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Les aumôniers militaires pourraient finalement prier durant la cérémonie du jour du Souvenir

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Douglas O'Brien/Flickr

L’aumônier général Guy Belisle écrit dans un courriel adressé aux aumôniers militaires le 30 octobre qu’ils seront autorisés à prier durant la cérémonie du jour du Souvenir.

Le même Guy Belisle avait précédemment indiqué dans une note de service du 11 octobre aux aumôniers qu’ils devraient dorénavant « adopter une approche sensible et inclusive lorsqu’ils s’adressent publiquement aux membres des forces armées ». Car, « Bien que la dimension de la prière puisse occuper une place importante pour certains de nos membres, nous ne prions pas tous de la même manière ; pour certains, la prière ne joue aucun rôle dans leur vie ». Ces directives obligeant à l’« inclusivité » sont en fait exclusives et prohibent tout propos religieux qui pourrait déranger l’un ou l’autre militaire.

Selon une déclaration du porte-parole du ministère de la Défense nationale qui indiquait que les aumôniers qui prennent la parole lors de cérémonies militaires publiques et obligatoires « ne doivent pas utiliser le mot “Dieu” ou d’autres références à une puissance supérieure telle que “Père céleste” » afin de « s’assurer que tous se sentent inclus et capables de participer à la réflexion, quelles que soient leurs croyances ».

La situation est telle que les aumôniers n’osaient même pas écrire leur réflexion pour le jour du Souvenir, a révélé un militaire.

Mgr Scott McCaig, l’Ordinariat militaire catholique du Canada, quant à lui, a indiqué que la nouvelle directive interdisant pratiquement toute prière causait une « crise vocationnelle ». Cette même directive a même causé des départs parmi les aumôniers.

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Pour en revenir au rétropédalage de l’aumônier général, celui-ci déclare que les prières doivent toujours être inclusives ce jour du Souvenir : « À la lumière des questions qui ont été soulevées au sujet de la directive, tout aumônier qui participe à une cérémonie du jour du Souvenir cette année peut proposer une réflexion spirituelle ou opter pour la pratique des dernières années, qui comprenait la récitation d’un préambule », a écrit le général de brigade Belisle. Belisle, ajoute que le langage devrait toujours être « inclusif », rapporte The Epoch Times. Le préambule en question est une invitation à ceux qui ne désirent pas se joindre à la prière à prendre un temps de réflexion personnelle.

Si les prières sont censées être toujours « inclusives » (entendez : exclusives), je vois difficilement en quoi la situation a changé. Mais selon le journaliste de The Epoch Times, Noé Chartier, les aumôniers militaires seraient à nouveau autorisés à prier lors de la cérémonie du jour du Souvenir.

Et le reste de l’année, les aumôniers pourront-ils réciter des prières, prononcer le nom de Dieu ou dire « Père céleste » ? Guy Belisle laisse entendre que la récente politique serait possiblement modifiée pour accommoder les aumôniers, rapporte The Epoch Times :

Dans son courriel, il a indiqué aux aumôniers que l’une de ses priorités était « d’écouter vos idées » et qu’une politique n’était « jamais gravée dans le marbre ». Il a ajouté qu’un comité serait formé pour examiner la nouvelle directive.

« Si des changements ou amendements sont nécessaires, nous les ferons. »

Mais en attendant ?

Et puis entre nous, qu’est-ce qu’une « réflexion spirituelle » qui ne saurait reposer sur rien de concret, et en quoi de toute façon pourrait-elle être « spirituelle » puisqu’elle devra plaire à ceux qui n’ont pas de spiritualité ?



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