Le programme d’euthanasie du Canada est celui qui se développe le plus rapidement au monde
Par le Dr Paul Saba (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Lorsque le Canada a légalisé l’aide à mourir (suicide assisté, euthanasie) en 2016, cela ne devait concerner qu’un « petit nombre » de patients atteints d’une maladie en phase terminale et n’ayant plus que quelques jours à vivre. Toutefois, en date du 31 décembre 2023, environ 60 000 Canadiens avaient mis fin à leur vie grâce à l’aide médicale à mourir (à la fin de 2022, il y avait 44 958 décès médicaux assistés).
Le Canada est le pays où l’aide à mourir, le suicide assisté, l’euthanasie connaissent la croissance la plus rapide parmi tous les pays où ils ont été légalisés.
Depuis mars 2021, la loi a été étendue aux personnes handicapées qui ont encore des dizaines d’années à vivre et, en 2027, les personnes souffrant uniquement de maladies mentales pourront bénéficier d’une aide au suicide.
En octobre 2024, dans la province de Québec, des directives anticipées seront disponibles pour les personnes souffrant d’un déclin cognitif.
Lire la suiteLa loi canadienne sur l’euthanasie favorise-t-elle les meurtres en série dans le domaine de la santé ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit pas Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le professeur Christopher Lyon, qui enseigne à l’université de York au Royaume-Uni, a mené des recherches et conclu que la loi canadienne sur l’euthanasie (Aide médicale à mourir ou AMM) favorise les tueurs en série dans le domaine de la santé (Healthcare Serial Killers ou HSK).
La recherche de M. Lyon a été publiée par HEC Forum le 2 août 2024 sous le titre : Canada's Medical Assistance in Dying System can Enable Healthcare Serial Killing [Le système canadien d’aide médicale à mourir peut permettre aux tueurs en série d’agir dans le domaine de la santé].
(Lire l’article de recherche avec les références et les notes de bas de page.)
Le phénomène des tueurs en série dans le domaine de la santé n’est pas nouveau. Lyon écrit sur plusieurs HSK bien connus et examine ce qui leur permet de rester inaperçus pendant de longues périodes de temps tout en tuant leurs patients.
Lyon résume son article en déclarant :
Lire la suiteLe HSK criminel apparaît à l’échelle mondiale. Les délinquants peuvent tuer de moins de dix patients jusqu’à des centaines de personnes. Il est souvent difficile de les détecter et de les arrêter en raison de l’accès aux moyens de tuer lié au travail, de la responsabilité de la tenue des registres, du rôle de confiance, de l’insularité et du protectionnisme professionnels, du manque de surveillance et des victimes dont le décès est moins susceptible d’attirer les soupçons en raison de l’âge, de la maladie ou de la probabilité existante de mourir. Des concepts et pratiques juridiques et médicaux ambigus ou divergents peuvent compliquer les poursuites contre les HSK.
L’euthanasie est la cinquième cause de décès au Canada
Par Wesley J Smith, d’abord publié sur le National Review, puis repris par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
L’euthanasie est un homicide. Ces meurtres (légaux) commis par des médecins et des infirmières constituent désormais la cinquième cause de décès au nord du 49e parallèle. Extraits d’une étude menée par Cardus, un groupe de réflexion chrétien canadien :
- Le nombre de Canadiens qui meurent prématurément grâce à l’« aide médicale à mourir » (AMM) a été multiplié par treize depuis sa légalisation.
- En 2016, le nombre de personnes décédées de cette manière était de 1 018. En 2022, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, ce nombre était de 13 241.
- Le programme d’aide à la mort canadien est celui qui connaît la croissance la plus rapide au monde.
- L’AMM est désormais, à égalité avec les maladies cérébrovasculaires, la cinquième cause de décès au Canada. Seuls les décès dus au cancer, aux maladies cardiaques, au Covid-19 et aux accidents dépassent le nombre de décès dus à l’AMM.
- L’aide à mourir n’était pas destinée à devenir un mode de décès courant. Les arrêts de la Cour ont souligné qu’il s’agissait d’un « système d’exceptions rigoureusement limité et soigneusement contrôlé ». Jody Wilson-Raybould, alors ministre de la Justice et procureur général, en a convenu : « Nous ne souhaitons pas promouvoir la mort prématurée comme solution à toutes les souffrances médicales ». L’Association médicale canadienne a également déclaré que l’AMM était destinée à des situations rares.
- Les évaluateurs et les prestataires de l’AMM ne la considèrent pas comme un dernier recours. Le pourcentage de demandes d’AMM qui sont refusées continue de diminuer (il est actuellement de 3,5 %). Les demandes d’AMM peuvent être approuvées et exécutées en une seule journée.
Une canadienne atteinte d’infirmité motrice cérébrale affirme qu’une infirmière l’a traitée d’« égoïste » pour avoir refusé l’euthanasie
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
18 juillet 2024 (LifeSiteNews) — En 2019, une infirmière de l’Alberta aurait dit à l’auteure chrétienne Heather Hancock qu’elle était « égoïste » de ne pas avoir mis fin à sa vie par le biais du programme d’euthanasie « Aide médicale à mourir » (AMM).
Dans une entrevue accordée le 12 juillet au Daily Mail, Heather Hancock, une auteure chrétienne de 56 ans qui souffre de paralysie cérébrale, a déclaré qu’elle avait été humiliée par une infirmière en 2019 pour avoir refusé le programme d’AMM à l’hôpital régional de Medicine Hat, en Alberta.
Selon Mme Hancock, lors d’un long séjour à l’hôpital en 2019 pour une crise de spasmes musculaires, une infirmière lui a dit, tout en l’aidant à aller aux toilettes, qu’elle « devrait faire ce qu’il faut et envisager l’AMM », et que son refus de l’AMM était « égoïste » et qu’elle « ne vivait pas », mais « se contentait d’exister ».
Mme Hancock se souvient s’être sentie « abasourdie » et a dit à l’infirmière que sa vie avait de la valeur même si elle passait la plupart du temps dans un fauteuil roulant.
« Vous n’avez pas le droit de me pousser à accepter l’AMM », a-t-elle dit à l’infirmière.
« Ils me considèrent simplement comme un fardeau pour le système médical et pensent que l’argent de mes soins de santé pourrait être [mieux] dépensé pour une personne valide », a déclaré Mme Hancock au Daily Mail.
Lire la suiteLes effets néfastes de la culture du suicide assisté dépassent largement les portes des cliniques
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ronny Reyes, Joe Hutchinson et Rory Tingle ont publié un article dans le Daily Mail du 7 juillet concernant certains décès controversés survenus dans une clinique de suicide en Suisse. Comme je ne veux pas faire la promotion de cette clinique, je n’en donnerai pas le nom.
Le décès le plus controversé est sans doute celui d’une femme de New York qui a prétendu être allée mourir à la clinique de suicide pour punir son mari dont elle était séparée. Les auteurs ont écrit :
Catherine Kassenoff, originaire de Westchester dans l’État de New York, s’est rendue à Bâle en mai dernier pour mettre fin à ses jours à la clinique de suicide assisté qui facture 11 000 dollars (8 600 livres sterling) pour ce qu’elle annonce comme une mort avec un minimum de « bureaucratie ».
L’avocate de 54 ans a affirmé que son mari, Alan, avait abusé d’elle et de leurs enfants pendant des années, et que cela l’avait poussée à mettre fin à ses jours au cours de leur bataille pour la garde des enfants, bien que M. Kassenoff ait nié avoir abusé d’elle.
Les auteurs poursuivent :
Lire la suiteParmi les centaines de personnes qui ont mis fin à leurs jours dans cet établissement l’année dernière, on peut citer le professeur de chimie britannique Alastair Hamilton, qui a pris une surdose mortelle de médicaments sans en parler à sa famille et qui ne souffrait d’aucune maladie apparente, et deux sœurs américaines qui étaient devenues « fatiguées » de la vie.
L’enthousiasme d’un médecin canadien pour les centaines d’euthanasies qu’il a effectuées
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
10 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Le profil d'Ellen Wiebe, médecin euthanasieur et avorteur, publié le 6 juillet par le National Post, commence par une phrase choc : « Le Dr Ellen Wiebe n'a jamais hésité à parler publiquement de l'acte de mettre fin à la vie de quelqu'un ». C'est un euphémisme : Ellen Wiebe s'en est donné à cœur joie. Dans le récent documentaire de la BBC « Better Off Dead ? », Wiebe a déclaré à Liz Carr, militante des droits des personnes handicapées, que tuer des patients « est le meilleur travail que j'aie jamais fait ».
L'enthousiasme de Wiebe — et ses gloussements tout au long de l'entrevue — ont mis les téléspectateurs très mal à l'aise. Manifestement, la rédactrice du National Post, Sharon Kirkey, l'est aussi. Le profil de Mme Wiebe est intitulé « Ce médecin a aidé plus de 400 patients à mourir. Combien de morts assistées sont de trop? »
Bien entendu, Mme Wiebe n'a pas « aidé des gens à mourir ». Elle a activement mis fin à leur vie par injection létale. Elle se rend compte aujourd'hui que les gens sont réticents face à ce fait. « Je connais le chiffre exact », a-t-elle déclaré à Mme Kirkey, mais elle n'a pas voulu le donner. « C'est devenu une chose étrange : les gens parlent de leurs chiffres ou critiquent ceux qui parlent de leurs chiffres ».
« Des centaines, c'est bien », a-t-elle ajouté. Comme l'a noté Kirkey, Wiebe avait mis fin à au moins 430 vies en date du mois de mai 2022, selon son propre témoignage devant une commission parlementaire spéciale sur l’Aide médicale à mourir (AMM).
Mme Wiebe a accumulé de nombreux surnoms — le « médecin pro-choix offrant des morts pacifiques » et une « ambassadrice de facto » de l’AMM, par exemple. Sans surprise, elle insiste pour que les meurtres qu'elle commet soient soigneusement dissimulés dans un langage orwellien. « Au Canada, nous n'utilisons pas le mot euthanasie », a-t-elle déclaré à un animateur d’émissions en ligne. « C'est le mot que nous utilisons pour nos animaux de compagnie. Ici, nous parlons de mort assistée ». Pourtant, Mme Kirkey constate que tout le monde ne voit pas d'un bon œil le travail qu'elle trouve si gratifiant. Elle a déclaré aux partisans écossais de l'euthanasie que « nous savons que les membres de la famille en colère sont notre plus grand risque » parce qu'ils sont les plus susceptibles de porter plainte contre les praticiens de l'euthanasie.
Lire la suiteUne société canadienne de soins palliatifs met en place des « anges gardiens » pour protéger les patients de l’euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel/Adobe Stock
8 juillet 2024 (LifeSiteNews) — La Delta Hospice Society (DHS), l’un des seuls hospices entièrement pro-vie au Canada, recherche activement des patients dans le système de santé afin de leur assigner l’un de ses « Anges gardiens » pour s’assurer qu’ils ne sont pas « poussés » vers l’euthanasie parrainée par l’État.
« Notre lancement des Anges gardiens en est maintenant au point où nous avons besoin de clients », a déclaré Angelina Ireland, présidente de DHS, à LifeSiteNews. « Nous recherchons des patients au sein du système de santé qui souhaiteraient un Ange — des personnes qui se trouvent dans des hôpitaux, des hospices, des établissements de soins de longue durée, des services de soins palliatifs, ou des personnes atteintes d’une maladie chronique ou en phase terminale ».
Mme Ireland a déclaré que les patients ou leurs proches peuvent « nous contacter et demander l’un de nos anges ».
« Il s’agit de “visiteurs amicaux en mission”. Leur mission est de veiller à ce que les patients reçoivent des soins de santé appropriés et des soins palliatifs, et éviter qu’ils ne soient poussés à l’euthanasie ou à l’aide médicale à mourir », a-t-elle déclaré.
L’aide médicale à mourir (AMM), telle qu’elle a été définie par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, est devenue légale en 2016. En février 2024, après avoir essuyé le refus de groupes pro-vie, d’organismes médicaux et de santé mentale, ainsi que de la plupart des provinces canadiennes, le gouvernement fédéral a reporté à 2027 l’extension prévue de l’aide médicale à mourir aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Lire la suiteLa Cour européenne des droits de l’homme confirme l’interdiction de l’euthanasie en Hongrie
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : depositphotos
18 juin 2024, Strasbourg, France (Alliance Defending Freedom) — La Cour européenne des droits de l’homme a défendu le droit à la vie en rejetant un recours visant à autoriser le suicide assisté en Hongrie.
Le ressortissant hongrois Dániel Karsai, atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, avait tenté de saper les protections juridiques de la vie en Hongrie en contestant l’interdiction du suicide assisté.
Dans sa décision, la Cour a affirmé que l’interdiction du suicide assisté est conforme aux obligations du pays en vertu du droit international de protéger la vie. En outre, comme l’a souligné la Cour, « la majorité des États membres du Conseil de l’Europe continuent d’interdire » l’euthanasie et les pratiques connexes (§ 165).
« Nous saluons la décision prise aujourd’hui [13 juin 2024] par la Cour européenne des droits de l’homme, qui confirme les protections essentielles des droits de l’homme en Hongrie. Bien que nous compatissions profondément à l’état de M. Karsai et que nous soutenions son droit à recevoir les meilleurs soins et le meilleur soulagement possible, il est clair, d’après d’autres juridictions, qu’un droit de mourir devient rapidement un devoir de mourir. Au lieu d’abandonner nos citoyens les plus vulnérables, la société devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour fournir les meilleures normes de soins », a déclaré Jean-Paul Van De Walle, conseiller juridique d’ADF International.
ADF International, ainsi que l’ONG Care Not Killing basée au Royaume-Uni, sont intervenus dans l’affaire Karsai v. Hongrie, arguant que l’interdiction légale hongroise du suicide assisté doit être maintenue conformément à l’obligation de protéger le droit à la vie prévue par la Convention européenne des droits de l’homme (article 2).
Lire la suiteUn médecin canadien spécialisé dans l’euthanasie parle avec légèreté de sa pratique
Ellen Wiebe.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alexander Raikin/X
17 mai 2024 (LifeSiteNews) — Dans le documentaire Better Off Dead ? récemment publié par la BBC, la militante des droits des personnes handicapées Liz Carr a interviewé le Dr Ellen Wiebe, le médecin euthanasieur le plus connu du Canada. Ellen Wiebe est également avorteuse et militante de Mourir dans la dignité, le groupe de pression pour l’euthanasie qui cherche à étendre encore plus l’admissibilité au suicide assisté au Canada. La tentative de défense du régime d’euthanasie canadien par Mme Wiebe s’est retournée contre elle lorsque, tout au long de l’entretien, elle a ri et souri en parlant de mettre fin à la vie de ses patients.
« J’adore mon travail », a-t-elle déclaré à Mme Carr. « J’ai toujours aimé être médecin, j’ai mis au monde plus de 1 000 bébés et je me suis occupée de familles, mais c’est le meilleur travail que j’aie jamais fait au cours des sept dernières années. Les gens me demandent pourquoi, et je me dis que les médecins aiment les patients reconnaissants, et personne n’est plus reconnaissant que mes patients actuels et leurs familles ». Ses patients euthanasiés, il faut le souligner, sont morts. Comme l’a fait remarquer un observateur troublé sur les réseaux sociaux : « J’ai eu l’impression qu’elle appréciait un peu trop son travail ». Beaucoup d’autres ont abondé dans le même sens.
Mme Carr a insisté à plusieurs reprises sur la menace que l’euthanasie fait peser sur les populations vulnérables, mais Dr Wiebe n’a pas voulu l’entendre. « J’ai certainement rencontré des personnes qui ne sont pas plus handicapées que moi et qui disent que la vie n’est pas acceptable dans cet état », a-t-elle déclaré. « Je leur ai répondu que nous étions différentes. Mais pas différentes dans le sens où elles veulent avoir un certain contrôle ». Mme Carr a répondu : « En ce qui me concerne, je crains que le fait de donner l’option et le droit à un groupe de personnes ne mette en danger un autre groupe de personnes. Mais je n’ai pas l’impression que vous considériez cela comme inquiétant ».
Lire la suiteUne femme autiste de 28 ans sera euthanasiée aux Pays-Bas
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Masson/Adobe Stock
Selon le Daily Wire, une Néerlandaise de 28 ans ne souffrant d’aucune maladie physique va mourir par euthanasie uniquement parce qu’elle est déprimée.
Zoraya ter Beek affirme qu’elle souffre de problèmes de santé mentale, d’autisme et d’un trouble de la personnalité limite, et que son psychiatre lui a dit : « Nous ne pouvons rien faire de plus pour vous. Cela ne s’améliorera jamais ».
Elle a déclaré à The Free Press : « J’ai toujours été très claire sur le fait que si ça ne s’améliorait pas, je ne pouvais pas continuer ».
Son suicide est prévu pour le début du mois de mai et elle prévoit d’être incinérée car, dit-elle, « je ne voulais pas imposer à mon partenaire la tâche de garder la tombe propre ». Nous n’avons pas encore choisi d’urne, mais ce sera ma nouvelle maison ! Elle a toutefois précisé que son compagnon disperserait ses cendres dans un endroit qu’ils ont choisi dans les bois.
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