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Le projet de loi 17 exige davantage d’opérations de « transition » en Ontario

Par David Cooke (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocketclips/Adobe Stock

Une fois de plus, les groupes de pression LGBT tentent d’imposer leur programme destructeur en Ontario.

Leur dernière manœuvre se traduit par l’introduction du projet de loi 17, « Loi établissant le Comité consultatif sur les soins de santé favorisant l’égalité des sexes ».

Le projet de loi 17, s’il est adopté, créera un comité gouvernemental pro-LGBT biaisé dont le seul but sera de promouvoir le programme LGBT dans la politique provinciale en matière de soins de santé. Ce projet de loi ouvrirait la voie à une expansion radicale des services de « soins de santé » pour les transgenres, dont les contribuables ontariens paieraient la facture et dont les adultes et les enfants souffrant de confusion du genre subiraient les conséquences.

Le projet de loi 17 enchâsserait davantage le mensonge de la théorie du genre (c.-à-d. « choisissez votre propre genre ») dans nos lois et nos institutions.

Mme Suze Morrison, députée néo-démocrate de Toronto-Centre, a présenté ce projet de loi à Queen’s Park le 18 octobre. Lors de la deuxième lecture, le 19 octobre, les députés se sont pratiquement bousculés pour féliciter Mme Morrison de sa proposition radicale.

Même l’adjointe parlementaire du ministre de la Santé, Mme Robin Martin, a parlé en termes positifs du projet de loi et a promis de « l’examiner attentivement ». Elle a déclaré : « Le gouvernement et l’ensemble de l’Ontario sont solidaires des personnes transgenres, bispirituelles, non binaires, intersexuées, de genre différent et de toute la communauté LGBTQ2S, et nous le serons toujours » (Hansard, 19 octobre 2021).

C’est très troublant. Il n’y a eu aucune réaction de la part des députés du gouvernement de Doug Ford. Il n’y a eu aucun mot de critique ou de dissidence. C’est pourquoi nous devons commencer à contacter les députés dès aujourd’hui pour leur faire part de nos préoccupations concernant le projet de loi 17.

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Le projet de loi 17 a maintenant été renvoyé au Comité permanent de la politique sociale, après quoi il sera ramené à l’Assemblée législative pour un troisième et dernier vote. Cela pourrait se produire à tout moment.

Selon Mme Morrison, le projet de loi 17 est absolument essentiel pour garantir qu’un plus grand nombre de traitements de changement de sexe, d’un plus grand nombre de types, soient effectués plus rapidement sur un plus grand nombre de personnes souffrant de confusion du genre en Ontario.

Elle a déploré à l’Assemblée législative : « À l’heure actuelle, l’Assurance maladie de l’Ontario ne couvre que deux types d’opérations de confirmation du genre [sic] : l’opération des organes génitaux et de la poitrine [...]. Mais nous savons qu’il existe de nombreuses autres procédures qui sont essentielles à l’affirmation de la façon dont les gens pensent et ressentent leur propre genre, y compris, mais sans s’y limiter, l’opération de féminisation du visage, le remodelage de la poitrine, l’électrolyse. Toutes ces procédures et tous ces traitements ne sont pas couverts par l’Assurance maladie de l’Ontario, ce qui oblige les gens à payer de leur poche ce qui constitue des soins de santé essentiels. » (Hansard, 19 octobre 2021).

L’opération des organes génitaux et de la poitrine, opération de féminisation du visage, remodelage de la poitrine. Soyons clairs : Mme Morrison parle de charcuter des parties saines du corps simplement parce qu’une personne « se sent » en conflit avec son sexe ! C’est inadmissible ─ et cela ne devrait jamais être payé par l’argent des contribuables.

Néanmoins, Mme Morrison affirme que le choix d’être mutilé est un « soin de santé essentiel ». En fait, elle affirme que ces prétendus « soins d’affirmation du genre permettent de sauver des vies ».

Dans son discours à l’Assemblée législative, Mme Morrison a évoqué des statistiques troublantes pour attirer de la sympathie à sa proposition : « Un sondage Trans Pulse Canada réalisé en 2020 a révélé qu’une personne trans, bispirituelle ou non binaire sur trois avait envisagé le suicide au cours de l’année précédente. » Certes, c’est une tragédie ! Mais quelle en est la cause profonde ?

La cause profonde pourrait-elle être une maladie mentale, un abus sexuel, un traumatisme psychologique passé, le regret d’avoir utilisé des bloqueurs de puberté, ou simplement la conséquence de mauvais choix de style de vie ? Pas selon Mme Morrison. La cause profonde n’est qu’une seule chose : le retard des traitements de changement de sexe. Mme Morrison déclare : « Tant de personnes transgenres dans nos communautés meurent par suicide ou par violence parce qu’elles ne peuvent pas accéder à ces soins essentiels, cruciaux. »

Apparemment, la mutilation est la solution à la confusion du genre !

Il est interdit de suggérer une quelconque forme de conseil psychologique, de ministère pastoral ou de thérapie réparatrice pour ces âmes troublées ! Il est interdit de les aider à accepter le corps que Dieu leur a donné ! Non. Mme Morrison veut les mutiler, les défigurer et les stériliser le plus rapidement possible. C’est ce que fera le projet de loi 17.

C’est pourquoi je vous demande de communiquer avec votre député provincial pour l’exhorter de mettre fin à cette folie. Envoyez un courriel d’alerte à l’action ou faites un appel téléphonique d’alerte à l’action aujourd’hui.

De nombreux individus ex-trans parlent du regret qu’ils éprouvent d’avoir opté pour l’opération de changement de sexe. L’une de ces personnes est Keira Bell. (Vous pouvez en savoir plus sur elle et sur d’autres personnes sur notre site internet Stop the Ban.)

Adolescente, garçon manqué, issue d’un foyer brisé, Keira a été trompée et poussée à changer de sexe à l’âge de 15 ans. Elle a été mise sous inhibiteurs de puberté à 16 ans et a subi une double mastectomie à 20 ans.

Keira écrit : « Mais plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. De nos jours, on nous dit que lorsqu’une personne présente une dysphorie du genre, cela reflète sa “vraie” personnalité, que le désir de changer de sexe est établi. Mais ce n’était pas le cas pour moi. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie du genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause. Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de dé-transition. »

Le fait de rendre les procédures de changement de sexe plus faciles et plus accessibles en Ontario ne fera qu’entraîner davantage d’histoires de chagrin et de regret comme celle de Keira ─ surtout chez nos jeunes. Les recherches montrent que plus de 84 % des jeunes dysphoriques du genre en viennent à accepter leur sexe biologique au début de l’adolescence ou à l’âge adulte. Cette « désertion transgenre » est un résultat normal, attendu et souhaité, qui permet d’éviter tous les méfaits associés aux opérations de changement de sexe et aux hormonothérapies artificielles.

Cependant, en vertu du projet de loi 17, il n’y a absolument aucune place pour le désistement. Le comité formé en vertu du projet de loi 17 doit être en phase avec le lobby LGBT radical et ses exigences idéologiques. Les membres ne doivent promouvoir que des soins « d’affirmation du genre », ce qui est un mot-code pour les traitements chimiques et chirurgicaux de changement de sexe.

Pour le lobby LGBT, « affirmation du genre » ne signifie jamais affirmation du corps. Cela signifie toujours l’affirmation d’une illusion.

Selon le projet de loi 17, « Le Comité consultatif sur les soins de santé favorisant l’égalité des sexes doit enquêter sur les questions suivantes... 1. Comment améliorer la couverture et l’accès aux soins de santé tenant compte de l’identité sexuelle pour les personnes transgenres, bispirituelles, non binaires, intersexuées et de sexe différent en Ontario. 2. Comment améliorer la couverture et l’accès aux conditions préalables et aux procédures liées à l’affirmation du genre et à la transition, y compris les opérations primaires et secondaires d’affirmation du genre et les procédures non chirurgicales liées à la transition… 3. Comment élargir la couverture d’assurance pour les traitements d’affirmation du genre et les procédures liées à la transition qui ne sont pas actuellement couverts par la Loi sur l’assurance maladie, y compris la chirurgie d’affirmation de la féminité du visage, le remodelage de la poitrine et l’électrolyse...

Comment définir les procédures de soins de santé d’affirmation du genre comme des procédures de sauvetage. »

Il ne s’agit pas d’un comité objectif et impartial chargé de déterminer les « meilleures pratiques ». Il s’agit d’un comité biaisé, truqué, politisé, chargé d’arriver à des conclusions prédéfinies pour satisfaire le lobby LGBT.

Il est essentiel que ce projet de loi 17 d’initiative parlementaire du NPD soit rejeté en troisième lecture. Le gouvernement de Doug Ford ne doit pas étendre ou améliorer les services de changement de sexe en Ontario. Il ne doit surtout pas les déclarer « salvateurs ». Ils sont tout sauf cela. De plus, nous avons de nombreuses priorités plus urgentes ─ et plus critiques ─ en matière de soins de santé dans cette province dans le sillage du COVID-19 !

Contactez votre député dès aujourd’hui en cliquant ici :
https://www.votervoice.net/CALIFE/campaigns/89596/respond

Bien à vous pour la vie et la famille,
David Cooke
Directeur national des campagnes
Campaign Life Coalition



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