M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

La Cour interaméricaine des droits de l’homme ordonne au Salvador de diminuer les peines pour infanticide

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock

La Cour interaméricaine des droits de l’homme a rendu un jugement sur le cas d’une femme qui a tué son enfant nouveau-né en le jetant dans une latrine au Salvador, en ordonnant à ce pays de diminuer les peines infligées aux auteurs (seulement les mères dénaturées ?) d’infanticide, car la condamnation et l’emprisonnement de la Salvadorienne constitueraient « une violation des droits de l’homme »…

Mais pourquoi donc le fait que c’est la mère qui commet ce geste abominable sur son enfant — facteur qui rend en l’acte encore plus révoltant — devrait-il le rendre moins condamnable ? J’en reste pantois.

Ayant à cœur d’éviter le plus possible aux auteurs d’infanticides à subir les justes rigueurs de la loi, la cour demande également de réformer ses procédures pénales relatives à cet acte, rapporte Gènéthique :

Par exemple pour empêcher les poursuites judiciaires, la Cour « exhorte le Salvador à adopter des règlements de “confidentialité” qui pénaliseraient les médecins qui signalent des cas potentiels d’infanticide ».

Curieusement, ce cas, à l’origine de ce jugement tordu, avait été apporté devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme par des groupes pro-avortement afin d’obtenir « un droit latino-américain à l’avortement » — bien qu’il se fût agi d’un cas d’infanticide (ne cherchez pas de suite logique chez les pro-avortement…). La Cour d’ailleurs ne s’y est pas trompée et a souligné que l’affaire n’impliquait pas d’avortement.

Je me demande cependant si ce n’était pas le résultat auquel s’attendaient ces groupes pro-avortement. C’est une tactique commune des zélateurs de cette pratique barbare, dans les pays d’Amérique latine, de défendre les femmes ayant commis un infanticide comme victimes du fait de l’absence d’avortement. Cependant, en utilisant une telle méthode, on ne peut que s’attendre à ce que l’infanticide soit minimisé en tant qu’acte criminel puisque la véritable victime ne serait pas l’enfant, mais la femme — toute excusée du fait de n’avoir pu avorter l’enfant en question… Que l’infanticide soit ainsi « normalisé » amènera infailliblement la banalisation de l’avortement.

Toujours est-il que ce jugement affectera tous les pays d’Amérique latine qui condamnent l’infanticide, rajoutant un poids aux pressions exercées sur eux par les organisations pro-avortement

1 réaction

Renaissance catholique, en défense du vrai mariage, acquitté

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : schepniy/Adobe Stock

La XVIIIème chambre du Tribunal correctionnel de Paris a relaxé Renaissance catholique en la personne de Jean-Pierre Maugendre, président de l’organisme, poursuivi par trois organisations LGBT au motif de « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle », rapporte Renaissance catholique.

La « provocation » dont se serait rendu coupable M. Maugendre est d’avoir publié l’extrait d’un texte — L’Église du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité, signé par les cardinaux Burke et Pujats, et les évêques Peta, Lenga et Schneider — portant sur l’enseignement de l’Église au sujet des devoirs de l’État en regard des « unions civiles » entre personnes de même sexe : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d’unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l’union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d’un grave scandale pour d’autres ».

Le tribunal a conclu pour sa part qu’il s’agit d’un texte doctrinal qui n’appelle pas les personnalités en fonction à discriminer les citoyens de façon contraire à la loi :

Le tribunal a retenu qu’il s’agissait d’un texte doctrinal et non « d’une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles ».

Le tribunal souligne plus loin qu’il s’agit d’un enseignement sur l’ordre civil et non d’une exhortation spécifique pour les individus agissant sous l’ordre présent :

« Ce propos de 2019, rappelant les principes établis en 2003, vient, dans ce qui est explicitement présenté comme un guide pour les fidèles, rappeler la position de l’Église sur les unions entre personnes de même sexe et les considérations religieuses qui la motivent. La simple affirmation de ce que les autorités civiles ne devraient pas créer, voire souscrire à la présence, dans leur ordre juridique, d’unions civiles entre personnes de même sexe est, en l’absence de toute exhortation à commettre des actes positifs de discrimination, protégée par la liberté d’expression et d’opinion. »

Certes, ce passage d’enseignement ne fait que proclamer que l’État ne doit pas reconnaître d’« unions civiles » entre des personnes de même sexe, mais il est aussi vrai que l’Église enseigne que les représentants de l’État ne doivent pas présider à telles « unions », même si celui-ci les a établies comme légales.

Du moins, ce jugement représente une victoire pour la liberté d’enseignement de l’Église, notamment sur les devoirs de l’État et le mariage. Renaissance catholique souligne :

Nous avions analysé que ce procès serait celui de la liberté de l’Église à proclamer son enseignement moral bimillénaire dans une société sécularisée.

1 réaction

Les écueils de l'enquête sur les décès covid en CHSLD

Alors que l’enquête sur les décès « covid », survenus pendant le printemps 2020 en CHLSD et autres milieux d’hébergement pour personnes vulnérables, se poursuit, plusieurs écueils se dessinent.

Le premier, vers lequel les autorités et les gros médias voudraient voir se diriger l’enquête, c’est la vision selon laquelle tous les décès en question sont attribuables au covid — ainsi, personne n’est coupable ni à blâmer...

Le second, que les médias et certaines personnalités insinuent (bien que moins propre à disculper tout le monde), c’est l’idée selon laquelle la majorité de ces décès est due à une grande débâcle du système de santé, lui-même depuis longtemps en décrépitude à cause de l’« incompétence crasse » de ses fonctionnaires — ainsi, sur qui rejeter la faute puisque c’est là l’œuvre de gouvernements successifs tous plus incompétents les uns que les autres ?

Pourtant, ces deux solutions sont fausses, la première plus que la seconde, ainsi qu’il apparaît dans les témoignages de l’enquête, et dans d’autres éléments. Pour éclaircir efficacement cette sombre affaire, il faut également l’examiner à la lumière de la « pandémie de H1N1 » qui a été décriée par tous, depuis son passage, comme une tromperie lucrative forgée par les grandes compagnies pharmaceutiques, qui eussent eu à l’époque l’oreille un peu trop amicale de certains fonctionnaires...

Le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, a écrit une lettre mettant en garde le coroner Géhanne Kamel contre ces voies dans lesquelles de nombreux puissants voudraient la voir s’engager.

Un peu en lien, mais pas tout à fait, demain à 12 h 15, le mercredi 24 novembre 2021, aura lieu un rassemblement à la Colline parlementaire d’Ottawa, auquel vous êtes invités (si vous pouvez vous y rendre), pour manifester notre soutien aux centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes mis en danger par les engagements de Justin Trudeau, qui a promis dans son dernier programme électoral de retirer le statut d’organismes de bienfaisance aux groupes pro-vie pouvant en disposer. Venez nombreux !

M. Buscemi prononcera quelques mots lors de cette rencontre et profitera de l’occasion pour remettre aux députés qui seront présents deux de nos pétitions, que je vous invite à signer sans tarder :

Pétition COVID19 : Justice pour nos aînés

Et :

Ne retirez pas le statut charitable aux centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes

Si vous avez des questions à propos du rassemblement, écrivez-nous un courriel à [email protected] ou appelez-nous au 1-855-996-2686.

Pour la foi, la famille et la Vie,

Augustin Hamilton

Visitez régulièrement Culture de Vie, votre nouvelle source de nouvelles du monde, du Canada et du Québec

Nos articles de la semaine : 


Décès suspects dans les CHSLD : Lettre ouverte à la coroner Géhane Kamel
Objet : enquête publique sur certains décès survenus au cours de la pandémie de COVID-19 dans des CHLSD, des résidences privées pour aînés et d’autres milieux d’hébergement pour personnes vulnérables ou en perte d’autonomie.


Marche pour sauver les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes
Les Canadiens se rassembleront sur la Colline parlementaire à Ottawa ce mercredi 24 novembre, dans le but de sauver les centres de ressources pour femmes enceintes et autres organismes pro-vie attaqués par le premier ministre Justin Trudeau...


Une élite déconnectée
« Bien que [...] raisonnement moral [du cardinal Eijk] m’ait semblé tout à fait valide, les faits sur lesquels il est fondé ─ à savoir les faits concernant la « pandémie », la létalité du covid 19, la non-disponibilité de thérapies alternatives, etc. ─ semblent très loin de la réalité ».


Une sénatrice conservatrice lance une pétition demandant l’éviction d’O’Toole, chef de parti « indigne de confiance »
La sénatrice Denise Batters a été expulsée du caucus du Parti conservateur par le chef Erin O’Toole pour la pétition demandant sa destitution qu’elle avait lancée.


Royaume-Uni : Les décès excédentaires non liés au covid dépassent les 65 000
Plus de 65 000 décès excédentaires sans rapport avec le COVID-19 ont été signalés en Angleterre et au Pays de Galles au cours des 18 derniers mois, ce qui amène divers experts à se demander si les confinements se sont avérés plus meurtriers que le virus lui-même.


Le projet de loi 17 exige davantage d’opérations de « transition » en Ontario
Ce projet de loi ouvrirait la voie à une expansion radicale des services de « soins de santé » pour les transgenres, dont les contribuables ontariens paieraient la facture et dont les adultes et les enfants souffrant de confusion du genre subiraient les conséquences.


La PMA devient gratuite pour toutes les femmes au Québec
Le projet de loi 73, adopté en mars, qui instaure la prise en charge des frais de la « procréation médicalement assistée » (PMA) pour toutes les femmes par l’Assurance maladie du Québec, est entré en vigueur le 15 novembre 2021.


Un médecin refuse à une femme un médicament pour le sevrage des opioïdes parce qu’elle rejette la contraception invasive ou la stérilisation
Au Canada, une femme se voit refuser un traitement pour sa dépendance aux opioïdes parce qu’elle a refusé de se soumettre à des méthodes de contrôle des naissances « invasives ».


Projet de loi en Nouvelle-Zélande : la mention du sexe sera facultative dans le certificat de naissance…
Une loi est sur le point d’être votée qui permettra de n’indiquer aucun sexe dans les actes de naissance ou de le changer rétroactivement une fois l’âge de la majorité atteint ou même plus tôt.


Mgr Viganò appelle à une alliance antimondialiste pour mettre fin à l’asservissement général de l’humanité
« Depuis deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial, dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, du pouvoir judiciaire, des politiciens et des chefs religieux. »


Le démocrate « catholique » Dick Durbin se plaint de s’être vu refuser la communion à cause de son soutien à l’avortement
Le sénateur américain démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, qui s’identifie comme catholique, s’est plaint dans une entrevue publiée lundi qu’il est « compliqué » de se voir refuser la communion en raison de son soutien à l’avortement à la demande.


Boston va accorder un congé payé de 3 mois aux employées de la ville qui se font avorter
Depuis deux mois, les employés de la municipalité peuvent obtenir des congés après un avortement grâce à une modification du congé parental promue par Michelle Wu, le maire nouvellement élu de Boston.


Une femme de la police de Washington, D.C. dit qu’on lui a dit un jour « d’avorter ou d’être licenciée »
Une femme noire participant à un recours collectif de 100 millions de dollars contre le Metropolitan Police Department (MPD) de Washington, D.C., pour discrimination et abus présumés, a révélé dans une déclaration improvisée qu’elle avait été contrainte par ses supérieurs à se faire avorter et menacée de perdre son emploi si elle ne le faisait pas.

1 réaction

Un tribunal canadien condamne un restaurateur qui n’utilisait pas les pronoms « transgenres » de son employée…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : lightfield studio/Adobe Stock

Ils l’ont plus précisément condamné à cause du renvoi de ladite employée qui a été mise à la porte du restaurant parce que ses exigences en matière de pronoms transgenres — auxquelles l’employeur refusait de se plier — rendaient pénible l’atmosphère entre eux deux ; chose impardonnable pour les juges ! iFamNews rapporte :

Malgré les demandes de l’employé d’être appelé par les pronoms « non binaires », le propriétaire du restaurant avait l’habitude de s’adresser à l’employé par un pronom féminin, étant donné que la personne en question est une femme biologique*. La confrontation entre les deux est devenue telle que le restaurant a licencié l’employé. Pour les juges, il s’agit d’un geste qui « s’apparente à de la discrimination ».

Les magistrats ont décidé que l’employée prétendument lésée aurait droit à une indemnité de 30 000 $ ! Tandis qu’ils ont condamné le restaurateur à inscrire dans ses politiques relatives aux employés l’assurance que ces derniers se verront nommer conformément à leurs noms et pronoms choisis, ainsi qu’à leur donner un cours d’au moins deux heures sur les droits de l’homme sur les lieux du travail…

Il est une chose que je tiens à souligner dans le jugement inique de ces juges, c’est que certaines parties, prises littéralement, semblent retourner du simple bon sens — mais elles sont encastrées dans une logique perverse :

« Comme le nom, les pronoms sont une partie fondamentale de l’identité d’une personne. Ils sont un moyen principal pour les gens de s’identifier les uns les autres. L’utilisation de pronoms corrects indique que nous voyons et respectons une personne pour ce qu’elle est. »

Et si précisément nous voulons respecter la personne en utilisant les pronoms corrects en rapport de ce que nous voyons qu’elle est, nous utiliserons précisément les pronoms qui correspondent à la réalité, à ce qu’elle est, c’est-à-dire en se fiant aux faits, et aux faits biologiques mêmes qui définissent qu’une personne est un homme ou une femme. Nous ne nous fierons pas aux élucubrations subjectives de l’individu sur sa propre personne, invérifiables pour le reste de l’humanité.

Cet étrange état de choses, qui a donné un jugement tel, remonte à 2016 où la loi C-16, qui a introduit le concept d’« identité de genre » dans la loi canadienne, a été adoptée sous l’égide de Trudeau fils. Selon iFamNews :

En 2016, [... le Canada] a adopté une loi — connue sous le nom de C-16 — qui a ajouté le concept d’ » identité de genre » à la race, la religion, l’âge, le sexe et l’orientation sexuelle à la clause de protection d’une autre loi, celle qui protège les droits de l’homme. La loi en question prévoit l’emprisonnement de ceux qui incitent à la haine contre une personne précisément en raison de son « identité ou expression de genre » et, selon certaines lectures qui ont circulé dans les médias, elle peut même servir de motif pour condamner à la prison ceux qui « abusent » du pronom d’une personne.


*Remarquez que puisqu’une femme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, elle ne peut donc pas devenir homme, d’où il est absurde de parler de « femme biologique » quand on veut mentionner une vraie femme, car en fait de femme, il n’y a que des femmes biologiques. La même chose est vraie pour les « hommes biologiques ». — A. H.

1 réaction

À la conférence sur le « changement climatique » (COP26), des organisations féministes prônent l’avortement et la contraception

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : liderina/Adobe Stock

Prenant pour acquis que le « changement climatique » doit bouleverser la vie de tous et particulièrement des femmes, des organisations féministes pour la réduction de la famille demandent aux représentants des gouvernements à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de promouvoir « la planification familiale volontaire » — ou l’avortement et la contraception — comme « solution efficace » à la croissance démographique (on peut bien le croire, vu l’état de nos pays occidentaux…) et aux effets du « changement climatique ».

Car, pour ces organisations, Women and Gender Constituency, Women Deliver, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres, le fait de donner accès à des femmes à la contraception ou à l’avortement est censé alléger leur vie devant devenir plus pénible avec le climat.

Et la croissance démographique devant, selon ces pythies, se traduire par une augmentation dans le « changement climatique », il y aurait tout avantage à en réduire l’expansion. Selon la FSSPX.News :

Avant la conférence, Women Deliver a affirmé l’existence d’un lien « clair et quantifiable » entre la croissance démographique et le changement climatique. Le groupe affirme que « la planification familiale volontaire visant à freiner la croissance démographique », qui est « mise en œuvre de manière culturellement appropriée, est une solution rentable pour réduire les gaz à effet de serre ».

Le FNUAP, quant à lui, semble oublier que c’est plutôt d’éléments de base comme l’eau potable que les gens devant être gravement touchés par le « changement climatique » ont besoin, recommandant d’augmenter le financement des méthodes antinatales :

Le FNUAP affirme que la sécheresse et le changement climatique perturbent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles, ce qui accroît l’incertitude économique des personnes et des familles déjà appauvries.

Cependant, au lieu de fournir des fonds pour améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, ainsi que les infrastructures de santé, le FNUAP propose d’augmenter le financement du planning familial pour lutter contre les effets du changement climatique.

Dans ses propos, le FNUAP s’écarte également de précédentes déclarations émanant de l’ONU qui rejettent la théorie selon laquelle les politiques visant la population résultent en changements notables du climat :

Il faut remarquer que ces affirmations du FNUAP s’écartent des publications précédentes des Nations unies, qui ont constaté que les politiques démographiques ont peu d’impact sur les émissions de carbone […] En effet, John Wilmoth, directeur de la Division de la population des Nations unies, a critiqué les défenseurs du changement climatique qui s’appuient sur des données scientifiques erronées, pour établir un lien entre la population et le réchauffement climatique anthropique.

1 réaction

Flandre : 10 % des bébés qui meurent sont tués par euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : forma82/Adobe Stock

En Belgique, où l’euthanasie est largement pratiquée bien que non étendue officiellement aux enfants ne pouvant pas donner de « consentement éclairé », il se pratique des euthanasies de nourrissons à tel point que pas moins de 10 % de ceux qui décèdent dans la Région flamande ont été euthanasiés — et ce, en toute impunité pour les euthanasistes. Selon iFamNews :

Une publication médicale spécialisée et faisant autorité, l’Archives of Disease in Childhood. Fetal and Neonatal Edition rapporte que pas moins de 10 % de tous les enfants décédés en Flandre entre 2016 et 2017 avant l’âge d’un an, ont reçu des médicaments de la part de leurs médecins avec « l’intention explicite d’abréger leur vie ». C’est-à-dire qu’ils ont été tués : c’est un infanticide.

L’étude, intitulée End-of-life decisions in infants and young children : a population-based mortality follow-up study (Décisions de fin de vie chez les nouveau-nés et les nourrissons : une étude de suivi de la mortalité au niveau de la population), couvre les décisions de fin de vie (ELD), y compris le non-traitement ou la médication pour soulager la douleur et/ou les symptômes. Le questionnaire anonyme soumis aux médecins traitants montre que dans 61 % des cas de décès d’enfants en Flandre pendant la période couverte par la recherche, une ELD a précédé le décès. Si « seulement » 10 % des cas ont reçu des médicaments dans l’intention explicite d’abréger la vie, il y a aussi des cas (jusqu’à 37 %), de non-administration ou de suspension des traitements. Cela signifie que ces enfants sont morts parce qu’on ne leur a pas offert les soins dont ils avaient besoin : on les a laissés mourir.

Ensuite, il y a un autre énorme 14 % de cas dans lesquels des médicaments ont été administrés avec des conséquences possibles, bien que non explicites, de raccourcissement de la vie.

Cela signifie que plus de la moitié des bébés et des nourrissons qui sont décédés en Flandre entre 2016 et 2017 sont morts à la suite d’un acte délibéré, ou d’une omission de la part des médecins traitants ayant l’intention — plus ou moins explicite — de mettre fin à l’existence de ces petits.

1 réaction

L’État d’Australie-Occidentale attaque le secret de la confession

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock

Le Parlement d’Australie-Occidentale a adopté le 14 octobre dernier un amendement relatif à la loi sur la protection à l’enfance, ordonnant à tous les prêtres de révéler les cas d’abus de mineurs dont ils auraient pu prendre connaissance par le biais de la confession. Les parlementaires ont volontairement ignoré la commission législative permanente de l’État qui recommandait d’exclure la confession sacramentelle du projet de loi sur la dénonciation d’abus.

Les catholiques de l’État australien sont consternés par cet abus de pouvoir de la part des autorités, tandis que la hiérarchie annonce déjà que le clergé ne divulguera rien de ce qu’il aura entendu en confession.

Mgr Timothy Costelloe, archevêque de Perth en Australie-Occidentale, rappelle, entre autres, le caractère sacré du secret de la confession, rapporte la FSSPX.News :

Et le prélat de rappeler que « dans l’enseignement de l’Eglise catholique, le prêtre agit en la personne du Christ : très concrètement, dans le cas d’un pénitent qui est victime de violences, la divulgation des violences subies est faite au Christ qui, en la personne du prêtre, écoute, conseille, encourage et aide cette personne de toutes les manières possibles ».

Aussi, le prêtre ne saurait « trahir la confiance du pénitent qui vient dans le confessionnal, confier qu’il a été victime d’abus ».

Mgr Costelloe rappelle en outre que « la même approche sera adoptée par le prêtre si quelqu’un confesse cette fois un crime d’abus. Le prêtre fera alors tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre l’agresseur avoué qu’il doit se remettre à la police. »

A l’inverse, la nouvelle loi aura un effet pervers, prévient l’archevêque, car désormais, les personnes coupables d’abus ne prendront plus le risque de se confesser et dès lors, « toute chance, même faible, pour le prêtre, de parvenir à convaincre le coupable à se dénoncer, s’évanouit ».

Pour le prélat, pas question bien sûr de transiger sur le secret de la confession : « beaucoup de gens me critiqueront, ainsi que l’Eglise catholique en général, pour son opposition à ce changement législatif… »

L’Australie-Occidentale est le 5e État sur les six du pays à s’attaquer au sacrement de pénitence.

Il faut souligner que des victimes d’abus ont défendu publiquement le secret de la confession, témoignant du soutien nécessaire qu’elles ont trouvé dans ce sacrement.

1 réaction

Le Parlement portugais adopte une nouvelle loi sur l’euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : roungroat/Rawpixel

Le Parlement de Lisbonne a adopté le vendredi 5 novembre une nouvelle version de la loi légalisant l’euthanasie, par 227 voix contre 138. Ce vote a été tenu sur la base des recommandations de la Cour constitutionnelle qui avait examiné la mouture du projet de loi précédent, envoyé devant elle par le président du Portugal, Marcelo Rebelo. Ce dernier aura à nouveau le choix de mettre son veto, de renvoyer le projet de loi devant la cour ou de l’approuver. En outre, le président a décidé de dissoudre le parlement, des élections anticipées devraient avoir lieu d’ici le 30 janvier 2022. Selon Gènéthique :

Une loi sur l’aide médicale à mourir avait été adoptée par le Parlement en janvier 2021. Mais, le Président Marcelo Rebelo de Sousa avait saisi la Cour constitutionnelle, afin qu’elle vérifie sa conformité à la Constitution portugaise. Jugées trop vagues dans la première version de la loi, les notions de « lésion définitive de gravité extrême » et de « maladie grave ou incurable » ont été redéfinies.

Le texte est renvoyé devant le chef de l’Etat. Il a désormais trois possibilités : il « pourra désormais promulguer la loi, y opposer son veto ou la soumettre une nouvelle fois à l’analyse de la Cour constitutionnelle ».

1 réaction

Victoire surprise en Virginie d’un républicain en faveur du droit de regard des parents dans l’éducation de leurs enfants


Glenn Youngkin (au centre) et sa famille.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Youngkin/Flickr

Glenn Youngkin, pro-vie et candidat au poste de gouverneur de Virginie, a été élu avec 2,7 points d’avance sur son concurrent démocrate Terry McAuliffe, d'après le décompte de 95 % des bulletins de vote, rapporte Pour une école libre au Québec (PÉLQ).

La victoire de ce républicain dans un État tenu par les démocrates depuis douze ans est en partie due à ses promesses de faire respecter davantage les droits des parents en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. Dans le domaine scolaire, justement, une controverse tournait autour de trois idéologies et de leurs conséquences, comme : « l’enseignement de la théorie critique de la race, l’omerta autour de filles agressées par un élève mâle qui se disait fille dans les toilettes des filles ainsi que la longue fermeture des écoles publiques pendant la pandémie », rapporte PÉLQ.

Un indicateur pour les élections de mi-mandat de l’année prochaine ? :

La course au poste de gouverneur de Virginie étant considérée comme un indicateur clé avant les élections de mi-mandat de l’année prochaine, la victoire de Youngkin dans un État où les républicains n’avaient pas gagné au niveau de l’État depuis une douzaine d’années accroîtra les inquiétudes des démocrates alors qu’ils tenteront de défendre leurs très minces majorités à la Chambre et au Sénat en 2022.

Glenn Youngkin promet de soutenir les parents :

Youngkin, candidat pour la première fois à un poste politique et ancien PDG d’une firme d’investissement, a gagné grâce à une vague d’enthousiasme des électeurs républicains et en puisant dans la colère des parents face aux décisions de leurs conseils scolaires locaux.

« Nous allons soutenir nos parents, pas les ignorer », a-t-il souligné dans son discours de victoire.

1 réaction

Le Christ Roi de l’univers

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons

Le Christ est Roi de l’univers, parce qu’Il Dieu et parce qu’Il est Homme. Sans Lui, le monde ne pourrait subsister ; sans Lui les États ne sauraient régner. Il règne tant par ses bienfaits sur les sociétés qui l’honorent que par les maux de l’absence de Ses bénédictions sur les sociétés qui Le rejettent.

La paix ne peut durer sans la paix du Christ.

L’ordre s’effrite s’il n’est ordonné au Christ.

La justice cesse d’être exercée sans celle du Christ.

L’État est voué à disparaître, celui qui refuse de se plier au Christ.

Il faut que César rende à Dieu ce qui est à Dieu.

Quand donc notre société reconnaîtra-t-elle la Royauté du Christ ? Tant qu’il est encore temps…

Car à Lui sont dus la gloire, l’honneur et les louanges, dans tous les siècles des siècles. Amen.

1 réaction