Le cardinal Leo de Toronto exhorte le gouvernement Trudeau à cesser de « normaliser l'euthanasie »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 février 2025 (LifeSiteNews) — Le cardinal Francis Leo de l’archidiocèse de Toronto a reproché au gouvernement fédéral libéral du premier ministre Trudeau de « normaliser l’euthanasie », une pratique condamnée comme un péché grave par l’Église catholique.
« Votre gouvernement normalise l’euthanasie — par extension, les personnes souffrant de la solitude, de l’isolement et de la dépression associés à leur état de santé sont de plus en plus susceptibles de choisir l’euthanasie », écrit M. Leo dans une lettre du 14 février adressée au ministre de la Santé, Mark Holland.
« Ce n’est pas une chose dont notre pays devrait être fier. Nous devrions être jugés sur les soins, l’amour et la dignité accordés aux personnes les plus vulnérables, en particulier dans les moments de désespoir et de souffrance. Hâter la mort n’est pas une avancée en matière de soins de santé ».
Dans sa lettre, M. Leo, qui a été élevé au rang de cardinal à la fin de l’année dernière, se dit préoccupé par la formulation d’un récent sondage du gouvernement fédéral sollicitant l’avis des Canadiens sur le programme national d’euthanasie, appelé « Aide médicale à mourir (AMM) ».
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Kelsi Sheren.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Triggernometry/YouTube
13 février 2025 (LifeSiteNews) — Kelsi Sheren est une vétérane des Forces armées canadiennes qui a servi comme artilleur. « J’ai servi dans les Forces armées canadiennes en tant qu’artilleur en Afghanistan », a-t-elle récemment écrit. « Pendant mon déploiement, j’ai été envoyée en dehors des barbelés pour travailler aux côtés des militaires britanniques dans le cadre de l’opération Tora Arwa. Cette mission a changé ma vie. J’ai été blessée et libérée pour raisons médicales en 2011 avec un Syndrome de stress post-traumatique (SSPT), une perte d’audition et une lésion cérébrale traumatique (LCT). Aujourd’hui, je vis comme un vétéran de combat handicapé à 100 %. »
C’est cette expérience qui a fait de Sheren une militante ; elle a déclaré à True North l’année dernière que le fait d’entendre que d’anciens combattants canadiens, comme elle, se voyaient proposer l’euthanasie au lieu du traitement vital dont ils avaient désespérément besoin, l’a poussée à s’exprimer. « Ce que je reproche (à l’euthanasie), c’est que nous tuons des gens et que nous avons un comportement prédateur qui consiste à dire aux individus qu’ils ne peuvent pas guérir, qu’ils ne peuvent pas aller mieux et que la solution à leurs problèmes est la mort », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteGrande-Bretagne : l’homme qui s’était empressé d’obtenir l'euthanasie avait fait l’objet d’un mauvais diagnostic
LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
(Right to Life UK) — Un Britannique, qui avait entamé le processus de suicide assisté en contactant une clinique de suicide assisté en Suisse après que des médecins l’aient par erreur déclaré atteint de la maladie du motoneurone [sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot], a fait part de ses graves préoccupations concernant le projet de loi Leadbeater sur le suicide assisté, en vertu duquel il pense qu’il aurait pu recourir au suicide assisté.
Peter Sefton-Williams, 71 ans, journaliste et directeur marketing à la retraite s’est entendu dire par son médecin : « Il ne fait aucun doute que vous souffrez de la maladie du motoneurone et que votre espérance de vie se situe entre un an et demi et quatre ou cinq ans », et il lui a également été conseillé de « ne rien prévoir au-delà de six mois ». En conséquence, Sefton-Williams était « absolument terrifié » et a immédiatement commencé à planifier sa fin de vie à la clinique suisse de suicide assisté, Dignitas. Il a même repéré un lieu de suicide notoire près de son domicile, au cas où ses plans n’aboutiraient pas.
« Le lendemain du diagnostic, j’ai contacté Dignitas, qui m’a dit que les formalités administratives prendraient six mois. Je me suis alors dit qu’il fallait que je me dépêche », raconte-t-il.
Lire la suiteDes milliers de Canadiens meurent alors qu’ils sont sur une liste d’attente pour des soins de santé
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wakebreakmediamicro/Adobe Stock
Le 15 janvier 2025, le Toronto Sun a publié un article de Jane Stevenson indiquant qu’au moins 15 500 Canadiens sont morts entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024 alors qu’ils étaient sur une liste d’attente pour des soins de santé, selon des données recueillies par SecondStreet.org dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information.
C’est ce qu’a rapporté Mme Stevenson :
Lire la suiteCependant, SecondStreet.org affirme que le nombre exact de 15 474 est incomplet, car le Québec, l’Alberta, Terre-Neuve et le Labrador ne suivent pas le problème et la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse n’ont fourni des données que sur les patients décédés alors qu’ils attendaient des chirurgies — et non des examens diagnostiques.
SecondStreet.org indique que si l’on extrapole les données inconnues, on estime à 28 077 le nombre de patients décédés l’année dernière sur des listes d’attente de soins de santé couvrant tous les domaines, du traitement du cancer et des opérations cardiaques à la chirurgie de la cataracte et aux examens IRM.
Des médecins canadiens préconisent l’euthanasie par don d’organes
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Logan Washburn a rapporté dans le Federalist du 8 janvier 2025 que les médecins canadiens poussent à l’euthanasie par don d’organes.*
Actuellement, l’euthanasie est liée au don d’organes au Canada, c’est-à-dire que les personnes dont l’euthanasie est approuvée sont également encouragées à faire don de leurs organes sains. Or, certains médecins et « éthiciens » canadiens font pression pour que la loi soit modifiée afin d’autoriser l’euthanasie par don d’organes.
Washburn rapporte :
Lire la suiteDes médecins canadiens ont suggéré de tuer les victimes d’euthanasie en prélevant leurs organes, selon de nombreux rapports, des dénonciateurs et des entretiens publics. Les défenseurs de la liberté médicale documentent les liens émergents entre l’« aide médicale à mourir » (AMM) et le prélèvement d’organes.
« La meilleure utilisation de mes organes, si je dois bénéficier d’une mort médicalement assistée, pourrait être non pas de me tuer d’abord et de récupérer ensuite mes organes, mais de faire en sorte que mon mode de mort — tel que nous considérons médicalement la mort aujourd’hui — soit de récupérer mes organes », a déclaré Rob Sibbald, éthicien du London Health Sciences Centre dans l’Ontario.
Le christianisme est un rempart contre la marche inexorable de la culture de mort
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Max Pixel
6 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote du 29 novembre en faveur du suicide assisté par le Parlement britannique, une citation du théologien américain Stanley Hauerwas a circulé sur les médias sociaux : « Dans cent ans, si les chrétiens sont identifiés comme des personnes qui ne tuent pas leurs enfants ou les personnes âgées, nous aurons bien travaillé ».
J’ai d’ailleurs ouvert un chapitre de mon dernier livre How We Got Here : A Guide to Our Anti-Christian Culture avec cette citation — et il semble de plus en plus que Hauerwas vivra assez longtemps pour voir ses paroles prémonitoires se réaliser.
Sky News a récemment publié une analyse du vote des députés, et il était révélateur de voir le rôle de la croyance religieuse dans le résultat.
Les parlementaires n’affichent pas toujours publiquement leurs opinions religieuses personnelles, mais lorsqu’ils sont officiellement initiés aux Communes, ils peuvent « soit choisir un texte religieux pour prêter serment, soit faire une “affirmation solennelle” sans texte religieux ». Selon Sky News :
Lire la suiteParmi les 266 députés qui n’ont pas prêté serment sur un texte religieux lorsqu’ils ont rejoint le Parlement de 2024, le projet de loi a recueilli 192 voix pour et 60 voix contre, 14 n’ayant pas voté. Parmi les 377 députés qui ont prêté serment sur un texte religieux, une majorité a voté contre le projet de loi. Toutes religions confondues, 138 ont voté pour et 215 contre.
Sur les 266 députés qui ont fait une affirmation laïque, 72 % ont voté pour le projet de loi sur l’aide à mourir, 22 % ont voté contre. Sur les 377 députés qui ont prêté un serment religieux, 57 % ont voté contre et 37 % ont voté pour.
La famille d’un homme intente une action en justice après son euthanasie en Colombie-Britannique
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ipuwadol/Adobe Stock
La famille d’un homme de Colombie-Britannique souffrant de troubles bipolaires et de maux de dos chroniques poursuit les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britannique ainsi que le Dre Ellen Wiebe après que l’homme soit mort par euthanasie dans des circonstances douteuses.
Jason Proctor de CBC News a rapporté le 18 décembre que :
Lire la suiteDans une plainte déposée devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, la famille du défunt affirme que l’homme de 52 ans — connu sous le nom de JMM — faisait partie d’un groupe de personnes dont les maladies physiques et mentales concomitantes les rendent « vulnérables » en vertu du cadre canadien de l’aide médicale à mourir (AMM).
« JMM a reçu l’autorisation de bénéficier d’une aide médicale à mourir, mais il a par la suite indiqué qu’il ne souhaitait pas subir cette procédure et qu’il souhaitait plutôt poursuivre d’autres traitements, y compris la réadaptation », peut-on lire dans la poursuite.
« Malheureusement, tandis qu’il recevait un traitement à l’Hôpital St. Paul pour sa maladie invalidante, JMM a quitté l’hôpital avec une permission de jour, s’est rendu dans une clinique l’après-midi et est mort à la suite de l’administration abusive de l’aide médicale à mourir. »
Canada : 15 343 euthanasies en 2023
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 11 décembre 2024, le ministère de la Santé du Canada a publié le Cinquième rapport annuel sur l’Aide médicale à mourir (AMM), qui indique que 15 343 décès par euthanasie ont été signalés, soit 4,7 % de tous les décès survenus en 2023.
Au 31 décembre 2023, il y a eu au moins 60 301 décès par euthanasie au Canada depuis sa légalisation.
Le 6 février 2024, après avoir obtenu les données sur l’euthanasie de l’Alberta, de l’Ontario et du Québec, EPC a publié un article indiquant qu’il y avait eu environ 15 300 décès par euthanasie (AMM) au Canada en 2023.
Le 8 juillet 2024, nous avons publié un article avec des liens vers les données sur l’euthanasie de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec. Nous avons à nouveau évalué qu’il y aurait eu environ 15 300 décès par euthanasie en 2023.
Pourquoi le ministère de la Santé du Canada a-t-il attendu décembre 2024 pour publier les données sur l’euthanasie en 2023, alors que le rapport porte essentiellement sur des chiffres et des données et qu’il manque d’informations sur les raisons réelles pour lesquelles les gens veulent être tués par euthanasie ?
Lire la suiteDes personnes âgées canadiennes affirment qu’on leur a proposé l’euthanasie alors qu’elles font face à l’augmentation du coût des soins palliatifs requis
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Un couple canadien âgé a déclaré qu’un centre de soins palliatifs a présenté l’euthanasie à l’un d’entre eux comme une option alors qu’ils faisaient face à une augmentation du coût des soins qu’ils ne pouvaient pas se permettre avec leur revenu fixe.
Fred Sandeski, 71 ans, originaire du Saskatchewan, qui souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ainsi que d’une multitude d’autres affections telles que le diabète et l’épilepsie, et sa femme Teresa, dont la santé est également défaillante, affirment que la mort via le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) leur a été suggérée lorsqu’ils ont réalisé qu’ils ne seraient pas en mesure de couvrir les coûts associés à l’augmentation des soins dans un centre de soins palliatifs.
Selon Epoch Times, lorsque Fred a commencé à recevoir des soins palliatifs, « ils nous ont simplement énuméré les options disponibles pour nous », et l’assistance médicale à mourir a été présentée comme « une option ».
Heureusement, Sandeski a refusé l’AMM en déclarant : « Je crois vraiment, vraiment que le Seigneur m’a mis sur cette terre pour une raison, et qu’il ne me laissera pas partir tant que je n’aurai pas terminé ».
Lire la suiteComment les gauchistes manipulent le langage pour encadrer le débat sur l’avortement, l’euthanasie et le transgenrisme
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Laurie Shaull/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon discute des attaques orwelliennes de la gauche contre le langage dans les débats sur l’avortement, le transgenrisme et l’euthanasie.
Jonathon commence l’épisode en soulignant que le langage est au cœur du débat sur toutes les questions politiques, comme l’a noté George Orwell dans son roman 1984.
« George Orwell a vraiment compris que si l’on peut limiter le nombre de mots que les gens sont autorisés à utiliser pour discuter d’une question, on peut enfermer les gens dans une conclusion forcée », explique Jonathon.
L’animateur a souligné que si nous n’en sommes pas encore aux niveaux de censure linguistique de 1984, nous constatons que cette manipulation linguistique commence à se manifester dans certains débats politiques très importants.
Jonathon s’est d’abord penché sur la question des « transgenres » et sur la manière dont les personnes qui identifient correctement un individu « transgenre » en fonction de son sexe biologique sont accusées de le « mégenrer ».
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