Quand les pro-avortement s’inquiètent de la sécurité nationale (c’est nouveau…)
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : New Jersey National Guard/Flickr
Au cours de mes recherches régulières, je suis tombé sur un article quelque peu singulier de La Presse. Fallait-il que j’en fulmine ou que je m’en torde de rire ? Sans doute les deux. Il rapportait… car les grands médias se cachent souvent derrière un expert quelconque, parfois sans citer de contrepartie… il rapportait donc qu’une étude de la Rand Corporation estimait que les restrictions apportées à l’accès à l’avortement aux États-Unis, à la suite du jugement Dobbs de la Cour suprême, risquaient de freiner le recrutement des femmes dans l’armée, compromettant par conséquent la sécurité nationale… André Duchesne de La Presse écrit :
Une étude de la Rand Corporation signée par quatre autrices estime que la récente décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement pourrait avoir un effet négatif sur le recrutement de femmes dans l’armée — et, par ricochet, un impact sur la sécurité nationale. La Presse s’est entretenue avec l’une des signataires.
La récente décision de la Cour suprême des États-Unis voulant que la Constitution américaine ne confère pas le droit à l’avortement risque de freiner le recrutement des femmes dans les rangs et menacer la sécurité nationale.
Depuis quand la sécurité nationale importe-t-elle aux pro-avortement ? — car un tel rapport et un tel article sans contrepartie contre cette théorie uniquement favorable à l’avortement n’ont pu être produits que par des pro-avortement. Tout n’a-t-il pas été sacrifié sur l’autel du « mon-corps-mon-choix », enfant à naître en premier, intérêt du père de l’enfant, de la société… et de la sécurité nationale ? Tout, même cette dernière considération n’a pas empêché les pro-avortement d’en promouvoir la pratique à outrance. L'avortement est l'expression même de l’individualisme par rapport au bien commun.
C’est un fait indéniable que la libéralisation de l’avortement (et de la contraception) a fait diminuer la natalité dans tous les pays qui l’ont légalisé ou décriminalisé, à divers degrés selon qu’ils l’ont plus ou moins permis. Aux seuls États-Unis (puisque c’est le pays dont il est question ici), selon National Right to Life, environ 63 millions d’avortements ont eu lieu de 1973 à 2021… Il n’est pas difficile de comprendre que c’est autant de citoyens en moins, sans compter tous les enfants qui seraient nés des premières et secondes générations avortées, ainsi que les petits enfants de la première génération avortée qui ne seront jamais nés. Cela signifie donc un vaste bassin de 63 millions et plus de personnes dans lequel l’armée eût pu recruter, par le passé, maintenant et dans un avenir proche.
L’avortement avantage-t-il vraiment la sécurité nationale ? Permettez-moi d’en douter !
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Lorenzo Fontana, président de la Chambre des députés d'Italie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, suite aux élections italiennes du 25 septembre, le député de La Lega, Lorenzo Fontana, a été élu à la majorité absolue (c’est-à-dire, avec plus de la moitié des voix de la Chambre) président de la Chambre des députés d’Italie, ouvrant ainsi la possibilité au prochain gouvernement de se former avec probablement Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia comme premier ministre. Selon Le Salon Beige :
La Chambre des députés italienne a élu vendredi Lorenzo Fontana, membre de la Ligue de Matteo Salvini à sa présidence, ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement en Italie après les élections législatives du 25 septembre. Âgé de 42 ans, Lorenzo Fontana, est un catholique bien connu de nos lecteurs. Pro-famille et eurosceptique, il a été élu à la majorité absolue par la Chambre des députés, recueillant 222 voix sur les 400 élus de cette chambre.
Lorenzo Fontana est catholique traditionnel et se déclare pro-vie, il n’hésite pas à « se dire fier de “ne pas avoir peur” de se dire “chrétien” et “d’être pour la vie” », et de se faire le défenseur de la famille naturelle, rapportions-nous d'après Le blog d'Yves Daoudal :
Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».
Lorenzo Fontana, alors ministre de la Famille en 2018, battant pavillon de La Lega, avait affirmé que la seule et vraie famille était celle de fondement naturel :
« Nous avons affirmé des choses que nous pensions normales, presque évidentes : qu’un pays pour croître a besoin d’enfants, que la maman s’appelle maman (et non parent 1), que le papa s’appelle papa (et non parent 2). »
En poste au ministère de la Famille, Lorenzo Fontana était résolu à faire respecter l’interdiction de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par le biais de la GPA :
1 réaction Lire la suite« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Leslyn Lewis fait partie du Cabinet fantôme de Pierre Poilievre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : True North/YouTube
Le député pro-vie conservateur de la circonscription ontarienne Haldimand—Norfolk, Leslyn Lewis, fait partie des membres du Cabinet fantôme de Pierre Poilievre annoncé aujourd’hui, en tant que ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Infrastructure et des collectivités.
Leslyn Lewis, qui a participé à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) en 2022, représente le vote des conservateurs sociaux, notamment ceux soucieux de lutter pour les droits de la famille et de l’enfant à naître. Pierre Poilievre, chef du PCC, bien qu’il ait tenu auparavant des positions pro-vie et pro-famille, a depuis laissé celles-ci de côté et adopté une approche pro-LGBT. La déclaration de M. Poilievre dans l’annonce de son Cabinet fantôme porte uniquement sur la question économique, pertinente toutefois, et fait l’économie de toute question controversée comme l’avortement, l’aide aux personnes désirant se débarrasser d’attirance envers des personnes de même sexe, l’euthanasie, ou la liberté médicale. Selon le site du Parti conservateur du Canada :
« Je suis fier d’annoncer notre équipe solide et travaillante qui s’attaquera aux libéraux de Trudeau et à leurs plans pour continuer à paralyser l’économie canadienne et à rendre la vie plus difficile aux Canadiens.
Avec cette équipe, les conservateurs s’attaquerons [sic] à la Justinflation, lutterons [re-sic] contre toutes les hausses d’impôts de Trudeau, y compris son projet de tripler la coûteuse taxe sur le carbone, et à la crise du coût de la vie afin que les jeunes puissent s’acheter une maison, que les familles puissent se nourrir et que nos aînés puissent prendre leur retraite avec la dignité.
Ensemble, nous veillerons à ce que les Canadiens bénéficient des fruits de leur travail, pour qu’ils puissent reprendre le contrôle de leur vie ici au Canada, le pays le plus libre au monde. »
On peut noter la présence de plusieurs députés pro-vie dans le Cabinet fantôme à divers postes, dont certains importants : Kelly Block, Ben Lobb, Rachael Thomas, Lianne Rood, Tom Kmiec, Garnett Genuis, Rob Moore, Todd Doherty, Bob Zimmer, James Bezan, Shannon Stubbs, Jake Stewart, Dane Lloyd, Mark Strahl, Michael Barrett, Gary Vidal, Blaine Calkins, Michael Cooper, Phil Lawrence, Robert Kitchen, Rosemarie Falk.
M. Poilievre a-t-il intégré ces pro-vie par souci d’« unir » les diverses positions présentes au sein du parti ? Projet irréalisable tellement ces vues peuvent être opposées.
1 réactionLe salut est dans le retour à la paix sociale
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock — Mise à jour 4 octobre 2022
Nous vivons à une époque où la société est en pleine décadence, pour ne pas dire décomposition. Je ne m’étalerai pas sur les symptômes de cette décrépitude, l’avortement en est un exemple flagrant. Mgr Henri Delassus (1836-1921) dénonçait déjà de son temps la décadence de la société, due, en bonne partie, à son éloignement des liens naturels de la famille — que ne dirait-il pas aujourd’hui ! Dans son livre Le Problème de l'heure présente : antagonisme de deux civilisations (édition 1904, Source gallica.bnf.fr/BnF), il explique que pour restaurer la paix sociale dans la société, il faut la ramener à la famille, et aux sentiments qui s’en inspire pour les rapports entre les classes de la société.
Ci-dessous, je vous présente le 53e chapitre de son œuvre, Le salut est dans le retour à la paix sociale. Suite à ce premier chapitre, d’autres, précédents et suivants, seront publiés hebdomadairement. Pour les besoins du présent l’article, j’ai changé la numérotation des notes du texte original. Remerciements à Voice of the Family qui publie une série semblable. — A.H.
Le salut est dans le retour à la paix sociale
La France, qui avait précédé et guidé les nations modernes dans les voies de la civilisation, en est sortie la première. Pourra-t-elle y rentrer et comment le pourra-t-elle ?
On demandait un jour à Socrate, quel remède il convenait d’apporter aux maux dont les Grecs souffraient. Il répondit : « Les Grecs doivent faire ce qu’ils faisaient à l’heure où ils étaient heureux et prospères. » Léon XIII a dit de même : « A qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. » [1] Aux origines, aux heures de prospérité et de bonheur, les diverses classes de la société avaient basé leurs rapports sur les sentiments qui régnaient au foyer familial et qui, rayonnant de proche en proche, avaient fini par constituer la nation.
A mesure que ces sentiments s’affaiblirent, les liens naturels se relâchèrent, puis se brisèrent les uns après les autres. Et aujourd’hui, pour que la société puisse encore subsister, il a fallu les remplacer par des liens artificiels, par tout un ensemble de moyens, imaginés et institués au fur et à mesure des craquements qui se produisaient dans la société, pour maintenir dans un certain ordre les divers membres sociaux, les faire correspondre entre eux et donner à l’État une vie factice.
C’est ainsi que naquit le régime administratif inauguré par Louis XIV, constitué par la Révolution, affermi et fixé par Napoléon Ier.
« Cette nation, disait l’empereur, est toute dispersée et sans cohérence ; il faut refaire quelque chose ; il faut jeter sur le sol quelque base de granit. » Les bases qu’il jeta furent les institutions administratives. Il n’y a en elles rien de granitique. Les institutions solides et durables sont celles qui réunissent des hommes qu’assemblent les mêmes idées, les mêmes sentiments, les mêmes intérêts.
Le régime administratif n’a aucune racine dans les âmes : il est fait tout entier de règlements rigides, appliqués par des hommes qui ont l’inflexibilité de la machine dont ils ne sont que les rouages. La machine administrative courbe tout, broie tout, même les consciences ; mais il ne peut manquer de lui arriver ce qui arrive à toute machine, un jour ou l’autre elle volera en éclats. Déjà se font entendre de toutes parts et en toutes choses de sinistres explosions, avant-coureurs de la catastrophe finale.
1 réaction Lire la suiteInauguration du site d’un prêtre pro-vie à la Mission Saint-Irénée de Lyon
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le choix de l’adjectif « pro-vie » comme épithète du nom « prêtre » pourrait vous sembler redondant, en fait cela devrait l’être, car le catholicisme respecte l’enfant à naître dès sa conception ; en théorie, donc, tous les prêtres catholiques devraient être pro-vie, ce qui n’est malheureusement pas le cas — contradiction profonde, car pour être catholique, vous devez être pro-vie ! Aussi est-il parfois nécessaire d’apporter cette précision.
Je désire vous annoncer ici, si vous n’en avez pas déjà eu vent, l’inauguration du site d’archives, archivesjrbleau.org, de l’Abbé Joseph-Réal Bleau — prêtre pro-vie s’il en est — à la Mission Saint-Irénée de Lyon de Montréal.
Si vous suivez depuis un certain temps nos nouvelles, vous aurez pu voir que l’Abbé Bleau a écrit pendant près de deux ans une série de messages spirituels, qu’il nous a permis afin d’aider les fidèles, privés de messe et des sacrements durant le confinement, à garder la foi et à grandir spirituellement au milieu des tribulations modernes. Il a également gracieusement accepté de donner une conférence lors de notre épluchette de blé d’Inde du 15 août 2021.
M. l’abbé, docteur en théologie morale, est l’auteur d’un livre portant sur la question de l’avortement, écrit en 1971.
Pendant plusieurs années, l’Abbé Bleau a donné des conférences sur la doctrine catholique, allant des Dix commandements à l’Apocalypse en passant par les sept sacrements et la vie de la grâce, touchant également à l’histoire de l’Église. Ces conférences ont été enregistrées et sont maintenant présentées sur le site. Si vous désirez entendre M. l’Abbé parler de la question de l’avortement et de l’euthanasie, écoutez sa conférence enregistrée sur le 5e commandement : « Tu ne commettras pas de meurtre ».
Un événement de lancement est donc organisé par des amis de l’Abbé Bleau à la Mission Saint-Irénée de Lyon, 560 av. Atwater, Montréal, QC H4C 1M9, le samedi 1er octobre 2022.
Programme :
- 9 h : Messe dans l’église.
- 10 h : Lancement à la salle de conférence (au sous-sol de l’église).
- 11 h : Goûter fraternel.
S.V.P., confirmez votre présence à l’avance au courriel suivant : mathieu.hart @protonmail.com
Certes s’il ne sera sans doute pas question de l’avortement ou d’euthanasie lors de cette conférence (mais, sait-on jamais), du moins il s’agira d’une allocution donnée par un prêtre certain dans le domaine doctrinal et moral.
1 réactionVictoire de Fratelli d’Italia aux élections italiennes — un espoir pour les pro-vie ?
Giorgia Meloni, chef du Parti Fratelli d'Italia.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sky news/YouTube
Le Parti Fratelli d’Italia a remporté 26,29 % du suffrage exprimé lors des élections italiennes du 25 septembre 2022, pour la Chambre basse, et 26,26 % au Sénat. Giorgia Meloni, chef du parti Fratelli d’Italia sera sans doute le prochain premier ministre d’Italie, grâce à la coalition de son parti avec La Lega de Matteo Salvini (9 %) et Forza italia de Silvio Berlusconi (8 %), totalisant 44,08 % à la Chambre et 44,36 % au Sénat.
Le Parti de Meloni a éclipsé celui de Salvini qui a perdu de la crédibilité auprès de son électorat de « droite » (faute d'un terme adéquat) après avoir participé au gouvernement gauchiste et sortant de Mario Draghi (février 2021-septembre 2022). Ce dernier a imposé un lourd confinement à la population italienne lors de la « crise covid », ainsi que l’imposition de passeports « sanitaires » et de vaccins covid — tout en s’ouvrant à l’immigration illégale que Matteo Salvini avait tenté d’endiguer en tant que ministre de l’Intérieur durant un gouvernement précédent (juin 2018-septembre 2019).
Le parti de Giorgia Meloni a cela d’intéressant qu’il veut présenter un autre choix aux femmes qui pensent avorter. Meloni déclarait plus tôt dans le mois de septembre : « Nous voulons donner le droit aux femmes qui pensent que l’avortement est le seul choix qu’elles ont, de faire un choix différent. » Ce qui n’en fait pas forcément un parti forcément pro-vie en tant que tel, car Meloni affirmait dans les phrases suivantes :
« Nous ne retirons pas un droit mais nous en ajoutons.
Je ne veux pas abolir la loi 194 sur l’avortement, je ne veux pas la changer, je veux l’appliquer. Cela signifie aussi donner de l’espace à la prévention ».
L’affaire est à suivre.
Sinon, Giorgia Meloni s’oppose à l’invasion migratoire sans contrôle et à l’idéologie du genre. En outre, le parti Fratelli d’Italia s’est notamment opposé à la dictature sanitaire durant la « crise covid ».
1 réactionLe gouvernement canadien recommande aux enseignants de cacher aux parents l’« identité transgenre » de leur enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wayhome Studio/Adobe Stock
Vous est-il déjà arrivé de jeter un coup d’œil sur la page du site officiel du gouvernement du Canada, intitulée « Questions et réponses : L’identité sexuelle à l’école – Que dois-je faire si un étudiant me révèle son identité transgenre ? » Sa lecture édifiante vous apprendra, entre autres velléités progressistes, que le gouvernement fédéral se permet de recommander aux personnes travaillant dans le domaine de l’instruction de cacher aux parents l’« identité transgenre » de leur enfant, s’il advenait que ce dernier confiât auxdits éducateurs un tel sentiment et qu'il ne l'eût pas révélé à ses parents.
Pourquoi ? Parce que « Le milieu familial n’est pas toujours sécuritaire pour les jeunes transgenres », proclame l’auteur de la page. Selon le site du Gouvernement du Canada :
Le milieu familial n’est pas toujours sécuritaire pour les jeunes transgenres. Il est important de ne pas faire appel aux parents et aux personnes responsables des jeunes transgenres à moins que les jeunes eux-mêmes n’aient déjà divulgué leur identité sexuelle à leurs familles ou vous avez l’obligation légale de déclarer une telle identité s’il y a des risques de blessures volontaires. Les jeunes transgenres peuvent être exposés à des risques à la maison si l’école s’adresse aux parents et aux personnes responsables alors qu’ils ne sont pas au courant de l’identité sexuelle de leur enfant.¹
Les parents sont toujours (que je sache) les premiers responsables de leurs enfants, les dernières personnes en fait à qui cacher une telle révélation, et surtout pas a priori. En effet, en quoi un professeur devrait-il systématiquement cacher aux premiers responsables de l’enfant un secret de ce type sous prétexte que le « milieu familial n’est pas toujours sécuritaire » ? Ce n’est pas parce que le milieu familial « pourrait » être insécuritaire qu’il faut par défaut le sauter. Cette généralité est symptomatique d’un gouvernement qui désire s’arroger les prérogatives parentales. A priori, un éducateur ne devrait pas cacher aux parents l’état de l’élève qu’ils lui ont confié, puisque c’est d’eux qu’il a reçu autorité pour enseigner à l’enfant.
C’est un peu comme si le fédéral s’ingérait dans les autres paliers gouvernementaux : « surtout n’allez pas dire au gouvernement provincial… »
Suivant les conseils gouvernementaux, l’enseignant pourrait même décourager l’élève de se confier à ses parents :
1 réaction Lire la suiteNe parlez pas de l’identité de l’étudiant avec les personnes auxquelles il n’a pas encore révélé son identité sexuelle, y compris les parents et les personnes responsables.
La divulgation de leur identité sexuelle est l’une des annonces les plus difficiles et les plus importantes que les personnes transgenres communiquent aux autres. Pour un grand nombre d’entre elles, cela peut représenter la fin d’une très longue lutte intérieure pour tenir leur identité secrète par peur ou par honte. L’action de divulguer son identité est un jalon qui peut signifier que la personne accepte son identité, et marquer le début d’une « nouvelle vie ». Il est toutefois important de parler au jeune transgenre de la gamme de réactions que la divulgation pourrait susciter au sein de la collectivité scolaire et au sein de la famille. Discutez avec lui de la possibilité qu’il soit victime de rejet, de harcèlement, de violence verbale, de violence physique, et de violence sexuelle, et aidez-le à acquérir des mécanismes d’adaptation.
Les élèves de l’école secondaire Trafalgar d’Oakville, exposés à l’obscénité d’un professeur transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Les élèves de l’école secondaire Trafalgar D’Oakville, en Ontario, sont exposés depuis la rentrée scolaire à l’obscénité d’un de leur professeur qui se déclare maintenant femme — il arbore des prothèses de seins de taille grotesquement disproportionnée, aux mamelons saillants, et qui n'ont absolument rien de féminin soit dit en passant. J’ai traduit ci-dessous un large extrait d’un courriel de Josie Luetke de Campaign Life Coalition. — A.H.
Libs of TikTok est un compte consacré à la dénonciation des absurdités qui sont devenues monnaie courante en Amérique du Nord, notamment dans les écoles.
Je regarde beaucoup de vidéos ridicules d’enseignants socialement libéraux se réjouissant d’endoctriner les enfants dans l’idéologie LGBTQ, mais vendredi, cette absurdité a touché de près — de très près — la maison.
Presque tous mes camarades de l’école primaire ont été à l’école secondaire Trafalgar d’Oakville, qui se trouve à moins de 5 minutes en voiture de la maison de mon enfance.
L’école a fait les manchettes à l’échelle internationale parce que son professeur d’atelier masculin, qui s’est récemment identifié en tant que femme, est retourné en classe cet automne en portant du maquillage, une perruque et des prothèses mammaires géantes — de taille grotesque — avec des mamelons saillants. […]
Il semble que cet homme prenne plaisir à exposer des jeunes — dont certains n’ont que 13 ans — à son fétichisme sexuel grossier. Je ne sais pas si cet homme est un cynique, ou s’il est authentiquement perturbé mentalement.
Quoi qu’il en soit, c’est complètement et totalement inacceptable. Dans un monde sain, c’est évident. Je ne devrais pas avoir besoin de le dire.
Malheureusement, les individus avec des inclinaisons sexuelles bizarres se comptent par dizaines de nos jours.
Ce qui est bien plus déplorable, c’est le fait que cet homme ait été autorisé à revenir à l’école jour après jour et à continuer à enseigner aux élèves.
Aucun collègue enseignant ou administrateur de l’école ne l’a arrêté.
1 réaction Lire la suiteL’ONU adopte une résolution déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
Mise à jour (3 octobre 2022) : La Hongrie a malheureusement fait partie des pays qui ont cosponsorisé la résolution déclarant que les pays doivent fournir « l'accès à un avortement sûr ». — A.H.
Les Nations unies ont adopté le 2 septembre une résolution faisant de l’avortement un « droit de l’homme », et promouvant l’idéologie du genre. Ce genre de résolution n’étant pas contraignante, les groupes et les gouvernements pro-avortement s’en servent néanmoins — surtout par leur répétition — comme d’un argument pour promouvoir l’avortement auprès des pays pauvres. La FSSPX.News rapporte :
Une résolution des Nations unies définissant l’avortement comme un droit de l’homme et promouvant l’idéologie du genre a été adoptée ce mois-ci avec le soutien massif des pays occidentaux, mais a été combattue par un groupe de nations principalement africaines.
La résolution, intitulée « Coopération internationale pour l’accès à la justice, aux voies de recours et à l’assistance aux survivants de violences sexuelles », stipule notamment que les pays doivent fournir « l’accès à un avortement sûr » en tant que « droit de l’homme ». Plus de 80 nations, dont les Etats-Unis et les membres de l’Union européenne, ont coparrainé ce texte.
Opposés à ce texte, 33 pays principalement situés en Afrique ont tenté d’amender ou de rejeter la résolution. La Pologne et la Hongrie n’ont étrangement pas fait partie des défenseurs de la vie cette fois-ci — peut-être les formidables pressions auxquelles sont soumises ces deux nations, notamment pour leur loi respective allant dans le sens de la défense de l’enfant à naître, auront-elles été pour quelque chose dans cette absence.
1 réactionPrions pour que Dieu accorde sa miséricorde à la reine, elle qui avait donné son assentiment à la légalisation de l’avortement
La reine Elizabeth II du Royaume-Uni et du Commonwealth.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : The Royal Family/Twitter
La Reine Elizabeth II du Royaume-Uni et des Royaumes du Commonwealth, dont le Canada, est décédée tout récemment, hier en fait. Elle était ma souveraine, bien que je sois Canadien français et catholique et que son règne fut somme toute symbolique ; aussi ai-je un certain devoir à son endroit de prier pour le repos de son âme.
Combien de gens ne l’aimaient-ils pas autrement dans le monde anglophone et parmi ses sujets ! – tendresse qui rayonnait sans doute plus loin que la Grande-Bretagne et ses colonies. Nombre d’Anglais ont pleuré la mort d’Elizabeth II, elle qui avait régné pendant 70 ans !
Mais il y a une raison encore plus importante de prier pour que Dieu étende spécialement sa miséricorde à elle, particulièrement qu'Il lui pardonne d'avoir signé la Loi sur l’avortement (Abortion Act) en 1967, permettant le meurtre des enfants à naître jusqu’à la 28e semaine de grossesse.
Son rôle est peut-être, me direz-vous, assez mineur puisque les souverains du Royaume-Uni apposent systématiquement la Sanction Royale aux lois votées par le parlement britannique depuis plusieurs siècles, et que, cela étant devenu une tradition fermement établie, elle ne pouvait en pratique empêcher aucune loi qui lui était présentée.
Oui et non. Même si le gouvernement qui exerce le pouvoir (ou gouvernement « réel ») aurait pu sans doute contourner le gouvernement officiel de la reine, elle pouvait, en théorie du moins, mettre son veto à toute loi déplaisant à Sa Majesté. Qu’en eût-il résulté ? Sans doute un ternissement de l’image « démocratique » du système britannique ; mais ne vaut-il pas mieux sauver monarchiquement ses sujets que de ratifier démocratiquement leur meurtre ? La fin de la monarchie ou du moins la perte du statut de législateur suprême eût peut-être été l’aboutissement d’un tel geste.
Mais la popularité de la reine aurait peut-être aussi suffi à faire reculer parlement et ministres avec leurs lois macabres, du moins en Grande-Bretagne ; a contrario, la reine use de sa popularité pour soutenir des lois immorales.
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