Réflexions sur la Marche pour la vie 2025 à Québec
Par Georges Buscemi (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton
On nous répète souvent que nous vivons dans un régime dit « libéral », c’est-à-dire un régime fondé sur les « libertés fondamentales » : liberté de religion, de rassemblement et d’expression. Au Québec, ce libéralisme est d’ailleurs censé être protégé par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, adoptée il y a 50 ans. Que l’on soit d’accord ou non avec tous ses principes, nous devrions, en théorie, vivre dans cet état de droit.
Or, la réalité vécue lors de notre Marche pour la vie du 31 mai 2025 démontre clairement le contraire. Si nous avions réellement le droit de manifester et de nous exprimer librement sur la place publique, la police n’aurait pas permis qu’un groupe de contre-manifestants nous intimide et submerge nos discours sous des bruits de sifflets, de cris et de fumée provenant de fumigènes. Elle n’aurait pas non plus toléré l’arrêt à plusieurs reprises de notre marche, ni permis l’infiltration par des agitateurs hostiles, violant ouvertement notre droit à un rassemblement pacifique.
En toute logique, la police aurait dû intervenir fermement pour rétablir l’ordre. Sévir contre ces contre-manifestants n’aurait nullement constitué une violation de leurs droits, car celui qui s’emploie activement à nier les droits d’autrui se prive, de fait, du droit de se plaindre quand on l’empêche de nuire. Un voleur ne peut pas sérieusement crier à l’injustice lorsqu’il est mis hors d’état de commettre ses délits.
Lire la suiteQuébec Antifasciste perturbe la Marche pour la vie
Des participants de la Marche pour la vie à Québec, le 31 mai 2025.
Par Anna Farrow (The Catholic Register) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Georges Buscemi
Des contre-protestants infiltrent, puis perturbent la marche pour la vie dans la ville de Québec.
Des groupes antifascistes de Québec ont joué un rôle clé dans la perturbation de la Marche pour la vie organisée par Campagne Québec-Vie (CQV) le 31 mai.
Selon le président de CQV, Georges Buscemi, les tactiques employées par les contre-manifestants ont créé un environnement hostile qui a sérieusement limité la capacité de CQV à organiser un événement familial et ordonné.
« Il a été difficile de continuer l’événement, d’avoir un ordre cohérent pour la journée. Il était presque impossible d’entendre les discours », a déclaré Buscemi au Catholic Register.
L’année dernière, bien que la marche ait été quelque peu perturbée, les manifestants pro-choix ont organisé une manifestation distincte, mais parallèle à l’événement pro-vie. Des élus, dont la ministre de la Condition féminine Martine Biron, ont participé à la manifestation pro-choix.
Cette année, les contre-manifestants ont à nouveau été plus nombreux que les participants à la Marche pour la vie, mais il n’y a pas eu de manifestation pro-choix distincte. Les activistes ont plutôt infiltré la foule, se mêlant d’abord aux pro-vie, se joignant même aux chants et brandissant des pancartes fournies par CQV, puis se sont tout d’un coup déchaînés en utilisant des porte-voix, des sifflets et des bombes fumigènes colorées pour perturber l’événement.
Lire la suiteUn tribunal québécois confirme l’amende infligée à un bénévole faisant de la prévention du suicide
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sebastian Duda/Adobe Stock
Waterloo, Québec (LifeSiteNews) — Un tribunal canadien a confirmé une contravention donnée à un homme pour avoir fait du bénévolat pour un groupe de prévention du suicide, le Groupe Jaspe, en faisant du porte-à-porte pour diffuser le message de la vie.
L’affaire concerne le fondateur du Groupe Jaspe, Claude Tremblay, qui a créé le groupe en 1999 après le suicide de son fils. M. Tremblay souhaite transmettre un message d’espoir aux personnes ayant des idées suicidaires. L’un de ses objectifs est de frapper à toutes les portes des 1 000 villes et villages du Québec.
Depuis, lui et son équipe de 70 bénévoles ont frappé aux portes de plus de 770 villes de la province.
Le 30 octobre 2024, cependant, la ville de Waterloo a donné une contravention à l’un des bénévoles du Groupe Jaspe pour avoir fait du porte-à-porte sans permis. Selon la ville, le bénévole avait enfreint un règlement municipal imposant l’obtention d’un permis pour la sollicitation.
Le Centre de justice pour la liberté constitutionnelle (JCCF) a aidé Le Groupe Jaspe à contester la contravention, en affirmant que les droits religieux du bénévole avaient été violés en vertu de l’article 2 (a) de la Charte canadienne des droits et libertés. L’affaire a été entendue par le tribunal municipal de Waterloo le 10 février 2025.
Lire la suiteLe rapport du Comité de sages imprégné de l’idéologie du genre trahit les enfants et les familles
Par Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des Parents Catholiques du Québec — Photo : Trey Musk/Unsplash
Depuis septembre 2023, de multiples marches qui rassemblaient des parents de partout au Canada s’opposant à l’idéologie du genre enseignée dans les écoles ont été organisées. Devant l’ampleur des manifestations, le gouvernement Legault mit en place un Comité de sages chargé entre autres d’écouter les inquiétudes des parents.
À la lecture du rapport de ce comité, nous pouvons conclure à un échec complet de leur capacité d’écoute.
Les parents du Québec, appuyés par les scientifiques compétents, ont démontré à de multiples reprises au Comité de sages que bien loin de faire consensus, l’idéologie du genre est de plus en plus contestée par les scientifiques et que les débats font rage. Alors que dans de nombreux pays, les gouvernements ont cessé de faire la promotion d’une idéologie qui relève d’une sociologie dévoyée dénoncée par les biologistes, entre autres, au Québec, le gouvernement impose cet enseignement comme ayant une quelconque valeur scientifique, à tous les élèves du Québec.
Lire la suiteLa Marche pour la vie de Québec malgré les obstacles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georges Buscemi
Ce fut une marche épique et humide !
Cette année, encore une fois, nous avons tenu la Marche pour la vie de Québec en dépit de toutes les embûches qui ont été dressées sur notre route et malgré la pluie.
Environ 500 à 600 pro-vie ont répondu à l’appel de Campagne Québec-Vie et ont marché pour la vie des enfants à naître dans les rues de Québec le 31 mai 2025.
Photo : Augustin Hamilton
Le thème de la marche était « Tout être humain à droit à la vie ». C’est une citation de la Charte québécoise dont on fête les 50 ans cette année.
Photo : AH
Des centaines de militants pro-avortement tentent d’intimider la Marche pour la vie de Québec
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Augustin Hamilton
2 juin 2025, Québec (LifeSiteNews) — Une foule pro-vie qui s’est rassemblée pour la Marche pour la vie de samedi à Québec a été infiltrée par des activistes pro-avortement qui ont parti des bombes fumigènes et noyé les discours avec des générateurs de bruit.
Les contre-manifestants gauchistes, qui comprenaient des membres du groupe bien connu appelé « Antifa », ont également bordé le parcours de la manifestation pro-vie et l’ont bloqué plus d’une fois, de sorte que les marcheurs ont dû changer de direction.
La Marche pour la vie – Québec a eu lieu à Québec le samedi 31 mai 2025. Mais George Buscemi, le président de Campagne Québec-Vie, a déclaré à LifeSiteNews que ce n’était pas du tout une marche.
« C’était une bataille de rue », a-t-il déclaré.
Photo : CQV
Il a estimé que pour les 500-600 témoins pro-vie présents, il y avait 600-700 personnes déterminées à ne pas leur permettre de parler ou de marcher pacifiquement.
« Je pense que quelques bus [remplis d’opposants] sont venus de Montréal », a déclaré Buscemi à LifeSiteNews. « Il y avait des syndicats impliqués. Il y avait également toute une [foule] de groupes communautaires de la ville de Québec ».
Lire la suiteLes demandes anticipées d’euthanasie sont illégales au Canada, des centaines de personnes en ont quand même signé
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 mai 2025 (LifeSiteNews) — À l’automne 2024, le Québec a autorisé les « demandes anticipées » d’euthanasie. Du 30 octobre au 17 avril, près de 650 Québécois ont rempli un formulaire autorisant leur mort par injection létale ultérieurement, lorsqu’ils seront incapables de donner leur consentement en raison d’une maladie avancée ou de déclin mental. Le Comité des Nations unies sur les droits des personnes handicapées a demandé au Canada de cesser de laisser cette pratique avoir lieu ; le Canada n’a pas encore répondu.
Les médias peuvent réagir à cette pratique de deux manières. La première est de souligner les conséquences horribles de cette pratique. Aux Pays-Bas, par exemple, une femme atteinte de démence a été maintenue physiquement par sa famille et s’est fait injecter une dose mortelle par un médecin après que le tranquillisant qui avait été glissé dans son café n’ait pas réussi à la rendre inconsciente. Elle menait une vie heureuse dans sa maison de retraite et n’avait aucune idée de ce qui se passait lorsqu’elle a été tuée. Sa famille affirme que c’est ce qu’elle aurait voulu. Le médecin a été mis hors de cause.
Une grande partie de la presse canadienne adopte l’approche inverse et publie plutôt le genre d’articles que Mourir dans la dignité souhaite si désespérément nous faire lire (en fait, je ne serais pas surpris qu’elle ait facilité beaucoup ou la plupart de ces histoires). Un grotesque article publié récemment par City News illustre cette approche.
Lire la suiteDeux commentateurs québécois suggèrent publiquement l’euthanasie des handicapés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a ouvert une enquête après qu’une femme de 24 ans souffrant d’une déficience intellectuelle et ayant les capacités mentales d’un enfant ait été emprisonnée en isolement à l’Établissement de détention Leclerc, une prison pour femmes, pendant huit jours. Le scandale a été révélé par La Presse ; le gouvernement se déclare « profondément choqué ».
Mais la réaction de Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal, et de Nathalie Normandeau, ancienne vice-première ministre du Québec, est plus grave encore. Selon le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec, dans une missive furieuse publiée le 18 mai, les deux anciens politiciens ont suggéré, lors d’une conversation radiophonique, que l’euthanasie pourrait être la meilleure « solution » à la situation de cette femme [Le cas de « Florence » a été l’occasion pour les commentateurs de parler du manque de moyens du système de santé et de suggérer l’euthanasie des personnes handicapées prises dans ce système — et non tellement de suggérer l’euthanasie de « Florence » elle-même. Ce qui demeure honteux quand même !]*
« Nous sommes ébranlés. Nous sommes indignés. Et surtout, nous refusons de nous taire », écrit le RAPLIQ dans un communiqué de presse intitulé « Complices d'une pensée eugéniste – La honte sur nos ondes – Écœurés. Dégoûtés. En colère. »
« Cette semaine, au 98,5 FM, Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau ont franchi une ligne rouge. Devant la situation tragique de Florence [nom fictif], une jeune femme présentant une déficience intellectuelle et emprisonnée faute de ressources adéquates, ces deux ex-politiciens devenus commentateurs ont sérieusement envisagé — à voix haute — que la “solution” pourrait être... la mort. »
Lire la suiteLes avortements aboutissant à des bébés nés vivants et mort-nés ont de nouveau augmenté au Canada en 2023 et 2024
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
6 mai 2025 (LifeSiteNews) — Je dois avouer que lorsque Pat Maloney — la blogueuse pro-vie canadienne responsable d’inlassables exposés sur le régime d’avortement de ce pays — envoie un nouveau rapport, j’hésite presque à cliquer dessus. Depuis plus de dix ans, Pat Maloney révèle que, chaque année, des bébés naissent vivants au Canada à la suite d’avortements et sont laissés à l’abandon. Et chaque année, les journalistes et les politiciens ignorent soigneusement son rapport.
Lorsque Mme Maloney a révélé pour la première fois en 2013 qu’au moins 491 bébés étaient nés vivants, il y a eu un tollé. Trois députés canadiens ont envoyé une lettre à la GRC pour demander une enquête sur ces révélations. La presse s’en est également fait l’écho. Le sinistre titre du National Post résume bien la situation : « Naissance d’un dilemme juridique : Les avortements par naissance vivante, une zone grise périlleuse dans le Code criminel canadien ». « Périlleuse », bien sûr, parce que le Canada autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Les partisans de l’avortement se sont toutefois empressés de défendre cette pratique. Comme l’a dit le Post : « Les médecins affirment qu’il est exagéré de supposer que 491 avortements de bébés nés vivants représentent le meurtre de bébés par ailleurs en bonne santé ».
Depuis lors, le reportage de Maloney a été largement ignoré. La révélation que des bébés périssent hors de l’utérus a provoqué un bref sursaut de la conscience collective ; les partisans de l’avortement se sont empressés de balayer l’histoire du revers de la main et d’assurer à tout le monde que cela est « moralement défendable » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; le premier ministre Stephen Harper a répondu allègrement en réaffirmant que l’avortement est légal au Canada ; et presque tout le monde est passé à autre chose. Mme Maloney, cependant, continue de détailler la facture du boucher.
Lire la suiteContraception gratuite au Québec ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : torwaiphoto/Adobe Stock
Ruba Ghazal, député de Québec solidaire, a déposé le 7 mai « au nom de la santé des femmes » un projet de loi visant à rendre la contraception gratuite pour les femmes au Québec. Le projet de loi 994 est appuyé par une pétition de quelque 100 000 signatures.
Mme Ghazal invoque l’interdiction partielle de l’avortement dans plusieurs des États américains pour promouvoir son projet de loi. Selon Radio-Canada :
« Dans le contexte actuel où on voit des reculs pour les droits des femmes ailleurs dans le monde, notamment chez nos voisins du Sud, on ne peut pas juste se contenter du statu quo. On a besoin de bonnes nouvelles et d’avancées pour les droits des femmes. Et la contraception gratuite permettrait ça au Québec. »
Mme Ghazal espère que son projet de loi sera appuyé par la CAQ, le premier ministre François Legault ayant montré un certain intérêt, mitigé cependant de quelques réserves quant à la possibilité de mettre en œuvre un tel programme. Radio-Canada rapporte :
Lire la suiteEn réponse à la première question posée par Ruba Ghazal à titre de cheffe parlementaire, en décembre, François Legault avait répondu que rendre la contraception gratuite était « une bonne suggestion », « une bonne idée », mais que le ministre de la Santé, Christian Dubé, n’avait « pas vraiment » la « marge de manœuvre » nécessaire.
M. Legault a d’ailleurs répondu sensiblement la même chose, mercredi dernier, lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif. « C’est quelque chose qu’on regarde » et qui mérite d’être « considéré », a-t-il dit, tout en soulignant qu’il y avait « beaucoup de demandes » en santé et services sociaux.