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Toilettes neutres ou pas de toilettes neutres ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Ces derniers jours avait surgi la question des toilettes neutres au Québec, lieux censés satisfaire les exigences de l’idéologie du genre. En effet, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville a interdit de changer en bloc les toilettes pour garçons ou pour filles en toilettes mixtes dans les écoles.

Précédemment, en août, le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda avait annoncé la transformation des toilettes ordinaires en toilettes mixtes sur les trois étages de l’école secondaire d’Iberville — ce que le ministre a désapprouvé. Selon La Presse :

« Il n’est pas question de transformer des toilettes pour garçons en toilettes mixtes ou des toilettes pour filles en toilettes mixtes », a dit M. Drainvillle, précisant que sa décision est « ferme ».

Plus précisément, le projet de question prévoyait de faire les cabines des toilettes complètement closes, tandis que les lavabos auraient été dans une aire ouverte.

Le ministre Drainville donne un motif raisonnable pour son refus, éviter que les jeunes filles commençant à avoir des règles ne soient la cible des sarcasmes de la juvénile gent masculine. Selon La Presse :

« J’imagine la scène, les jeunes filles de 12, 13, 14 ans qui commencent à avoir ses règles par exemple et qui sortent du cubicule et là, il y a des garçons à côté de 13, 14 ans qui les regardent. Imaginez la scène. Les moqueries, le sarcasme, l’humiliation. Vous parlez d’élèves qui pourraient être blessés, sinon meurtris par ce genre de situations », a dit M. Drainville.

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M. Drainville propose à la place la création de toilettes individuelles à la disposition de tous, à condition que les toilettes pour garçons et celles pour filles demeurent.

En outre, le gouvernement du Québec songe à se munir d’un cadre en ce qui concerne les questions de genre, affirme M. Drainville, rapporte Radio-Canada :

Plus largement, Bernard Drainville assure que le gouvernement du Québec désire se doter d’un cadre pour aider les décideurs publics à répondre aux enjeux liés à l’identité de genre.

« S’ils avaient consulté avant, ils se seraient peut-être évité une situation comme celle qu’ils vivent présentement », affirme le ministre de l’Éducation.

Quoi qu’il en soi, malgré la proposition du ministre qui semblerait raisonnable si on l’examine à l’aune du « genre », et l’assurance du gouvernement de prendre en considération les choses de ce genre, il y a du monde qui n’est pas content parmi les promoteurs des idées LGBT.

Selon Julie Fortier, directrice générale de la Coalition d’aide à la diversité sexuelle de l’Abitibi-Témiscamingue, la préoccupation de l’école d’Iberville ne porterait pas principalement sur les revendications des gens « trans » et « non binaires », mais bien plutôt sur l’intimidation en générale, rapporte Radio-Canada :

« [Les revendications du mouvement trans et non binaire] ne sont pas la principale préoccupation des écoles qui ont instauré des toilettes non genrées, assure-t-elle. C’est davantage la problématique de l’intimidation, sous toutes ses formes, qui est en cause. »

Pour ma part, je vois mal en quoi cela va réduire l’intimidation d’envoyer les filles et les garçons aux mêmes toilettes.

Mais Mme Fortier soutient également que l’idée du ministre Drainville pourrait créer et perpétuer une certaine forme de « stigmatisation » à l’endroit des personnes utilisant les toilettes individuelles, selon Radio-Canada :

« Le danger est que cela crée, amène et perpétue une certaine stigmatisation, estime-t-elle. Les personnes ne [voudront] pas y aller parce qu’elles ne veulent pas se faire étiqueter comme trans ou non binaires. À l’adolescence, les étiquettes sont super importantes et les jeunes n’en font pas abstraction. »

Qu’on me pardonne si je ne comprends pas le dernier argument de Mme Fortier, mais pourquoi les usagers de ces lieux craindraient-ils de se faire étiqueter de la sorte ? Car qui se rendra là si ce n’est précisément les jeunes qui se disent « trans » ou « non binaire » ? Et ces « trans » et « non binaires » ne désirent-ils pas précisément être reconnus pour tels ? Si donc ils souhaitent garder cette auto-identité secrète, qu’est-ce qui les empêche d’aller aux toilettes correspondant à leur physique ?

En vérité, ce que la gent « trans » et « non binaire » veut, c’est gommer le plus possible les différences entre hommes et femmes et d’étendre cette obfuscation à tous, afin de pouvoir à son aise s’identifier homme, femme, ou ni l’un ni l’autre, et quand cela lui chante — d’où l’idée d’obliger les garçons et les filles à aller aux mêmes toilettes, traditionnellement séparées pour d’excellentes raisons, afin que les « trans » et autres « non binaires » se fondent mieux dans la masse, ou plutôt pour que la multitude soit un peu « trans » et « non binaires ».



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