L’avortement tardif « rare » et que pour des « raisons médicales sérieuses » ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
La propagande pro-avortement dit en général que les avortements tardifs n’existent pas au Canada. Quand cependant on réussit à prouver qu’ils ont réellement lieu, on nous répond qu’ils sont « rares » (pas tant que ça...) et qu’ils n’arrivent que pour des « raisons médicales sérieuses ».
Qu’en est-il en réalité ?
Le groupe pro-vie canadien Right Now a mené une enquête sous couverture auprès de quatre cliniques d’avortement de Toronto pour voir s’il était possible d’obtenir un avortement sans aucune raison après 20 semaines de grossesse.
Dans la vidéo, l’investigatrice, enceinte de cinq mois (20 semaines) se rend à la Cabbagetown Women’s Clinic où elle se fait dire qu’il n’y a pas de limite légale. La clinique les pratique jusqu’à 24 semaines (6 mois). (Détail curieux, la Cabbagetown Women’s Clinic n’accepte que l’argent comptant pour les frais de 2137 $ demandés pour l’avortement.) Si la femme est rendue plus loin dans la grossesse, elles sont dirigées par la clinique vers le Women’s College Hospital, où, selon la conseillère de la clinique, « ils n’ont pas de limite, ils vont quelques fois, je crois, jusqu’à 32 semaines [8 mois] ».
La conseillère explique que l’avortement tardif est difficile mentalement et physiquement, et qu’il s’étend sur plusieurs jours, que cela est comme une sorte de mortinaissance. La conseillère explique également que si la femme n’est pas absolument certaine qu’elle veut aller au travers de ce processus que cela peut lui faire du tort (mentalement) parce qu’une fois le processus commencé ils ne peuvent pas l’arrêter. La conseillère explique à l’investigatrice que la procédure d’avortement commencera par l’injection de digoxine dans l’utérus pour arrêter le cœur du fœtus, donnant pour raison que cela rend la procédure plus sécuritaire et que, bien qu’aussi loin que la science (selon elle) sache, il n’y a pas de conscience à ce stade, s’il y avait une potentielle conscience chez le fœtus cela la préviendrait... Le médecin préfère opérer comme cela, dit-elle.
Lire la suiteAustralie : les prestations pour mortinaissance s’étendent à l’avortement électif tardif

By Cassy Cooke (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Des militants pro-vie dénoncent une politique concernant les mortinaissances en Australie qui permet aux femmes qui choisissent de subir un avortement tardif de recevoir par la suite une somme du gouvernement allant jusqu’à plus de 20 000 $.
Le journaliste australien Kurt Mahlburg et le Dr Joanna Howe ont tous deux rapporté que les prestations sont effectuées par l’intermédiaire de Centrelink, qui fait partie de Services Australia — l’agence qui gère les prestations, le soutien et les ressources pour les personnes et les familles. Mahlburg a obtenu une lettre du sénateur Gallagher, qui confirmait que les femmes ayant eu un avortement électif étaient admissibles au programme.
En plus d’être sénateur, Gallagher est ministre des Femmes et des Services gouvernementaux. Dans la lettre, elle a répondu à une personne anonyme demandant des éclaircissements sur les versements en raison d’un bébé mort-né. Elle a répondu :
Lire la suiteLa prestation pour bébé mort-né est un paiement unique non imposable qui fournit une aide financière pour les coûts additionnels associés à un bébé mort-né. Services Australia est responsable de l’administration de la prestation pour bébés mort-nés et de la prise de décisions regardant les réclamations, au nom du Département des services sociaux.
Les critères d’admissibilité pour la prestation pour bébé mort-né n’excluent pas les circonstances où la mortinaissance était due à une interruption médicale, y compris un avortement intentionnel, à condition que l’enfant ait été certifié par un médecin qualifié comme ayant été mis au monde et que les critères d’un enfant mort-né aient été remplis.
Plainte contre une avorteuse polonaise pour avoir laissé un bébé mourir après son expulsion par avortement

Republié par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
1er août 2025 (Ordo Iuris) — La semaine dernière, l’Institut Ordo Iuris pour la culture juridique a déposé un rapport auprès du bureau du procureur de district à Wrocław sur les soupçons d’un crime commis par le Dr Gizela Jagielska et le personnel médical du complexe hospitalier du comté d’Oleśnica. Au même moment, le médiateur en chef pour la responsabilité professionnelle a reçu une plainte de l’Institut Ordo Iuris contre le Dr Jagielska, ainsi qu’une demande de suspension immédiate de sa licence médicale. L’affaire concerne les circonstances d’un avortement pratiqué au cours de la 26e semaine de grossesse, divulgué par le médecin elle-même dans les médias, à la suite duquel un enfant vivant est né et a été laissé sans assistance médicale jusqu’à sa mort.
La notification au bureau du procureur et la plainte à l’autorité médicale sont basées, entre autres choses, sur le contenu d’un entretien du Dr Gizela Jagielska publié le 15 mai 2025 sur le portail Wysokie Obcasy, dans lequel le médecin révèle :
« Il y a eu un bref moment où nous n’avons pas utilisé de chlorure de potassium. J’ai assisté à un tel avortement à la 26e semaine... Et permettez-moi de dire ceci : ni moi ni aucun autre membre de mon personnel ne voudrait jamais participer à quelque chose comme ça à nouveau. »
Lire la suiteL’auto-avortement autorisé au Royaume-Uni jusqu’au terme
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Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : rawpixel.com/Freepik
Alors que les regards convergent vers l’Iran et Israël et que la presse évoque, pêle-mêle, le « suprémacisme judaïque » et le risque de 3e guerre mondiale, on se préoccupe moins d’une modification fondamentale apportée par la Chambre des communes britannique au régime légal de l’avortement. A ce jour, la mise à mort d’un enfant à naître dans le ventre de sa mère constituait un crime, mise à mort « légale » si elle est pratiquée par un « fournisseur autorisé » jusqu’à 24 semaines de grossesse (au-delà de la viabilité) selon des conditions assez larges moyennant l’accord de deux médecins, puis possible jusqu’au terme dans des cas très limités : risque pour la vie ou la santé physique ou mentale ou grave malformation du fœtus.
Ce cadre légal était déjà l’un des plus permissifs au monde même si l’acte n’était pas en soi dépénalisé.
Voici que 379 membres du Parlement contre 137 ont adopté une mesure visant à dépénaliser pleinement l’auto-avortement : désormais, les femmes ayant pratiqué un avortement sur elles-mêmes ne risqueront aucune poursuite, même si l’acte est commis en toute fin de grossesse, et pour n’importe quelle raison.
Lire la suiteLe Royaume-Uni pourrait décriminaliser l'avortement à tout stade de la grossesse la semaine prochaine

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olinchuk/Adobe Stock
13 juin 2025 (LifeSiteNews) — Les nouvelles en provenance du Royaume-Uni ces dernières semaines se lisent comme des dépêches d’une civilisation autrefois grande, mais mourante.
Depuis la loi sur l’avortement de 1967, l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines ; il est autorisé jusqu’à la naissance si l’enfant dans l’utérus est atteint de trisomie 21 ou d’une autre condition. À 24 semaines, un bébé dans le ventre de sa mère suce son pouce, reconnaît la musique et l’utérus de sa mère ; il peut ressentir la douleur beaucoup plus tôt. Nous connaissons ces faits depuis longtemps.
La semaine prochaine, les députés voteront sur un amendement au projet de loi sur la criminalité et le maintien de l’ordre déposé par le député travailliste Tonia Antoniazzi, qui dépénalise l’avortement à n’importe quel stade sans répercussion juridique. Les avortements ne nécessiteraient l’approbation de deux médecins, comme le stipule actuellement la loi, que si la procédure a lieu dans un établissement de soins de santé.
Selon Mme Antoniazzi, son amendement est nécessaire pour éviter que des femmes fassent l’objet d’enquêtes ou de poursuites pour avoir avorté à un stade plus avancé de leur grossesse ; il convient de souligner que nombre de ces enfants pourraient survivre en dehors de l’utérus. Six femmes ont comparu devant les tribunaux au cours des trois dernières années pour avoir enfreint la loi sur l’avortement ; plusieurs affaires très médiatisées concernent des femmes qui ont pris des pilules abortives bien au-delà de la limite légale.
Lire la suiteLes avortements aboutissant à des bébés nés vivants et mort-nés ont de nouveau augmenté au Canada en 2023 et 2024

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
6 mai 2025 (LifeSiteNews) — Je dois avouer que lorsque Pat Maloney — la blogueuse pro-vie canadienne responsable d’inlassables exposés sur le régime d’avortement de ce pays — envoie un nouveau rapport, j’hésite presque à cliquer dessus. Depuis plus de dix ans, Pat Maloney révèle que, chaque année, des bébés naissent vivants au Canada à la suite d’avortements et sont laissés à l’abandon. Et chaque année, les journalistes et les politiciens ignorent soigneusement son rapport.
Lorsque Mme Maloney a révélé pour la première fois en 2013 qu’au moins 491 bébés étaient nés vivants, il y a eu un tollé. Trois députés canadiens ont envoyé une lettre à la GRC pour demander une enquête sur ces révélations. La presse s’en est également fait l’écho. Le sinistre titre du National Post résume bien la situation : « Naissance d’un dilemme juridique : Les avortements par naissance vivante, une zone grise périlleuse dans le Code criminel canadien ». « Périlleuse », bien sûr, parce que le Canada autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Les partisans de l’avortement se sont toutefois empressés de défendre cette pratique. Comme l’a dit le Post : « Les médecins affirment qu’il est exagéré de supposer que 491 avortements de bébés nés vivants représentent le meurtre de bébés par ailleurs en bonne santé ».
Depuis lors, le reportage de Maloney a été largement ignoré. La révélation que des bébés périssent hors de l’utérus a provoqué un bref sursaut de la conscience collective ; les partisans de l’avortement se sont empressés de balayer l’histoire du revers de la main et d’assurer à tout le monde que cela est « moralement défendable » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; le premier ministre Stephen Harper a répondu allègrement en réaffirmant que l’avortement est légal au Canada ; et presque tout le monde est passé à autre chose. Mme Maloney, cependant, continue de détailler la facture du boucher.
Lire la suiteUn organisme pro-avortement se vante d’avoir « aidé » une femme à avorter son bébé de 24 semaines

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Dans son rapport annuel 2023-2024 publié le 3 février 2025, Action Canada pour la santé & et les droits sexuels conscrit ses sources de revenus et y décrit ses divers impacts. C’est dans ce genre de rapport qu’une organisation va mettre ses plus grandes réalisations afin d’attirer ou de garder les donateurs.
Or, qu’est-ce qu’ACSDS montre dans son rapport annuel ? Entre autres qu’il a aidé une étrangère à avorter à 24 semaines de grossesse, stade auquel le bébé est viable. Selon le rapport (page 19) :
« À 19 ans à peine, elle s’est retrouvée enceinte, non assurée et sans statut de citoyenneté, face à l’immense défi d’obtenir des soins d’avortement. Elle a appelé une clinique après l’autre, mais toutes exigeaient des frais qu’elle n’avait tout simplement pas les moyens de payer. Lorsqu’elle a communiqué avec nous, elle en était à 24 semaines de grossesse... »
ACSDS a donc décidé de l’« aider » en faisant les démarches pour un avortement et en en payant les frais, selon le rapport :
« Malgré les obstacles, nous avons trouvé un rendez-vous à Manpreet. Grâce à notre fonds, nous avons couvert les coûts de son intervention, supprimant ainsi le fardeau financier qui pesait si lourdement sur elle. Manpreet a également reçu le soutien d’une doula locale, qui lui a prodigué des soins adaptés à sa culture et l’a accompagnée tout au long du processus. »
ACSDS a-t-il songé à lui offrir de l’aider à garder le bébé ou de l’aider pour le processus d’adoption ? Car enfin, si cet organisme se vante d’avoir « aidé » une femme dans le besoin c’est au final pour avoir « aidé » à tuer son bébé de 24 semaines par avortement.
Les républicains réintroduisent un projet de loi exigeant de donner des soins aux bébés ayant survécu à un avortement

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
17 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le sénateur républicain James Lankford (OH) a réintroduit le Born-Alive Abortion Survivors Protection Act (BAASPA) au Sénat américain jeudi, dans l’espoir d’obtenir un vote pour appliquer l’interdiction de l’infanticide au tout début de la présidence Trump.
La loi BAASPA exigerait que les nouveau-nés ayant survécu à un avortement bénéficient du « même degré de compétence professionnelle, de soins et de diligence » que ceux qui auraient été prodigués à la suite d’une naissance prévue, puis qu’ils soient « immédiatement transportés et admis à l’hôpital ». Les médecins contrevenants risquent jusqu’à cinq ans de prison, et ceux qui vont au-delà de la négligence délibérée et commettent un « acte manifeste » pour tuer le nouveau-né seront punis en vertu de la loi fédérale actuelle sur le meurtre.
Il y a vingt ans, le Congrès a techniquement interdit l’infanticide à l’échelle nationale, à l’unanimité, en adoptant la loi fédérale sur la protection des enfants nés vivants (BAIPA). Mais cette loi ne prévoyait pas de sanctions ni de mécanismes d’application, ce que la loi BAASPA est censée corriger.
« Aucun enfant ne devrait se voir refuser des soins médicaux simplement parce qu’il n’est pas désiré », a déclaré M. Lankford. « Aujourd’hui, si une procédure d’avortement échoue et qu’un enfant naît vivant, les médecins peuvent simplement ignorer le bébé qui pleure sur la table et le regarder mourir lentement par négligence. Ce n’est pas un avortement, c’est un infanticide ».
Lire la suiteLe régime d’euthanasie du Canada est une pagaille diabolique et des personnes vulnérables meurent

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
18 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En lisant le dernier commentaire d’Alexander Raikin dans The Hub ce matin, j’ai ressenti une sinistre impression de déjà-vu. « Un quart de tous les fournisseurs d’AMM de l’Ontario pourraient avoir violé le Code criminel », dit le titre de sa colonne. « Est-ce que quelqu’un s’en préoccupe ? » Son premier paragraphe se lit comme un plaidoyer :
Chaque praticien de l’aide médicale à mourir (AMM) est censé respecter le droit pénal. Pourtant, Dirk Huyer, coroner en chef de l’Ontario, a d’abord publiquement, puis en privé pendant des années, mis en garde contre le « non-respect systématique » par les médecins et les infirmières du droit pénal relatif à l’AMM. Plus de 428 cas signalés plus tard, comme je l’ai écrit dans un récent rapport d’enquête pour The New Atlantis, personne n’écoute.
Si vous n’avez pas encore lu l’intégralité du rapport de Raikin pour The New Atlantis, vous devriez le faire. Il s’agit de l’un des meilleurs articles de journalisme d’investigation jamais publiés sur le régime d’euthanasie du Canada, qui vient s’ajouter au palmarès déjà excellent de Raikin en matière d’exposition de ce qui se passe réellement dans ce pays. Mais sa frustration est palpable et compréhensible. « Il est difficile de comprendre comment ces accusations de non-respect de la législation de l’AMM sont restées si longtemps cachées par toutes les parties responsables », note M. Raikin.
Lire la suiteLe vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis

Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
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