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36 ans de vide juridique sur l’avortement de l’enfant à naître au Canada

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : gesrey/Adobe Stock

Cela fait 36 ans que le Canada vie dans un vide juridique au sujet de l’avortement depuis que la Cour suprême a rendu le jugement R. c. Morgentaler, le 28 janvier 1988.

Depuis cette funeste décision, plus de 3 millions de bébés canadiens ont été avortés.

Certains, malgré ce massacre inouï et actuel des innocents, clament que l’avortement n’est pas assez accessible...

Le député du PLQ Brigitte Garceau écrit à ce propos sur X :

« Il y a 36 ans aujourd’hui, la Cour suprême du Canada prononçait un jugement historique dans l’arrêt Morgentaler qui décriminalisait complètement l’avortement.

Malgré le droit à l’avortement, l’accès des femmes aux services d’avortement demeure encore très inégal. Nous devons continuer à déployer nos efforts pour prioriser et assurer l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec. »

L’idée selon laquelle l’accès à l’avortement est « très inégal » au Québec est ridicule si l’on considère le nombre hallucinant d’avortements qui y est perpétré et que l’accès aux vrais soins est très déficient — quand on songe qu’il faut attendre souvent des mois pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ! Cette promotrice de l’avortement ferait mieux de s’occuper des vraies lacunes du système de santé.

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Un médecin de Montréal radié trois mois pour avoir « mégenré » un « transgenre »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock

Le Dr Raymond Brière, qui exerce la médecine à Montréal, s’est vu radié pour trois mois par le Conseil de Discipline pour avoir « mégenré » une femme se disant homme qui l’avait consulté afin d’obtenir un traitement hormonal de transition. Le Dr Brière purge également sa peine pour n’avoir pas redirigé la patiente vers un collègue.

Le Conseil de discipline déclare dans sa décision concernant le Dr Brière qu’un médecin doit respecter l’« identité de genre » du patient si celui-ci en fait la demande. La Presse rapporte :

Selon le Conseil de discipline, si un patient « estime que son identité de genre ne correspond pas au sexe figurant à son acte de naissance, il peut demander qu’on le désigne par l’identité qu’il exprime ; la rencontre médicale doit alors se dérouler dans le respect de cette identité de genre ».

Certes, le médecin a commencé à « mégenrer » la patiente, ce qui à mon avis ne constitue en rien une faute, suite à un désaccord entre eux sur un détail d’un possible processus de transition qui impliquait que la patiente a un corps de femme.

Détail curieux, s’il y a autant de détails sur l’affaire c’est que la patiente a enregistré la conversation. Pour quelle raison donc tenait-elle à enregistrer le Dr Brière qui était son médecin de famille depuis 2018 ? Si elle n’avait pas confiance en lui, pourquoi donc allait-elle le consulter ? Était-ce un piège tendu à ce médecin qui exerce la médecine depuis 40 ans ?

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Décès de Mélanie Lachance


Lâcher de ballons en hommage à Mélanie Lachance sur le terrain de l'église de Saint-Georges Ouest en Beauce.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : BeauceTV/Facebook

Mélanie Lachance, surnommée la « Fée Orange » par les nombreuses personnes qui la connaissaient, est décédée le 13 janvier 2024. Atteinte d'une récidive de cancer, elle aurait bien été euthanasiée à 13 h ce samedi comme elle l’avait planifiée longtemps d’avance, selon un message publié sur Facebook par une de ses filles, et selon ce qu’en rapporte Cool FM dans ses nouvelles en Beauce.

Dans son message, la fille de Mélanie Lachance, Elsy Nunez, adresse un adieu touchant à sa mère, lui disant combien elle l’aime et combien elle respecte sa décision. Cependant, elle exprime également son regret qu’elle soit partie et son désir qu’elle eût changé d’avis.

Et c’est bien là l’un des aspects pervers de l’euthanasie. Quand une personne meurt naturellement, c’est-à-dire des causes de sa maladie, les proches du défunt sont devant un fait qui ne pouvait être évité, la mort de l’être cher n’aura pas été de son fait ni du fait de personne, l’être aimé aura été là aussi longtemps que la vie lui permettait et ne laissera pas le sentiment d’avoir retranché de son temps à ses proches.

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L’euthanasie prochaine de Mélanie Lachance

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Serhii/Adobe Stock

Mélanie Lachance va bientôt mourir par euthanasie, le samedi 13 janvier, si tout se passe comme elle l’a planifié. Âgée de 42 ans et atteinte d’une récidive de cancer, elle a décidé de ne pas suivre un traitement anti-hormonal qui pouvait ralentir la progression de la maladie, mais aurait prolongé un état de santé pénible, et d’anticiper sur la mort. Elle s’était donné un an environ pour vivre toutes sortes d’aventures et de voyages avant de mourir.

Une chronique de La Presse nous la présente comme la mère attentionnée de deux filles, comme une femme généreuse qui tenait autrefois un foyer d’accueil, comme une femme forte qui fait face avec lucidité à la réalité de la mort, et comme une personne qui sait vivre et profiter de la vie.

L’auteur de la chronique, Rose-Aimée Automne T. Morin, assure que le parcours de Mélanie Lachance est « une véritable leçon de vie et de mort » :

Si tout va comme prévu, le 11 janvier prochain, Mélanie Lachance assistera à un concert d’Alexandra Stréliski avec une trentaine de ses proches. Deux jours plus tard, elle mourra. Dans notre société qui occulte la finitude, son parcours est une véritable leçon de vie et de mort.

Pendant le temps qu’elle s’est imparti, Mélanie Lachance a voyagé à Hawaï, Paris, l’Ouest canadien, sauté en parachute, été au Festival d’été de Québec, à Osheaga et à des dizaines de spectacles. Pour elle, sa « vie, c’est comme sept samedis par semaine ».

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L’Assemblée nationale du Québec à la rescousse de Noël

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vitalii/Adobe Stock

L’Assemblée nationale du Québec a voté presque unanimement le 29 novembre une motion dénonçant la Commission canadienne des droits de la personne pour son attaque contre les fêtes chrétiennes comme Pâques et Noël. La Commission, en effet, avait produit un document intitulé « Document de réflexion sur l’intolérance religieuse », où elle affirme que « La discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada ». Selon la Commission, ce fait « se manifeste aujourd’hui par une discrimination religieuse systémique. Un exemple évident est celui des jours fériés au Canada. Les jours fériés liés au christianisme, dont Noël et Pâques, sont les seuls jours fériés canadiens liés à des fêtes religieuses. »

Il semble échapper à la Commission que tous les Canadiens, même les non-chrétiens, profitent du congé octroyé pour ces fêtes, ce qui, me semble-t-il, est des plus « inclusifs ».

« On va continuer à fêter Noël »

« Honnêtement, au Québec, on va continuer de fêter Noël et on s’excusera pas de fêter Noël au Québec ! » s’est exclamé le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette après le vote à l’Assemblée, rapporte TVA Nouvelles.

« Noël, ça fait partie des valeurs québécoises », rechérit-il sur l’émission de Mario Dumont.

En sortant du Salon Bleu, le ministre de la Lutte contre le racisme Christopher Skeete, dépositaire de la motion, quant à lui, a affirmé : « La Commission essaie de dire aux Canadiens et par extension aux Québécois que Noël, c’est raciste. Moi, je ne le pense pas et je pense que les Québécois sont avec moi ».

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Le Pérou protège l’être humain dès la conception

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik

Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.

La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.

Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.

Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.

Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.

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Projet de loi S-210 pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites pornographiques

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le projet de loi S-210, intitulé « Loi limitant l’accès en ligne des jeunes au matériel sexuellement explicite », a pour but d’obliger les sites ayant du contenu pornographique à mettre un système de vérification d’âge efficace, afin d’empêcher que des mineurs accèdent audit contenu.

Le projet de loi S-210, présenté au Sénat le 22 novembre 2021 par la sénatrice Julie Miville-Dechêne, a passé l’étape de la première lecture à la Chambre des communes le 17 mai 2023.

La députée conservatrice Cathay Wagantall appuie pleinement ce projet de loi et invite les Canadiens à signer une pétition demandant à la Chambre des communes à l’adopter.

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Mettre en valeur les enfants mort-nés : « Il a bel et bien existé »


La photo vient d'un article sur le petit Japeth que nous avons traduit.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

La Fondation Portraits d’étincelles est un organisme qui offre gratuitement des services de photographie pour les décès périnataux dans les hôpitaux du Québec, grâce au dévouement de photographes et de retoucheurs bénévoles. Son but est de permettre aux parents de faire leur deuil de l’enfant mort in utero, décédé durant l’accouchement ou dans l’année qui a suivi la naissance. « L’importance des photos », explique Isabelle L’Italien, présidente et photographe bénévole de l’organisme, « c’est de faire en sorte que l’enfant ne sera pas oublié. Qu’il a bel et bien existé et qu’il fait partie de leur vie », rapporte Noovo Info.

Mme L’Italien invite les parents à toucher et prendre leur enfant durant la séance de photos. Vincent Monette et Mélissa Bédard-Côté, qui ont perdu leur fils Benjamin à 21 semaines de gestation il y a quelques années, racontent combien ils ont aimé participer à la prise de photos de leur propre enfant et combien ils ont été émus par les gestes de la photographe. Selon Noovo Info :

« C’est le seul acte qu’on fait avec un bébé naissant qu’on a pu faire avec Benjamin », souligne Mélissa. La photographe a par ailleurs été « la première qui traitait Benjamin comme un enfant, qui en prenait soin », souligne le papa, Vincent Monette, visiblement reconnaissant.

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Zachary King — un ancien grand sorcier sataniste qui s’est converti après avoir vu la Vierge et le Christ


Zachary King.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Zachary King est un ancien grand sorcier de l’Église satanique mondiale. Il offrait notamment des avortements à Satan dans le cadre des cérémonies au cours desquelles il jetait des sorts. Un jour, il eut la vision de la Vierge Marie et du Christ et se convertit au catholicisme.

Depuis, il poursuit la mission que la Vierge lui a confiée, combattre l’avortement. Dans l’émission Carrément bien, sur YouTube, il explique quelles armes employer pour combattre l’avortement et le démon : le saint sacrifice de la messe et le chapelet.

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Pas de normes plus élevées pour les avortoirs

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : olinchuk/Adobe Stock

Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a modifié un article du projet de loi 15 sur la réforme de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. L’article en question aurait obligé les cliniques offrant l’avortement à suivre un processus d’agrément afin de devenir des centres médicaux spécialisés, ce qui aurait signifié adopter des normes beaucoup plus élevées que celles qui ont cours dans les avortoirs, et des coûts tout aussi élevés.

L’article en question, incriminé par les avorteurs, est déjà dans la loi actuelle sur la santé et porte sur les centres de santé des femmes, mais n’est pas appliqué aux avortoirs en vertu d’une « entente tacite » entre le gouvernement québécois et ces derniers. Apparemment, renouveler la loi avec la présence de l’article 1166 eût nécessité de nouvelles démarches. C’est pourquoi Christian Dubé, qui n’a jamais eu l’intention de restreindre l’accès à l’avortement, s’est empressé de supprimer l’article à la suggestion des plaignants.

Jusqu’à maintenant il y avait un règlement demandant que les avortoirs aient des normes plus élevées, mais non appliqué, bientôt il n’y aura aucune exigence de la sorte dans la loi.

Le Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, a milité auprès du ministère de la Santé pour que les avortoirs ne soient pas obligés d’adopter des normes plus élevées. Selon ce dernier, il n’y aurait aucune raison de forcer ces établissements à suivre un tel processus. Selon un article du journal Le Devoir du 30 octobre :

Dans sa lettre, le Dr Amyot souligne que « les IVG pratiquées en milieu extra-hospitalier sont réalisées selon une pratique non médicalisée qui ne requiert pas d’être faite en bloc opératoire avec les normes qui s’y rattachent ». Il précise que, « depuis des décennies, le réseau n’a jamais noté une problématique de plaintes, d’infections ou de complications à l’égard de ces centres [de santé des femmes] ».

Absolument aucune infection ou complication ? Cela m’étonnerait. Ce serait un point à vérifier.

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