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Le démocrate « catholique » Dick Durbin se plaint de s’être vu refuser la communion à cause de son soutien à l’avortement


Dick Durbin.

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie

16 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Le sénateur américain démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, qui s’identifie comme catholique, s’est plaint dans une entrevue publiée lundi qu’il est « compliqué » de se voir refuser la communion en raison de son soutien à l’avortement à la demande.

« Ce n’est pas agréable comme expérience », a-t-il déclaré à Jim McDermott, d’America Magazine. M. Durbin s’est vu interdire de recevoir la communion dans son diocèse de Springfield depuis 2004. « J’ai trouvé un autre lieu catholique, l’archidiocèse de Chicago, et une église où ils étaient prêts à me laisser entrer et ont permis à ma femme de venir me rejoindre. C’est donc devenu mon nouveau foyer de foi ».

« Mais maintenant, cela s’est compliqué à nouveau », a-t-il poursuivi, avec le vote en juin de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) pour rédiger un document que les pro-vie espèrent et que les pro-avortement craignent de voir aboutir à une politique de refus de la Communion aux politiciens complices de l’avortement légal. M. Durbin a déclaré qu’on lui avait conseillé d’attendre un « dernier mot sur le sujet » du pape François.

« Mais c’est inconfortable », a-t-il dit. « Je suis prudent lorsque je me rends dans une église où je ne suis jamais allé auparavant, pour quelque occasion que ce soit. Vous ne savez pas vraiment quel genre de réaction vous allez avoir de la part du clergé local. Et il se peut que ce ne soit pas seulement le prêtre, mais aussi les membres de la congrégation. Il m’est arrivé qu’ils écrivent des lettres et se présentent pour protester, etc. Je ne veux pas être l’objet de cela plus que nécessaire. Alors je garde un profil bas. »

M. Durbin a poursuivi en affirmant que la foi catholique « fait partie de ma vie » et que « beaucoup de choses que j’ai apprises de ma foi au fil des ans sont devenues une partie de mon système de valeurs ». Pourtant, tout au long de sa carrière, il a accumulé un nombre impressionnant de votes en faveur de l’avortement, selon les groupes pro-vie et pro-avortement.

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Le sénateur a affirmé « respecter ceux qui ne sont pas d’accord avec moi sur la question de l’avortement » tout en décriant comme « fondamentalement injuste » l’idée que l’avortement soit « la seule question à prendre ou à laisser pour participer à la Communion ».

Il s’est également plaint que sa position de fonctionnaire signifie que ses opinions sont « régulièrement rendues publiques » alors que d’autres catholiques pro-avortement peuvent recevoir la communion parce que leurs opinions sont inconnues. Il a suggéré que de nombreux catholiques étaient hypocrites parce qu’ils s’opposaient à l’avortement tout en adoptant des positions conservatrices sur des questions telles que l’immigration et la peine capitale, et il a appelé l’Église catholique à « s’occuper » du « rôle des femmes dans l’Église ».

Alors que les catholiques libéraux et leurs alliés laïques présentent régulièrement l’avortement comme un problème parmi d’autres d’un poids moral égal, par contre, depuis le premier siècle de notre ère, un enseignement « immuable » de la doctrine catholique sur la vie humaine reconnaît l’avortement comme un « mal moral », dont la complicité « constitue une offense grave » entraînant la « peine canonique d’excommunication pour ce crime contre la vie humaine ».

La peine capitale, en revanche, n’a été jugée « inadmissible » que par le pape François, qui a modifié le catéchisme en 2017, en rupture avec l’enseignement de longue date selon lequel la peine de mort peut être opposée pour des raisons prudentielles mais n’est pas un mal intrinsèque interdit par la raison ou la révélation. De même, l’enseignement catholique de longue date reconnaît une différence morale entre les maux intrinsèques, tels que l’acte d’avortement, et les défis sociaux, tels que l’immigration illégale, dont les fidèles peuvent raisonnablement débattre en bonne conscience.

L’ancien archevêque de Philadelphie, Charles Chaput, affirme que le fait que des politiciens pro-avortement reçoivent la Communion « scandalise » et « donne l’impression que les lois morales de l’Église sont facultatives... La réception de la Communion n’est pas un droit, mais un don et un privilège ; et en ce qui concerne les “droits”, la communauté des croyants a un droit prioritaire à l’intégrité de ses croyances et de ses pratiques. »

Malgré ces principes de longue date, de nombreux politiciens pro-avortement, tels que le président Joe Biden et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, continuent d’être autorisés à recevoir la Communion aux États-Unis.

Le mois dernier, M. Biden, qui est favorable à l’avortement, a déclaré que le pape François lui avait dit « qu’il était heureux que je sois un bon catholique et que je continue à recevoir la communion » lors d’une réunion au Vatican où le sujet de l’avortement n’a pas été abordé. Dans son entretien avec M. Durbin, M. McDermott a cité les propos tenus par le pape en septembre, dans lesquels il exhortait les pasteurs à « ne pas condamner. Soyez un pasteur parce que [vous êtes] un pasteur aussi pour les excommuniés. »



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