Roger Foley a besoin d’être nourri
Roger Foley.
Pétition par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Madame la ministre de la Santé, l’honorable Sylvia Jones, et le service des relations avec les patients du LHSC,
Roger Foley n’a pas mangé depuis le 6 mai 2025. Roger a besoin d’être nourri.
Roger Foley vit au London Health Sciences Centre (LHSC) depuis plus de neuf ans. Il est atteint d’une ataxie spino-cérébelleuse de type 14, une maladie neurologique dégénérative. Cette maladie provoque chez Roger une grave photosensibilité à l’éclairage normal, ce qui l’oblige à garder la lumière de sa chambre d’hôpital éteinte. Il y a plusieurs années, l’hôpital lui avait fourni un éclairage spécial, mais au début du mois de mai (2025), cet éclairage a été supprimé. Comme Roger a besoin d’un éclairage limité dans sa chambre, le personnel de l’hôpital a décidé qu’il ne pouvait pas le nourrir en toute sécurité. Roger a donc accepté d’être nourri par voie intraveineuse (IV) tout en continuant à demander l’installation d’un éclairage adapté.
L’alimentation par voie intraveineuse n’est pas une solution à long terme, car elle ne fournit pas une nutrition adéquate et peut éventuellement conduire à l’affaissement de ses veines. Il a déjà eu des problèmes avec la ligne intraveineuse.
Roger a acheté une paire de lunettes pour protéger ses yeux de la lumière et permettre un éclairage adéquat pour le nourrir. Après qu’il se soit habitué aux lunettes, l’hôpital a décidé qu’il fallait plus de lumière pour le nourrir.
Lire la suiteUn tribunal québécois confirme l’amende infligée à un bénévole faisant de la prévention du suicide
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sebastian Duda/Adobe Stock
Waterloo, Québec (LifeSiteNews) — Un tribunal canadien a confirmé une contravention donnée à un homme pour avoir fait du bénévolat pour un groupe de prévention du suicide, le Groupe Jaspe, en faisant du porte-à-porte pour diffuser le message de la vie.
L’affaire concerne le fondateur du Groupe Jaspe, Claude Tremblay, qui a créé le groupe en 1999 après le suicide de son fils. M. Tremblay souhaite transmettre un message d’espoir aux personnes ayant des idées suicidaires. L’un de ses objectifs est de frapper à toutes les portes des 1 000 villes et villages du Québec.
Depuis, lui et son équipe de 70 bénévoles ont frappé aux portes de plus de 770 villes de la province.
Le 30 octobre 2024, cependant, la ville de Waterloo a donné une contravention à l’un des bénévoles du Groupe Jaspe pour avoir fait du porte-à-porte sans permis. Selon la ville, le bénévole avait enfreint un règlement municipal imposant l’obtention d’un permis pour la sollicitation.
Le Centre de justice pour la liberté constitutionnelle (JCCF) a aidé Le Groupe Jaspe à contester la contravention, en affirmant que les droits religieux du bénévole avaient été violés en vertu de l’article 2 (a) de la Charte canadienne des droits et libertés. L’affaire a été entendue par le tribunal municipal de Waterloo le 10 février 2025.
Lire la suiteLes établissements de soins catholiques britanniques pourraient fermer si le projet de loi sur l’euthanasie est adopté
Par Robert Jones — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
27 mai 2025, Liverpool, Angleterre (LifeSiteNews) — Les hôpitaux et les maisons de soins catholiques de Grande-Bretagne pourraient être forcés de fermer si le Parlement légalise le suicide assisté, a averti Mgr John Sherrington, archevêque de Liverpool.
« Si la loi est adoptée, il sera pratiquement impossible pour les institutions confessionnelles de fonctionner sans compromettre leurs valeurs fondamentales », a déclaré l’archevêque Sherrington à Zenit.
Le prélat a supervisé les questions de vie pour les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles. Il décrit la proposition comme une menace directe pour l’identité catholique dans le domaine des soins de santé, citant l’absence de protection de la conscience institutionnelle.
« Ce projet de loi ne contient aucune garantie solide », a-t-il déclaré, « et le fait de ne pas inclure de protection de la conscience pour les institutions est à la fois peu clairvoyant et dangereux ».
Il a également exprimé son inquiétude quant aux droits de conscience des professionnels. Bien que le projet de loi prévoie des clauses de non-participation individuelles, l’archevêque Sherrington a mis en garde contre le fait que ces clauses s’érodent souvent avec le temps : « Leur option de retrait est ensuite restreinte car l’accès aux services devient prioritaire. »
Lire la suiteL’Assemblée nationale valide l’assassinat en « fin de vie »
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Freepik
Il faut appeler les choses par leur nom. En adoptant, par 305 voix contre 199, la proposition de loi Falorni sur le « droit à l’aide à mourir », l’Assemblée nationale a validé mardi soir le meurtre prémédité de personnes répondant aux critères flous de « l’affection grave et incurable… en phase avancée ». Le massacre légal s’étend : après avoir été doté d’un permis de tuer les enfants à naître en 1975 en votant l’« interruption volontaire de grossesse », le corps médical s’apprête à être mobilisé pour mettre fin à la vie des personnes « en fin de vie », directement ou par voie de complicité de suicide, par le biais de leur assassinat consenti. La victime du suicide assisté devra simplement « être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée ».
Nous aurons entendu les justes dénonciations de l’agression légale, psychologique, morale qui visera — si le parcours législatif du texte qui vient de passer sa principale étape en attendant son examen par le Sénat suit son cours — les plus fragiles, les plus vulnérables. Oui, c’est vrai : c’est un basculement civilisationnel qui aura lieu alors. Ne dit-on pas que la valeur d’une civilisation se mesure à l’aune de son attitude à l’égard des plus faibles ?
Mais il faut apporter deux précisions à ce jugement.
La première : si basculement il y a, il ne s’agit nullement d’une première en France. La loi légalisant l’IVG en était un autre, et elle a bien fait huit millions de victimes au moins à ce jour — des victimes qui, elles, n’ont jamais eu leur mot à dire sur leur propre sort, même si le problème principal n’est pas là.
Lire la suiteLes demandes anticipées d’euthanasie sont illégales au Canada, des centaines de personnes en ont quand même signé
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 mai 2025 (LifeSiteNews) — À l’automne 2024, le Québec a autorisé les « demandes anticipées » d’euthanasie. Du 30 octobre au 17 avril, près de 650 Québécois ont rempli un formulaire autorisant leur mort par injection létale ultérieurement, lorsqu’ils seront incapables de donner leur consentement en raison d’une maladie avancée ou de déclin mental. Le Comité des Nations unies sur les droits des personnes handicapées a demandé au Canada de cesser de laisser cette pratique avoir lieu ; le Canada n’a pas encore répondu.
Les médias peuvent réagir à cette pratique de deux manières. La première est de souligner les conséquences horribles de cette pratique. Aux Pays-Bas, par exemple, une femme atteinte de démence a été maintenue physiquement par sa famille et s’est fait injecter une dose mortelle par un médecin après que le tranquillisant qui avait été glissé dans son café n’ait pas réussi à la rendre inconsciente. Elle menait une vie heureuse dans sa maison de retraite et n’avait aucune idée de ce qui se passait lorsqu’elle a été tuée. Sa famille affirme que c’est ce qu’elle aurait voulu. Le médecin a été mis hors de cause.
Une grande partie de la presse canadienne adopte l’approche inverse et publie plutôt le genre d’articles que Mourir dans la dignité souhaite si désespérément nous faire lire (en fait, je ne serais pas surpris qu’elle ait facilité beaucoup ou la plupart de ces histoires). Un grotesque article publié récemment par City News illustre cette approche.
Lire la suiteDeux commentateurs québécois suggèrent publiquement l’euthanasie des handicapés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a ouvert une enquête après qu’une femme de 24 ans souffrant d’une déficience intellectuelle et ayant les capacités mentales d’un enfant ait été emprisonnée en isolement à l’Établissement de détention Leclerc, une prison pour femmes, pendant huit jours. Le scandale a été révélé par La Presse ; le gouvernement se déclare « profondément choqué ».
Mais la réaction de Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal, et de Nathalie Normandeau, ancienne vice-première ministre du Québec, est plus grave encore. Selon le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec, dans une missive furieuse publiée le 18 mai, les deux anciens politiciens ont suggéré, lors d’une conversation radiophonique, que l’euthanasie pourrait être la meilleure « solution » à la situation de cette femme [Le cas de « Florence » a été l’occasion pour les commentateurs de parler du manque de moyens du système de santé et de suggérer l’euthanasie des personnes handicapées prises dans ce système — et non tellement de suggérer l’euthanasie de « Florence » elle-même. Ce qui demeure honteux quand même !]*
« Nous sommes ébranlés. Nous sommes indignés. Et surtout, nous refusons de nous taire », écrit le RAPLIQ dans un communiqué de presse intitulé « Complices d'une pensée eugéniste – La honte sur nos ondes – Écœurés. Dégoûtés. En colère. »
« Cette semaine, au 98,5 FM, Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau ont franchi une ligne rouge. Devant la situation tragique de Florence [nom fictif], une jeune femme présentant une déficience intellectuelle et emprisonnée faute de ressources adéquates, ces deux ex-politiciens devenus commentateurs ont sérieusement envisagé — à voix haute — que la “solution” pourrait être... la mort. »
Lire la suiteLe pape Léon XIV affirme la dignité des enfants à naître et des personnes âgées, et l'importance de la famille
Par Antonino Cambria — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wavebreak3/Adobe Stock
16 mai 2025, Cité du Vatican (LifeSiteNews) — Lors de son premier discours au Corps diplomatique du Vatican vendredi, le Pape Léon XIV a noté que la définition traditionnelle du mariage est le fondement de la famille et a souligné la dignité humaine des enfants à naître et des personnes âgées.
Dans son discours inaugural au Corps diplomatique du Vatican le 16 mai, le Pape Léon XIV, tout en évoquant la nécessité de construire une société pacifique et juste en investissant dans la famille, a souligné que la famille est fondée sur un « l’union stable entre un homme et une femme » et que chaque individu, y compris les enfants à naître et les personnes âgées, jouit d’une égale dignité humaine. Dans son discours, le Saint-Père a également insisté sur la nécessité de défendre la vérité chrétienne et a appelé à la paix dans le monde, en particulier dans les régions du Moyen-Orient et de l’Ukraine déchirées par la guerre.
Le Pape Léon XIV a d’abord souligné que les chefs de gouvernement devaient œuvrer à la construction de sociétés pacifiques, puis il a expliqué comment on pouvait y parvenir en investissant dans la famille, dont le fondement est l’union d’un homme et d’une femme.
« Il incombe à ceux qui ont des responsabilités gouvernementales de s’efforcer à construire des sociétés civiles harmonieuses et pacifiées. Cela peut être accompli avant tout en misant sur la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme, “une société très petite sans doute, mais réelle et antérieure à toute société civile” », a déclaré le souverain pontife.
Lire la suiteComment on évalue, au Royaume-Uni, l’impact économique du suicide assisté et de l’euthanasie
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : George Hodan/PublicDomainPictures
La loi sur l’aide à mourir n’est pas encore passée depuis l’adoption historique du projet en novembre dernier, porté par la députée travailliste Kim Leadbeater, mais un tout récent document remue les esprits outre-Manche : il s’agit de l’étude d’impact sur l’égalité du projet de loi sur les adultes en fin de vie (Terminally Ill Adults “End of Life” Bill), publiée par le gouvernement. Autrement dit : ce que va coûter, mais surtout ce que va faire économiser au National Health Service, à l’Etat, la légalisation de l’aide médicale à mourir, c’est-à-dire du suicide assisté et de l’euthanasie des personnes « en phase terminale » qui les désirent.
Pas d’argument éthique et philosophique, mais une analyse froide et mécanique des chiffres qui a fait réagir un certain nombre de Britanniques, à commencer par « l’évêquesse » anglicane de Londres. Des millions de livres sterling contre le sacrifice de vies humaines ? Mais ce macabre matérialisme pragmatique choquera-t-il tant que cela les députés ? Nous sommes désormais à huit jours du prochain débat à la Chambre des communes.
Lire la suiteLe Père Robert Prevost, maintenant Pape Léon XIV, dénonçait la « sympathie » des médias pour « l’avortement »
Le Pape Léon XIV.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edgar Beltrán/The Pillar/Wikimedia Commons
Note de l’éditeur : Le texte suivant est une transcription des remarques faites en 2012 par le Père Robert Prevost, aujourd’hui Pape Léon XIV, sur les défis de la diffusion de l’Évangile dans un monde où les médias sont souvent hostiles à son message salvateur.
12 mai 2025 (LifeSiteNews) — Les médias occidentaux sont extraordinairement efficaces pour susciter au sein du grand public une énorme sympathie pour des croyances et des pratiques qui sont en contradiction avec l’Évangile.
Par exemple, l’avortement, le mode de vie homosexuel, l’euthanasie.
Dans le meilleur des cas, la religion est tolérée par les médias de masse comme une chose banale et désuète lorsqu’elle ne s’oppose pas activement à des positions, sur des questions éthiques, que les médias ont adoptées comme étant les leurs.
Toutefois, lorsque des voix religieuses s’élèvent pour s’opposer à ces positions, les médias peuvent prendre la religion pour cible, la qualifiant d’idéologique et d’insensible aux soi-disant besoins vitaux des gens dans le monde contemporain.
Lire la suiteEnquête du procureur sur l’euthanasie d’un homme souffrant d’une terrible plaie de lit acquise à l’hôpital
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shmeljov/Adobe Stock
Le 12 avril 2024, Rachel Watts a rapporté à CBC News qu’un homme quadriplégique, Normand Meunier (66 ans), est mort par euthanasie (Aide médicale à mourir ou AMM) après avoir développé une grave escarre à l’hôpital de Saint-Jérôme, au Québec. Meunier avait subi une tragique blessure à la moelle épinière en 2022. Il est décédé par euthanasie le 29 mars 2024.
Gordon Friesen, président de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a réagi au décès de Meunier en déclarant :
Lire la suiteEn janvier 2024, Normand Meunier s’est rendu au service des urgences d’un grand hôpital régional de la province de Québec, la juridiction où le taux d’euthanasie est le plus élevé au monde.
Meunier se plaignait d’une infection respiratoire potentiellement mortelle qui a été traitée avec succès pendant son séjour. Pourtant, avant même d’être officiellement admis à l’hôpital, ce patient a passé 95 heures sur une civière dans le couloir des urgences ; [cette immobilité] lui a causé une grave escarre qui l’a finalement décidé à mettre fin à ses jours en consentant à l’aide médicale à mourir.