Un Canadien perd ses deux grands-mères par euthanasie en seulement deux mois

Benjamin Turland.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Amanda Atchman/YouTube
5 novembre 2025 (LifeSiteNews) — « Nous sommes ici parce que deux de mes quatre grands-parents sont décédés par euthanasie à deux mois d’intervalle. »
C’est ainsi que Benjamin Turland commence une nouvelle vidéo poignante et bouleversante réalisée par Dying to Meet You, un projet de témoignage lancé par Amanda Achtman. Bon nombre de ces histoires qui célèbrent la vie, notamment celle de Roger Foley, un homme à qui l’euthanasie a été proposée à plusieurs reprises, et celle de Christine, qui s’est fait tatouer les mots « Don't Euthanize Me » (Ne m’euthanasiez pas) à plus de 80 ans, sont devenus virales.
Turland se souvient très bien du moment où ses parents l’ont appelé pour lui annoncer que l’une de ses grands-mères avait choisi l’euthanasie. « Je n’avais jamais vécu une telle expérience auparavant, j’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre », a-t-il déclaré. « Elle allait probablement mourir dans les jours qui suivaient de causes naturelles, et je ne comprenais pas pourquoi elle voulait aller à travers ça. Cela m’a complètement bouleversé. »
Deux mois plus tard, la grand-mère dont Turland était le plus proche a pris la même décision. Il avait vécu avec elle pendant ses études universitaires, et elle était l’une de ses amies les plus proches. Ils avaient des surnoms spéciaux l’un pour l’autre, notamment « Bestie ». Il chérissait chaque moment passé avec elle.
Lire la suiteUne célébrité se fait euthanasier, mettant encore davantage l’horreur de l’euthanasie à la mode

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
31 octobre 2025 (LifeSiteNews) — Une autre célébrité a choisi de mourir par suicide assisté, contribuant ainsi à mettre à la mode l’euthanasie et le suicide assisté, opérés par un médecin.
Il s’agit cette fois-ci de Jackie Ferrara, artiste et sculpteur de renom, décédée le 22 octobre. Elle était âgée de 95 ans, mais en « bonne santé ». Elle avait simplement décidé qu’elle était prête à partir et qu’elle voulait mourir avant de devoir dépendre de quelqu’un.
« Je ne veux pas d’aide ménagère », a-t-elle déclaré au New York Times dans une récente entrevue. « Je n’ai jamais voulu personne. Je me suis mariée trois fois. Ça me suffit. » Ferrara, qui est Américaine, n’était admissible au suicide assisté ou à l’euthanasie nulle part aux États-Unis, car elle était en bonne santé. Elle s’est donc rendue à l’établissement de Pegasos, à Bâle en Suisse, où elle s’est suicidée.
Ferrara est célèbre dans les cercles artistiques new-yorkais et au-delà ; ses œuvres sont exposées au Museum of Modern Art et elle était réputée pour ses sculptures en planches de bois. Selon le magazine People, sa conseillère en succession et en héritage, Tina Hejtmanek, a confirmé son décès.
J’ai remarqué que le tabloïd utilisait désormais l’acronyme canadien « MAID » (AMM — aide médicale à mourir) pour décrire le suicide de Ferrara, bien qu’il s’agisse d’une publication américaine. Cet acronyme est employé pour éviter le mot « suicide », qui a une charge émotionnelle pour beaucoup de gens. « Suicide assisté » a une connotation dramatique, contrairement à « MAID ».
Lire la suiteLe gouvernement Legault inclut la « liberté » d’avorter dans son projet de constitution du Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Montreal Gazette
Dans une atmosphère de fin de règne, le gouvernement Legault a déposé aujourd’hui un projet de loi intitulé « Loi constitutionnelle de 2025 sur le Québec », parrainé par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, visant à édicter une constitution pour le Québec. Les partis d’oppositions se sont élevés contre ce qu’ils perçoivent comme une manœuvre électorale.
Je ne discuterai pas ici des mérites ou des incongruités que présentent les aspects généraux de ce projet de constitution, je tiens à soulever quelques points importants concernant l’avenir de la foi, de la vie au Québec.
Un projet de loi d’une telle ampleur tient du « bill omnibus » et comporte de nombreux aspects, parmi ceux-ci le gouvernement Legault a tenu à inclure la « liberté » de recourir à l’avortement dans les « principes fondateurs » :
« 29. L’État protège la liberté des femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Il faut entendre cette « liberté » comme un droit de ne pas être empêché. Mais pourquoi pas tout simplement un droit ? Peut-être pour éviter de dire, implicitement, qu’il y a un droit direct à l’avortement tardif, ce qui pourrait soulever des objections dans le public, même parmi les partisans de l’avortement. Mais, quelles qu’en soient les raisons, l’inscription de la « liberté d’avorter » dans une éventuelle constitution québécoise représenterait un grave recul pour les droits des enfants à naître.
Lire la suiteUne « doula de la mort » canadienne veut fonder une maison d’accueil pour euthanasie et suicide assisté

Par reinformation.tv — Photo : mdjaff/Freepik
Vous ignorez peut-être ce qu’est une doula : c’est une personne qui, en complément du suivi médical, accompagne la femme enceinte, les futurs parents, durant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale, apportant un soutien physique et émotionnel. Et doula de la mort, ou thanadoula ? Elle fait la même chose pour un mort en gestation, elle ambitionne d’accompagner quelqu’un vers la mort. L’idée, et le mot qui va avec, appartiennent à l’idéologie sororale et maternante. C’est ainsi que Renée Moore, doula de la mort canadienne, patron de « Journey Home for Empowered Living and Dying » cherche 500 000 dollars pour aménager un « sanctuaire » où ses patients pourront mourir par euthanasie ou suicide assisté dans des « chambres privées, comme à la maison ».
Elle souhaite ouvrir ce sanctuaire dans l’Ontario. Un comité d’examen du suicide assisté et de l’euthanasie a constaté que dans cette même province les personnes vulnérables étaient victimes d’« influence indue ». Le docteur Ramona Coelho, médecin généraliste ontarienne et membre du comité, dit que le programme canadien d’euthanasie et de suicide assisté est « hors de contrôle ». Et d’ajouter : « Je ne dirais même pas que c’est une pente glissante. Le Canada est tombé dans le vide. »
En effet, certains établissements tirent profit des personnes qui souhaitent mettre fin à leurs jours. En 2023, une maison funéraire canadienne a lancé un service d’euthanasie « personnalisé » à partir de 700 $. Selon le directeur général du Complexe funéraire du Haut-Richelieu, Mathieu Baker, le lancement de ce nouveau service était une étape naturelle pour son entreprise. Il entend offrir des soins personnalisés répondant aux besoins des clients : « La personne qui a pris la décision est généralement très convaincue, mais les enfants, les frères et sœurs ou les autres membres de la famille ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’onde. » Selon lui, les patients fuient le côté impersonnel de l’hôpital : « Envie d’un film ? D’un verre de vin ? Certains préfèrent être en groupe de quatre ou cinq, et nous avons eu des groupes allant jusqu’à 30 personnes. »
Selon le dernier rapport annuel, l’euthanasie et le suicide assisté ont mis fin à 15 343 vies au Canada, en augmentation de 15,8 % par rapport à l’année précédente, soit 4,7 % de tous les décès au Canada.
Le mal-logement, une justification de l’euthanasie pour l’euthananasieuse Ellen Wiebe ?

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Freepik
Ellen Wiebe, médecin canadien personnellement responsable d’avoir achevé 400 de ses patients, a récemment suggéré que le fait de vouloir mettre fin à sa vie en raison de préoccupations liées au logement devrait constituer une justification légitime pour l’euthanasie. Dans un entretien accordé au Daily Mail le mois dernier, le Dr Ellen Wiebe, l’une des praticiennes les plus prolifiques au sujet de l’euthanasie d’Etat au Canada, a déclaré : « Dans certaines situations, je vais jusqu’à demander : “Si vous pouviez avoir un meilleur logement, si vous pouviez bénéficier de meilleurs services, voudriez-vous vivre plus longtemps ?” Et vous savez, certains répondent “oui”. Cela signifie-t-il que cette personne ne devrait pas avoir de droits ? Non. Elle doit toujours avoir le droit de prendre cette décision [de mettre fin à ses jours par euthanasie ou suicide assisté] », rapporte Right to Life UK.
Il s’agit donc bien de procurer l’euthanasie alors même qu’il suffirait de procurer au malade un meilleur logement, de meilleurs soins, pour faire disparaître son désir de mort…
Lire la suiteUn nouveau centre de soins palliatifs du Québec comprend un programme d'euthanasie pour ses patients

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
4 septembre 2025, Saint-Charles-Borromée, Québec (LifeSiteNews) — Le plus récent centre de soins palliatifs du Québec met en lumière la crise de l’euthanasie et le vieillissement de la population dans la province.
Le 28 août dernier, un nouveau centre de soins palliatifs a ouvert ses portes à Saint-Charles-Borromée, au Québec. Il se targue d’offrir le suicide assisté ou ladite « aide médicale à mourir » (AMM), à ses patients les plus vulnérables.
« Le Pavillon offrira 10 nouveaux lits de soins palliatifs, en plus d’un volet d’aide médicale à mourir (AMM), qui viendront s’ajouter à l’offre existante dans la région », indique un communiqué de presse.
Cet établissement est l’un des premiers au Québec à combiner soins palliatifs et suicide assisté. Le projet est financé par les réseaux de santé publics et privés, y compris le gouvernement du Québec.
« Le Pavillon accueillera des personnes en fin de vie, dont le pronostic est d’environ 3 mois, lorsque le maintien à domicile n’est plus possible », indique le communiqué de presse.
Lire la suitePays-Bas : 517 personnes ont été euthanasiées sans consentement en 2021

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CasanoWa Studio/Adobe Stock
Les Pays-Bas ont un problème avec l’euthanasie non consentie et la sous-déclaration des cas d’euthanasie depuis l’entrée en vigueur de leur loi sur l’euthanasie.
Tous les cinq ans, le gouvernement néerlandais commande une étude pour déterminer le nombre de décès dus à des décisions médicales et de fin de vie. L’étude est réalisée par des chercheurs qui envoient des questionnaires aux médecins afin de déterminer comment une personne choisie au hasard est décédée au cours d’une année donnée.
Les questions visent à déterminer le nombre de décès toutes causes confondues, y compris l’euthanasie, le suicide assisté et la suppression de la vie sans demande explicite. Les questionnaires permettent au médecin de répondre de manière anonyme, et les données permettent de découvrir le nombre réel de décès assistés au cours d’une année donnée.
L’étude néerlandaise 2021 (parue un an plus tard que d’habitude) a révélé qu’il y avait eu 9 799 décès assistés, soit 9038 décès par euthanasie, 245 décès par suicide assisté et 517 cas où on a mis fin à la vie sans demande explicite.
Je suis opposé à l’euthanasie et au suicide assisté, mais je reconnais que le fait de tuer une personne sans sa demande ou son consentement reste un homicide criminel dans presque toutes les juridictions, même lorsqu’il est toléré.
L’étude de 2021 indique qu’il y a eu 517 euthanasies non consenties aux Pays-Bas, ce qui représente environ 0,3 % de tous les décès ou 5,2 % de tous les décès assistés.
Lire la suiteLe régime canadien d’euthanasie tue déjà les personnes handicapées — il est sur le point d’empirer

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
8 juillet 2025 (LifeSiteNews) — Au Canada, nous tuons les handicapés. Plus de 90 % des bébés diagnostiqués de la trisomie 21 dans l’utérus sont avortés ; les enfants à naître diagnostiqués d’autres handicaps subissent généralement le même sort. Mais pendant des décennies, notre capacitisme mortel de type nazi s’est limité à ceux qui n’étaient pas encore nés.
Avec l’élargissement de l’admissibilité à l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement d’un handicap ou d’une maladie mentale, qui devrait entrer en vigueur en 2027, cette situation est destinée à changer. Les groupes de défense des personnes handicapées ont été presque unanimes dans leur condamnation de ce plan, qui a été retardé à deux reprises par le gouvernement libéral en raison de l’opposition de l’ensemble de la société canadienne — mais qui n’a pas été complètement annulé.
Même le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies, qui a examiné la conformité du Canada avec les conventions des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées au début de cette année, a conclu que le Canada s’engageait dans un « eugénisme parrainé par l’État » et a appelé le gouvernement canadien à abandonner ces plans et à faire marche arrière sur l’expansion du régime d’euthanasie. Le groupe de défense des droits des personnes handicapées Inclusion Canada, ainsi que plusieurs autres, avait écrit au comité pour tirer la sonnette d’alarme au sujet des politiques d’euthanasie du Canada.
Lire la suiteRoger Foley a besoin d’être nourri

Roger Foley.
Pétition par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Madame la ministre de la Santé, l’honorable Sylvia Jones, et le service des relations avec les patients du LHSC,
Roger Foley n’a pas mangé depuis le 6 mai 2025. Roger a besoin d’être nourri.
Roger Foley vit au London Health Sciences Centre (LHSC) depuis plus de neuf ans. Il est atteint d’une ataxie spino-cérébelleuse de type 14, une maladie neurologique dégénérative. Cette maladie provoque chez Roger une grave photosensibilité à l’éclairage normal, ce qui l’oblige à garder la lumière de sa chambre d’hôpital éteinte. Il y a plusieurs années, l’hôpital lui avait fourni un éclairage spécial, mais au début du mois de mai (2025), cet éclairage a été supprimé. Comme Roger a besoin d’un éclairage limité dans sa chambre, le personnel de l’hôpital a décidé qu’il ne pouvait pas le nourrir en toute sécurité. Roger a donc accepté d’être nourri par voie intraveineuse (IV) tout en continuant à demander l’installation d’un éclairage adapté.
L’alimentation par voie intraveineuse n’est pas une solution à long terme, car elle ne fournit pas une nutrition adéquate et peut éventuellement conduire à l’affaissement de ses veines. Il a déjà eu des problèmes avec la ligne intraveineuse.
Roger a acheté une paire de lunettes pour protéger ses yeux de la lumière et permettre un éclairage adéquat pour le nourrir. Après qu’il se soit habitué aux lunettes, l’hôpital a décidé qu’il fallait plus de lumière pour le nourrir.
Lire la suiteUn tribunal québécois confirme l’amende infligée à un bénévole faisant de la prévention du suicide

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sebastian Duda/Adobe Stock
Waterloo, Québec (LifeSiteNews) — Un tribunal canadien a confirmé une contravention donnée à un homme pour avoir fait du bénévolat pour un groupe de prévention du suicide, le Groupe Jaspe, en faisant du porte-à-porte pour diffuser le message de la vie.
L’affaire concerne le fondateur du Groupe Jaspe, Claude Tremblay, qui a créé le groupe en 1999 après le suicide de son fils. M. Tremblay souhaite transmettre un message d’espoir aux personnes ayant des idées suicidaires. L’un de ses objectifs est de frapper à toutes les portes des 1 000 villes et villages du Québec.
Depuis, lui et son équipe de 70 bénévoles ont frappé aux portes de plus de 770 villes de la province.
Le 30 octobre 2024, cependant, la ville de Waterloo a donné une contravention à l’un des bénévoles du Groupe Jaspe pour avoir fait du porte-à-porte sans permis. Selon la ville, le bénévole avait enfreint un règlement municipal imposant l’obtention d’un permis pour la sollicitation.
Le Centre de justice pour la liberté constitutionnelle (JCCF) a aidé Le Groupe Jaspe à contester la contravention, en affirmant que les droits religieux du bénévole avaient été violés en vertu de l’article 2 (a) de la Charte canadienne des droits et libertés. L’affaire a été entendue par le tribunal municipal de Waterloo le 10 février 2025.
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