Le Bloc en faveur des demandes anticipées d'euthanasie en cas d'Alzheimer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Freepik
Le Bloc québécois a déposé le 22 mai un projet de loi visant à permettre aux personnes atteintes de problèmes neurodégénératifs, comme l’Alzheimer, de demander de façon anticipée d’euthanasie et de se faire piquer une fois leur état se sera dégradé.
Le Bloc veut voir la loi canadienne changer parce que le Québec a passé une loi allant en ce sens et qu’elle ne peut être mise en application en raison du Code criminel du Canada.
Lors d’un point de presse, le député Luc Thériault, porte-parole du Bloc québécois en matière d’aide médicale à mourir, a expliqué les raisons de son parti. L’une d’elles est assez frappante. Selon Radio-Canada :
M. Thériault a critiqué le Parti libéral pour son inaction. « Je pensais que les libéraux étaient les champions du libre choix [...]. Si c’est valide pour le droit à l’avortement ou le droit de décider de notre propre corps, je ne vois pas pourquoi, en matière d’aide médicale à mourir et de demandes anticipées, ça ne serait pas plus vrai encore », a-t-il déclaré.
Certes, si le « droit » à disposer de notre corps comportait celui d’avorter (qui consiste à se débarrasser d’un être innocent), il devrait à plus forte raison permettre celui de se faire euthanasier. A contrario, s’il n’est pas licite de « choisir » de se faire euthanasier, il ne l’est pas non plus de se faire avorter.
Il est frappant de voir qu’au fond, si on gratte un tant soit peu le verni de compassion qui recouvre l’« aide médicale à mourir » ou l’avortement, on finit toujours par retrouver le « mon-corps-mon-choix », devant lequel recule toute autre considération.
Une femme autiste de 28 ans sera euthanasiée aux Pays-Bas
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Masson/Adobe Stock
Selon le Daily Wire, une Néerlandaise de 28 ans ne souffrant d’aucune maladie physique va mourir par euthanasie uniquement parce qu’elle est déprimée.
Zoraya ter Beek affirme qu’elle souffre de problèmes de santé mentale, d’autisme et d’un trouble de la personnalité limite, et que son psychiatre lui a dit : « Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous. Cela ne s’améliorera jamais ».
Elle a déclaré à The Free Press : « J’ai toujours été très claire sur le fait que si ça ne s’améliorait pas, je ne pouvais pas continuer ».
Son suicide est prévu pour le début du mois de mai et elle prévoit d’être incinérée car, dit-elle, « je ne voulais pas imposer à mon partenaire la tâche de garder la tombe propre ». Nous n’avons pas encore choisi d’urne, mais ce sera ma nouvelle maison ! Elle a toutefois précisé que son compagnon disperserait ses cendres dans un endroit qu’ils ont choisi dans les bois.
Lire la suiteUn juge de Calgary donne tort au père qui s’oppose à l’euthanasie de sa fille autiste
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec — Photo : Daniel Jedzura/Adobe Stock
27 mars 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un juge de Calgary a statué qu’une jeune femme autiste, qui n'a pas de maladie en phase terminale, peut être mise à mort par euthanasie malgré les objections de son père, affirmant que d’empêcher sa mort pourrait lui causer un « préjudice irréparable ».
Le 25 mars, le juge Colin C.J. Feasby de la Cour du banc du roi de l’Alberta a annulé une injonction demandée par le père de la jeune femme autiste de 27 ans, qui empêchait auparavant qu’elle soit mise à mort dans le cadre du programme canadien d’euthanasie « Aide médicale à mourir » (AMM).
« Je ne vous connais pas et je ne sais pas pourquoi vous demandez l’AMM. Vos raisons restent les vôtres car j’ai respecté votre autonomie et votre vie privée », a écrit le juge Feasby dans sa décision.
« Ma décision reconnaît votre droit de choisir une mort médicalement assistée, mais elle ne vous oblige pas à choisir la mort », a-t-il ajouté.
En raison d’une interdiction de publication, la jeune femme dans cette affaire est identifiée comme MV et son père comme WV.
MV, qui souffre à la fois d’autisme et d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), a été autorisée par deux médecins à bénéficier de l’AMM et prévoyait de mettre fin à ses jours par euthanasie.
Lire la suiteL'entrée en vigueur de l'euthanasie pour personnes uniquement atteintes de maladie mentale reportée à 2027
Le Dr Paul Saba s'exprimant lors du rassemblement contre l'euthanasie, le 27 février 2024, sur la Colline du Parlement.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : CampaignLifeTV/YouTube
L’entrée en vigueur de l’euthanasie aux personnes uniquement atteintes de maladie mentale a été reportée jusqu’en 2027. Le projet de loi C-62, introduisant ce report, a été présenté à la Chambre des communes le 1er février 2024 par le gouvernement du Canada et a rapidement suivi les étapes parlementaires pour être adopté par le Sénat le 29 février et recevoir la sanction royale le même jour.
Ce report est un grand soulagement pour de nombreuses personnes, en effet, l’entrée en vigueur de cette extension devait avoir lieu le 17 mars 2024.
Ce report cependant n’est pas suffisant, il est même scandaleux que le gouvernement n’ait tout simplement pas abrogé cette extension, comptant sans doute sur le temps pour apaiser le tollé soulevé par l’idée de tuer des malades mentaux. Mais les motifs de s’opposer à cette pratique barbare resteront toujours les mêmes !
Plusieurs groupes pro-vie du Canada ont tenu une manifestation sur la Colline du Parlement le 27 février pour encourager le Sénat à adopter C-62 et pour appeler à l’abolition de l’euthanasie, non seulement des personnes atteintes de maladie mentale, mais de toutes personnes.
Le premier des orateurs, Alex Schadenberg de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, indiquait la nécessité d’empêcher définitivement l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladie mentale. Il mentionnait que déjà des personnes vivant dans la pauvreté ou n’ayant pas accès aux soins dont ils ont besoin ont recours à l’euthanasie.
Lire la suiteLe gouvernement fédéral prévoit suspendre l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour maladie mentale jusqu’en mars 2027
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
Le ministre canadien de la Santé, Mark Holland, a présenté un projet de loi visant à retarder la mise en œuvre de l’euthanasie pour maladie mentale jusqu’en mars 2027.
Stephanie Taylor et Laura Osman ont rapporté pour la Presse canadienne que :
Lire la suiteLe ministre de la Santé, Mark Holland, a déposé un projet de loi qui, s’il est adopté, reporterait à mars 2027 le projet du gouvernement d’élargir le programme d’aide médicale à mourir.
Il s’agirait du deuxième report de ce type, les libéraux ayant ajouté une année à l’échéancier juste avant que le changement ne soit censé entrer en vigueur en mars dernier.
Aujourd’hui, la prochaine date de mise en œuvre est repoussée bien au-delà des prochaines élections fédérales, qui doivent avoir lieu au plus tard à l’automne 2025.
Le gouvernement canadien reporte à nouveau l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Freepik
(29 janvier 2024) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie demande au gouvernement canadien d’arrêter l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.
La Presse canadienne rapporte que le ministre de la Santé, l’honorable Mark Holland, a annoncé aujourd’hui que le Canada n’est pas prêt à élargir la loi sur l’euthanasie pour y inclure l’euthanasie pour maladie mentale seulement, mais le gouvernement n’a pas encore annoncé combien de temps il a l’intention de retarder l’entrée en vigueur de cet ajout.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE), a déclaré qu’il se réjouissait du nouveau report de l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour les personnes souffrant de maladies mentales, mais que CPE continuerait à exiger que l’extension de l’euthanasie soit non seulement reportée, mais arrêtée.
Lire la suiteL’expansion fulgurante de l’euthanasie au Canada devrait être un avertissement pour le monde entier
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Le 15 janvier, Spiked a publié un article approfondi de Lauren Smith intitulé « Le Canada révèle l’horreur de l’aide à mourir ». Mme Smith y raconte l’histoire de nombreuses personnes qui se sont senties forcées d’envisager la mort par euthanasie.
Lauren Smith introduit son article en qualifiant la loi canadienne sur l’euthanasie d’« industrie macabre sanctionnée par l’État ».
Mme Smith déclare :
« Le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) n’a rien de civilisé. Au Canada, l’aide à mourir était initialement considérée comme un dernier recours pour les patients en phase terminale souffrant de douleurs incurables. Mais en l’espace de quelques années, l’euthanasie a été rendue accessible à pratiquement toute personne souffrant d’une maladie ou d’un handicap. Même les Canadiens confrontés à l’itinérance et à la pauvreté se sentent obligés de mettre fin à leurs jours, plutôt que de “gêner” les autorités ».
La loi canadienne sur l’euthanasie va devenir encore pire avec l’approbation de l’euthanasie pour les maladies mentales en mars 2024.
Lire la suiteLes Canadiens doivent s’unir pour mettre fin à l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboys/Adobe Stock
11 janvier 2024 (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a besoin de votre aide pour mener à bien une campagne visant à retirer l’autorisation de l’euthanasie pour cause de maladie mentale au Canada.
CPE a lancé une pétition à l’intention du ministre de la Justice et des critiques [de l’opposition] en matière de justice pour demander au gouvernement canadien de revenir sur sa décision d’autoriser l’aide médicale à mourir (AMM) pour maladie mentale seulement et réclamer que les Canadiens atteints de maladies mentales ne soient pas abandonnés à la mort par euthanasie.
CPE a imprimé des cartes postales (image ci-dessous) qui peuvent être commandées gratuitement en appelant : 1-877-439-3348 ou en envoyant un courriel à [email protected].
CPE prévoit également publier prochainement une vidéo sur l’euthanasie en cas de maladie mentale.
Veuillez envisager de faire un don pour couvrir les frais de cette campagne en cliquant ici.
Lire la suiteLes plus grands psychiatres canadiens exhortent le gouvernement à arrêter l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les plus grands psychiatres canadiens ont averti que le pays n’était « pas prêt »* pour l’extension prochaine de l’euthanasie aux malades mentaux, affirmant que l’extension de la procédure n’est pas quelque chose que « la société devrait faire », car elle pourrait conduire à des décès sous de « faux prétextes ».
Comme l’indique un récent article d’opinion du National Post, sept des 17 chaires de psychiatrie ont écrit au ministre canadien de la Santé, Mark Holland, et au ministre de la Justice, Arif Virani, pour demander au gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau de suspendre l’extension de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le 9 mars 2024, l’euthanasie au Canada, ou AMM comme on l’appelle, s’étendra aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Cette évolution résulte de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui permet également aux malades chroniques — et non plus seulement aux malades en phase terminale — de bénéficier de l’aide médicale à mourir.
Lire la suiteL’euthanasie ou l’homicide délibéré légal des vulnérables
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au cours d’un événement en ligne portant sur « l’état de l’euthanasie au Canada » mardi dernier, la directrice de l’un des seuls hospices entièrement pro-vie du pays a averti que l’euthanasie légale a modifié le Code criminel pour permettre aux « agents de l’État de nous tuer ».
« L’Aide médicale à mourir est un amendement au Code criminel », a déclaré Angelina Ireland, présidente de Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique, aux participants qui ont assisté à l’événement en ligne organisé par DHS et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC).
« L’AMM permet aux agents de l’État de nous tuer et s’appelle en fait “homicide non coupable” », a-t-elle ajouté.
Mme Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’il était important pour elle d’expliquer aux participants présents « certaines vérités dérangeantes » sur les conséquences néfastes de l’AMM pour le Canada.
« Il n’y a aucun moyen pour nous de les “poursuivre” (le gouvernement) ou de les accuser de meurtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir et donné au gouvernement l’autorité suprême — le droit et le privilège de nous assassiner », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews, ce qu’elle a également dit aux participants à l’événement.
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