Des parents canadiens retirent leurs enfants de l’école après la présentation obligatoire d’un travesti « non binaire »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studios/Adobe Stock
25 octobre 2024, Jeddore Oyster Ponds, Nouvelle-Écosse (LifeSiteNews) — Des parents de la province de Nouvelle-Écosse, dans l’est du Canada, ont retiré leurs enfants de classe après qu’un travesti masculin « non binaire » ait donné une présentation obligatoire sur « l’identité de genre » à des enfants âgés de 12 ans.
Le 18 octobre, un certain nombre de parents de l’Académie Oyster Pond ont gardé leurs enfants à la maison après avoir appris qu’un travesti « non-binaire » appelé Teo Ferguson avait donné à leurs enfants une présentation sur « l’identité de genre » à laquelle les élèves n’avaient pas le droit de se soustraire.
« Cela allait bien au-delà de ce qui devrait être enseigné en classe », a déclaré Hollie Riggs, un parent dont les enfants fréquentent l’école, à CTV News.
La présentation a porté sur l’identité sexuelle, la « diversité des genres » et les relations. Ferguson a révélé au Daily Mail qu’il avait également enseigné aux enfants comment les personnes « queer » peuvent exprimer leur genre.
Mme Riggs a révélé qu’elle a appris l’existence de cette présentation sur les médias sociaux, ce qui l’a incitée à retirer ses enfants de la classe.
Lire la suiteToilettes neutres ou pas de toilettes neutres ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Ces derniers jours avait surgi la question des toilettes neutres au Québec, lieux censés satisfaire les exigences de l’idéologie du genre. En effet, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville a interdit de changer en bloc les toilettes pour garçons ou pour filles en toilettes mixtes dans les écoles.
Précédemment, en août, le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda avait annoncé la transformation des toilettes ordinaires en toilettes mixtes sur les trois étages de l’école secondaire d’Iberville — ce que le ministre a désapprouvé. Selon La Presse :
« Il n’est pas question de transformer des toilettes pour garçons en toilettes mixtes ou des toilettes pour filles en toilettes mixtes », a dit M. Drainvillle, précisant que sa décision est « ferme ».
Plus précisément, le projet de question prévoyait de faire les cabines des toilettes complètement closes, tandis que les lavabos auraient été dans une aire ouverte.
Le ministre Drainville donne un motif raisonnable pour son refus, éviter que les jeunes filles commençant à avoir des règles ne soient la cible des sarcasmes de la juvénile gent masculine. Selon La Presse :
Lire la suite« J’imagine la scène, les jeunes filles de 12, 13, 14 ans qui commencent à avoir ses règles par exemple et qui sortent du cubicule et là, il y a des garçons à côté de 13, 14 ans qui les regardent. Imaginez la scène. Les moqueries, le sarcasme, l’humiliation. Vous parlez d’élèves qui pourraient être blessés, sinon meurtris par ce genre de situations », a dit M. Drainville.
Une école primaire québécoise exige que les enfants utilisent le titre « non binaire » de l’enseignante
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
7 septembre 2023, Richelieu, Québec (LifeSiteNews) — Une école primaire du Québec exige que les élèves utilisent des pronoms et des titres neutres lorsqu’ils se réfèrent à un enseignant « non binaire » de l’école.
Le 30 août, la directrice de l’École de Richelieu, Christine Derome, a dit aux parents des élèves de cinquième et sixième année que l’une des enseignantes de leurs enfants s’identifiait comme « non binaire » et qu’elle devait être appelée « Mx Martine Laviolette ».
« Mx se prononce “Mix” et est un titre de civilité qui est l’équivalent non genré ou neutre des titres de civilité “madame” et “monsieur”, et est employé entre autres pour désigner les personnes non binaires (dont l’identité de genre se situe en dehors du système binaire homme/femme) et les personnes qui préfèrent tout simplement qu’on ne réfère pas à leur genre lorsqu’on s’adresse à elles », indique la lettre de Mme Derome.
Mx (Mix) Martine Laviolette
Les élèves qui retournent dans cette école québécoise devront appeler une de leurs enseignantes « Mix » (Mx) au lieu de Madame ou Monsieur. pic.twitter.com/3BxUL2Jxm9
— Dacey Media (@chrisdacey) 30 août 2023
La directrice a ajouté qu’elle expliquerait plus en détail le sexe et la préférence de titre de Laviolette aux élèves le premier jour d’école, ainsi qu’une « discussion sur l’ouverture, les différences, les noms de genre, etc. »
Mme Derome a expliqué que « Mx Martine nous invite à utiliser le féminin pour parler d’elle » car le pronom neutre « iel » peut être difficile à utiliser.
Lire la suiteLa théorie du genre à la maternelle !
Par Nathalie Burckhardt (Avenir de la Culture) — Photo : poplasen/Adobe Stock
Cela se passe aux États-Unis, dans l’État du Tennessee : une enseignante en maternelle, se disant « queer neurodivergent, non-binaire et éducateur sexuel pour le 21e siècle », s’est targuée d’endoctriner des enfants de 3 à 5 ans, leur transmettant ses idées radicales sur le « genre », la « couleur de la peau » et le « consentement ».
Dans une vidéo Tik Tok, « Koe » — c’est son nom — déclare qu’il s’agit de sa première année d’enseignement dans cette classe de maternelle, aux côtés d’« un autre éducateur neurodivergent cher ».
Elle livre une anecdote dégoûtante : « Aujourd’hui à la table du déjeuner, lorsque le sujet du genre et des organes génitaux a été abordé », raconte l’enseignante, « une de nos élèves a levé les yeux et a déclaré : “Eh bien, je suis une fille aujourd’hui, mais je sais que cet enseignant Koe ne l’est pas. Non, il est NB [non binaire].” »
Un autre enseignant présent à la scène « a été choqué dans le bon sens », son visage s’est illuminé et a dit à « Koe » et à son collègue : « ce cours est incroyable et je suis tellement impressionné. »
« Koe » elle-même se dit « impressionnée » par la façon dont les enfants de sa classe se sont imprégnés d’une idéologie radicale du genre…
Le candidat au Congrès du Tennessee, Robby Starbuck, qui a fait du choix de l’école un objectif central de sa campagne, a partagé la vidéo sur Twitter en écrivant : « Ce personnage pourrait être le professeur de votre enfant et vous ne serez même pas au courant de la folie qu’il enseigne, jusqu’à ce que votre enfant vous en parle. »
« Si vous n’êtes pas gêné après avoir vu la vidéo, c’est que vous aussi, vous êtes un fou », sentence M. Starbuck, ajoutant que « le choix de l’école est la question des droits civiques de notre génération. »
Sur le site Web « Koe Creation », on peut voir que l’activiste a déjà donné des conférences promouvant l’acceptation sociale de la théorie du genre et de comportements sexuels radicaux dans des institutions aussi prestigieuses que l’Université de Stanford, UW Medical School et l’Université luthérienne du Pacifique.
La théorie du genre est en train de gagner du terrain outre-Atlantique. Soyons vigilants en ce qui concerne notre vieille Europe, l’ennemi attend le bon moment…
Un Conseil scolaire « catholique » invite les enfants à s’identifier comme « non-binaires » et « fluides »
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
(Note : Le texte suivant est une version d’un courriel traitant de questions catholiques au Conseil scolaire catholique du district de Waterloo et qui a été envoyé aux partisans de la région.)
Si vous êtes le parent d’un élève inscrit au Conseil scolaire catholique de Waterloo (WCDSB), dont le niveau se situe entre la 4e et la 12e année, communiquez s’il vous plaît avec le directeur et l’enseignant de votre école et demander à que votre enfant soit exempté de participer au « recensement des élèves » qui doit avoir lieu autour du 1er novembre. La date n’est peut-être pas exacte, mais c’est pour bientôt.
Si vous êtes grand-parent d’enfants du WCDSB, parlez à vos enfants adultes de retirer vos petits-enfants de l’école pendant cette étude.
Les activistes qui dirigent le WCDSB ont prévu de demander aux enseignants de chaque classe de la 4e à la 12e année de guider les élèves pour qu’ils remplissent un « recensement des élèves » rempli d’idéologie transgenre et homosexuelle radicale.
Le recensement des étudiants est présenté comme une initiative « antiraciste », mais il s’agit en réalité d’un programme idéologique LGBTQ.
Le recensement contient des questions symboliques sur la race. Cependant, il s’agit de toute évidence d’un cheval de Troie destiné à empêcher les parents d’examiner de plus près les questions d’ordre sexuel qui seront posées aux enfants dès l’âge de 9 ans, et qui constituent le véritable objectif du « recensement ».
Je vous le dis — c’est peut-être la chose la plus dangereuse que nous ayons jamais vue s’infiltrer dans les écoles catholiques... et nous avons vu beaucoup de propagande moralement corrosive et antichrétienne s’y infiltrer au fil des ans.
Lire la suiteLa Cour supérieure du Québec attaque la notion légale de sexe
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Comstock/Picspree
Le 28 janvier dernier, la Cour supérieure du Québec a rendu un jugement invalidant plusieurs articles du Code civil en raison de la présence des mots « femme », « homme », « mère », « père », « sexe », jugés discriminatoires envers les personnes se disant « non-binaires ».
Dans un texte d’opinion publié sur Le Journal de Montréal, signé par Nadia El-Mabrouk, enseignante à l’Université de Montréal, et 21 autres personnes, dénonce la décision de la cour et les problèmes qui s’en suivront :
Un jugement fort troublant a été rendu le 28 janvier à la Cour supérieure du Québec, qui porte un coup dur à la notion légale de sexe. Des mots comme femme et homme, mère et père, sont jugés discriminatoires envers les personnes non-binaires.
Plusieurs articles du Code civil sont invalidés en raison de la présence des mots « sexe », « mère », « père ». Même si les articles du Code civil permettent déjà d’interpréter ces mots en fonction de l’identité de genre plutôt que du sexe biologique, même si le procureur général propose de remplacer, sur demande, les mots mère et père par « filiation » (alinéa [177]), même s’il s’est engagé à délivrer des certificats de naissance ne comportant pas de désignation de sexe, les articles du Code civil seraient néanmoins inconstitutionnels, car ils rendraient invisibles les personnes non-binaires qui ne s’identifient ni comme femme ni comme homme, ou les deux.
Ainsi, ce jugement tend à faire disparaître la binarité des sexes du registre de l’état civil.
Ainsi, même si l’État civil fait déjà des concessions à l’idéologie LGBT, et que les personnes se réclamant de l’arc-en-ciel sont tout autant protégées par la loi actuelle, la progressiste Cour supérieure du Québec a porté un coup redoutable aux notions d’homme et de femme et celles en découlant. Ceci compromet des combats légitimes (et moins légitimes, promus par les féministes) qui requièrent comme base la notion de sexe, selon le texte d’opinion :
Or, si les catégories hommes/femmes n’existent plus, le principe même d’égalité des sexes devient caduc. Comment continuer, dans ces conditions, à défendre les droits des femmes basés sur le sexe ? Qu’advient-il des sports féminins, des toilettes, vestiaires ou refuges non-mixtes ? Que deviennent les prisons pour femmes ? Comment continuer à promouvoir l’équité en matière d’emploi ou à combattre les violences faites aux femmes ?
Autres caractéristiques de ce jugement farfelu, « plusieurs articles du jugement (c. f. [37]) laissent entendre que le genre, et non pas le sexe, serait la véritable identité de la personne », soulignent les signataires du texte. « Le juge demande au gouvernement de songer à abolir la nécessité pour un jeune de 14 à 17 ans de consulter un professionnel de la santé avant de demander un changement de mention de sexe », notent également les signataires. Les auteurs du texte d’opinion dénoncent le manque de sérieux qui sous-tend la décision de la Cour supérieure du Québec : « Il est par ailleurs peu sérieux qu’aucun spécialiste de la dysphorie du genre, ni qu’aucun psychothérapeute favorisant une approche de psychologie exploratoire, n’ait été auditionné ».
Après l’arrestation en Pologne d’un militant LGBT pour des faits de violence, la gauche s’enflamme
Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo : asier_relampagoestudio/Freepik
L’agression a eu lieu le 27 juin dernier rue Wilcza à Varsovie. Un groupe de militants LGBT a alors encerclé une fourgonnette de l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia. Parmi eux, Michał Sz., qui semblait entraîner les autres. Le conducteur de la fourgonnette a filmé l’incident, tandis que le passager est descendu et a cherché à calmer les esprits, les pneus du véhicule ayant de toute façon été crevés par les agresseurs. Un des militants LGBT a cherché à le renverser sans y parvenir, mais il a rapidement été aidé par Michał Sz. qui l’a fait tomber à terre avant de lui assener quelques coups puis de le laisser, repartant accompagné de ses acolytes.
Aujourd’hui, sur la base des vidéos en possession du parquet, Michał Sz. est aussi accusé d’être un des auteurs des dommages causés à la fourgonnette (pneus et bâche de la remorque lacérés au couteau, rétroviseur cassé, plaques d’immatriculation arrachées…), et il a en outre appelé ultérieurement, sur les réseaux sociaux, à commettre d’autres agressions physiques du même type contre la fourgonnette de Pro-Prawo do Życia.
Comme nous l’expliquions en mai dernier sur le Visegrád Post à propos des agressions qu’ont à subir régulièrement les militants de Pro-Prawo do Życia :
« Ce qui a énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et contre l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans »
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteLe 1er « non-binaire » officiel des États-Unis récupère son identité masculine légale
James Clifford Shupe.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Jamie Shupe/Wikimedia Commons
Le premier Américain à se faire reconnaître officiellement comme « non-binaire » aux États-Unis a repris son identité première, véritable et légale, la veille de Noël. James Shupe, qui avait d’abord voulu être femme il y a quatre ans, puis s’était fait reconnaître par un juge d’Oregon comme « non-binaire », pour réaliser ensuite la profondeur des erreurs qu’il avait commises, à causes des problèmes mentaux qui le tenait à l’époque de sa « transition », et pour enfin recouvrer son identité masculine légale. Quand il se disait « non-binaire » il voulait même qu’on l’appelle « Jamie ». Selon CBN News :
L'Américain, qui s'était identifié auparavant comme transsexuel et qui a été le premier à obtenir le statut de non binaire aux yeux de la loi, dit qu'il a fait une erreur.
Jamie Shupe, un vétéran de l'armée américaine à la retraite, avait fait la une des journaux il y a quatre ans lorsqu'il raconta son passage [fictif]¹ d'homme à femme dans le New York Times. Un an plus tard, Shupe se présenta devant un juge d'Oregon qui accepta de le laisser s'identifier selon un troisième sexe, ni homme ni femme.
Basic Rights Oregon proclama alors que c'était « un jour important pour les Orégoniens non-binaires. »
Maintenant, Shupe, qui est né homme [qui donc a toujours été homme]², dit qu'il regrette ce qu'il a fait et que c'était une profonde erreur. À la veille de Noël, un juge d'Oregon lui redonna son sexe masculin légal et son nom, James Shupe. Il a également reçu depuis peu un nouveau permis de conduire pour faire valoir son identité retrouvée.
Shupe a déclaré lundi au journal The Star-Banner d'Ocala, en Floride, qu'il attribue son erreur à la maladie mentale, mais aussi au système de santé mentale actuel.
Car les praticiens, les thérapeutes, les infirmières et autres craignent de se faire accuser de discrimination, de transphobie, etc. :
M. Shupe dit que la communauté médicale est tellement effrayée par l'activisme transgenre, que les infirmières, les médecins et même les thérapeutes craignent beaucoup de dire non à un patient.
Il explique que les professionnels de la santé « ignoraient que je souffrais de trouble de stress post-traumatique chronique, ayant servi dans l'armée pendant près de 18 ans ». Tous mes médecins sont d'accord là-dessus. D'autres croient que j'ai un trouble bipolaire et peut-être un trouble de la personnalité limite ».
¹Fictif puisqu'il est impossible de changer de sexe.
²Commentaire d'A. H.