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Mettre en valeur les enfants mort-nés : « Il a bel et bien existé »


La photo vient d'un article sur le petit Japeth que nous avons traduit.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

La Fondation Portraits d’étincelles est un organisme qui offre gratuitement des services de photographie pour les décès périnataux dans les hôpitaux du Québec, grâce au dévouement de photographes et de retoucheurs bénévoles. Son but est de permettre aux parents de faire leur deuil de l’enfant mort in utero, décédé durant l’accouchement ou dans l’année qui a suivi la naissance. « L’importance des photos », explique Isabelle L’Italien, présidente et photographe bénévole de l’organisme, « c’est de faire en sorte que l’enfant ne sera pas oublié. Qu’il a bel et bien existé et qu’il fait partie de leur vie », rapporte Noovo Info.

Mme L’Italien invite les parents à toucher et prendre leur enfant durant la séance de photos. Vincent Monette et Mélissa Bédard-Côté, qui ont perdu leur fils Benjamin à 21 semaines de gestation il y a quelques années, racontent combien ils ont aimé participer à la prise de photos de leur propre enfant et combien ils ont été émus par les gestes de la photographe. Selon Noovo Info :

« C’est le seul acte qu’on fait avec un bébé naissant qu’on a pu faire avec Benjamin », souligne Mélissa. La photographe a par ailleurs été « la première qui traitait Benjamin comme un enfant, qui en prenait soin », souligne le papa, Vincent Monette, visiblement reconnaissant.

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« C’est vraiment arrivé »

Une infirmière, Mélissa Lalonde, spécialisée en deuil périnatal au CHU Sainte-Justine, souligne que les souvenirs tangibles permettent de révéler aux autres l’existence du bébé mort trop tôt, « de montrer que c’est vraiment arrivé ». Noovo Info rapporte :

Le fait d’avoir des souvenirs tangibles, comme des photos ou des empreintes d’argile, est généralement très apprécié par les familles qu’elle accompagne, confirme l’infirmière. « C’est la seule chose qui va vraiment rester, rappelle-t-elle. C’est l’élément qui va montrer l’existence de ce bébé-là, et qui va permettre de montrer que c’est vraiment arrivé. »

Les pères

Lors du deuil périnatal, les pères ont souvent été le plus oubliés, maintenant, explique Mme Lalonde, ces premiers sont de mieux en mieux accompagnés. « On les implique de plus en plus, dit-elle. Pour nous, c’est une famille, et pas seulement la mère qui porte le bébé. »

Cette forme d’accompagnement des familles qui vivent la perte d’un bébé mort-né est tout à fait louable, il est important que la douleur de ces familles qui ont perdu un enfant soit reconnue.

Et les bébés avortés ?

Il serait souhaitable qu’une telle reconnaissance, très justement accordée à ces petits êtres humains, morts avant la naissance et souvent à un âge non viable, fût étendue avec la même logique et la même compassion à tous les petits êtres humains du même âge — dont un grand nombre est malheureusement volontairement avorté chaque année.

Il serait en effet très souhaitable que l’enfant à naître fût reconnu au Québec comme être humain à part pleine et entière. Car enfin, quelle est la différence entre les enfants mort-nés et les bébés avortés, si ce n’est que les premiers sont attendus par leurs parents et les seconds, non ? Cette différence leur est extérieure et ne saurait changer leur nature propre qui est humaine.

Le père

Dans la question de l’avortement, le grand oublié est également le père qui, quand il est présent et est favorable à la vie de son enfant, n’a aucun mot à dire quant à son sort.



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