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La Pologne et la Hongrie sanctionnées pour leurs politiques pro-vie — même si elles accueillent des Ukrainiens…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sara Kurfess/Usnplash

L’Union européenne ne semble pas faire de ses priorités l’aide aux Ukrainiens réfugiés de la guerre qui se déroule dans leur pays. En effets, la Pologne et la Hongrie, qui accueillent à elles seules deux millions et cinq cents milles réfugiés, continuent à faire l’objet de sanctions de l’UE qui retient la coquette somme de 45 milliards d’euros du fonds de relance économique. Quel est donc le crime effroyable qui devrait ainsi faire passer en seconde place le secours des Ukrainiens ? Rien moins que le « rejet des valeurs fondamentales de l’Union européenne » ; plus précisément, la Pologne a interdit l’avortement eugénique, une centaine de municipalités polonaises ont voté une résolution définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, la Hongrie a interdit la propagande LGBT à l’école, et autres questions moins importantes qui ne relèvent du reste pas de la compétence de l’UE.

FSSPX.News dresse un bref portrait de la mesquinerie européenne :

La Commission européenne a décidé de retenir les fonds d’aide alloués à la Pologne et à la Hongrie l’année dernière : une enveloppe de 2000 milliards — sous forme de dette commune — avait été votée pour relancer les économies.

La raison invoquée pour justifier cette retenue est que la Pologne et la Hongrie ont rejeté les « valeurs fondamentales de l’Union européenne » en matière d’Etat de droit et de non-discrimination. Concrètement, c’est une sanction de leur gestion de l’avortement, des questions LGBT et de certaines réformes juridiques.

L’année dernière, la Hongrie a adopté une loi interdisant la diffusion de la propagande transgenre et homosexuelle aux enfants. Ces dernières années, près de 100 municipalités en Pologne ont adopté des résolutions définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En outre, la Cour suprême polonaise a interdit l’avortement pour des raisons eugéniques.

Il faut rappeler que la somme dont il s’agit n’est pas une bagatelle : le total se monte à 45 milliards d’euros.

La culture de mort n’admet aucune exception, aucun compromis, aucun « recul » et révèle par l’attitude intransigeante des gouvernements européens, le peu de cas que l’Union fait de l’Ukraine.

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Patrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC

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Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr

Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.

Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.

Patrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :

Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)

Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.

Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.

M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».

Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.

Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».

[...]

Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.

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Vidéo à propos du projet de loi 15 au Québec supprimant la primauté parentale


Alain Rioux.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Les Papas en action pour l'équité/YouTube

Je vous invite à regarder cette vidéo de l’association Les Papas en action pour l’équité qui met en garde contre les dangers du Projet de loi n° 15, Loi modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et d’autres dispositions législatives du Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant (CAQ). Le projet de loi 15, explique Alain Rioux de l’association Les Papas en action pour l’équité dans cette vidéo détaillée, supprimerait le principe de primauté parentale de la loi québécoise pour ériger à la place en principe de loi fondamentale la primauté de l’intérêt de l’enfant. Or, si l’intérêt de l’enfant est certes primordial, sans être le seul principe primordial à prendre en compte, c’est un sujet sur lequel bien des personnes à tout le moins raisonnables peuvent différer, et au Québec, c’est la DPJ qui décide de l’intérêt supérieur de l’enfant… Il faut comprendre que la DPJ, qui a déjà des pratiques douteuses, se verrait dotée d’un surcroît de pouvoir sur les familles ordinaires.

Le projet de loi 15 risque être adopté d’ici la fin de la session parlementaire, le 10 juin 2022.

Je préciserais pour ma part que la primauté parentale est l’un des principes les plus évidents tant il est lié à la nature de la famille.

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Le pape François a invité tous les évêques catholiques à consacrer avec lui la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

En réponse à la demande des évêques catholiques d’Ukraine, le pape François avait annoncé son intention de consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain, espérant ainsi éloigner le fléau de la guerre qui sévit entre les deux pays. Cette demande des évêques ukrainiens découle de celle que Notre-Dame de Fatima a formulée en 1917 aux enfants de Fatima. Le pape François a maintenant appelé les évêques du monde entier à réaliser avec lui cette consécration. Selon LifeSiteNews :

Le pape François a invité tous les évêques catholiques du monde à consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.

Le Vatican a confirmé la nouvelle vendredi. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a déclaré :

Je confirme que le pape François a invité les évêques du monde entier et leurs clercs à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. L’occasion, comme indiqué ces derniers jours, sera la célébration de la pénitence, prévue à 17 heures le vendredi 25 mars, en la fête de l’Annonciation, dans la basilique Saint-Pierre.

Après la première annonce du pape, les évêques de la conférence épiscopale d’Amérique latine avaient déclaré leur intention d’unir leur geste à celui du pape le 25 mars. À présent, les évêques des Philippines leur future participation au geste que le pape posera, selon un deuxième article de LifeSiteNews :

Les évêques catholiques des Philippines ont annoncé leur intention de se joindre au Pape François pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars prochain.

Au cours d’une réunion tenue hier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) a décidé que l’ensemble de la conférence épiscopale s’unirait au Saint-Père pour consacrer la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, comme l’a demandé la Vierge Marie aux voyants à Fatima en 1917.

CBCP News, l’organe médiatique officiel de la CBCP, a rapporté jeudi que les évêques du pays « effectueront le même acte de consécration le même jour dans leurs diocèses respectifs », rejoignant ainsi le pape qui procédera à la consécration à 17 heures dans la basilique Saint-Pierre au Vatican au cours d’une célébration pénitentielle le 25 mars.

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Le Guatemala renforce sa loi sur l’avortement


Chambre du Parlement du Guatemala.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gobierno de Guatemala/Wikimedia Commons

Le parlement unicaméral du Guatemala a adopté un projet loi alourdissant les peines encourues pour le crime d’avortement, il n’y manque plus que la signature du président Alejandro Gianmattei, pro-vie déclaré.

Ce petit État d’Amérique centrale, peuplé de 16 millions d’habitants, punissait déjà l’avortement de trois ans de prison — maintenant ce sera de dix. Selon FSSPX.News :

En ce mardi 8 mars 2022 que le Congrès du Guatemala — qui n’est constitué que d’une seule chambre — a voté l’approbation de la « Loi pour la protection de la vie et de la famille ». Ce texte renforce la défense de la vie de l’enfant à naître en augmentant les peines liées à l’avortement.

Cette loi, qui doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei, punit désormais jusqu’à dix ans de prison, contre trois actuellement, toute femme qui « a réalisé son propre avortement ou consenti à ce qu’une autre personne l’effectue ».

Le texte punit également quiconque effectue « un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme » et qui provoque son décès, d’une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison.

En plus de renforcer la lutte contre l’avortement, cette nouvelle loi interdit également le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’idéologie transgenre à l’école, selon Gènéthique :

La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance ».

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La Floride raccourcit la période d’avortement de 24 à 15 semaines

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock

La Floride vient d’adopter un projet de loi qui, une fois signé par le gouverneur et s’il survit à toutes les cours américaines, limiterait l’avortement à 15 semaines de grossesse au lieu de 24. Selon LifeSiteNews :

Le Sénat de Floride a adopté jeudi une loi interdisant l’avortement dans l’État après 15 semaines de grossesse, envoyant le projet de loi au gouverneur de l’État pro-vie Ron DeSantis (républicain) qui a promis de signer le projet de loi « dans les plus brefs délais. »

Le Sénat, dirigé par les républicains, a voté par 23 voix contre 15 en faveur du projet de loi, H.B. 5, jeudi soir, qui rendra les avortements illégaux en Floride quand il est déterminé qu’un enfant a été conçu au moins 15 semaines auparavant. La législation anticipe une éventuelle décision de la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade plus tard cette année.

Mais comme la plupart des lois sur l’avortement, elle prévoit hélas des exceptions :

Le projet de loi prévoit des exceptions pour deux cas : premièrement, lorsque « la suppression de la grossesse est nécessaire pour sauver la vie de la femme enceinte ou éviter un risque sérieux d’altération physique substantielle et irréversible d’une fonction corporelle majeure de la femme enceinte, autre qu’un état psychologique » ; et deuxièmement, lorsqu’un bébé est considéré comme souffrant d’une « anomalie fœtale fatale », que le projet de loi décrit comme « un état terminal qui, selon un jugement médical raisonnable, indépendamment de la fourniture d’un traitement médical de sauvetage, est incompatible avec la vie en dehors de l’utérus et entraînera la mort à la naissance ou de façon imminente par la suite ».

Le problème avec ces exceptions et la permission gestationnelle, outre qu’elles permettent de tuer des enfants à naître, c’est que rien ne les justifie, pas même le prétexte de la « vie de la mère », car l’avortement à cette fin est techniquement inutile.

Le stade de 15 semaines a été choisi, car, affirme Ron DeSantis, gouverneur de Floride :

« Il s’agit de protections pour des bébés qui ont le cœur qui bat, qui peuvent ressentir la douleur, et ceci est très, très tardif ».

Mais les animaux aussi peuvent ressentir de la douleur et avoir un cœur qui bat, aussi ce n’est pas au fond pour cette raison que les législateurs veulent empêcher l’avortement, mais parce qu’il s’agit d’êtres humains. Mais s’il s’agit d’êtres humains, ce sont tous les êtres humains qu’il faut protéger, même s’ils n’ont pas encore de cœur qui bat.

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Marine Le Pen favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : dragonstock/Adobe Stock

Lors de l’émission féministe, comme son nom l’indique, Face aux Françaises, Marine Le Pen, candidate aux présidentielles françaises, s’est dite favorable à la contraception gratuite pour toutes les femmes, selon LCI :

« Je pense que la contraception doit être remboursée totalement, c’est-à-dire qu’elle doit être en réalité gratuite et pas seulement pour les moins de 25 ans », a déclaré cette dernière avant d’ajouter : « Je pense que l’accès à la contraception est un progrès considérable pour les femmes et que c’est un coût non négligeable tous les mois c’est un effort, surtout lorsque le pouvoir d’achat est mis en cause. »

Le mot « progrès » peut s’interpréter en plusieurs sens, par exemple, avoir accès à un plus grand nombre de choses. Théoriquement, c’est un progrès, en effet, on peut progresser dans une direction comme dans une autre. Mais si ces choses sont néfastes comme la contraception, qui empêche le fonctionnement normal de la capacité reproductive du corps, alors on ne peut parler de progrès bénéfique.

Dans le même esprit de « progrès », mais un peu plus loin, Justin Trudeau écrivait pour la mondaine Journée internationale des femmes un tweet où il mélange femmes et « autres » :

Aujourd’hui, nous célébrons les nombreuses femmes, filles et personnes de diverses identités de genre qui remettent en cause les normes et les stéréotypes, lèvent les obstacles, donnent à d’autres les moyens de se dépasser et nous servent de modèles.

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L’Union européenne demande encore à Malte de légaliser l’avortement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : motortion/Adobe Stock

L’Union européenne continue à exercer des pressions sur Malte, afin que ce pays légalise l’avortement sur son territoire, dernièrement, le commissaire aux « droits de l’homme » du Conseil de l’Europe a incité le gouvernement de l’île à « élaborer une réglementation complète de l’accès des femmes à un avortement légal et sécuritaire », selon LifeSiteNews :

Le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović, a récemment pressé Malte d’abroger son interdiction totale de l’avortement, affirmant que cette interdiction mettait en danger le droit des femmes à la santé.

Il a ajouté que cette interdiction mettait également en péril d’autres droits, notamment le droit des femmes à la vie, à ne pas être soumises à la torture et à la discrimination, ainsi que leur droit à la vie privée. « Il est temps pour les autorités d’abroger les dispositions criminalisant l’avortement, d’élaborer une réglementation complète de l’accès des femmes à un avortement légal et sécuritaire, et d’améliorer la disponibilité des services de santé sexuelle et reproductive », a-t-elle déclaré.

Mme Mijatović a recommandé aux autorités maltaises de garantir l’égalité des femmes en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs, de dispenser une éducation sexuelle complète et obligatoire, de veiller à ce que les contraceptifs soient disponibles et abordables, et de garantir que l’objection de conscience des prestataires de soins médicaux n’empiète pas sur l’accès des femmes. »

Le gouvernement maltais a rejeté l’affirmation selon laquelle l’avortement est synonyme de soins de santé et de droit, déclarant [...]

Le gouvernement a également noté que les États membres de l’UE ont le droit d’adopter leurs propres lois en matière d’avortement.

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Pologne : une nouvelle loi contre la propagande LGBT dans les écoles

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : rimmdream/Adobe Stock

Un projet de loi dirigé contre la propagande LGBT dans les écoles en Pologne a été approuvé par le Parlement polonais, et nécessite pour entrer en vigueur la signature du président Andrzej Duda — qui a jusqu’au 3 mars pour parapher au bas du texte… ou s’en abstenir. La Lex Czernek, du nom de son auteur le ministre de l’Éducation Przemysław Czarnek, réforme également la structure du système de nomination des directeurs d’école publique, selon The European Conservative :

La « Lex Czarnek » prend la forme d’un amendement à la Loi sur l’éducation générale. Elle ne traite pas seulement de la question de la propagande LGBT, mais modifie les relations d’autorité au sein du système éducatif polonais. C’est ce point qui a soulevé plus d’opposition que le dilemme idéologique. En effet, le projet de loi renforce l’autorité des recteurs d’école par rapport à la juridiction des maires, qui avaient jusqu’à présent le pouvoir de contrôler les directeurs d’école.

Si la loi est approuvée, les recteurs détermineront la nomination des directeurs d’école et exerceront davantage de poids dans l’inspection et la supervision des événements et des cours supplémentaires organisés par les écoles — et, en particulier, des interventions d’associations externes, qui sont généralement le lieu de l’activisme LGBT. En pratique, cela permettra au ministère de l’Éducation de s’opposer à la politique de certaines villes à tendance libérale, comme Varsovie et Gdańsk, qui consiste à faire entrer des militants LGBT dans les écoles. Souvent cachés sous le couvert de la lutte contre la discrimination, ces groupes gauchistes diffusent un programme pro-LGBT et mettent en œuvre une éducation sexuelle conforme aux normes recommandées par l’OMS, qui ont fait l’objet de nombreuses contestations en Pologne. La menace du projet de loi pour les libéraux est évidente : s’il est adopté, de nombreuses associations de gauche n’auront plus le champ libre pour intervenir dans les écoles.

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Allongement de la période d’avortement en France de 12 à 14 semaines

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock

Les partisans de l’avortement ont en général une conception étrange de la réalité en ce qui concerne l’enfant à naître, soit ce dernier n’est pas pour eux un être humain (selon le développement, la non-viabilité, l’inconscience, etc.) soit, ce qui est pire, ils considèrent qu’il y a des circonstances où l’on peut tuer un innocent, ou un peu des deux — ce qui fait de la société un endroit dangereux pour tous quand elle est dirigée par de tels principes…

À ce propos, le gouvernement français vient d’approuver le 23 février l’allongement de la période d’avortement, de 12 à 14 semaines de grossesse. Votée en 4e lecture par 135 voix contre 47 dans l’hémicycle parsemé de l’Assemblée nationale française, après son rejet systématique au Sénat, la Loi Gaillot est le dernier méfait du quinquennat d’Emmanuel Macron avant la fin de la session parlementaire, qui se termine ce 28 février — avant les élections présidentielles.

Le projet de loi comprend, selon FSSPX.News :

  • l’allongement des délais d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines de grossesse ;
  • l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;
  • la création d’un répertoire des professionnels et des structures pratiquant les IVG.

Dans la même veine, le gouvernement français a pérennisé quelques jours plus tôt, le 20 février, l’auto-administration de la pilule abortive à domicile, après simple « téléconsultation », ainsi que l’allongement de la période durant laquelle cette sorte d’avortement est autorisé, de cinq à sept semaines de grossesse. C’était par décret que cette pratique avait ainsi été élargie, pendant la « crise covid », et c’est à nouveau par décret que le gouvernement entend encrer cette pratique, selon Gènéthique :

Le 20 février 2022, le décret « relatif aux conditions de réalisation des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé » a été publié au Journal officiel.

Ce texte modifie les conditions de réalisation des avortements médicamenteux effectués en dehors des établissements de santé. L’avortement est désormais autorisé jusqu’à sept semaines et en téléconsultation. Auparavant, le délai était fixé à cinq semaines. Et le premier comprimé abortif devait être pris obligatoirement devant le professionnel de santé. Ce n’est plus requis désormais.

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