fait une tentative de suicide, je ne suis plus retournée en cours. Si je n’avais pas rencontré Dieu dans une démarche de conversion, je serais morte avec cet enfant. Tout embryon, toute cellule au commencement de la vie est une personne. J’en ai pris conscience ensuite.

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Plus de décès que de naissances au Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist

Dernièrement, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a publié un rapport sur la démographie québécoise, révélant des chiffres consternants : pour la première fois de notre histoire, il y a eu plus de décès que de naissances, rapporte La Presse.

Ainsi, entre juillet 2023 et juillet 2024, il y a eu 1550 décès de plus que de naissance, ce qu’on appelle l’accroissement naturel de la population a donc été négatif durant cette période.

Autre facteur inquiétant, mais qui suit, pour ainsi dire, naturellement la baisse de la natalité, l’âge moyen est monté jusqu’à 43 ans.

Les causes de cette dénatalité ne sont pas abordées par l’article de La Presse qui rapporte les chiffres de ISQ. Nous pouvons en nommer quelques-unes :

  • La difficulté de fonder une famille : maintenant, plus que jamais, avec la hausse des prix, il est de plus en plus difficile pour les jeunes de fonder une famille.
  • L’instabilité des foyers : beaucoup de jeunes, passés par les classes du monopole de l’éducation du Québec, n’ont pas appris à fonder une famille stable, bien au contraire ! ils se font enseigner à vivre dans le libertinage le plus complet, bien loin de l’idée d’avoir des enfants, avec à la clef, pour éviter cette dernière éventualité, la contraception et l’avortement comme garanties.
  • En parlant d’avortement et de contraception, ce sont certainement les deux causes principales au désastre démographique du Québec, dans les dernières années, le Québec avait entre 20 000 à 30 000 avortements par an.

Quiconque a à cœur l’avenir du Québec doit s’opposer avec fermeté à ces fléaux, notamment la corruption de la jeunesse, l’avortement et la contraception.

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Le lourd bilan de Trudeau

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo

Justin Trudeau a annoncé ce matin de l’Épiphanie lors d’une conférence de presse à Ottawa sa démission en tant que chef du Parti libéral et en tant que premier ministre du Canada... quand son parti aura élu un nouveau chef.

Pas trop tôt ! pourrait-on se dire. Nous aurons cependant à l’endurer jusqu’au mois de mars, hélas ! Car, bien que poussé à démissionner par les membres de son propre caucus, Trudeau ne s’en ira pas tout de suite — plus tard —, prorogeant (suspendre) au passage le Parlement jusqu’en mars.

Au moins en prorogeant le Parlement, il ne pourra pas adopter de nouvelles lois mortifères.

En tout cas, on ne le regrettera pas comme dirigeant, nous aurons, pour le rappeler à notre bon souvenir, le bilan atroce qu’il nous a laissé et dont nous aurons bien du mal à nous défaire.

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La Ligue des droits de l’homme fait une critique woke du nouveau dictionnaire de l’Académie française

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : monticellllo/Adobe Stock

Une bien belle neige est tombée aujourd’hui, recouvrant la nature d'une blanche couverture — combien triste et sombre serait cette saison sans cet élément immaculé !

Dernièrement, l’Académie française, remplissant l’office que lui avait confié en 1635 son fondateur le Cardinal de Richelieu de définir la langue française et d’en élaborer un dictionnaire, a remis son dernier ouvrage à son « protecteur » (qui est maintenant le président de la République).

La Ligue des droits de l’homme a cru bon de critiquer la 9e édition du dictionnaire de l’Académie française, notamment à l’endroit des termes « femmes » et « hétérosexualité ». Selon Le Monde :

[...] la femme est « un être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants », pointe la LDH. « Faut-il en conclure qu’une femme stérile ou ménopausée n’en est pas une ? », s’interroge-t-elle. Elle épingle également la définition de l’hétérosexualité, qui est décrite comme une relation « naturelle » entre les sexes ; « ce qui implique que l’homosexualité ne l’est pas », en déduit la LDH.

Cette critique de la définition du mot « femme » est bien faible, ce n’est pas parce que le potentiel d’une femme n’est pas actualisé ou n’est pas actualisable que celle-ci n’est pas une femme, autrement dit, ce n’est pas parce que la capacité d’une femme à porter des enfants est empêchée qu’elle n’est pas une femme. On dit des hommes qu'ils ont deux jambes, est-ce qu’un unijambiste ne serait donc pas un homme ? Non, ce sera un homme avec une seule jambe : le fait d’être stérile ou de n’avoir qu’une seule jambe dans ces cas est un accident et ne change pas la nature de l’être.

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Le nouveau « Plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement 2024-2027 » du Québec


Martine Biron annonçant le plan du gouvernement sur l'avortement.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/TVA Nouvelles

Le lundi 18 novembre, le ministre responsable de la Condition féminine du Québec, Martine Biron, a présenté le Plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement 2024-2027. Ce plan, doté d’un budget de 7,5 millions de dollars, a pour but de faciliter l’accès à l’avortement, à contrer la désinformation sur l’avortement et à prévenir tout recul dans le « droit » à l’avortement. Le plan se veut une réponse à une supposée montée en puissance du mouvement pro-vie, notamment aux États-Unis, et à en contrer les effets au Québec.

Ce plan représente-t-il un sérieux obstacle à la propagation de la vérité sur l'avortement ? L'avenir nous le dira. Peut-être, malheureusement, que les moyens mis dans l'élargissement de l'avortement, notamment par le biais de la pilule abortive, permettra-t-il à un plus grand nombre de femmes, si cela était possible, de tuer leur enfant à naître.

En guise d’avant-propos, on y trouve un « Mot du premier ministre » du Québec, François Legault :

Le Plan d’action gouvernemental sur l’accès à l’avortement 2024-2027 est un jalon important qui vient renforcer un droit fondamental pour les Québécoises : celui de choisir de poursuivre ou non une grossesse. L’avortement est un soin de santé sécuritaire et essentiel ; un meilleur accès aux services contribue à la santé, à l’égalité et à l’autonomie des femmes dans notre société.

Nous avons parcouru un long chemin pour garantir ce droit, mais il est clair que nous devons rester vigilants. Comme société, nous avons la responsabilité de garantir que les Québécoises puissent exercer leur libre choix. Ce plan d’action reflète notre engagement à soutenir les femmes.

Ensemble, nous veillerons à ce que ce droit, ancré dans nos valeurs d’égalité et de justice, demeure solide et inébranlable.

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Les pro-vie veulent offrir de l’aide aux femmes près des avortoirs

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Brian Jenkins dans le parc Lahaie, en face de la clinique Morgentaler qui était de l'autre côté du boulevard Saint-Joseph.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie (CQV) est actuellement en procès contre les zones-bulles de 50 m entourant les lieux où les avortements sont opérés, qui interdisent de « tenter de dissuader une femme » d’obtenir un avortement, afin de pouvoir offrir de l’aide à ces femmes enceintes qui, parfois, pensent qu’elles n’ont pas d’autres choix que de recourir à l’avortement.

Georges Buscemi et Brian Jenkins de CQV ainsi que la Dre Roseline Lebel Caron ont contesté la semaine dernière devant la juge Lysane Cree de la Cour supérieure du Québec la loi québécoise établissant les zones-bulles.

Comme je le disais plus haut, ce que nous demandons, c’est de pouvoir proposer aux femmes se rendant à la clinique d’avortement de l’aide. Pourquoi donc, diront certains ? Parce que l’avortement est un geste terrible où l’on met fin à la vie d’un enfant à naître, un geste qui va à l’encontre de la nature même de la femme et qui peut entraîner de vifs regrets, ainsi que des séquelles physiques et psychologiques. Certaines femmes d’ailleurs désireraient pouvoir garder leur enfant : c’est pour cela que nous voudrions être là pour les y aider.

Or, à 50 m du lieu où sont opérés les avortements, beaucoup moins de femmes auront la chance de voir notre message. D’ailleurs, c’était l’intention du législateur Gaétan Barrette, alors ministre de la Santé, de nous éloigner afin que nous ayons moins d’impact, négatif selon lui, mais positif selon nous.

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Le nouveau premier ministre du Nouveau-Brunswick ouvre le financement aux avortements pratiquées par les avortoirs privés


Susan Holt.

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/X

Susan Holt, nouveau premier ministre libéral du Nouveau-Brunswick, a annoncé, moins d’une semaine après son assermentation, qu’elle allait étendre le financement aux avortements opérés en dehors des hôpitaux publics. Sous les gouvernements précédents, dont celui du conservateur Blaine Higgs, les avortements opérés dans des établissements privés n’étaient pas remboursés. Pendant longtemps, les libéraux, les grands médias et autres acteurs pro-avortement accusaient de façon récurrente le gouvernement du Nouveau-Brunswick de limiter l’accès à l’avortement. Face à ce refus de financer l’avortement dans les établissements privés, le gouvernement de Trudeau avait retenu des fonds destinés au Nouveau-Brunswick afin de faire pression sur la province.

Lors d’une émission radio de Martine Blanchard de Radio-Canada le 8 novembre, l’invitée Beth Lyons, directrice générale du Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick, a dit : « Je pense que l’engagement est vraiment prometteur. Hier, on a entendu une annonce historique. » « Historique » ? Peut-être, mais certainement pas dans le sens où elle l’entendait, comme s’il pouvait être souhaitable que plus de femmes puissent tuer leur enfant à naître, et ceci, ce n’est pas une histoire que l’on devrait raconter avec fierté.

 

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30 octobre : entrée en vigueur des demandes anticipées d’euthanasie au Québec


Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Radio-Canada info/YouTube

Le 30 octobre 2024, les demandes anticipées d’euthanasie en raison de maladie neurodégénérative, comme l’Alzheimer, entrent en vigueur au Québec.

Le gouvernement du Québec se dit prêt, selon Sonia Bélanger, ministre déléguée de la Santé et responsable des Aînés du Québec, après maintes consultations auprès du Collège des médecins du Québec, l’ordre des infirmières et infirmiers du Québec et autres institutions à mettre en œuvre ces demandes anticipées, bien malgré, d’ailleurs, le fait qu’Ottawa n’ait pas modifié le Code criminel pour permettre une telle pratique.

Le ministère de la Justice du Québec a ordonné au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de produire une directive disant de ne pas poursuivre les médecins qui appliqueraient les demandes anticipées.

Lors de son émission le 28 octobre « Les coulisses du pouvoir », Daniel Thibault a demandé à Sonia Bélanger si les 7 % de décès au Québec que représente l’« aide médicale à mourir » (l’euthanasie) ne seraient pas « beaucoup ». Mme Bélanger a répondu que oui c’était « beaucoup », mais que l’on observerait une stabilisation dans le nombre d’AMM avec 9 % d’augmentation en 2023-2024, par rapport à des progressions pouvant aller jusqu’à 30 % à 40 % les années précédentes. Beaucoup... mais pas trop ?

Déjà une euthanasie c'est trop.

La vie a-t-elle si peu de valeur au Québec pour que l’on veuille ainsi anticiper l’heure de la mort ?

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Il y aura plus de décès que de naissances au Québec en 2027

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : Pxfuel/Nathan Sugg/Wirestock/Adobe Stock

Selon les estimations de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances en 2027. Bien que la population continue à croître à cause de l’immigration, le Québec selon les prévisions de l’ISQ devant atteindre les 10 millions dans 20 ans, l’« accroissement naturel » de la population québécoise plafonnera d’ici 2027. Selon Le Devoir :

À l’instar de nombreux pays occidentaux, l’accroissement naturel de la population québécoise plafonnera d’ici trois ans, estime l’ISQ. Il est déjà négatif depuis quelques années au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, en Mauricie et plus récemment au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

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Quand commence la vie humaine ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alfons Photographer/Adobe Stock

Quand commence la vie humaine ? C’est une question pour ainsi dire vitale, notamment pour déterminer ce qui est un être humain et ce qui ne l’est pas, question qui détermine au fond la légitimité ou l’illégitimité de l’avortement.

Dans une vidéo intitulée « Quand Commence la Vie Humaine? Réponse Scientifique sur l’Avortement », le groupe québécois pro-vie Action Vitale expose les faits scientifiques qui démontrent que l’être humain est un être humain dès sa conception.

À partir de cette certitude, se pose naturellement la question suivante concernant l’avortement : est-il légitime de tuer un être humain à naître ? La réponse est non, puisqu’il s’agit d’un être humain.

Dans une seconde vidéo intitulée « L’Incohérence des Scientifiques Pro-Avortement : Quand les Faits ne Suffisent Plus », Action Vitale répond aux arguments niant la valeur de l’enfant à naître sur la base de leur développement, arguments spécieux qui, s’ils sont appliqués jusqu’à leurs extrémités logiques pourraient s’étendre aux êtres humains déjà nés, qui sont à divers niveaux de développement, de capacité et d’autonomie.

Dans une troisième vidéo intitulée « Situations Difficiles et Avortement : Un Crime Justifie-t-il un Autre? », Action Vitale expose les raisons pour lesquelles il n’est pas juste de mettre fin à la vie de l’enfant à naître dans les cas de viol. En effet, l’enfant à naître étant innocent, il serait injuste de le punir pour le crime de son géniteur, pas plus qu’il ne serait juste de tuer un enfant déjà né pour les crimes de son père. Tout en reconnaissant la tragédie que subissent les femmes victimes de viol, nous ne pouvons pas répondre à leur traumatisme par l’avortement.

Dans un prochaine vidéo, Action Vitale traitera de la question de l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère.

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