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Patrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC

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Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr

Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.

Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.

Patrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :

Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)

Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.

Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.

M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».

Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.

Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».

[...]

Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.

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L’autre concurrent à rejoindre la course est l’ancien premier ministre libéral du Québec, autrefois député du Parti progressiste-conservateur du Canada — eh oui, il est de retour ! Seulement, Jean Charest est un pro-avortement notoire, promoteur d’un programme relativiste, LGBT et anti-famille. Selon Jack Fonseca de CLC :

Malgré ses prétentions actuelles d’être un « vrai conservateur », le dossier public de Charest montre qu’il est pro-avortement, anti-famille et hostile aux gens de foi — il est contre toutes les valeurs des conservateurs sociaux

Sur l’avortement

En tant que premier ministre libéral du Québec, Charest a appuyé en 2010 une motion pro-avortement du Bloc québécois qui demandait au gouvernement fédéral d’affirmer « le droit des femmes au libre choix et à des services d’avortement gratuits et accessibles ». Après le vote unanime en faveur de la motion, Charest a déclaré au Globe and Mail :

« L’avortement est un droit inaliénable et le consensus exprimé à l’Assemblée nationale reflète le consensus sur cette question dans la société québécoise. La motion d’aujourd’hui envoie un message clair au gouvernement fédéral sur la nécessité de protéger un droit essentiel pour toutes les femmes. »

Il a ajouté qu’au Québec, la « bataille de l’avortement est terminée et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible ».

M. Charest a refusé de faire appel d’une décision rendue en 2007 par un tribunal inférieur du Québec, qui a ordonné à la province de verser aux femmes 13 millions de dollars pour la partie des frais d’avortement qui n’était pas couverte par l’assurance-maladie provinciale, pour des avortements pratiqués à l’extérieur de la province ou dans des établissements privés à but lucratif. Un grand nombre de ces avortements étaient des avortements tardifs pratiqués après six mois.

Sur l’euthanasie

On peut soutenir que la forme d’homicide connue sous le nom d’euthanasie est légale au Canada aujourd’hui, en partie grâce aux actions du gouvernement québécois de Jean Charest.

C’est le gouvernement libéral de Jean Charest qui a mis sur pied un groupe de trois « experts » qui, en 2013, a fini par conseiller que, bien que le gouvernement fédéral ait autorité sur le Code criminel, la province pouvait le contourner en prétendant que l’euthanasie est une question de « soins de santé », un secteur sur lequel les provinces ont compétence.

Cette tactique sournoise a été employée par le gouvernement québécois suivant pour légaliser l’euthanasie dans la province, et a finalement fourni le cadre utilisé par les libéraux de Trudeau pour légaliser l’euthanasie à l’échelle nationale en 2016.

Sur les valeurs familiales, les droits parentaux et la liberté religieuse

Au fond, Charest a mené une guerre contre tous ces éléments lorsqu’il était premier ministre du Québec.

À partir de l’année scolaire 2008, le gouvernement Charest a imposé à tous les élèves québécois, qu’ils fréquentent l’école publique, l’école privée ou même l’école à la maison, de suivre un programme sur « l’éthique et la culture religieuse ». Ce cours, obligatoire de la première année à la fin du secondaire, enseignait essentiellement aux enfants le relativisme moral, présentait toutes les religions comme égales (une idée contestée au moins par le christianisme, l’islam et le judaïsme), incitait à l’athéisme et normalisait l’homosexualité dès la première année.

En 2009, le gouvernement Charest a promulgué une nouvelle politique provinciale contre l’« homophobie » et l’« hétérosexisme », présentée comme la première du genre dans une juridiction nord-américaine. L’objectif de cette politique était […] de normaliser toutes les formes d’homosexualité. À plusieurs reprises, la nouvelle politique gouvernementale a souligné la nécessité de cibler les écoles et les jeunes.

L’hostilité de Jean Charest envers le christianisme et les croyants en général a été démontrée de 2010 à 2011, lorsqu’il a interdit l’enseignement d’une croyance, d’un dogme ou d’une pratique d’une religion particulière dans toutes les garderies financées par le gouvernement, y compris celles qui sont tenues dans des maisons privées. Cette directive interdisait les prières religieuses, les bricolages et les chansons à thème religieux.

En conclusion, Jean Charest recevra une cote feu rouge de Campaign Life Coalition, et nous demanderons à nos partisans de ne pas le classer sur le bulletin de vote.

Jusqu’à maintenant un seul candidat pro-vie s’est présenté à la course, Leslyn Lewis. D’après CLC deux autres candidats pro-vie la rejoindront.

Pour les soutenir, devenez un membre votant du Parti conservateur, afin de mettre une tête pro-vie à cet puissant organisme politique.



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