Augmentation du nombre d’euthanasies en Belgique. Au moins 50 personnes euthanasiées pour cause de maladie mentale en 2021
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Le 31 mars, la Commission belge pour le contrôle et l’évaluation de l’euthanasie a publié ses données sur l’euthanasie pour 2021.
En communiquant les données de la commission sur l’euthanasie, l’European Institute of Bioethics (EIB) a déclaré que le nombre de décès par euthanasie signalés est passé de 2444 en 2020 à 2699.
L’EIB a indiqué qu’au moins 50 personnes sont mortes par euthanasie pour cause de maladie mentale, ce qui représente plus du double du rapport de 2020 qui faisait état de 21 décès par euthanasie pour cause de maladie mentale.
L'EIB a signalé que des études indiquent qu’au moins 25 à 35 % des décès par euthanasie ne sont pas déclarés et sont donc illégaux. Des études antérieures indiquent également qu’environ 2 % de tous les décès par euthanasie sont effectués sans demande ni consentement.
En 2019, la plus haute Cour des droits de l’homme d’Europe, a accepté d’entendre le cas d’une femme belge dépressive décédée par euthanasie et en 2018, trois médecins belges ont été accusés dans un décès par euthanasie pour des raisons psychiatriques.
Les trois médecins ont été acquittés dans le décès par euthanasie, mais en septembre 2020, un nouveau procès a été ordonné pour l’un des médecins dans l’affaire. Le nouveau procès a eu lieu en mai 2021.
En mai 2021, la loi belge sur l’euthanasie a été critiquée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
En novembre 2021, un médecin belge a été accusé d’avoir procédé à un décès euthanasique illégal.
Le gouvernement canadien s’affaire activement à étendre l’euthanasie aux malades mentaux
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocketclips/Adobe Stock
28 mars 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Un article rédigé par quatre éminents médecins a été publié pour contester la politique du gouvernement canadien visant à étendre l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.
« Le gouvernement Trudeau a précipité la législation de l’Aide médicale à mourir (AMM) pour des raisons politiques. Les défenseurs de la loi invoquent le droit à l’égalité tout en ignorant de graves dangers », peut-on lire dans l’article.
Rédigé par le Dr Sonu Gaind, le Dr Ramona Coehlo, le Dr John Maher et le professeur Trudo Lemmens, l’article, publié par Options politiques, est intitulé : Missing the mark on a profound social change with MAiD for mental illness [Une évolution sociale profonde mais ratée avec l’AMM pour maladie mentale].
Gaind, Coehlo, Maher et Lemmens contestent les fausses déclarations de Jocelyn Downie — l’un des principaux militants « universitaires » pro-euthanasie (AMM) au monde — et de Mona Gupta, une psychiatre qui fait la promotion de l’euthanasie pour les personnes atteintes de maladies mentales seulement. Downie et Gupta ont récemment publié une réponse au rapport de la Commission du Québec sur l’AAM — un rapport qui a décidé de ne pas approuver l’euthanasie pour les personnes souffrant uniquement de maladie mentale.
La réponse de Downie et Gupta a également été publiée par Options politiques, le 2 mars, sous le titre : Québec’s Commission on MAiD misses the mark on mental disorders [La Commission québécoise sur l’AMM rate la cible en matière de troubles mentaux]. Ils ont fait valoir que la Commission québécoise sur l’AMM n’a pas suivi le même livre de jeu que le reste du Canada en rejetant l’euthanasie pour maladie mentale seulement.
Cependant, Gaind, Coehlo, Maher et Lemmens ont déclaré que le gouvernement fédéral a approuvé à la hâte l’euthanasie pour les maladies mentales sans tenir compte des dangers uniques associés à l’AMM pour les conditions hors du contexte de fin de vie.
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Le Collège des médecins du Québec se prononce pour l’euthanasie des enfants
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Dernièrement, le Collège des médecins s’est prononcé en faveur de l’élargissement de l’aide médicale à mourir ; et cet élargissement n’impliquerait pas qu’un simple pas anodin, mais plutôt un bond significatif.
L’une des conditions requises pour recevoir l’aide médicale à mourir est que la personne doit être âgée d’au moins 18 ans.
Mais le Collège veut pousser les limites plus loin. Selon La Presse, « Le Collège croit … que les “mineurs matures”, soit les enfants âgés de 14 à 17 ans, devraient être admissibles, à certaines conditions, à l’AMM ... “Le Collège appuie sa position sur le fait que la souffrance ne tient pas compte de l’âge et que chez les mineurs, elle peut être aussi intolérable que chez les adultes”, indique le Collège dans son avis. »
L’élargissement ne s’appliquerait pas seulement aux enfants. « Contrairement à la Commission spéciale, le Collège des médecins croit [dans des cas restreints] que les patients atteints de maladie mentale devraient pouvoir avoir recours à l’AMM. »
Voilà ce que notre système médical encourage, rendre la mort de plus en plus accessible, sous prétexte que la souffrance porte atteinte à tous les âges. Mais la mort est-elle vraiment la solution à la souffrance ? À quoi sert la médecine sinon à soigner pour préserver la vie ?
Palier par palier, le règne de la mort s’installe. Au début visant seulement les vieillards, il vise maintenant les enfants.
Le gouvernement n’a pas encore donné son avis public. La Presse rapporte qu’il « doit se prononcer publiquement en 2022 sur l’élargissement de sa loi sur l’aide médicale à mourir. », mais serons-nous surpris s’il se prononce en faveur de cet élargissement ?
Les demandes de mort anticipées
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Artem/Adobe Stock
Il y a-t-il vraiment une société plus déséquilibrée que celle dans laquelle ses citoyens anticipent leur mort ?
Selon Radio-Canada, « La Commission spéciale sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie a déposé son rapport à l’Assemblée nationale du Québec, mercredi. Elle recommande qu'une personne majeure et apte puisse faire une demande anticipée d'aide médicale à mourir si elle souffre d'une maladie grave et incurable qui la rendra inapte. »
Ainsi les personnes ayant reçu un diagnostic d’une maladie entraînant des troubles mentaux pourraient faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir étant donné qu’elles ne seraient pas lucides vers la fin de leur vie.
« Il est aussi recommandé que la personne désigne un tiers de confiance qui fera connaître sa demande anticipée et qui réclamera, en son nom, que la demande soit traitée au moment opportun. »
La personne désignée déciderait alors du temps « opportun » pour tuer le patient. Des signatures et de simples mots inscrits dans un registre et gravés sur la carte d’assurance médicale suffiraient pour achever une vie.
Le contrôle des individus sur leur vie et sur leur mort devient de plus en plus élevé au point de toucher l’absurdité. Si l’homme planifie sa mort tout comme il planifie sa vie, il finira par construire une immense tour de Babel qui s’écroulera sans faute et sans pitié.
Des citoyens qui recherchent la mort, un état qui encourage la mort de ses citoyens, et un monde qui prêche la mort ; devons-nous chercher plus loin pour trouver la personnification de la folie ?
Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les malades mentaux
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/AdobeStock
Une prestigieuse revue médicale spécialisée dans l’éthique a publié un article prônant l’utilisation d’implants euthanasiques pour les personnes atteintes de démence.
Rédigé par Margaret Battin, philosophe, éthicienne médicale et professeur émérite de l’université de l’Utah, âgée de 80 ans, et Brent Kious, professeur adjoint à l’université de l’Utah, l’article Ending One’s Life in Advance [Mettre fin à sa vie à l’avance] demande aux lecteurs d’envisager l’idée d’un « implant de directive anticipée » (IDA) qui permettrait à une personne d’utiliser un implant doté d’une minuterie qui la tuerait automatiquement sans l’aide de quiconque.
Le Hastings Center Report est une revue médicale évaluée par des pairs qui examine les questions de bioéthique. Il souligne que des millions d’Américains souffrent chaque année de la maladie d’Alzheimer ou de démence. Cette maladie est dépeinte par les auteurs comme un sort pire que la mort, ainsi qu’ils l’expliquent : « Certains d’entre nous, du moins lorsqu’ils sont en possession de leurs facultés, pensent qu’ils ne voudraient pas vivre avec la démence. » Ils estiment que le fait d’être atteint de démence transformerait la personne en un fardeau, entraînant des coûts financiers et émotionnels pour les membres de sa famille, mais que se suicider alors que l’on est encore lucide gâcherait la « vie encore bonne » de la personne.
Ils affirment qu’une meilleure alternative à la vie avec la démence serait d’implanter, essentiellement, une bombe à retardement à l’intérieur de soi. L’article indique :
Lire la suiteSupposons qu’il existe un dispositif médical simple, basé sur la triple technologie de la capsule à libération retardée, de l’implant contraceptif sous-cutané et d’un médicament euthanasique indolore et à action rapide mis au point aux Pays-Bas, où l’euthanasie est légale. Il s’agit d’un implant euthanasique indolore, à action rapide et à action retardée. Toute personne chez qui on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence progressive irréversible, alors qu’elle est encore lucide et compétente, peut en demander un. Placé de manière indolore et invisible dans le corps, l’implant est conçu pour libérer instantanément son médicament mortel après un délai déterminé — disons deux ou trois ans, ou cinq, ou dix, selon ce que stipule le patient qui demande l’implant.
Participer à la consultation de la commission spéciale sur la loi sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jonnoon028/Freepik
Depuis hier, lundi 28 juin, la Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie du gouvernement québécois a lancé la deuxième phase de ses travaux, où la population pourra témoigner devant la commission et donner son avis sur l’extension de l’euthanasie aux cas d’inaptitude ou de seule maladie mentale, selon son communiqué :
Les membres invitent la population québécoise à se prononcer sur les enjeux au cœur de son mandat, soit l’élargissement potentiel de l’aide médicale à mourir pour les personnes en situation d’inaptitude (causée par une maladie neurodégénérative de type Alzheimer par exemple) et pour celles dont le seul problème médical est un trouble mental.
Nous vous recommandons fortement d’y participer, afin que le gouvernement étende le moins possible l’euthanasie aux personnes en état d’inaptitude ou de seule maladie mentale (ou même qu’il ne le fasse tout simplement pas… si cela pouvait être possible).
La façon d’y participer est indiquée ici sur le site du gouvernement du Québec.
En bref, selon l’organisme Vivre dans la Dignité, il s'agit de :
Remplir le questionnaire en ligne d’ici le 24 août. Si aucun choix de réponses à une question ne vous convient, cliquez Je ne sais pas.
Envoyer votre mémoire par courriel d’ici le 24 août à l’adresse suivante : [email protected]
Demander d’ici le 23 août à participer au second tour d’auditions devant la commission. En tant que témoin, vous serez appelé à témoigner de votre expérience ou à donner votre opinion sur la question. Pour demande de participation ou questions, écrivez à la même adresse courriel : [email protected]
Deux outils importants pour vous préparer à votre éventuelle participation, le document de consultation (à droite sur le site du gouvernement du Québec), et ce répertoire assemblé par le Collectif des médecins contre l’euthanasie de quelques témoignages dans ces travaux.
Si vous pensez participer à la phase 2 et 3 de la commission nous vous recommandons de communiquer avec Vivre dans la Dignité à l’adresse suivante afin de concerter les efforts : [email protected]
Bonne journée, et que Dieu vous garde.
Limiter le plus possible les dégâts de l’euthanasie pour les personnes atteintes de maladie mentale
Billet de blogue d’Aubert Côté, M. Th. ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Québec — 23 mars 2021 La loi sur l’aide médicale à mourir sera encore à l’étude encore deux autres années, pour s’assurer que son accès ne soit réservé qu’aux personnes qui répondent aux critères. Un Lobby autour de Jean Truchon et Nicole Gladu (ce sont deux patients atteints de graves maladies dégénératives incurables, qui ont mené cette bataille juridique) veut que l’on donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes ayant une problématique en santé mentale.
Ce lobby veut enlever le critère qui voulant que l’aide médicale à mourir s’adresse à une personne dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible. Si on le retire l’on ouvre la porte à tout. De plus, il faut distinguer la souffrance physique et la souffrance morale. On ne peut pas régler la souffrance morale comme on apaise la souffrance physique.
En santé mentale, à tous les niveaux, le suicide n’est pas une option. Par ailleurs, on ne peut considérer toute problématique en santé mentale sur le même pied. Offrir la mort à qui a des pensées suicidaires n’est pas cohérent. La plupart des maladies mentales sont sporadiques, on ne peut engager des patients dans une décision irréversible.
Il est temps que des gens de bonne foi se lèvent, afin de baliser le plus possible cette « pratique médicale ».
Puisqu’il est trop tard pour empêcher ce projet de loi, il faut au moins être là pour mettre des balises. Alors que l’on veut déréglementer. Ce n’est pas le temps déréglementé, c’est plutôt le temps de baliser, de tracer une ligne de conduite, solide et étroite.
L’auteur a une maîtrise en théologie morale. Il s’est présenté aux élections au provincial et avec la formation Démocratie Chrétienne du Québec et au fédéral avec le Parti de l’Héritage Chrétien pour promouvoir la Vie de la conception à la mort naturelle.
A.C.
Lire la suiteLe Sénat canadien approuve l’euthanasie des personnes non « en fin de vie » et de celles incompétentes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Sénat du Canada a approuvé le projet de loi C-7 le 18 février, y rajoutant cinq amendements, dont deux amendements étendant l’accès à l’euthanasie aux personnes démentes et incompétentes.
Outre le but initial de ce projet de loi de permettre l’euthanasie des personnes « non en fin de vie », ces amendements mettraient en place :
- L’euthanasie des personnes ne pouvant plus donner leur consentement éclairé mais ayant rempli auparavant une demande anticipée d’euthanasie.
- L’euthanasie des personnes démentes pour la seule raison de leur maladie mentale, y compris Alzheimer.
- Une suspension de 18 mois à la permission d’euthanasier pour seule raison de maladie mentale.
- L’interdiction de l’euthanasie, durant cette suspension, des personnes atteintes de désordres neurocognitifs, comme l’Alzheimer.
- Et une commission parlementaire devant collecter les données concernant l’euthanasie, pour émettre les règlements entourant l’euthanasie des personnes démentes, pour la seule raison de leurs maladies mentales, à l’issue du suspens de 18 mois.
Le projet de loi C-7 a donc été renvoyé à la Chambre des communes qui approuvera ou rejettera en tout ou en partie les amendements, renvoyant éventuellement C-7 au Sénat. Le gouvernement veut promulguer le projet de loi le 26 février au plus tard, date limite fixée par la Cour supérieure du Québec dont le jugement rendu en septembre 2019 est à l’origine de C-7.
Le Sénat du Canada ajoute deux amendements empirant le projet de loi C-7 sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : drobotdean/Freepik
Le 11 février, le Sénat du Canada a adopté deux amendements au projet de loi C-7, qui prévoit étendre l’euthanasie aux personnes dites non en fin de vie et aux personnes ne pouvant plus donner leur consentement mais qui avait été auparavant admises à l’euthanasie, qui rendent le projet de loi encore pire, rapporte la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Aussi mauvais que soit le projet de loi C-7, le Sénat canadien lui a apporté hier deux dangereux amendements. Ils ont adopté un amendement autorisant l’euthanasie pour les personnes incompétentes qui avaient demandé la mort dans une directive avancée et ils ont adopté un amendement approuvant l’euthanasie pour les malades mentaux (avec une clause de suspension de 18 mois).
The Canadian Press rapporte que la sénatrice Pamela Wallin a parrainé l’amendement parce qu’elle a des antécédents de démence dans sa famille. Les sénateurs ont soutenu l’amendement de Wallin même si la question n’a pas été débattue au Sénat ou lors des auditions des commissions parlementaires.
Joan Bryden du Canadian Press déclare que l’amendement introduisant l’euthanasie pour les personnes démentes était parrainé par le sénateur Kutcher, psychiatre. Selon Bryden :
« L’amendement fixe un délai de 18 mois pour la mise en œuvre de la partie de la loi concernant les malades mentaux, afin de donner au gouvernement fédéral, ainsi qu’aux provinces, aux territoires et aux associations médicales, le temps de définir les lignes directrices et les garde-fous appropriés. »
Le 12 février, le sénat a voté sur d’autres amendements. Le vote final du sénat devrait avoir lieu le 17 février, renvoyant le projet de loi à la Chambre des communes qui adoptera à son tour les amendements ou les rejettera.
Lire la suiteCanada : Un député libéral (un seul, mais au moins un) s’oppose à l’élimination du délai de 10 jours pour l’euthanasie
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Un député libéral s’est enfin levé pour s’opposer à une partie du délire proposé par le projet de loi C-7 visant, entre autres, à éliminer le principe de « mort naturelle raisonnablement prévisible » de la loi sur l’euthanasie au Canada, conformément à la décision que la Cour supérieure du Québec avait rendue en 2019. Ce député s’oppose à l’élimination du délai de dix jours devant s’écouler entre la demande d’euthanasie et son application, rapporte la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Lire la suiteMaintenant, au moins un député libéral a décidé de voter contre le projet de loi C-7, disant que cette loi conduirait les personnes sujettes à des crises de désespoir temporaire à se faire euthanasier.
Le 9 décembre, CBC News rapportait que le député libéral Marcus Powlowski, représentant la circonscription de Thunder Bay—Rainy River en Ontario, a voté contre le projet de loi C-7 au stade du rapport et, à moins que des changements ne soient apportés au projet de loi, il votera contre en troisième lecture.
Powlowski, qui est médecin et diplômé en droit, a déclaré à Kathleen Harris de CBC News :
« "Je n’aime pas voter contre mon parti, mais en tant qu’individu ayant une formation médicale et ayant beaucoup travaillé sur cette question au fil des ans, je pense qu’il m’incombe moralement de me lever lorsqu’il s’agit de questions de santé, de vie ou de mort", affirma-t-il. »
Powlowski, qui a exercé la médecine au Canada, en Afrique et dans le Pacifique Sud, est titulaire de deux diplômes de droit et d’une maîtrise en politique de la santé. Il a contribué à l’élaboration de lois et de politiques en matière de santé pour l’Organisation mondiale de la santé et plusieurs gouvernements :
« Il craint que cette loi ne convienne pas aux personnes qui ont des désirs éphémères de mettre fin à leur vie, comme les personnes souffrant d’un handicap permanent ou qui ont besoin de soins chroniques. Ces sentiments d’angoisse peuvent s’estomper avec le temps, à mesure que ces personnes s’adaptent à une réalité différente.
"Ma plus grande inquiétude, en tant qu’individu qui a passé toute sa vie à essayer d’éviter de tuer accidentellement des gens, est que nous ne finissions par utiliser l’AMM pour des personnes qui ne veulent pas vraiment mourir".
"Je pense qu’avec un peu de temps, les gens peuvent se rendre compte qu’il y a des raisons pour lesquelles ils veulent vivre" ».