380e anniversaire de la première messe célébrée à Montréal
Première messe célébrée à Montréal, le 18 mai 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici quelque 380 ans auparavant fut célébrée la première messe de Montréal, la messe de fondation de Ville-Marie le 18 mai 1642.
Nos ancêtres, en bons chrétiens, voulaient consacrer leur humble colonie à Dieu et la Vierge, dont la ville allait porter le nom. Ville-Marie a une histoire peu commune ! Elle fut fondée par le Chevalier Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance, envoyé là par la Société de Notre-Dame de Montréal fondée par Jérôme Le Royer de La Dauversière et Jean-Jacques Olier, afin de devenir un centre d’évangélisation, d’où rayonnerait la Foi parmi les nations amérindiennes de Nouvelle-France.
Puissions-nous imiter un si bel exemple et continuer leur œuvre évangélisatrice.
1 réactionPetit tour de la Marche nationale pour la Vie à Ottawa
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton/Campagne Québec-Vie
Ce 12 mai dernier, j’ai été à la Marche nationale pour la Vie d’Ottawa — cela faisait deux ans que je ne m’y étais pas rendu à cause des « mesures sanitaires » — afin de manifester mon soutien à l’enfant à naître. Une belle foule se tenait sur la Colline Parlementaire, quelques milliers de personnes comptant parmi ses rangs de nombreux jeunes et des familles, ainsi qu’une représentation significative de prêtres et de religieuses.
We must embrace this Pro-Life Momentum! #marchforlife #IAM #IAMTheProLifeGeneration #whywemarch pic.twitter.com/keXWh17QaA
— CLC Youth (@clcyouthprolife) May 12, 2022
Auparavant, j’étais allé à l’une des nombreuses messes offertes par les paroisses d’Ottawa à l’occasion de l’événement, à la paroisse Saint-Clément où la liturgie est célébrée en latin — magnifique en vérité !
Après la messe, les fidèles se rendaient à pied à la colline du Parlement, l’un d’un portant un Carillon-Sacré-Cœur. Une fois sur le lieu de la manifestation, nous entendîmes les discours des orateurs pro-vie invités à s’exprimer lors de l’événement : l’ex-député conservateur Derek Sloan, le chef du Parti de l’Héritage Chrétien Rod Taylor, le député conservateur Cathay Wagatall, le président de Campagne Québec-Vie Georges Buscemi et bien d’autres. Sur le côté, entouré d’un cordon de policiers, hurlaient des pro-avortement, répétant de bruyants slogans.
Awesome job to the #prolife MPs who spoke at today’s #MarchforLife in Ottawa! pic.twitter.com/RG8oaIi1yi
— rightnowhq (@RightNowHQ) May 13, 2022
Enfin ! Vers 14 h, la Marche se mit en branle pour un parcours à travers le centre-ville d’Ottawa sous le regard des fonctionnaires qui y travaillent, avant de rejoindre notre point de départ.
This makes me happy! #whyweMarch #MarchForLife #RoeVWade pic.twitter.com/vtmxcrXKrC
— Jeff Gunnarson (@sonofagunnar) May 12, 2022
La Marche s’est terminée comme chaque année par un office tenu par des Grecs-catholiques.
Plus tard, le soir, eu lieu le Rose Dinner, l’un des nombreux événements entourant la Marche, où se sont rassemblées de nombreuses figures du mouvement pro-vie telles que John Henry-Westen de LifeSiteNews, et d’autres bien moins illustres comme votre humble serviteur. Il s’agissait d’un repas-conférence agrémenté des discours des orateurs, où se mêlaient le sérieux et le plaisant.
Bee chief is in the house at the Rose Dinner @TheBabylonBee @SethDillon #MarchForLife #IAM #IAMTheProLifeGeneration pic.twitter.com/T6Fq6NGVmW
— CLC Youth (@clcyouthprolife) May 13, 2022
Maintenant, de retour au travail, il ne me restait plus qu’à vous écrire ces brèves lignes.
1 réactionL’opposition officielle de Montréal veut renommer un parc au nom de Morgentaler
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : natara/Adobe Stock
L’opposition officielle à la mairie de Montréal a ressuscité un projet de rebaptiser un parc en l’honneur du Dr Henry Morgentaler, projet qui s’était perdu dans les méandres administratifs depuis son premier dépôt en automne dernier.
Le Dr Morgentaler était un avorteur clandestin et un promoteur acharné de l’avortement, remportant devant la Cour suprême du Canada un procès en janvier 1988 à la suite duquel l’avortement est tombé dans un vide juridique. C’était aussi un individu qui a tué, selon ses propres dires, 100 000 enfants à naître, ainsi qu’avoir formé cent médecins à pratiquer l’« avortement thérapeutique ». Et c’est cet homme-là que l’on veut honorer !
Est-ce à cause du remous médiatique entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis au sujet d’un possible renversement de la décision Roe vs Wade qui inciterait un conseiller municipal de Montréal a dépoussiérer un projet oublié ? Selon le conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle, il n’y aurait aucun lieu portant le nom du Dr Morgentaler, rapporte TVA Nouvelles :
« En faisant nos recherches, on s’était rendu compte qu’il n’y a aucun lieu à Montréal, et dans le reste du Canada, où le Dr Morgentaler était représenté dans la toponymie », a expliqué Julien Hénault-Ratelle, conseiller de Ville dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
[…]
L’opposition officielle à Montréal propose de renommer le parc de Beaujeu à son honneur, ayant déjà obtenu l’appui des héritiers du défunt docteur.
« C’est à une rue d’où se situait [sa] première clinique », a souligné M. Hénault-Ratelle.
Le parc en question porte le nom de Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu, Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Loungueuil, officier de milice durant la guerre de 1812, député en 1814. Est-ce à la mémoire de ce personnage que l’on veut faire affront en retirant son nom du parc qui le porte — surtout pour le remplacer par celui du Dr Morgentaler ?
La Ville de Montréal affirme pour sa part que le projet est à l’étude, d’après TVA Nouvelles :
À la Ville de Montréal, on assure que la recommandation « suit son cours » et qu’elle est présentement à l’étude.
Tant qu’à renommer un parc en l’honneur d'un personnage aussi douteux que celui du Dr Morgentaler, pourquoi ne pas lui dédier une statue ? Un parc est, après tout, un apanage bien piètre pour une célébrité aussi illustre. Je recommanderais qu’on le représentât avec les attributs de sa gloire, comme il est d’usage : avec dans une main des forceps et dans l’autre un plat contenant un bébé démembré… N’est-ce pas pour l’avortement qu’on le loue ?
Je suggérerais également une inscription sur son piédestal dans ce style :
Souviens-toi, passant,
Si tu lis ces mots,
Tu n’es pas passé
Entre mes mains.
Il faudra bien sûr la mettre en vers.
Peut-être qu’un cimetière conviendrait mieux à la profession de l’illustre docteur… mais il n’est pas d’usage de donner à ce genre de lieu le nom de celui qui a tué ceux qui ne peuvent y reposer.
1 réactionIl ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec selon Legault
François Legault.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Government of California/Twitter/Wikimedia Commons
Suivant les remous médiatiques entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis, le premier ministre du Québec a répondu aux questions de la presse qu’il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec lors des élections d’octobre, selon Le Devoir :
Les arguments antiavortement n’ont pas de raison d’être sur la scène politique québécoise, selon le premier ministre François Legault. Et tous ses députés sont pro-choix, a-t-il dit mercredi.
« Il ne devrait pas y en avoir », a lancé le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité que des formations politiques présentent des candidats défavorables à l’interruption de grossesse aux élections générales d’octobre.
Comme si, dans cette démocratie dont se revendiquent tous ces « pro-choix », les pro-vie n’avaient pas leur mot à dire…
Pourtant, du moins en dehors de la CAQ, au moins un candidat pro-vie se présentera lors des élections provinciales sous la bannière du Parti conservateur du Québec, le Dr Roy Eappan, qui tenait en 2015 dans un blogue les propos suivants : « Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».
Le Parti libéral du Québec s’annonce tout aussi fermé d’esprit que son vis-à-vis caquiste, le chef des libéraux, Dominique Anglade, proclamant que l’on ne doit pas faire de « compromis sur le droit des femmes », d’après Le Devoir :
« On ne doit faire aucun compromis sur le droit des femmes ». Les candidatures antiavortement, « on ne devrait pas accepter ça », a-t-elle affirmé mercredi à l’Assemblée nationale. « Je peux vous assurer d’une chose, c’est que, dans ma formation politique, on n’aura aucun candidat qui va remettre en question le droit des femmes », a-t-elle ajouté.
Ainsi, l’avortement, puisque c’est de ça qu’il s’agit, serait un « droit des femmes » ? Depuis quand est-il moralement licite de tuer son bébé ?
1 réaction Lire la suiteMessage de Mgr Lépine pour la Marche pour la Vie à Ottawa
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : DunnMedia/Vimeo
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, a annoncé sa participation à la Marche pour la Vie d’Ottawa — comme les années précédentes — dans une récente vidéo : « nous sommes heureux de marcher ensemble pour cette cause de la beauté de l’existence que le Dieu Lui-même nous révèle ».
Il rappelle dans la vidéo que « C’est devant Dieu qu’on redécouvre la beauté de tout être humain… dès le moment de la conception, dès le sein de la mère, de chaque mère ; l’enfant conçu est créé à l’image de Dieu ».
Pour une cause si juste, Mgr Lépine donne sa bénédiction au participant de la marche : « Que le Seigneur vous bénisse en cette Marche pour la Vie, et tous ensemble soyons unis dans un esprit de miséricorde, de conviction, de patience, et de foi et de prière. »
Transcription de la vidéo :
1 réaction« Je reconnais devant Toi le prodige, l’être étonnant que je suis », dit le Psaume. C’est devant Dieu qu’on redécouvre la beauté de tout être humain. Ma propre beauté, ma propre dignité devant Dieu, mais aussi la beauté et la dignité de l’autre, quelle que soit sa fragilité, quelle que soit sa vie dès le moment de la conception, dès le sein de la mère, de chaque mère ; l’enfant conçu est créé à l’image de Dieu. Et cette beauté, cette grandeur, ce grand mystère de vie nous renvoie à la dignité de tout être humain, nous renvoie à la cause où ça vaut la peine de marcher ensemble pour la vie. Christian Lépine, archevêque de Montréal, au nom de tout le diocèse et avec vous — vous qui marchez pour la vie — nous sommes heureux de marcher ensemble pour cette cause de la beauté de l’existence que le Dieu Lui-même nous révèle. Si nous avons des doutes devant la souffrance, ouvrons la Bible qui nous rappelle la présence de Dieu et l’Amour de Jésus-Christ. Que le Seigneur vous bénisse en cette Marche pour la Vie, et tous ensemble soyons unis dans un esprit de miséricorde, de conviction, de patience, et de foi et de prière.
Floride : Ron DeSantis signe une loi interdisant l’avortement au-delà de 15 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, a signé le 14 avril une loi interdisant l’avortement au-delà de la quinzième semaine de grossesse (mais elle prévoit des exceptions, comme d’habitude…). Cette même loi prévoit 1,6 million de dollars afin de réduire la mortalité infantile. Selon Gènéthique :
1 réactionJeudi 14 avril, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. La loi n’envisage pas d’exception en cas de viol ou d’inceste. Le texte prévoit un financement de 1,6 million de dollars consacré à des programmes visant à réduire la mortalité et la morbidité infantiles. « La vie est un don sacré qui mérite notre protection », a déclaré le gouverneur, qui s’est dit « fier » de signer ce texte.
Des héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI
Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».
Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?
Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :
1 réaction Lire la suiteUne vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.
Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.
Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.
La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.
Le Parlement britannique pérennise la pratique d’envoi de pilules abortives par la poste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : goodluz/Adobe Stock
Dernièrement, le gouvernement britannique avait annoncé pour le mois d’août la fin de la permission, donnée par décret en 2020, de se faire prescrire à domicile par « télémédecine » la pilule abortive. Au début de la crise covid, « des mesures temporaires avaient été instaurées, autorisant les téléconsultations en vue d’un avortement médicamenteux et l’envoi des produits abortifs par la poste », rappelle Gènéthique.
Malheureusement, les députés britanniques en ont décidé autrement, pérennisant cette pratique en votant un amendement à un projet de loi sur la santé, selon Gènéthique : « Alors que le gouvernement britannique comptait mettre fin aux mesures relatives à l’avortement prises pendant la crise du Covid-19, les députés ont adopté un amendement au projet de loi de santé afin de les pérenniser. L’amendement a été voté mercredi par la Chambre des Communes, par 215 voix contre 188. »
D’après les établissements pratiquant l’avortement, « 150 000 avortements » auraient été perpétrés selon la pratique susnommée depuis le début de la crise covid, rapporte Gènéthique.
Décidément, les adeptes de la culture de mort tiennent mordicus à conserver les « avancées » faites durant la « pandémie ».
1 réactionLa Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash
L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.
FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :
La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.
La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.
L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.
Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.
La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.
1 réactionPatrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC
Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr
Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.
Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.
1 réaction Lire la suitePatrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :
Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)
Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.
Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.
M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».
Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.
Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».
[...]
Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.