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Soutenez le projet de loi C-314 contre l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales


Conférence de presse de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie en soutien à C-314, le 3 octobre 2023.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Le projet de loi C-314, présenté en première lecture à la Chambre des communes du Canada par le député conservateur Ed Fast le 10 février 2023, sera débattu en deuxième lecture demain, le 5 octobre 2023. C—314 a pour but d’empêcher l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes uniquement de maladies mentales, qui autrement entrera en vigueur en mars 2024. Le sommaire de C-314 indique :

« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir. »

La Coalition pour la prévention de l’euthanasie (Euthanasia Prevention Coalition — EPC) a tenu une conférence de presse le 3 octobre dans la Salle de conférence 135-B du Parlement, durant laquelle le président d’EPC, Gordon Friesen, le Dr Paul Saba, Anike Morrison et Lia Milousis, deux jeunes femmes qui ont un historique de problèmes mentaux, ont exprimé leur soutien à C-314.

Gordon Friesen, présentant les conférenciers, souligne, entre autres, que la majorité de la population ne soutient pas l’extension de l’euthanasie.

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Anike Morrison explique qu’en 2014 elle a perdu son frère ce qui l’a fortement affectée, au point qu’elle a eu plusieurs problèmes graves de santé mentale. En 2018, elle a été hospitalisée cinq fois, elle dit, avec une émotion palpable dans la voix, que si l’euthanasie lui avait été présentée comme une solution à cette époque elle ne serait sans doute pas ici présentement. C’est grâce aux soins qu’elle a reçus à l’hôpital qu’elle a pu passer à travers cette épreuve. Elle a pu depuis étudier, obtenir un diplôme, voyager. En bref, elle aime sa vie actuelle. Elle affirme qu’il est impossible de prédire si la santé mentale d’une personne va s’améliorer ou s’aggraver. Elle pense qu’il faut mettre l’accent sur les mesures de prévention du suicide et les soins pour les personnes vulnérables. Elle affirme avec évidence que l’on ne peut faire les deux : présenter à la fois la prévention du suicide et l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.

Lia Milousis, âgée 27 ans, est avocate, elle a lutté contre la dépression pendant 10 ans. Elle explique qu’elle a travaillé comme avocate à lutter contre l’extension de l’euthanasie aux personnes uniquement atteintes de maladies mentales, et, qu’après avoir travaillé sans relâche contre cette extension, elle a vu que la seule chose utile qu’elle pouvait faire était de raconter son histoire. Elle souligne combien la maladie mentale est stigmatisée, particulièrement dans le barreau. Elle veut faire savoir aux sénateurs et aux députés qu’elle s’oppose à l’extension de l’euthanasie en tant que personne vivant avec une maladie mentale. À 15 ans elle a commencé à éprouver de la dépression suite à un traumatisme. Cette dépression chronique comprenant l’anorexie, l’automutilation et la boulimie, l’a amené à tenter de se suicider sept fois. Si on lui avait présenté l’euthanasie dans ces moments de désespoir, elle l’aurait acceptée, car dans cet état elle pensait que la mort était la seule solution à la souffrance.

Dr Paul Saba partage son expérience en tant que médecin de famille. Dans sa pratique, il a conseillé beaucoup de personnes ayant des problèmes mentaux qui l’appelaient, notamment durant le covid. Il affirme que tout le monde a une raison pour vivre et qu’il faut les aider à la trouver. Il a souligné le besoin d’améliorer l’aide aux personnes vivant dans la pauvreté et l’accessibilité aux soins dans le système de santé (à partir de 16:30 il parle en français).

Soutenez le projet de loi C-314 en écrivant à votre député.



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