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Derek Sloan, le député pro-vie, lance un nouveau parti politique


Derek Sloan, député fédéral de Hastings — Lennox et Addington, en Ontario.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : True Canadians Politics/YouTube

Derek Sloan, le député pro-vie, ancien membre du caucus conservateur, mis à la porte du parti par Erin O’Toole et sa clique sous un prétexte frivole, l’opposant à la dictature sanitaire, a décidé de fonder un nouveau parti qui répondrait aux vœux des Canadiens dits conservateurs sociaux (rien à voir avec le Parti conservateur du Canada — PCC). C’est lors d’un rassemblement à Calgary en Alberta le 25 juillet que l’ex-candidat à la dernière investiture du PCC a annoncé la création d’un nouveau parti dont le nom est encore à révéler (pour la bonne raison qu’Élection Canada ne l’a pas encore approuvé). Ce parti sera, selon les mots du député ontarien, « plus grand mouvement patriotique que le Canada ait jamais vu », rapporte True North (selon la traduction de Richard Décarie).

Cette annonce a surpris bon nombre de Canadiens qui s’attendaient à ce que M. Sloan se joigne au Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier, lui aussi ancien député du PCC. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, l’obstacle majeur à son entrée dans ce parti étant le refus de M. Bernier d’inclure des politiques conservatrices-sociales au programme du PPC, rapporte Richard Décarie dans sa traduction commentée :

L’annonce du nouveau parti de Sloan a pris de nombreux Canadiens par surprise, beaucoup s’attendant à ce que Sloan rejoigne le (libertarien)* Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier — qui a été formé en 2018 après que Bernier ait perdu la course à la direction du PCC. (Derek Sloan a invité Maxime Bernier à plusieurs reprises à discuter d’inclure des politiques sociales conservatrices et ce dernier a refusé ! Puisque le PPC est un autre parti libéral, sans surprise son porte-parole ment déjà [ci-après] en stipulant l’inverse de la vérité !)* […] « M. Bernier a fait plusieurs ouvertures à M. Sloan pour qu’il se joigne au PPC et nous sommes déçus qu’il ait refusé et décidé de lancer son propre parti. Nous ne comprenons pas vraiment pourquoi il croit que cela était nécessaire, étant donné qu’il semble être d’accord avec la plupart de notre plateforme », a déclaré à True North Martin Masse, porte-parole du PPC.

Si Derek Sloan se refuse à joindre le PPC, et conséquemment fonder un nouveau parti, c’est parce qu’il désire œuvrer au sein d’une formation politique qui défendra certaines valeurs — qui ne semblent pas être prises en compte par le PPC, selon LifeSiteNews :

Sloan a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait parlé avec Bernier au sujet de leurs intérêts communs, mais que ce dont le Canada avait besoin maintenant, c’est d’un parti qui défende « certaines valeurs ».

Le parti de Derek Sloan sera explicitement pro-vie, affirme-t-il, d’après LifeSiteNews :

« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon par laquelle nous y parviendrons à discuter, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.


*Commentaires de R. D. qui est en contact avec M. Sloan. — A. H.

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Les spécialistes pronostiquent une santé précaire, les parents refusent l’avortement et leur bébé naît sans anomalies


Lilyrose Pelletier.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : gracieuseté de Maryse et Magella Pelletier

En 2016, Maryse et Magella Pelletier, déjà parents de cinq enfants, ont dû affronter à la fois le fait que le développement de leur bébé se déroulait anormalement, et les suggestions répétées et unanimes des spécialistes qui leur recommandaient d’avorter. Au terme d’une grossesse suivie de près, à cause de la taille relativement petite de son bébé et du manque de liquide amniotique, Mme Pelletier donna naissance à une petite fille de 2lb12 qui, malgré sa petite taille, a grandi depuis normalement.

Les premières alarmes furent éveillées quand, lors d’une séance d’échographie, le spécialiste lui affirma que non seulement il y avait peu de liquide amniotique, mais que le bébé était trop petit pour son âge, entre autres choses, raconte Mme Pelletier :

Voilà le résumé, en juin 2016 j’étais rendue à 20 semaines de grossesses, stade auquel j’ai eu une échographie. Grand choc à l’échographie, on ne voit que des bosses et il n’y a pratiquement pas de liquide amniotique, ce que l’on voit est trop petit pour l’âge et il y a peine à percevoir que c’est un bébé. Immédiatement le médecin qui faisait l’échographie m’a dit, d’un ton un peu arrogant : « Je ne vois pas bien, je ne vois qu’un tas de bosses et il n’y a aucun moyen de vous dire ce que c’est exactement, mais fort possiblement spina-bifida et trisomie, nous devons vous rencontrer rapidement, cet après-midi nous devrons parler ».

Je pars donc de l’hôpital en pleurs et suis allée prévenir mon mari qui n’avait pas pu être présent, je lui raconte ce qui se passe.

De retour à l’hôpital avec son mari, Mme Pelletier se voit donner toutes sortes de raisons par les médecins pour ne pas « garder » (comme la continuation d’une grossesse relevait de l’actif et non du passif de la mère) le bébé. Les médecins suggéraient purement et simplement l’avortement — ce que les époux Pelletier refusèrent :

Puis nous retournons au centre hospitalier, là il a trois ou quatre spécialistes ainsi que le médecin de l’échographie, chacun nous dit de façon différente que nous allons avoir à faire un choix, notre enfant sera infirme, nous nous retrouverons à aller souvent à Ste-Justine, le garder c’est l’hypothéquer, etc., et ça va vous coûter cher en déplacement, etc., la fatigue que vous allez avoir, vos autres enfants faut s’en occuper — en tout cas je ne me souviens pas de tout ce qu’ils nous ont dit, mais bref.

Mon mari et moi nous nous sommes regardés et nous avons dit tous les deux : l’avortement n’est pas une option pour nous, nous ne voulons pas tuer notre enfant nous le gardons tel qu’il sera.

Les spécialistes de nous répondre : bon on vous envoie au CHUS, l’hôpital le plus spécialisé de la région, vous avez un rendez-vous dans trois jours. Nous partons de l’hôpital bien tristes, mais déterminés à laisser Dieu décider.

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Irlande : le projet de loi pour légaliser l’euthanasie est bloqué en commission parlementaire

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AndreyBezuglov/Depositphotos

Un projet de loi visant à légaliser l’euthanasie en Irlande se trouve bloqué par la Commission de la justice de l’Oireachtas, qui demande qu’une commission spéciale examine le projet en question. C’est la seconde fois qu’un tel projet de loi est bloqué depuis 2015. Selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (qui reprend un courriel de Hope Ireland) :

La Commission de la justice de l’Oireachtas a refusé de faire avancer le projet de loi Dying with Dignity (Mourir dans la dignité) et a recommandé qu’une commission parlementaire spéciale examinât l’ensemble de la question de la « mort assistée ». C’est la deuxième fois que le projet de loi sur la DWD ne parvient pas à être adopté par le Dáil — d’abord en 2015, puis en 2021.

Il s’agit d’une victoire importante. Cela signifie que les partisans de l’euthanasie ou du suicide assisté seront de retour à la case départ — et leur chemin est moins libre maintenant : ils pourraient soit réintroduire une version « moins large » du projet de loi, soit attendre que le gouvernement mette en place une commission spéciale pour examiner la question […]

Il est intéressant de noter que la Commission de la justice avait déjà produit un rapport sur toute la question de la « mort assistée » en 2018 — et avait conclu qu’elle n’était « pas en mesure de recommander un changement législatif à l’heure actuelle. »

Le projet de loi DWD 2020 avait passé la deuxième étape en octobre dernier, et depuis lors, la commission de la justice s’était engagée dans un « examen prélégislatif » du projet de loi, afin de déterminer s’il devait passer au stade de la commission. Le rapport d’aujourd’hui indique clairement que le projet de loi ne progressera pas davantage.

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Le Laos autorise l’avortement et la GPA

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : torwaiphoto/AdobeStock

Le Laos s’est doté d’une nouvelle loi qui autorise la « gestation pour autrui », ou GPA. Et, en outre, cette législation permet l’avortement pour raisons de santé, de viol de mineure, d’échec du contraceptif, de famille de plus de quatre enfants ou même de pauvreté ! Selon Gènéthique :

De plus, la nouvelle réglementation autorise aussi l’avortement. Ainsi, les femmes ayant des problèmes de santé, notamment cardiovasculaires, neurologiques, cancer, maladies rénales ou hépatiques, diabète pourront y recourir. De même, « les victimes de viol, les mineures, celles dont les contraceptifs ont échoué, celles qui ont plus de quatre enfants ou qui viennent de ménages pauvres » pourront avorter.

En plus, la nouvelle loi autorise l’avortement eugénique de l’enfant à naître. Bref, autant de raisons variées et de prétextes pour tuer des êtres innocents.

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Mexique : l’État de Veracruz dépénalise l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Maria Sbytova/AdobeStock

L’État de Veracruz au Mexique a dépénalisé l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse, devenant ainsi le 4e État mexicain à avoir agi ainsi, rapporte Gènéthique :

Par 25 voix pour, contre 13 et une abstention, le congrès de l’État a adopté une réforme du Code pénal notamment « l’abrogation de l’article 152, qui punissait de peines de six mois à quatre ans de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’à 50 jours de salaire, “quiconque cause un préjudice […] au produit de la conception” ».

Actuellement, les pro-avortement tentent de faire avancer des projets de loi visant à décriminaliser l’avortement dans presque tous les congrès du pays.

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Californie : des « ressources de grossesse » dans les prisons pour femmes en prévoyance de transferts d’hommes…

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Matthew Henry/Burst

Le système pénitencier californien, dans la section féminine, a mis en place de nouvelles mesures et des « ressources de grossesse » (de vraies : soins prénataux, adoption ; et de fausses : préservatifs, contraception, avortement), en prévoyance du transfert d’hommes se prétendant « femmes » vers leurs établissements, permis par une nouvelle loi de l’État. Ces mesures sont un aveu implicite que ces « femmes transgenres » n’en sont pas de vraies femmes et qu’il en résultera des incidents fâcheux. Selon le Women Liberation Front (un site féministe que je ne citerai pas souvent) :

Les femmes incarcérées dans la plus grande prison pour la gent féminine de Californie décrivent leurs conditions comme « le pire des cauchemars » après l’introduction de nouvelles ressources de grossesse dans les cliniques du Central California Women’s Facility (CCWF). Ces nouvelles ressources constituent un aveu tacite de la part des responsables que les femmes doivent s’attendre à être violées lorsqu’elles sont logées en prison avec des hommes, où toute relation sexuelle est considérée comme non consensuelle par défaut dans le système.

De nouvelles affiches sont récemment apparues dans les salles médicales, décrivant les options disponibles pour les « personnes enceintes » en prison, notamment les soins prénataux, l’avortement et l’adoption. L’affiche déclare également que les femmes ont droit à « des conseils offerts par un prestataire de soins de santé agréé sur la contraception et le choix des méthodes de régulation des naissances dans les 60 à 180 jours précédant la date de libération prévue ». Cependant, les seules méthodes disponibles pour les femmes incarcérées afin de prévenir une grossesse sont les préservatifs, qui sont apparus peu après les hommes, et les contraceptifs d’urgence Plan B.

« Personnes enceintes » ! L’idéologie du genre, à l’origine du transfert d’hommes se prétendant « femmes » dans les établissements destinés à ces dernières, se rencontre jusque sur les affiches s’adressant aux futures victimes… (Au passage, les « contraceptifs d’urgence Plan B » sont en fait des abortifs, mais ceci n’est pas le sujet de mon billet.)

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Haine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada


Incendie de l'église Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?

Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :

  • Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
  • Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
  • Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
  • Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
  • Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
  • Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
  • Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
  • Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
  • All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
  • Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
  • Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.

Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.

L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir

L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.

L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.

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Le gouvernement canadien accordera 45 millions de dollars à des organismes faisant la promotion de l’avortement

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Le Parlement canadien a adopté le projet de loi C-30, concernant le budget 2021-2022, dans lequel il accordera 45 millions de dollars à Santé Canada, afin que ce dernier finance des organismes faisant la promotion de l’avortement, de la contraception et autres, pour qu’ils « contribuent à rendre les renseignements et les services de santé sexuelle et reproductive plus accessibles aux populations vulnérables », ce qui signifie les renseigner sur l’avortement, etc. Selon le site du Gouvernement du Canada :

Afin d’améliorer l’accès au soutien, aux renseignements et aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris la protection du droit à l’avortement :

Le budget de 2021 propose d’allouer un financement de 45 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à Santé Canada, afin de financer des organismes communautaires qui contribuent à rendre les renseignements et les services de santé sexuelle et reproductive plus accessibles aux populations vulnérables. Ces organismes appuient des activités telles que la production de matériel didactique inclusif pour les prestataires de soins de santé sexuelle et reproductive, l’organisation d’activités de sensibilisation du public et la fourniture d’un soutien logistique et du déplacement pour les personnes qui doivent parcourir de longues distances pour accéder à des soins relatifs à l’avortement.

Ailleurs, ici et là, dans le reste du texte, il est question de gaspiller des millions à gauche et à droite pour la cause LGBT.

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L’Assemblée nationale française adopte définitivement la loi « bioéthique » : avortement, PMA, chimère, etc.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : François Vanleene/Wikimedia Commons

Le 29 juin 2021, l’Assemblée nationale française a adopté le projet de loi dit de « bioéthique » lors de sa dernière étape par 326 voix pour et 115 contre, pendant que dehors La Manif Pour Tous manifestait son désaccord.

Que permet maintenant la nouvelle loi ? Rien moins que :

  • L’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes célibataires et aux « couples » de femmes, aux frais du contribuable.
  • Le bouleversement de la notion de paternité et de maternité (mais avouez que lorsqu’on fait quelque chose d’aussi abject que la PMA on bouleverse déjà ces notions, ce n’est que la suite logique) par le « droit » accordé aux « couples » de femmes de se faire reconnaître « parents » d’un même enfant…
  • L’autorisation de l’autoconservation des gamètes hors raisons médicales.
  • L’assouplissement du régime de recherche sur les cellules souches embryonnaires, fixant notamment à 14 jours la durée de la culture in vitro d’embryons humains « surnuméraires » de la PMA.
  • Assurer davantage l’information aux femmes sur les « risques » de malformations ou de défauts génétiques chez son bébé, selon la FSSPX.News :
    Quant à l’avortement : « l’information de la femme enceinte », quand il est recouru à de nouvelles techniques de génétique pour explorer un risque avéré de pathologie fœtale, est renforcée.
  • L’élimination d’un jumeau par avortement :
    Il est créé une nouvelle catégorie d’avortement, « l’interruption volontaire partielle d’une grossesse multiple en cas de mise en péril de la santé de la femme, des embryons et des fœtus ». Ce qui se réalisait avant au cours de PMA ayant abouti à une grossesse multiple, devient général.
  • L’autorisation de créer des « chimères » dans le but de produire des organes « humains » dans des élevages d’« animaux » :
    Enfin, la loi encadre désormais la production d’embryons chimères : les députés ont autorisé l’adjonction de cellules humaines dans un embryon animal. L’objectif de cette manipulation : produire des organes humains dans des élevages animaux, pour pallier la pénurie d’organes. A terme, il s’agit de développer un organe humain, à partir de cellules humaines implantées dans un embryon animal pourraient. L’embryon chimère serait ensuite dans un utérus de cochon, pour donner naissance à l’animal porteur d’organes humains. Un scénario déjà réalisé en janvier et avril derniers par deux équipes, qui ont réussi à créer des embryons chimères singe-homme.

Dernier trait de la loi, elle prévoit, encore une fois, une réévaluation de la loi de « bioéthique » dans sept ans comme celle à laquelle nous venons d’assister. Combien sera-t-elle pire ?

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Participer à la consultation de la commission spéciale sur la loi sur l’euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jonnoon028/Freepik

Depuis hier, lundi 28 juin, la Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie du gouvernement québécois a lancé la deuxième phase de ses travaux, où la population pourra témoigner devant la commission et donner son avis sur l’extension de l’euthanasie aux cas d’inaptitude ou de seule maladie mentale, selon son communiqué :

Les membres invitent la population québécoise à se prononcer sur les enjeux au cœur de son mandat, soit l’élargissement potentiel de l’aide médicale à mourir pour les personnes en situation d’inaptitude (causée par une maladie neurodégénérative de type Alzheimer par exemple) et pour celles dont le seul problème médical est un trouble mental.

Nous vous recommandons fortement d’y participer, afin que le gouvernement étende le moins possible l’euthanasie aux personnes en état d’inaptitude ou de seule maladie mentale (ou même qu’il ne le fasse tout simplement pas… si cela pouvait être possible).

La façon d’y participer est indiquée ici sur le site du gouvernement du Québec.

En bref, selon l’organisme Vivre dans la Dignité, il s'agit de :

Remplir le questionnaire en ligne d’ici le 24 août. Si aucun choix de réponses à une question ne vous convient, cliquez Je ne sais pas.

Envoyer votre mémoire par courriel d’ici le 24 août à l’adresse suivante : [email protected]

Demander d’ici le 23 août à participer au second tour d’auditions devant la commission. En tant que témoin, vous serez appelé à témoigner de votre expérience ou à donner votre opinion sur la question. Pour demande de participation ou questions, écrivez à la même adresse courriel : [email protected]

Deux outils importants pour vous préparer à votre éventuelle participation, le document de consultation (à droite sur le site du gouvernement du Québec), et ce répertoire assemblé par le Collectif des médecins contre l’euthanasie de quelques témoignages dans ces travaux.

Si vous pensez participer à la phase 2 et 3 de la commission nous vous recommandons de communiquer avec Vivre dans la Dignité à l’adresse suivante afin de concerter les efforts : [email protected]

Bonne journée, et que Dieu vous garde.

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