Soutenez le projet de loi C-314 contre l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales
Conférence de presse de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie en soutien à C-314, le 3 octobre 2023.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le projet de loi C-314, présenté en première lecture à la Chambre des communes du Canada par le député conservateur Ed Fast le 10 février 2023, sera débattu en deuxième lecture demain, le 5 octobre 2023. C—314 a pour but d’empêcher l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes uniquement de maladies mentales, qui autrement entrera en vigueur en mars 2024. Le sommaire de C-314 indique :
« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie (Euthanasia Prevention Coalition — EPC) a tenu une conférence de presse le 3 octobre dans la Salle de conférence 135-B du Parlement, durant laquelle le président d’EPC, Gordon Friesen, le Dr Paul Saba, Anike Morrison et Lia Milousis, deux jeunes femmes qui ont un historique de problèmes mentaux, ont exprimé leur soutien à C-314.
Gordon Friesen, présentant les conférenciers, souligne, entre autres, que la majorité de la population ne soutient pas l’extension de l’euthanasie.
1 réaction Lire la suiteJustin Trudeau réitère pour la énième fois son soutien indéfectible à l’avortement
Justin Trudeau.
Billet de bogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Twitter
Ce serait aujourd’hui, apparemment, la « Journée internationale pour le droit à l’avortement ». J’eusse sans doute vécu une autre année tout en continuant avec bonheur à ignorer qu’une telle absurdité tombait un 28 septembre, si ce n’avait été un message officiel de Justin Trudeau publié pour l’occasion.
Selon le site du Premier ministre du Canada Justin Trudeau :
Le premier ministre Justin Trudeau a fait aujourd’hui la déclaration suivante à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement :
« Aujourd’hui, en cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, le gouvernement du Canada réitère son engagement indéfectible à veiller à ce que les femmes et les filles au pays et ailleurs dans le monde aient accès à l’avortement. Nous ne remettrons jamais en question le libre choix des femmes.
En 1988, la Cour suprême du Canada a invalidé les restrictions du Code criminel entourant l’avortement et, grâce au travail infatigable de militantes et militants et de fournisseurs de soins de santé, l’avortement est depuis cette époque un service sûr et légal dans notre réseau de la santé. Pour que les femmes et les filles, et en particulier celles des communautés marginalisées et vivant en région rurale et éloignée, aient accès aux soins de santé reproductifs dont elles ont besoin et qu’elles méritent, nous réalisons des investissements permettant d’éliminer les obstacles et d’améliorer l’accès à l’avortement d’un océan à l’autre.
De plus, nous améliorons l’accès à l’avortement au-delà de nos frontières en nous engageant à financer la santé à l’échelle mondiale. Les droits des femmes sont malmenés partout dans le monde en ce moment, mais nous savons qu’on ne peut prévenir les avortements en les interdisant. Au contraire, les avortements deviennent ainsi plus dangereux. Nous continuerons donc de bâtir un monde où toutes les femmes peuvent exercer leur droit fondamental qui consiste à faire leurs propres choix en matière de santé reproductive, peu importe où elles vivent.
En cette Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous renouvelons notre engagement à créer un monde où tout le monde peut faire ses propres choix, de façon à bâtir son propre avenir sans crainte. »
Si vous avez eu la sublime patiente de lire cette déclaration jusqu’au bout, vous aurez sans doute remarqué que le message serait anodin si l’on remplaçait « avortement » par, mettons, « accouchement ». Qui en effet pourrait être contre le droit des femmes à accoucher ?
Mais voilà, qu’est-ce qu’un avortement, et plus précisément, puisque c’est de cela dont il s’agit, un avortement provoqué ?
1 réaction Lire la suiteCélébrer ses propres funérailles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : maxbelchenko/Adobe Stock
Un homme du Lac-Saint-Jean, Éric De Launière, atteint d’un cancer aux intestins métastasé n’en a plus longtemps à vivre et a fait une demande d’euthanasie. Désirant rassembler sa famille et ses amis une dernière fois avant sa mort prévisible (puisqu’anticipée), il a organisé une fête, qu’il considérerait comme ses propres funérailles selon une proche parente, dans l’aréna de Chambord. Deux cents personnes se sont présentées à l’événement, durant lequel la joie des retrouvailles s’est mêlée aux larmes du décès prochain.
Marie-Ève Tremblay, qui a une lointaine parenté avec Éric De Launière, a invité sa petite cousine Valérie à raconter sur les ondes de 98,5 le singulier événement. Selon Valérie, Éric voulait éviter à sa femme et ses enfants d’avoir à affronter seuls le poids et le souci des funérailles... en célébrant en quelque sorte ses propres obsèques de son vivant.
Selon Marie-Ève Tremblay, ce genre d’événements aurait lieu de plus en plus fréquemment — ce qui n’est pas sans rappeler les fêtes dans les salons funéraires où le futur défunt fait ses adieux avant de recourir à l’euthanasie.
Dans la seconde partie de l’émission de Marie-Ève Tremblay et Philippe Cantin, la parole est donnée à Jean-Marc Barreau, professeur à l’Université de Montréal, titulaire de la chaire de recherche Jean-Monbourquette sur le soutien social des personnes endeuillées. Ce dernier fait judicieusement remarquer que ce phénomène est en partie dû à l’éloignement de la population québécoise par rapport à la religion, et que n’ayant plus recours aux cérémonies religieuses, ils éprouvent le besoin de réaliser un « rituel ». Il fait également remarquer que ce nouveau genre de cérémonies ne peut subvenir au besoin du deuil qui survient au décès de la personne.
Cette affaire est assez triste, non seulement du fait qu’un homme soit proche de la mort, mais aussi qu’il ait décidé de recourir à l’« aide médicale à mourir » — ce qui met une note malsaine au tout.
En effet, pourquoi ne pas rassembler comme il l’a fait la famille autour d’un être cher qui va mourir prochainement ? Ce désir n’est pas condamnable. Ce geste cependant ne nécessite pas que la personne mette fin à ses jours avec l’euthanasie, au contraire, combien parmi sa famille et ses amis désapprouvent sa décision ?
Il est affligeant de constater à quel point le Québec a perdu la foi.
1 réactionToilettes neutres ou pas de toilettes neutres ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Ces derniers jours avait surgi la question des toilettes neutres au Québec, lieux censés satisfaire les exigences de l’idéologie du genre. En effet, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville a interdit de changer en bloc les toilettes pour garçons ou pour filles en toilettes mixtes dans les écoles.
Précédemment, en août, le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda avait annoncé la transformation des toilettes ordinaires en toilettes mixtes sur les trois étages de l’école secondaire d’Iberville — ce que le ministre a désapprouvé. Selon La Presse :
« Il n’est pas question de transformer des toilettes pour garçons en toilettes mixtes ou des toilettes pour filles en toilettes mixtes », a dit M. Drainvillle, précisant que sa décision est « ferme ».
Plus précisément, le projet de question prévoyait de faire les cabines des toilettes complètement closes, tandis que les lavabos auraient été dans une aire ouverte.
Le ministre Drainville donne un motif raisonnable pour son refus, éviter que les jeunes filles commençant à avoir des règles ne soient la cible des sarcasmes de la juvénile gent masculine. Selon La Presse :
1 réaction Lire la suite« J’imagine la scène, les jeunes filles de 12, 13, 14 ans qui commencent à avoir ses règles par exemple et qui sortent du cubicule et là, il y a des garçons à côté de 13, 14 ans qui les regardent. Imaginez la scène. Les moqueries, le sarcasme, l’humiliation. Vous parlez d’élèves qui pourraient être blessés, sinon meurtris par ce genre de situations », a dit M. Drainville.
La Pologne adopte une loi interdisant l’éducation sexuelle à l’école
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Irina Schmidt/Adobe Stock
Le parti Droit et Justice et la Confédération nationaliste ont fait adopter par 243 voix contre 202 à la Chambre des députés de Pologne une loi interdisant l’éducation sexuelle dans les écoles, ainsi que tout forme de corruption ou de sexualisation des mineurs. La loi prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour les contrevenants. Le préambule de la Loi « Stop à la pédophilie » déclare : « la nouvelle loi protégera les enfants et les adolescents contre la dépravation et la perversion de la morale qui se répandent de manière alarmante par le biais de la soi-disant éducation sexuelle ».
1 réactionProgramme d’éducation au Québec : le sexe est une « catégorie sociale »...
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Dans le « glossaire des notions en éducation à la sexualité » du programme scolaire du Québec, il est écrit en toutes lettres, dans la section pour le primaire et le secondaire 1, que le sexe est une « Catégorie sociale qui répartit la population entre femmes et hommes à partir de caractéristiques physiologiques » !...
Je pensais pour ma part que ces « caractéristiques physiologiques » étaient LE sexe en question.
Ce que vous avez vu plus haut, c'est ce que vos enfants apprendront désormais, entre autres fadaises, dans les écoles du Monopole de l’Endoctrinement du Québec.
1 réactionLa déconfiture du libéralisme
Stańczyk par Jan Matejko.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Encore récemment, le premier ministre de Hongrie Viktor Orbán prononçait un discours à la 32e Université d’été de Bálványos à Tusnádfürdő en Roumanie. Lors de cet événement, le 22 juillet 2023, il souligna l’échec du libéralisme des « Lumières » à créer une société sur des bases autres que celles du christianisme. M. Orbán affirme, selon le Visegrád Post :
L’échec des pays fonctionnant sur des bases libérales tient au fait qu’ils ont cru que de nouvelles communautés prendront la place des anciennes, alors que c’est une aliénation d’un type particulier qui est apparu partout. Bien sûr, la France, qui en souffre, est une grande nation, la gloire lui appartient, et elle y trouvera certainement une solution. Mais en considérant les bases spirituelles, en creusant un tout petit peu plus profond, l’on peut affirmer qu’une prise de conscience anthropologique se cache au fond des bases spirituelles de la nouvelle ère. Car voici deux cents et quelques années, à l’époque des Lumières, les intellectuels de gauche internationaliste et d’esprit libéral, ainsi que les dirigeants politiques ont cru qu’après le rejet de la religion et du christianisme viendrait une communauté idéale, « éclairée », basée sur la reconnaissance du bien et du bien public, qui vivrait une vie libre et d’ordre supérieur, basée sur des vérités sociales sociologiquement reconnues. C’est cela qu’ils ont espéré du rejet du christianisme et de la religion. Cette hypothèse n’était pas encore exclue il y a deux cents ans. Cela aurait très bien pu en aller ainsi. Mais deux cents ans ont passé, et l’on voit aujourd’hui que ce n’était qu’une illusion : le rejet du christianisme a fait de nous, dans les faits, des païens hédonistes. C’est cela, la réalité. Et c’est pourquoi, à mes yeux, il était évident que notre Constitution soit promulguée le jour de Pâques, devenant ainsi, en tout bien tout honneur, une « constitution pascale ».
C’est cela, Mesdames et Messieurs, qui est à la base du conflit entre l’Union européenne et la Hongrie. L’Union européenne rejette notre héritage chrétien, elle organise un changement de population au travers de la migration, elle mène une campagne LGBTQ contre les nations européennes attachées à la famille.
(J’avoue qu’il y a comme un flou dans les paroles de M. Orbán au sujet de la possibilité que le projet libéral eût pu réussir ou non, mais c’est l’un des meilleurs dirigeants occidentaux et son propos mérite qu’on l’étudie.)
L’avortement, également promu à grand bruit en Occident par ce même esprit libéral, est sans doute le meilleur exemple de cet échec, à l'aune d'une mesure très concrète, celle de la dénatalité...
1 réaction Lire la suiteDécès de Gilles Noël
Gilles Noël.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Robert Manon/La Presse/Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Gilles Noël, né en 1950, homme politique québécois, a étudié à l’École polytechnique de Montréal, il a été professeur de physique au Cégep du Vieux-Montréal et a enseigné au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il est décédé d’un problème cardiaque le 21 juillet 2023.
M. Noël était un solide pro-vie qui a fidèlement appuyé Campagne Québec-Vie. Il a notamment participé à la conférence de CQV en 2011 à Québec. Il a participé pendant une décade à une manifestation périodique devant un avortoir de Montréal depuis les années 1990.
Il a rédigé en 2002, en tant que président du Centre national Robert Rumilly, un mémoire contre la législation légalisant les unions civiles entre personnes de même sexe qui a été envoyé à la Commission permanente des institutions de l’Assemblé nationale du Québec chargée d’examiner le projet de loi. Il a également témoigné en personne devant la commission.
M. Noël était partisan de l’aide psychologique pour les personnes désirant se défaire de l’attirance pour les personnes de même sexe — le Québec et le Canada ont depuis malheureusement interdit ces pratiques, sous l’appellation « thérapie de conversion ». M. Noël prônait également l’abstinence pour empêcher la propagation du sida.
Il a fondé en 2000 le parti Démocratie chrétienne du Québec (devenu par la suite Parti unité nationale). Ce parti, comme son fondateur, s’oppose à l’avortement et au « mariage gay », tout en proposant une aide financière directe aux mères afin de favoriser la famille et la natalité.
Ses funérailles seront célébrées à 11 h le 29 juillet en l’église St-Jean-Baptiste, 1251, 5e Avenue, Shawinigan, (secteur Grand-Mère), G9T 2N6.
Que son âme repose en paix.
1 réactionL’église Sacré-Cœur n’ouvrira pas ses portes pour accueillir un spectacle de « drag-queens »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Khayman/Wikimedia Commons/Répertoire du patrimoine culturel du Québec — Mise à jour 26 juillet 2023
Bonne nouvelle, le spectacle de drag-queens qui devait se tenir dans l’église Sacré-Cœur du village Sacré-Cœur-sur-Le-Fjord-Du-Saguenay, dans le cadre du Festival du Fjord, n’aura finalement pas lieu dans l’édifice sacré ! L’église de la Côte-Nord n’accueillera pas un spectacle de drag, contrairement à ce que titrait (triomphalement ?) TVA Nouvelles le 14 juillet.
La pression populaire aura fait reculer les marguilliers de la fabrique ou les organisateurs du festival, sans doute peu désireux d’attirer une telle attention sur leur localité.
Nous avons d’abord appris, par un sympathisant de Campagne Québec-Vie, que le festival avait été déplacé. Un membre de sa famille ayant contacté la municipalité de Sacré-Cœur au sujet du spectacle de drag-queens, il s’est fait répondre qu’il devait avoir lieu dans le Centre récréatif.
Nous avons vu ensuite sur la page Facebook « Les Drags du Fjord | Festival du Fjord » que l’événement aurai lieu dans le « Centre récréatif (aréna) » du village Sacré-Cœur, le 1er septembre.
Victoire ! Bonne nouvelle ! Il est certes dommageable que l’événement de « drag » ait tout de même lieu, mais au moins il ne se tiendra pas dans l’église du Sacré-Cœur.
Nous avons fait quelques efforts pour dénoncer la tenue de ce spectacle dans une église, notamment en écrivant en un article, en rédigeant une pétition et en envoyant un courriel à nos lecteurs. À quel point notre action a-t-elle influencé la décision des organisateurs de l’événement ? Nous avons en tout cas la joie de voir que le sacrilège n’aura pas lieu.
Dieu merci !
1 réactionDrag-queen dans une église au Québec
Église Sacré-Cœur de Jésus.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : LostRen/Wikimedia
Pétition : Non aux drag-queens à l’église Sacré-Cœur-de-Jésus
Ceci n’est pas le titre d’une émission douteuse, c’est un simple fait, c’est un événement à venir. Un événement de drag-queen aura lieu dans l’église Sacré-Cœur-de-Jésus dans la municipalité de Sacré-Cœur-sur-Le-Fjord-Du-Saguenay. La fabrique de cette paroisse du diocèse de Baie-Comeau a accepté la tenue du Festival du Fjord dans l’église du 31 août au 3 septembre, chose déjà scandaleuse en soi, dont un spectacle de « drag-queen ».
Un spectacle familial, garantit l’un des membres organisateurs, selon Le Journal de Québec :
« C’est un spectacle pour toute la famille, assure le président du comité, Billy Hovington. On veut montrer c’est quoi l’art de la drag et dans le fond, l’art de la drag, c’est du transformisme. »
Mais qu’est-ce qu’un « drag-queen » ou « reine de la drague » ? Si l’on se fie au nom, il s’agit d’une entreprise de séduction à des fins très intéressées. D’ailleurs, ce genre de personnage et de spectacle correspondant se trouvaient dans les cabarets et autres lieux interdits aux mineurs. Ce n’est qu’assez récemment que les drag-queens sont sortis de leurs tavernes pour lire des histoires aux enfants dans les bibliothèques et les écoles, ou pour se trémousser devant eux de façon obscène... Tout cela dans le but avoué de changer leur vision du monde et de leur identité propre. Maintenant, apparemment, ils s’en viennent dans les églises, ce qui est doublement scandaleux.
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