L’euthanasie ou l’homicide délibéré légal des vulnérables
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au cours d’un événement en ligne portant sur « l’état de l’euthanasie au Canada » mardi dernier, la directrice de l’un des seuls hospices entièrement pro-vie du pays a averti que l’euthanasie légale a modifié le Code criminel pour permettre aux « agents de l’État de nous tuer ».
« L’Aide médicale à mourir est un amendement au Code criminel », a déclaré Angelina Ireland, présidente de Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique, aux participants qui ont assisté à l’événement en ligne organisé par DHS et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC).
« L’AMM permet aux agents de l’État de nous tuer et s’appelle en fait “homicide non coupable” », a-t-elle ajouté.
Mme Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’il était important pour elle d’expliquer aux participants présents « certaines vérités dérangeantes » sur les conséquences néfastes de l’AMM pour le Canada.
« Il n’y a aucun moyen pour nous de les “poursuivre” (le gouvernement) ou de les accuser de meurtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir et donné au gouvernement l’autorité suprême — le droit et le privilège de nous assassiner », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews, ce qu’elle a également dit aux participants à l’événement.
Lire la suiteLe comité parlementaire réexaminera l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paolese/Adobe Stock
Stephanie Levitz a rapporté le 18 octobre dans le Toronto Star qu’après la défaite du projet de loi C-314, tous les membres du Parlement se sont mis d’accord :
« pour rappeler le comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin d’assurer une surveillance accrue. Cette décision fait suite à l’échec d’un député conservateur qui voulait révoquer l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie se réjouit de ce que le gouvernement envisage une surveillance plus poussée de la loi. Toutefois, nous ne sommes pas convaincus que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir, qui est truffé de députés et de sénateurs pro-euthanasie, proposera des changements substantiels.
Le projet de loi C-314, sur la protection de la santé mentale, parrainé par l’honorable Ed Fast (PCC), a été rejeté de justesse par 167 voix contre 150 en deuxième lecture au Parlement le mercredi 18 octobre 2023.
Le vote sur le projet de loi C-314 indique que le Parlement du Canada est divisé sur la question de l’euthanasie pour les malades mentaux, puisque TOUS les députés conservateurs, néo-démocrates et verts et 8 députés libéraux ont voté OUI.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.
Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.
Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ».
M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».
Lire la suiteSoutenez le projet de loi C-314 contre l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales
Conférence de presse de la Coalition pour la prévention de l'euthanasie en soutien à C-314, le 3 octobre 2023.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le projet de loi C-314, présenté en première lecture à la Chambre des communes du Canada par le député conservateur Ed Fast le 10 février 2023, sera débattu en deuxième lecture demain, le 5 octobre 2023. C—314 a pour but d’empêcher l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes uniquement de maladies mentales, qui autrement entrera en vigueur en mars 2024. Le sommaire de C-314 indique :
« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie (Euthanasia Prevention Coalition — EPC) a tenu une conférence de presse le 3 octobre dans la Salle de conférence 135-B du Parlement, durant laquelle le président d’EPC, Gordon Friesen, le Dr Paul Saba, Anike Morrison et Lia Milousis, deux jeunes femmes qui ont un historique de problèmes mentaux, ont exprimé leur soutien à C-314.
Gordon Friesen, présentant les conférenciers, souligne, entre autres, que la majorité de la population ne soutient pas l’extension de l’euthanasie.
Lire la suiteLes tentatives du gouvernement canadien pour étendre l’euthanasie aux malades mentaux se heurtent à divers obstacles
Justin Trudeau.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
14 juin 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon est à nouveau rejoint par Alex Schadenberg de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC), qui discute des mises à jour concernant le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) et d’un projet de loi conservateur au sujet de son application aux malades mentaux.
Le projet de loi C-314, qui a été débattu pour la première fois le mois dernier au Parlement canadien, a été présenté par l’honorable Ed Fast, un ancien ministre conservateur. Il vise à empêcher l’extension de l’AMM aux malades mentaux. Réagissant à la possibilité d’appliquer l’AMM aux malades mentaux et potentiellement aux « mineurs matures », M. Fast a déclaré que cela montrait que le Canada était sur une « pente glissante ». EPC a lancé une pétition en faveur du projet de loi de M. Fast, qui a recueilli plus de 4 500 signatures.
M. Schadenberg a déclaré que « c’est un très bon projet de loi parce qu’il va droit au but ».
« Il ne traite que de cette question et il est très clairement formulé... ce n’est pas ce que l’on appelle un très long projet de loi », a-t-il poursuivi. « Il ne traite que de la question de l’euthanasie en cas de maladie mentale ».
M. Schadenberg a également noté que l’élargissement de l’AMM aux malades mentaux pose plusieurs « problèmes », notamment le fait que les malades mentaux ne pourraient pas avoir « le même niveau de capacité à prendre des décisions pour eux-mêmes ou concernant la maladie mentale », et que la question de la maladie irrémédiable n’est pas définie, demandant « comment pourrait-on dire qu’une personne atteinte d’une maladie mentale est dans un état mental irrémédiable... ? » Schadenberg a également noté que la question de la maladie mentale est elle-même une « question variable » et que le traitement de la maladie mentale est subjectivement basé sur les besoins individuels du patient.
Lire la suitePierre Poilievre soutient un projet de loi visant à empêcher l’extension de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Looker Studio/Adobe Stock
8 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, déclare qu’il soutiendra un projet de loi qui empêcherait le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau d’étendre « de manière imprudente » les lois nationales sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
« Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’extension de l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladie mentale », a déclaré le PCC dans un communiqué de presse lundi.
« Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion de l’Aide médicale à mourir (AMM) met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. »
Lors d’une conférence de presse lundi, M. Poilievre a mis l’accent sur un nouveau projet de loi présenté par le député Ed Fast il y a quelques semaines, qui annulerait l’expansion des lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
M. Poilievre, qui est favorable à l’avortement, a déclaré qu’il soutiendrait le projet de loi C-314, car il supprimerait l’extension des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes le 10 février 2023.
Lire la suiteUn député conservateur présente un projet de loi visant à arrêter l'expansion de l'euthanasie par le gouvernement Trudeau
Le député conservateur Ed Fast à la Chambre des communes.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sami Parvez/YouTube
Mardi 14 février 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast a présenté la semaine dernière un nouveau projet de loi d'initiative parlementaire qui empêcherait l’expansion de la loi canadienne sur l’euthanasie aux personnes dont le seul problème médical est la maladie mentale.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes vendredi dernier et a reçu des éloges immédiats de la part de la principale organisation pro-vie du Canada, Campaign Life Coalition (CLC), dès sa première lecture.
« Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir», peut-on lire dans le projet de loi.
Peu de temps après la présentation de son projet de loi, M. Fast a déclaré que le fait que le gouvernement étende l'aide médicale à mourir (AMM) aux personnes atteintes de troubles mentaux, et peut-être même éventuellement aux mineurs considérés comme « matures », démontre que le Canada est sur une « pente glissante ».
« Il est clair que nous sommes sur cette pente glissante contre laquelle plusieurs d’entre nous avons mis en garde, et les Canadiens sont en droit de demander qui sera le prochain. Est-ce que ce sera le toxicomane, l’indigent, le sans-abri ou les anciens combattants dans le besoin ? Qu'en est-il des personnes âgées consentantes qui sont fatiguées de la vie ? Où cela s'arrêtera t il ? », a-t-il ajouté.
« Mon projet de loi inverserait cet élan et empêcherait le gouvernement d'accorder l’AMM aux personnes ayant des troubles mentaux. Les preuves apportées par les experts en santé mentale sont très claires. Il n'y a pas de consensus au Canada sur le fait que les malades mentaux devraient être couverts par le régime canadien de mort médicalement assistée. »
Toutefois, le projet de loi de M. Fast ne renverserait pas la nature déjà permissive des lois canadiennes actuelles sur l’AMM, il a déclaré au cours du débat de vendredi dernier que le projet de loi C-314 « ne renverse en aucune façon le reste du régime canadien sur l’'aide médicale à mourir ».
« Au contraire, il arrête la descente du Canada sur la pente glissante du suicide assisté que tant d'entre nous avions prédit », a-t-il ajouté.
« Je demande respectueusement à tous mes collègues parlementaires d'examiner attentivement mon projet de loi et de se joindre à moi pour protéger et soutenir les plus vulnérables de notre société. »
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