Les étudiants commencent à résister à la propagande LGBT qui leur est imposée
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
29 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le collège Lakeridge dans l’Oregon a récemment rencontré un problème intéressant : des garçons arrachaient les distributeurs de tampons des murs de leurs salles de bain et les jetaient dans les toilettes. L’école a officiellement demandé aux garçons de cesser de détruire les produits menstruels gratuits qui leur sont fournis, et a donné aux parents des ressources sur « les menstruations, les produits menstruels, la sexualité et la santé » afin de les aider à expliquer à leurs enfants que les menstruations sont normales pour une « personne qui a un utérus ».
Pourquoi y a-t-il des distributeurs de tampons dans les toilettes des garçons ? La loi de l’Oregon de 2021 sur la dignité menstruelle impose à toutes les écoles publiques de fournir des produits menstruels à tous les élèves, quels que soient leur sexe, leur âge, leurs capacités et leur statut socio-économique, afin de promouvoir « l’intimité, l’inclusion, l’accès et l’éducation ». L’impact éducatif de l’installation de distributeurs de tampons dans les salles de bains des garçons est bien sûr d’informer les enfants que les garçons peuvent avoir des règles, ce qui revient à dire que les filles peuvent être des garçons.
« Chaque fois que les distributeurs sont enlevés, l’école doit consacrer du temps et des ressources pour les remettre en place afin de se conformer à la loi sur la dignité menstruelle », indique un courriel envoyé par les responsables de l’école. « Nous demandons à nos élèves de respecter les biens de l’école et d’être sensibles aux besoins de tous nos élèves ».
Lire la suiteUn enfant de moins pour sauver le climat ? une proposition saugrenue dans un Québec de 1,49 enfant par femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : poplasen/Adobe Stock
Tout récemment, Outremont distribuait un dépliant à ses citoyens annonçant la tenue d’une consultation publique sur le Plan d’urgence climatique 2024-2030 menée par l’arrondissement montréalais. Le papier en question indiquait également des actions censées avoir un impact positif sur le climat. À la tête de celles-ci était placé le geste le plus salvateur pour le climat : avoir un enfant en moins…
Cette proposition saugrenue a évidemment choqué des Outremontois. Une résidente du cartier, Sarah Dormer, a exprimé son indignation, rapporte TVA Nouvelles :
« C’est irresponsable et ça fait preuve d’un total manque de jugement »
Et :
« Quand on travaille en justice climatique, ce n’est pas un message qu’on veut partager. On ne veut pas que nos enfants se sentent mal d’exister ».
Laure Widdel, elle, souligne le côté positif de la natalité, selon TVA Nouvelles :
« La natalité, ça peut aussi être positif et être une force de changement »
Le maire Laurent Desbois, face aux réactions de ses administrés, a présenté des excuses quant à l’incitation à avoir moins d’enfant contenue dans le dépliant distribué. Ceci, affirme-t-il, serait dû à un agent technique qui a adapté le graphique d’un article scientifique, « C’est tombé entre les craques », avance-t-il en guise d’excuse, rapporte TVA Nouvelles.
Vous me permettrez peut-être d’exprimer quelques doutes quant au fait que la présence de cette recommandation dans le dépliant incriminé était due à un obscur employé. Hé quoi ! N’y a-t-il aucun responsable pour vérifier la teneur du contenu avant qu’il ne soit distribué ?
En tout cas, la proposition d’avoir un enfant de moins au Québec est particulièrement grotesque quand on sait que l’indice synthétique de fécondité est tombé à 1,49 enfant par femme dans la province en 2022...
Cette proposition répugnante est d'autant plus grave qu'elle jette l'opprobre sur ceux qui ont eu des enfants et décourage tous à en avoir, même ceux qui n'en ont pas, car un enfant de plus, même si c'est le seul que vous eussiez, est un enfant de plus contre le climat.
Combien même avoir un enfant de moins aurait un impact sur le climat, il est des plus inappropriés de le suggérer. Quelle sera la prochaine recommandation tout aussi pragmatique ? Suggérer l’euthanasie aux personnes dont l’impact est négatif sur le climat ? Il est des « solutions » qui ne se proposent pas.
Des élèves québécois arrachent et piétinent le drapeau de la « fierté » de l’école pour protester contre l’agenda LGBT
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orlandowood365/Wikimedia Commons
26 mai 2023, Pincourt, Québec (LifeSiteNews) — Une foule d’étudiants, protestant récemment contre l’agenda LGBT dans une école québécoise, a arraché et piétiné un drapeau arc-en-ciel de la « fierté ».
La semaine dernière, des adolescents de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, ont applaudi l’un de leurs camarades de classe qui a arraché un drapeau représentant l’agenda LGBT. Ils ont soutenu l’acte de défi en piétinant le drapeau une fois qu’il ne flottait plus.
Une séquence vidéo de 51 secondes diffusée par Neomedia montre une foule de plus d’une centaine d’élèves protestant au niveau inférieur de l’école tandis que leur camarade arrache le drapeau d’un poteau situé sur un balcon au-dessus d’eux. L’incident a eu lieu le 16 mai, un jour avant la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie (2023).
Une centaine d'étudiants du Chêne-Bleu, à Pincourt, ont arraché et piétiné le drapeau LGBT
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) May 19, 2023
L’idéologie du #wokisme semble perdre de son attrait et agace les élèves qui doivent habituellement se conformer à la doxa dans le silence.
Plus d'infos➡️https://t.co/Wh9Ehk4gcb#LGBT pic.twitter.com/oVUaZnE3Pj
Les responsables de l’école et les médias ont qualifié la manifestation d’événement malheureux, la directrice de l’école se déclarant « déçue » par la prétendue attaque contre les élèves ayant des troubles du genre. Un autre défenseur des LGBT a déclaré que le nombre d’élèves rejetant l’idéologie ne faisait qu’augmenter, citant une hausse des protestations contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles canadiennes.
Un autre média a rapporté que, le même jour, des élèves de l’école internationale Phare ont lancé une pétition pour que tous les drapeaux et affiches arc-en-ciel soient enlevés dans le bâtiment, une tentative qui a été contrecarrée par les responsables de l’école. Certains élèves, qui ont protesté en arrachant eux-mêmes la propagande LGBT, auraient été suspendus pour leur action.
La réaction des élèves contraste directement avec celle du premier ministre national pro-LGBT, Justin Trudeau, qui a une nouvelle fois approuvé le programme dans une déclaration publiée le 17 mai.
Lire la suiteEuthanasie clé en main
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 25 mai 2023 — Photo : Freepik
En ce mois de mai 2023, le mois de Marie, les médias du Québec nous ont informés d’une autre triste nouvelle. L’euthanasie est tellement populaire dans notre belle province que certaines grandes maisons funéraires proposent à leurs clients l’euthanasie clé en main.
La procédure est très simple. La personne qui veut se faire euthanasier doit d’abord répondre aux critères du gouvernement, ce qui est de plus en plus facile, car toutes les balises tombent rapidement les unes après les autres. Ensuite, la personne ou la famille prend contact avec la maison funéraire qui offre ce service pour fixer la date de l’euthanasie. Il faut souligner ici qu’il y a une pièce spéciale au salon funéraire pour procéder à cette rapide exécution.
Au moment prévu, la personne qui demande l’euthanasie et sa famille se présentent au salon funéraire. Tous fraternisent dans la joie. Le médecin et l’infirmière qui sont autorisés à donner l’euthanasie arrivent sur place avec leur trousse médicale. Tel que prévu, l’euthanasie se déroule rapidement dans une atmosphère festive. Un prêtre, dit « ’catholique »’, qui accepte l’euthanasie, pourrait même être présent dans le cadre de la nouvelle pastorale de l’aide médicale à bien mourir.
L’industrie de l’euthanasie est en pleine expansion au Québec. Après l’hôpital et le domicile familial, le salon funéraire peut maintenant servir de lieu confortable où l’on se fait euthanasier.
L’euthanasie clé en main, ce sera rapide, facile, pratique, abordable et populaire. Tout se règle très vite dans un seul lieu et dans la bonne humeur.
L’aide médicale à mourir évolue constamment. On réalise qu’au Québec, un des endroits les plus ouverts, modernes et très avancés au monde, nous donnons un bel exemple de notre décadence morale collective.
Comme l’explique si bien un populaire curé moderniste dans son dernier livre publié récemment : l’aide médicale à mourir est désormais une pratique admise et généralisée au Québec et au Canada. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion. La souffrance est absurde, mais la mort est un don de Dieu.
Alors, dans vos dernières volontés testamentaires, n’oubliez surtout pas ce précieux soin de santé postmoderne clé en main, l’euthanasie au salon funéraire.
Paul-André Deschesnes
Chroniqueur religieux
Belœil, Québec, Canada
Maintenant, au Canada, des salons funéraires où l’on a rendez-vous avec la mort…
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bakhurmikele/Adobe Stock
Le Canada a légalisé l’euthanasie en juin 2016 en donnant aux médecins et aux infirmières praticiennes le droit légal d’approuver l’euthanasie d’une personne et de la tuer sur demande avec des produits médicaux létaux. Il existe quelques limitations, mais depuis que le Canada a élargi sa loi sur l’euthanasie en mars 2021, une personne doit essentiellement avoir une « condition médicale irrémédiable ».
Le 19 mai, Hugo Pilon LaRose rapporte dans LaPresse que le complexe funéraire du Haut-Richelieu, en Montérégie, offre l’euthanasie (AMM) comme l’un de ses « services funéraires ». Selon LaRose :
« Avec les hôpitaux qui débordent, les maisons de soins palliatifs qui n’ont pas toujours de place et un intérêt croissant des Québécois pour l’aide médicale à mourir, un complexe funéraire de la Montérégie offre depuis quelques semaines un forfait “clés en main” aux patients qui veulent mourir dans son salon d’exposition. Une nouvelle pratique qui pourrait se répandre …
Le commerce de la mort, le propriétaire du complexe funéraire Haut-Richelieu, Mathieu Baker, connaît bien. Représentant la quatrième génération à diriger l’entreprise familiale, il a mis en marché ce printemps une nouvelle offre “clés en main”, contre environ 700 $, pour ses clients qui font une demande d’aide médicale à mourir et qui veulent passer de vie à trépas à même le salon d’exposition. Une première au Québec, affirme-t-il. »
M. Baker a précisé à LaRose qu’il ne force personne à recourir à l’euthanasie et qu’il ne fait que louer une salle à un client, tandis que le gouvernement du Québec paie le coût de l’euthanasie.
Lire la suiteAnnulation de la fête des Mères et de la fête des Pères
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
Ici et là, notamment dans les écoles au Québec, on parle de ne pas fêter la fête des Mères ou celle des Pères, au nom de l’« inclusion » — vous aurez compris qu’il s’agit d’exclure le particulier afin d’accueillir le vague... C’est un symptôme évident de perte du sens naturel de la vie. Ce n’est pas tant l’annulation de ces fêtes en particulier qui est préoccupante — ces fêtes laïques somme toute récentes me laissent froid, tout comme les jours de telle ou telle catégorie de personnes —, mais l’attaque qui est menée contre la paternité et la maternité à travers l’annulation de ces fêtes.
Exemple récent d'exclusion inclusive…
La négation des parties constituantes de la famille est grave, après tout, c’est de l’union d’un homme et d’une femme que naissent les enfants, les auteurs de leurs jours devenant par le fait même père et mère.
La famille — un père, une mère et leurs enfants — est la base de la société, tant historiquement pour sa fondation qu’actuellement pour son maintien. La société, l’État sont l’extension de la famille, ou du moins devraient l’être...
L’importance de la famille réside notamment dans le principe de subsidiarité. Parce qu’elle peut engendrer ses enfants sans avoir besoin de l’aide l’État, elle est la source de l’État qui ne peut engendrer d’enfants propres à lui (sauf à recourir à quelque système collectif cauchemardesque que certains voudraient sans doute voir mis en place — ce n’est pas une idée nouvelle, Platon élucubrait déjà là-dessus dans sa Citée idéale).
Lire la suiteQuébec — projet de loi pour instaurer le « don » d’organes présumé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Vous vous demandez peut-être pourquoi je dis le « don d’organes présumé » et non le « consentement présumé au don d’organe ». Je m’explique : un don se fait normalement avec le consentement du donateur — d’où la redondance des termes. Mais parlant de consentement, un don se fait sciemment de la part du donateur, vous ne pourriez présumer qu’un quidam consent à vous donner sa voiture s’il ne vous a pas clairement précisé son accord — autrement c’est du vol.
Ces deux considérations devraient être évidentes, mais elles semblent avoir échappé au député libéral provincial de Pontiac, André Fortin, qui a déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale du Québec visant à instaurer la « présomption de consentement au don d’organes ou de tissus après le décès ». Cette formulation tiendrait-elle devant un tribunal impartial ?
Le prétexte pour étendre ainsi le prélèvement d’organes est que la liste des personnes en attente d’un organe a augmenté depuis la « pandémie ». André Fortin affirme, selon CISION :
« Malheureusement, la liste des personnes en attente d’un don d’organes a connu une augmentation marquée depuis la pandémie. Le don d’organes ne doit plus être un fait rare. Il est temps, au Québec, de légiférer en ce sens pour sauver toujours plus de vies grâce aux avancées spectaculaires de la médecine. Ayant obtenu, hier, l’appui du ministre de la Santé, il ne reste à la CAQ qu’à appeler le projet de loi pour son étude et son adoption. »
Manque-t-il donc de donneurs pour que le représentant de Pontiac veuille ainsi augmenter leur nombre ? Mais de quelle façon ce nombre augmenterait-il ? Qu’est-ce qui pousserait ceux qui ne se sont pas enregistrés parmi les donateurs à s’enrôler dans les rangs de cette brillante compagnie ? Précisément… rien, sauf peut-être l’oublie de s’être faits enregistrés parmi les prosaïques non-donateurs, puisque le « don » est présumé. M. Fortin assure, bien sûr, que son projet de loi prévoit d’importantes balises pour encadrer la pratique, et que les proches du « donateur » présumé seront consultés au cas où ils auraient eu connaissance des volontés du présumé « donateur » de ne pas se faire prélever ses organes… sauf en cas d’urgence !
Lire la suiteQuestions de catholicisme québécois
Statue de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, devant la Basilique Notre-Dame de Montréal.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Achim ft/Wikimedia Commons
Aux alentours de Pâque, un mini-séisme avait secoué la sphère médiatique québécoise autour d’un tweet du premier ministre du Québec François Legault reprenant l’article du chroniqueur Mathieu Bock-Côté au sujet de « notre vieux fond catholique ».
L’article de M. Bock-Côté se voulait un éloge (plutôt faible), à l’occasion de Pâque, du côté positif de l’héritage que le catholicisme a laissé dans la culture québécoise.
Dans son tweet, François Legault affirmait « Le catholicisme a aussi engendré chez nous une culture de la solidarité qui nous distingue à l’échelle continentale. »
En réponse à ce message semblant louer quelque peu le catholicisme, divers usagers de Twitter ont réagi, pour certains, positivement, pour d’autres, négativement. Parmi les critiques de l'inconsistance de Legault, on lui reprochait notamment d’avoir enlevé le crucifix de l’Assemblée nationale, ou au contraire de contredire le principe de laïcité de l’État :
« À titre de PM de TOUS les Québécois, vous ne devez pas faire l’éloge d’une religion, fût-elle la religion historique du Québec. C’est inapproprié. Sans compter que le catholicisme a aussi été une idéologie réactionnaire qui a retardé notre développement et notre émancipation. »
Si on examine l’idéologie du laïcisme, que prétend résumer la première phrase de cette réaction, je ne pense pas que l’on puisse imputer à François Legault d’être incohérent. En effet, le laïcisme ne reconnaît aucune religion d’État ni n’accorde de valeur juridique à la religion. Si donc l’État laïciste ne reconnaît aucun pouvoir à la religion, pourquoi ne lui accorderait-il pas des privilèges ? Si le laïcisme ne considère pas la religion comme une chose sérieuse, digne d’entrer en compte dans sa direction politique, rien ne l’empêche de lui accorder une valeur culturelle, surtout si la religion en question fait partie intégrante de l’histoire du Québec. D’où le retrait du crucifix du lieu de pouvoir et le tweet, après tout peu officiel, à la gloire (tweetesque) du catholicisme. C’est peut-être là la « laïcité ouverte » chère à certains…
Lire la suiteL’Assemblée nationale du Québec vote à l’unanimité une motion en faveur des drag queens
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : La Presse
Que nous vaut cette motion unanime récemment votée au Salon Bleu à la défense des dits « drag queens » ? Ce message plein d’émotions (mais peu de raison…), lancé à l’initiative de Québec solidaire, proclame : « l’Assemblée nationale souligne que les drag queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants ».
De quelles effroyables menaces ont fait l’objet les pauvres drag queens ? Si l’on en croit La Presse qui rapporte les faits (ou du moins une partie…), une manifestation a eu lieu devant le bâtiment où devait se tenir une lecture par un « drag queen » dit Barbada à des enfants, conduisant la Ville de Saint-Catherine en Montérégie à déplacer l’événement. Une pancarte brandie par l’un des manifestants se lisait comme suit : « les drag queens n’ont pas leur place dans nos écoles » et « leur place est dans les établissements 18 ans et plus ».
Il faut faire un petit effort d’imagination (ou même un gros…), avec une bonne pincée d’émotions dans le sens nécessaire si vous en êtes capable, pour voir de la haine à l’endroit de « Barbada » — si c’est là la pire « intolérance », « insulte violente » ou « haine » à laquelle le bonhomme a dû faire face.
Par contre, il est certainement intolérable qu’un homme déguisé en caricature de femme vienne lire des histoires douteuses à des enfants dans le but de déconstruire la « norme sociale » chez ces derniers. Déjà qu’il est pour le moins étrange qu’un individu veuille se produire dans un assortiment immodéré, il n’est certainement pas sain qu’il transmette cette lubie aux jeunes générations.
À côté de l’unanimisme parlementaire, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, a tout de même lancé une pétition allant quelque peu à l’encontre des spectacles de « drag queens » auprès des enfants.
Au passage, l’article de La Presse souligne que le « Québec se distingue des politiques du Tennessee dans sa relation avec les drag queens », car cet État interdit maintenant leur exhibition dans les lieux où peuvent se trouver des mineurs. Affreux, n’est-ce pas ?
La manifestation en question, ci-dessous :
Une Montréalaise atteinte d'une maladie chronique dit qu'elle n'a le choix qu'entre l'extrême pauvreté et la mort
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dashu83/Freepik
Un article de CBC First Person publié par Alexandria Nassopoulos raconte sa poignante histoire personnelle de fibromyalgie et d'éligibilité possible à l'euthanasie (AMM), mais aussi de ne pas recevoir assez de soutien pour vivre sa vie. Nassopoulos commence son article intitulé « Je reçois assez d'argent pour éviter d'être sans-abri, mais pas assez pour vivre » en décrivant ainsi l’essentiel de la question:
Lire la suiteJ'ai eu l'impression d'assister à une blague cruelle lorsque l'aide médicale mourir (AMM) est apparue dans mon fil d'actualité sur les réseaux sociaux.
En parcourant les articles et les messages d'autres Canadiens atteints de maladies chroniques, j'ai eu l'impression d'être admissible même si je n'avais pas de cancer en phase terminale ou de maladie neurologique dégénérative. Par curiosité morbide, j'ai vérifié les critères sur le site internet de Santé Canada.
Il y est indiqué que pour être admissible, je dois être atteinte d'un « état pathologique grave et irrémédiable », c'est-à-dire être dans un « état de déclin avancé qui ne peut être inversé » et causer des « souffrances insupportables ».
Ma maladie, la fibromyalgie, se résume à des douleurs chroniques, de la fatigue et des migraines. Je suis née avec cette maladie et j'ai vécu avec elle jour après jour, allant de médecin en médecin, et d'espoir en désespoir. Il n'y a pas de remède. Cette maladie — qui m'empêche régulièrement d'accomplir les tâches les plus banales — ne disparaîtra jamais. Elle sera toujours là.