Les fanatiques LGBT qualifient la « masculinité authentique » de terme offensant et dépassé
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ivan/Adobe Stock
30 mai 2023 (LifeSiteNews) — En avril, j’ai eu une longue discussion avec Jojo Ruba sur la façon dont l’interdiction des thérapies de conversion au Canada était appliquée depuis l’adoption de la loi.
Ruba, qui a eu recours à la thérapie pour faire face à sa propre attirance pour le même sexe, s’est exprimé sur ce projet de loi depuis qu’il a été présenté par le gouvernement Trudeau et a témoigné contre l’interdiction devant un comité parlementaire (vous pouvez regarder son témoignage ici).
L’un des principaux objectifs de cette loi, m’a-t-il dit, n’est pas simplement de poursuivre les pasteurs, les parents ou les conseillers qui aident les jeunes souffrant de dysphorie de genre ou d’attirance non désirée pour le même sexe. Il s’agit de produire un effet dissuasif dans tout le pays qui amènera les gens à refuser volontairement de s’occuper de ces questions par crainte d’être inculpés.
Lire la suiteUn conseil scolaire catholique d’Ontario vote 6-4 contre le déploiement du « drapeau de la fierté » en juin
L'York Catholic Distrct School Board.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Myles Vosylius/Twitter
30 mai 2023, Aurora, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique d’Ontario situé juste au nord de Toronto a voté contre le déploiement du drapeau de la « fierté » au sommet de ses écoles pendant le mois de juin, alors que les Canadiens protestent de plus en plus contre l’agenda LGBT dans le système éducatif.
Lors de la réunion du 29 mai du York Catholic District School Board (YCDSB), les administrateurs ont voté par 6 voix contre 4 contre l’exhibition du drapeau pro-LGBT au sommet de ses écoles et autres bâtiments à l’occasion du « mois de la fierté », une décision qui a été accueillie avec une agréable surprise par les défenseurs de la famille.
« C’est une rare bonne nouvelle en ces temps sombres où le groupe de pression LGBT s’empare de toutes les institutions de la société », a déclaré Jack Fonseca de la Coalition nationale pour la Vie (CNV) à LifeSiteNews, alors que CNV a récemment lancé une pétition auprès de ses partisans pour qu’ils fassent campagne auprès du YCDSB contre le déploiement du drapeau.
« La CNV est très reconnaissante aux parents et aux contribuables catholiques concernés qui sont allés voir les administrateurs du YCDSB, et à ceux qui ont envoyé des courriels et téléphoné aux administrateurs pour leur demander de ne pas hisser le drapeau de la “fierté” homosexuelle », a poursuivi M. Fonseca.
« Sans eux, ce vote aurait probablement été très différent », a-t-il ajouté, en remerciant les six administrateurs qui ont voté contre le déploiement du drapeau.
Lire la suiteAu moins 87 485 enfants à naître victimes d’avortement au Canada en 2021
Par Paul Tuns (The Interim), 8 mai 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Selon les derniers chiffres de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), plus de 87 000 enfants à naître ont été tués par avortement en 2021.
Les chiffres officiels recueillis par l’ICIS sont incomplets, car un certain nombre d’avortements pratiqués en dehors d’un hôpital ou que l’on recherche dans les données de facturation des médecins ne sont pas enregistrés. L'état d'incomplétion de ces données persiste malgré « les efforts d’amélioration continus de l’ICIS... pour combler les lacunes des données ». L’ICIS a utilisé une « méthodologie révisée » qui inclut « les données de facturation des médecins comme source des volumes totaux d’avortements et des méthodes d’avortement pour certaines provinces », indique le rapport. « Les résultats de 2021 ne sont pas comparables aux résultats des données historiques ». Malgré ces lacunes, le rapport de l’ICIS indique qu’il y a eu 87 307 avortements.
En 2021, 55 073 avortements « chirurgicaux » et 32 234 avortements « médicaux » (avortements chimiques par pilule) ont été déclarés. Le rapport admet qu’il sous-estime les avortements chimiques pratiqués en dehors des hôpitaux.
Au Canada, 20 217 avortements ont été déclarés en milieu hospitalier et 67 268 en milieu extrahospitalier. En Alberta, en Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec, le nombre d’avortements déclarés en milieu extrahospitalier est supérieur à celui des avortements en milieu hospitalier. Au Québec, 67 % des avortements déclarés ont été pratiqués dans des cabinets de médecins et des cliniques de santé, tandis qu’en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador 84 % et 94 % des avortements déclarés ont été pratiqués en dehors du milieu hospitalier.
Les nouveaux ensembles de données ne comprennent pas les informations que les rapports précédents de l’ICIS sur l’avortement incluaient, comme les avortements par âge gestationnel, par nombre d’accouchements précédents, par nombre d’avortements précédents et par complications. Le rapport comprend des informations de base telles que l’âge de la mère, le type d’avortement et la province dans laquelle l’avortement a eu lieu.
Lire la suiteLes étudiants commencent à résister à la propagande LGBT qui leur est imposée
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
29 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le collège Lakeridge dans l’Oregon a récemment rencontré un problème intéressant : des garçons arrachaient les distributeurs de tampons des murs de leurs salles de bain et les jetaient dans les toilettes. L’école a officiellement demandé aux garçons de cesser de détruire les produits menstruels gratuits qui leur sont fournis, et a donné aux parents des ressources sur « les menstruations, les produits menstruels, la sexualité et la santé » afin de les aider à expliquer à leurs enfants que les menstruations sont normales pour une « personne qui a un utérus ».
Pourquoi y a-t-il des distributeurs de tampons dans les toilettes des garçons ? La loi de l’Oregon de 2021 sur la dignité menstruelle impose à toutes les écoles publiques de fournir des produits menstruels à tous les élèves, quels que soient leur sexe, leur âge, leurs capacités et leur statut socio-économique, afin de promouvoir « l’intimité, l’inclusion, l’accès et l’éducation ». L’impact éducatif de l’installation de distributeurs de tampons dans les salles de bains des garçons est bien sûr d’informer les enfants que les garçons peuvent avoir des règles, ce qui revient à dire que les filles peuvent être des garçons.
« Chaque fois que les distributeurs sont enlevés, l’école doit consacrer du temps et des ressources pour les remettre en place afin de se conformer à la loi sur la dignité menstruelle », indique un courriel envoyé par les responsables de l’école. « Nous demandons à nos élèves de respecter les biens de l’école et d’être sensibles aux besoins de tous nos élèves ».
Lire la suiteUn enfant de moins pour sauver le climat ? une proposition saugrenue dans un Québec de 1,49 enfant par femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : poplasen/Adobe Stock
Tout récemment, Outremont distribuait un dépliant à ses citoyens annonçant la tenue d’une consultation publique sur le Plan d’urgence climatique 2024-2030 menée par l’arrondissement montréalais. Le papier en question indiquait également des actions censées avoir un impact positif sur le climat. À la tête de celles-ci était placé le geste le plus salvateur pour le climat : avoir un enfant en moins…
Cette proposition saugrenue a évidemment choqué des Outremontois. Une résidente du cartier, Sarah Dormer, a exprimé son indignation, rapporte TVA Nouvelles :
« C’est irresponsable et ça fait preuve d’un total manque de jugement »
Et :
« Quand on travaille en justice climatique, ce n’est pas un message qu’on veut partager. On ne veut pas que nos enfants se sentent mal d’exister ».
Laure Widdel, elle, souligne le côté positif de la natalité, selon TVA Nouvelles :
« La natalité, ça peut aussi être positif et être une force de changement »
Le maire Laurent Desbois, face aux réactions de ses administrés, a présenté des excuses quant à l’incitation à avoir moins d’enfant contenue dans le dépliant distribué. Ceci, affirme-t-il, serait dû à un agent technique qui a adapté le graphique d’un article scientifique, « C’est tombé entre les craques », avance-t-il en guise d’excuse, rapporte TVA Nouvelles.
Vous me permettrez peut-être d’exprimer quelques doutes quant au fait que la présence de cette recommandation dans le dépliant incriminé était due à un obscur employé. Hé quoi ! N’y a-t-il aucun responsable pour vérifier la teneur du contenu avant qu’il ne soit distribué ?
En tout cas, la proposition d’avoir un enfant de moins au Québec est particulièrement grotesque quand on sait que l’indice synthétique de fécondité est tombé à 1,49 enfant par femme dans la province en 2022...
Cette proposition répugnante est d'autant plus grave qu'elle jette l'opprobre sur ceux qui ont eu des enfants et décourage tous à en avoir, même ceux qui n'en ont pas, car un enfant de plus, même si c'est le seul que vous eussiez, est un enfant de plus contre le climat.
Combien même avoir un enfant de moins aurait un impact sur le climat, il est des plus inappropriés de le suggérer. Quelle sera la prochaine recommandation tout aussi pragmatique ? Suggérer l’euthanasie aux personnes dont l’impact est négatif sur le climat ? Il est des « solutions » qui ne se proposent pas.
Une mère ontarienne demande au conseil scolaire catholique pourquoi on fait jouer des élèves de 4e année à des jeux de « préparation sexuelle » en classe
Patricia Castillo.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
25 mai 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique de l’Ontario a refusé de répondre aux questions des parents sur la raison pour laquelle on fait jouer leurs enfants à des jeux axés sur la sexualité dans une classe de quatrième année.
Au cours d’une réunion tenue le 1er mai, le conseil scolaire Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) est resté silencieux lorsque Patricia Castillo, un parent inquiet, a révélé que sa fille de quatrième année jouait à un « jeu du pénis et du vagin » en classe de santé, sur les instructions de l’enseignant.
« Je veux mettre fin à l’endoctrinement des enfants par des adultes idéologiquement possédés à l’école », a déclaré Mme Castillo, qualifiant le jeu de « préparation sexuelle ».
« Cette tendance populaire à sexualiser les enfants ne devrait pas être encouragée dans les salles de classe ou dans les bibliothèques scolaires », a-t-elle ajouté.
Selon la fille de Mme Castillo, le jeu consistait à ce que deux élèves se tiennent devant la classe et se voient attribuer le mot « pénis » ou « vagin ». Les élèves prononçaient à tour de rôle le mot qui leur avait été attribué jusqu’à ce que l’un d’entre eux se mette à rire. L’élève qui riait le premier était le perdant du jeu.
Mme Castillo a déclaré que sa fille lui avait parlé du jeu pendant les vacances d’été. En septembre 2022, elle s’est adressée au directeur de l’école, lui demandant si le jeu était toujours pratiqué et quel en était l’objectif. Toutefois, Mme Castillo n’a toujours pas reçu de réponse de sa part.
Bien que Mme Castillo ait été autorisée à présenter ses préoccupations au conseil d’administration, ce dernier avait annoncé que les administrateurs ne répondraient pas aux questions au cours de la réunion.
Lire la suiteEuthanasie clé en main
Par Paul-André Deschesnes, Chronique des fausses doctrines, Belœil, 25 mai 2023 — Photo : Freepik
En ce mois de mai 2023, le mois de Marie, les médias du Québec nous ont informés d’une autre triste nouvelle. L’euthanasie est tellement populaire dans notre belle province que certaines grandes maisons funéraires proposent à leurs clients l’euthanasie clé en main.
La procédure est très simple. La personne qui veut se faire euthanasier doit d’abord répondre aux critères du gouvernement, ce qui est de plus en plus facile, car toutes les balises tombent rapidement les unes après les autres. Ensuite, la personne ou la famille prend contact avec la maison funéraire qui offre ce service pour fixer la date de l’euthanasie. Il faut souligner ici qu’il y a une pièce spéciale au salon funéraire pour procéder à cette rapide exécution.
Au moment prévu, la personne qui demande l’euthanasie et sa famille se présentent au salon funéraire. Tous fraternisent dans la joie. Le médecin et l’infirmière qui sont autorisés à donner l’euthanasie arrivent sur place avec leur trousse médicale. Tel que prévu, l’euthanasie se déroule rapidement dans une atmosphère festive. Un prêtre, dit « ’catholique »’, qui accepte l’euthanasie, pourrait même être présent dans le cadre de la nouvelle pastorale de l’aide médicale à bien mourir.
L’industrie de l’euthanasie est en pleine expansion au Québec. Après l’hôpital et le domicile familial, le salon funéraire peut maintenant servir de lieu confortable où l’on se fait euthanasier.
L’euthanasie clé en main, ce sera rapide, facile, pratique, abordable et populaire. Tout se règle très vite dans un seul lieu et dans la bonne humeur.
L’aide médicale à mourir évolue constamment. On réalise qu’au Québec, un des endroits les plus ouverts, modernes et très avancés au monde, nous donnons un bel exemple de notre décadence morale collective.
Comme l’explique si bien un populaire curé moderniste dans son dernier livre publié récemment : l’aide médicale à mourir est désormais une pratique admise et généralisée au Québec et au Canada. Il faut faire preuve d’ouverture d’esprit et de compassion. La souffrance est absurde, mais la mort est un don de Dieu.
Alors, dans vos dernières volontés testamentaires, n’oubliez surtout pas ce précieux soin de santé postmoderne clé en main, l’euthanasie au salon funéraire.
Paul-André Deschesnes
Chroniqueur religieux
Belœil, Québec, Canada
Un père catholique demande à un conseil scolaire d’Ontario d’abandonner le drapeau de la fierté et d’adopter la croix comme symbole de l’amour
Matthew Wojciechowski s'exprimant lors de la réunion du Dufferin-Peel Catholic School Board.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CampaignLifeTV
25 mai 2023, Mississauga, Ontario (LifeSiteNews) — Un père canadien exhorte un conseil scolaire catholique de l’Ontario à ne pas faire flotter le drapeau de la fierté mais à « prendre la croix » comme symbole d’amour et de miséricorde.
Lors d’une réunion de la commission scolaire Dufferin-Peel Catholic District School Board (DPCDSB) le 23 mai, Matthew Wojciechowski, père catholique et vice-président de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), a supplié le conseil de reconsidérer la décision de faire flotter le drapeau de la fierté pendant le « mois de la fierté » homosexuelle en juin.
« J’aime tant les personnes qui s’identifient comme LGBTQ que je préfère être accusé à tort de sectarisme et de haine plutôt que de prétendre que le chemin qu’elles empruntent n’est pas mortel », a déclaré Wojciechowski, citant sa collègue de CNV, Josie Luetke.
« Les personnes ici présentes diront que le drapeau représente l’amour et l’inclusion », a-t-il poursuivi. « Je ne suis pas d’accord ; il est naïf et irresponsable, en tant qu’éducateurs catholiques et en tant que parents, de ne pas reconnaître l’idéologie que ce drapeau représente ».
« Pour essayer de réconcilier le drapeau de la fierté avec l’Église catholique, il faut l’arracher complètement à ses origines et fermer les yeux sur la façon dont il est utilisé aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Wojciechowski a déclaré à LifeSiteNews que lorsqu’il a entendu parler de la décision du conseil de faire flotter le drapeau de la fierté, il a considéré qu’il était de son « devoir de parent de s’exprimer ».
« Avec tous les conseils scolaires de la province qui cèdent à la pression des LGBT, je savais que cela finirait par arriver chez nous », a-t-il expliqué. « Lorsque j’ai appris que des activistes imposaient cette question à nos administrateurs, j’ai immédiatement contacté le conseil et envoyé l’inscription de ma délégation ».
Lire la suiteTrudeau reproche au premier ministre italien les décisions de son pays par rapport aux « droits LGBT »
Justin Trudeau faisant la « morale » à Giorgia Meloni.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
22 mai 2023 (LifeSiteNews) — En moins de dix ans, le premier ministre Justin Trudeau a transformé le Canada en « canari dans la mine de charbon », une sorte d’avertisseur international. Les déclarations hypocrites de Justin — souvent accompagnées d’un déguisement complet — ont fait de notre pays la risée des nations plus sérieuses. L’obsession du Canada quant à l’avortement, l’euthanasie et l’agenda LGBT, tant au niveau national qu’international, en est venue à définir notre approche des relations internationales — et pire encore, Trudeau profite fréquemment de l’occasion pour réprimander d’autres dirigeants du monde d’avoir adopté des positions différentes.
Alors qu’il a attaqué le Parti conservateur pour son manque d’enthousiasme lors d’un récent discours parlementaire du président Joe Biden, M. Trudeau a semblé oublier qu’il avait profité de la visite du vice-président Mike Pence en 2019 pour exprimer son inquiétude quant au « recul des États-Unis sur la question de l’avortement ». L’année dernière, il a également pris l’initiative extraordinaire de s’exprimer sur une décision judiciaire d’un autre pays, qualifiant d’« horrible » le renversement de Roe v. Wade par la Cour suprême et déclarant : « mon cœur va aux millions de femmes américaines... Je ne peux pas imaginer la peur et la colère que vous ressentez en ce moment ».
M. Trudeau a de nouveau endossé le rôle d’interpellateur progressiste lors d’une récente rencontre avec le premier ministre italien Giorgia Meloni. Comme on pouvait s’y attendre, M. Trudeau n’était pas satisfait de Mme Meloni, elle qui a affirmé son soutien aux valeurs socialement conservatrices en des termes très clairs dans un discours devenu viral l’année dernière : « Oui aux familles naturelles, non au groupe de pression LGBT, oui à l’identité sexuelle, non à l’idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l’abîme de la mort ». Elle avait terminé en citant G.K. Chesterton : « Chesterton a écrit il y a plus d’un siècle : “On allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été”. Ce moment est arrivé. Nous sommes prêts. Nous sommes prêts. Merci. »
Lire la suiteLe Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
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