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Des héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI


Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».

Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?

Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :

Une vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.

Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.

Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.

La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.

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Cependant, pourquoi les pro-vie ont-ils été arrêtés pour un fait remontant à deux ans ? Le Père David Nix, ami des pro-vie arrêtés, se demande : « Mais si le sauvetage pro-vie a eu lieu en 2020, pourquoi le FBI a-t-il attendu 2022 pour faire une descente chez eux ? ».

Or, peu avant la descente du FBI, deux femmes pro-vie, Lauren Handy et Terrisa Bukovinac, avaient envoyé le 29 mars un message à la police de Washington D.C. afin qu’elle enquêtât sur la cause de la mort de cinq bébés tardivement avortés, probablement avec la méthode d’avortement par naissance partielle, interdite aux États-Unis — elles avaient obtenu ces bébés, en plus de 110 autres, d’un conducteur d’une compagnie ramassant les déchets médicaux, Curtis Bay Medical Waste Services, qui les avait ramassés à la Surgi-Clinic le 25 mars. Ayant été incapables de trouver un pathologiste désireux d’autopsier les corps, elles se sont adressées à la police de Washington D.C.. Selon Catholic News Agency :

Bukovinac et Handy ont déclaré à CNA qu’elles n’avaient pas réussi à trouver un pathologiste prêt à examiner les restes des cinq plus gros bébés, et qu’elles craignaient qu’il y ait décomposition. Bukovinac et Handy ont rédigé, avec l’aide d’un avocat, une lettre à la division des homicides de la police de D.C., lui demandant d’enquêter sur la mort des plus grands bébés. Cette lettre a été envoyée à la police le 29 mars, et les femmes ont dit qu’elles s’attendaient à ce que la police vienne ce soir-là, et ont donc laissé la porte déverrouillée pour la police.

Entretemps, avant que la police de Washington D.C., arrivât, le FBI débarque et arrête plusieurs des pro-vie durant la nuit du 30 mars, et arrête Lauren Handy le matin du même jour alors qu’elles se rendaient à sa demeure. Selon CNA :

Le lendemain matin, le 30 mars, elles ont appris que le FBI procédait à des arrestations liées à une mise en accusation fédérale de Handy et de huit autres manifestants inculpés plus tôt dans la semaine pour de prétendues violations de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques lors d’une manifestation au Washington Surgi-Center en 2020, que l’un des manifestants a diffusée en direct sur Facebook.

Bukovinac a déclaré à CNA qu’elle et Handy étaient retournés à l’appartement ce matin-là pour vérifier si les bébés étaient toujours là, ou si la division des homicides était déjà venue. Bukovinac a déclaré que lorsqu’ils sont sortis de leur Uber, les agents du FBI sont sorti de leur voiture et ont arrêté Handy sur le trottoir, sans jamais entrer dans la propriété.

Lorsque Bukovinac est entrée dans l’appartement, les bébés étaient toujours là, dit-elle. Elle a contacté ses avocats, qui lui ont dit qu’elle devait être présente pour laisser entrer le médecin légiste et la division des homicides. Elle a déclaré à CNA qu’elle avait laissé entrer la police et l’équipe médico-légale à leur arrivée, et que les autorités avaient ouvert les conteneurs et pris des photos des bébés.

Les autorités municipales n’ont pas annoncé d’inculpation en rapport avec la révélation des corps. Ashan Benedict, chef adjoint de la police, a déclaré lors d’une conférence de presse le 31 mars que les cinq bébés retrouvés « ont été avortés conformément à la loi de D.C. » et qu’une enquête est en cours pour déterminer comment les restes se sont retrouvés dans l’appartement.

Une question demeure, la descente du FBI était-t-elle une coïncidence, ou s’agit-il d’un coup monté afin de faire mal paraître les pro-vie alors que quelques-uns d’entre eux allaient porter un coup fameux à l’industrie de l’avortement en révélant que des avortements par naissance partielle avaient encore lieu ? Toujours est-il que la police n'a pas « découvert » les bébés avortés, ce sont les pro-vie qui les ont trouvés qui le leur ont livrés.

Malheureusement, la police de Washington D.C. a annoncé qu’elle n’investiguerait pas sur la cause des décès des bébés tardivement avortés.

En plus du travail qu’elles réalisaient afin que la vérité fût faite sur le sort de ces malheureux bébés, les deux héroïnes pro-vie avaient le souci de donner une sépulture décente aux 115 bébés avortés. Selon CNA :

Les 110 plus petits bébés ont été emmenés dans un lieu tenu secret — inconnu de Bukovinac et Handy, ont-elles dit — et enterrés dans un cimetière privé. Au cours de la conférence de presse, elles ont refusé de nommer le prêtre ou de divulguer l’emplacement du cimetière, mais ont dit qu’une pierre tombale avec les noms de tous les bébés est en création.

Les cinq bébés plus grands étant entre les mains de la police de Washington D.C., les pro-vie n’ont pu leur donner une sépulture.

Dans une entrevue avec John-Henry Westen de LifeSiteNews, Terrisa Bukovinac et Lauren Handy confient la douloureuse expérience que fut celle de découvrir les bébés avortés. Selon LifeSiteNews :

Bukovinac a précisé qu’elle et Handy ont « agi avec la plus grande célérité face à cette situation et dans le respect des restes de ces enfants à naître », et Handy m’a confié que le déballage de ces 113 restes fœtaux a été « l’expérience la plus déchirante » qu’elle ait jamais vécue dans sa vie.

« Je n’arrêtais pas de me dire : “Je suis désolée, bébé. Je suis désolée. Je t’aime” », a-t-elle déclaré. « C’est de loin l’expérience la plus traumatisante que j’ai vécue dans ma vie, et je sais ce que l’avortement provoque. J’ai déjà consacré ma vie à aider ces bébés, mais je n’ai jamais vu une telle horreur, une telle violence, une telle haine pour notre prochain. Et je ne peux pas ne pas le voir. Et cela me hante chaque seconde de la journée depuis ce moment. »



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