L’auto-avortement autorisé au Royaume-Uni jusqu’au terme
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : rawpixel.com/Freepik
Alors que les regards convergent vers l’Iran et Israël et que la presse évoque, pêle-mêle, le « suprémacisme judaïque » et le risque de 3e guerre mondiale, on se préoccupe moins d’une modification fondamentale apportée par la Chambre des communes britannique au régime légal de l’avortement. A ce jour, la mise à mort d’un enfant à naître dans le ventre de sa mère constituait un crime, mise à mort « légale » si elle est pratiquée par un « fournisseur autorisé » jusqu’à 24 semaines de grossesse (au-delà de la viabilité) selon des conditions assez larges moyennant l’accord de deux médecins, puis possible jusqu’au terme dans des cas très limités : risque pour la vie ou la santé physique ou mentale ou grave malformation du fœtus.
Ce cadre légal était déjà l’un des plus permissifs au monde même si l’acte n’était pas en soi dépénalisé.
Voici que 379 membres du Parlement contre 137 ont adopté une mesure visant à dépénaliser pleinement l’auto-avortement : désormais, les femmes ayant pratiqué un avortement sur elles-mêmes ne risqueront aucune poursuite, même si l’acte est commis en toute fin de grossesse, et pour n’importe quelle raison.
Lire la suiteLe Royaume-Uni pourrait décriminaliser l'avortement à tout stade de la grossesse la semaine prochaine
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : olinchuk/Adobe Stock
13 juin 2025 (LifeSiteNews) — Les nouvelles en provenance du Royaume-Uni ces dernières semaines se lisent comme des dépêches d’une civilisation autrefois grande, mais mourante.
Depuis la loi sur l’avortement de 1967, l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines ; il est autorisé jusqu’à la naissance si l’enfant dans l’utérus est atteint de trisomie 21 ou d’une autre condition. À 24 semaines, un bébé dans le ventre de sa mère suce son pouce, reconnaît la musique et l’utérus de sa mère ; il peut ressentir la douleur beaucoup plus tôt. Nous connaissons ces faits depuis longtemps.
La semaine prochaine, les députés voteront sur un amendement au projet de loi sur la criminalité et le maintien de l’ordre déposé par le député travailliste Tonia Antoniazzi, qui dépénalise l’avortement à n’importe quel stade sans répercussion juridique. Les avortements ne nécessiteraient l’approbation de deux médecins, comme le stipule actuellement la loi, que si la procédure a lieu dans un établissement de soins de santé.
Selon Mme Antoniazzi, son amendement est nécessaire pour éviter que des femmes fassent l’objet d’enquêtes ou de poursuites pour avoir avorté à un stade plus avancé de leur grossesse ; il convient de souligner que nombre de ces enfants pourraient survivre en dehors de l’utérus. Six femmes ont comparu devant les tribunaux au cours des trois dernières années pour avoir enfreint la loi sur l’avortement ; plusieurs affaires très médiatisées concernent des femmes qui ont pris des pilules abortives bien au-delà de la limite légale.
Lire la suiteLes avortements aboutissant à des bébés nés vivants et mort-nés ont de nouveau augmenté au Canada en 2023 et 2024
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
6 mai 2025 (LifeSiteNews) — Je dois avouer que lorsque Pat Maloney — la blogueuse pro-vie canadienne responsable d’inlassables exposés sur le régime d’avortement de ce pays — envoie un nouveau rapport, j’hésite presque à cliquer dessus. Depuis plus de dix ans, Pat Maloney révèle que, chaque année, des bébés naissent vivants au Canada à la suite d’avortements et sont laissés à l’abandon. Et chaque année, les journalistes et les politiciens ignorent soigneusement son rapport.
Lorsque Mme Maloney a révélé pour la première fois en 2013 qu’au moins 491 bébés étaient nés vivants, il y a eu un tollé. Trois députés canadiens ont envoyé une lettre à la GRC pour demander une enquête sur ces révélations. La presse s’en est également fait l’écho. Le sinistre titre du National Post résume bien la situation : « Naissance d’un dilemme juridique : Les avortements par naissance vivante, une zone grise périlleuse dans le Code criminel canadien ». « Périlleuse », bien sûr, parce que le Canada autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Les partisans de l’avortement se sont toutefois empressés de défendre cette pratique. Comme l’a dit le Post : « Les médecins affirment qu’il est exagéré de supposer que 491 avortements de bébés nés vivants représentent le meurtre de bébés par ailleurs en bonne santé ».
Depuis lors, le reportage de Maloney a été largement ignoré. La révélation que des bébés périssent hors de l’utérus a provoqué un bref sursaut de la conscience collective ; les partisans de l’avortement se sont empressés de balayer l’histoire du revers de la main et d’assurer à tout le monde que cela est « moralement défendable » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; le premier ministre Stephen Harper a répondu allègrement en réaffirmant que l’avortement est légal au Canada ; et presque tout le monde est passé à autre chose. Mme Maloney, cependant, continue de détailler la facture du boucher.
Lire la suiteUn organisme pro-avortement se vante d’avoir « aidé » une femme à avorter son bébé de 24 semaines
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
Dans son rapport annuel 2023-2024 publié le 3 février 2025, Action Canada pour la santé & et les droits sexuels conscrit ses sources de revenus et y décrit ses divers impacts. C’est dans ce genre de rapport qu’une organisation va mettre ses plus grandes réalisations afin d’attirer ou de garder les donateurs.
Or, qu’est-ce qu’ACSDS montre dans son rapport annuel ? Entre autres qu’il a aidé une étrangère à avorter à 24 semaines de grossesse, stade auquel le bébé est viable. Selon le rapport (page 19) :
« À 19 ans à peine, elle s’est retrouvée enceinte, non assurée et sans statut de citoyenneté, face à l’immense défi d’obtenir des soins d’avortement. Elle a appelé une clinique après l’autre, mais toutes exigeaient des frais qu’elle n’avait tout simplement pas les moyens de payer. Lorsqu’elle a communiqué avec nous, elle en était à 24 semaines de grossesse... »
ACSDS a donc décidé de l’« aider » en faisant les démarches pour un avortement et en en payant les frais, selon le rapport :
« Malgré les obstacles, nous avons trouvé un rendez-vous à Manpreet. Grâce à notre fonds, nous avons couvert les coûts de son intervention, supprimant ainsi le fardeau financier qui pesait si lourdement sur elle. Manpreet a également reçu le soutien d’une doula locale, qui lui a prodigué des soins adaptés à sa culture et l’a accompagnée tout au long du processus. »
ACSDS a-t-il songé à lui offrir de l’aider à garder le bébé ou de l’aider pour le processus d’adoption ? Car enfin, si cet organisme se vante d’avoir « aidé » une femme dans le besoin c’est au final pour avoir « aidé » à tuer son bébé de 24 semaines par avortement.
Les républicains réintroduisent un projet de loi exigeant de donner des soins aux bébés ayant survécu à un avortement
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
17 janvier 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le sénateur républicain James Lankford (OH) a réintroduit le Born-Alive Abortion Survivors Protection Act (BAASPA) au Sénat américain jeudi, dans l’espoir d’obtenir un vote pour appliquer l’interdiction de l’infanticide au tout début de la présidence Trump.
La loi BAASPA exigerait que les nouveau-nés ayant survécu à un avortement bénéficient du « même degré de compétence professionnelle, de soins et de diligence » que ceux qui auraient été prodigués à la suite d’une naissance prévue, puis qu’ils soient « immédiatement transportés et admis à l’hôpital ». Les médecins contrevenants risquent jusqu’à cinq ans de prison, et ceux qui vont au-delà de la négligence délibérée et commettent un « acte manifeste » pour tuer le nouveau-né seront punis en vertu de la loi fédérale actuelle sur le meurtre.
Il y a vingt ans, le Congrès a techniquement interdit l’infanticide à l’échelle nationale, à l’unanimité, en adoptant la loi fédérale sur la protection des enfants nés vivants (BAIPA). Mais cette loi ne prévoyait pas de sanctions ni de mécanismes d’application, ce que la loi BAASPA est censée corriger.
« Aucun enfant ne devrait se voir refuser des soins médicaux simplement parce qu’il n’est pas désiré », a déclaré M. Lankford. « Aujourd’hui, si une procédure d’avortement échoue et qu’un enfant naît vivant, les médecins peuvent simplement ignorer le bébé qui pleure sur la table et le regarder mourir lentement par négligence. Ce n’est pas un avortement, c’est un infanticide ».
Lire la suiteLe régime d’euthanasie du Canada est une pagaille diabolique et des personnes vulnérables meurent
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
18 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En lisant le dernier commentaire d’Alexander Raikin dans The Hub ce matin, j’ai ressenti une sinistre impression de déjà-vu. « Un quart de tous les fournisseurs d’AMM de l’Ontario pourraient avoir violé le Code criminel », dit le titre de sa colonne. « Est-ce que quelqu’un s’en préoccupe ? » Son premier paragraphe se lit comme un plaidoyer :
Chaque praticien de l’aide médicale à mourir (AMM) est censé respecter le droit pénal. Pourtant, Dirk Huyer, coroner en chef de l’Ontario, a d’abord publiquement, puis en privé pendant des années, mis en garde contre le « non-respect systématique » par les médecins et les infirmières du droit pénal relatif à l’AMM. Plus de 428 cas signalés plus tard, comme je l’ai écrit dans un récent rapport d’enquête pour The New Atlantis, personne n’écoute.
Si vous n’avez pas encore lu l’intégralité du rapport de Raikin pour The New Atlantis, vous devriez le faire. Il s’agit de l’un des meilleurs articles de journalisme d’investigation jamais publiés sur le régime d’euthanasie du Canada, qui vient s’ajouter au palmarès déjà excellent de Raikin en matière d’exposition de ce qui se passe réellement dans ce pays. Mais sa frustration est palpable et compréhensible. « Il est difficile de comprendre comment ces accusations de non-respect de la législation de l’AMM sont restées si longtemps cachées par toutes les parties responsables », note M. Raikin.
Lire la suiteLe vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
Lire la suiteLe responsable des avortements tardifs au Québec : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés »
Jean Guimond et Léa Clermont-Dion. Capture d’écran prise du documentaire « La peur au ventre ».
Le documentaire « La peur au ventre » réalisé par Léa Clermont-Dion, diffusé sur Télé-Québec le 21 octobre 2024, contient un échange marquant qui révèle une vérité profonde sur la perception de l’avortement tardif au Québec. Cet échange, entre le Dr Jean Guimond, responsable des avortements tardifs au Québec, et Clermont-Dion, intervient aux alentours de la 27e minute du documentaire. Le Dr Guimond y confie une anecdote lourde de sens : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés. Ça m’a été dit récemment. »
Clermont-Dion réagit en demandant d’où cela lui a été dit, ce à quoi le Dr Guimond répond : « Dans une réunion avec des infirmières qui travaillaient en obstétrique ». Cet échange est très révélateur de la perception des avortements tardifs, au Québec. Le fait que le Dr Guimond soit traité d’« assassin de bébés » par ses propres collègues montre que la pratique de l’avortement tardif n’est pas proche d’être unanimement acceptée dans le milieu obstétrique, pourtant directement impliqué dans ces procédures (de 20 à 40 sont commis annuellement au Québec). Cela nous montre que ces professionnels, qui ont eux-mêmes présumément choisi ce métier pour donner la vie, sont conscients du caractère odieux de l’acte, qu’ils qualifient « d’assassinat ».
Lire la suiteMiami — un médecin a laissé mourir un bébé qui avait survécu à un avortement tardif
Par Raimundo Rojas (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je suis devenu directeur général de Miami Right to Life en juin 1989 — un petit groupe bien financé et incroyablement organisé, affilié à Florida Right to Life. J’avais une vingtaine d’années et c’était ma première incursion dans le domaine de la défense de la vie. Le jeudi 14 septembre 1989, j’étais seul au bureau lorsque j’ai reçu un appel anonyme d’une infirmière de l’hôpital baptiste de Miami.
Elle a entamé la conversation en déclarant catégoriquement : « Je suis pro-choix, mais ce dont j’ai été témoin la nuit dernière était mal ». Elle a poursuivi en expliquant qu’elle avait assisté à une naissance vivante lors d’une tentative d’avortement, que l’avorteur avait ensuite placé des serviettes et des draps sur le visage du bébé qui bougeait et avait quitté la pièce, et que peu de temps après, l’enfant avait été retrouvé mort. En outre, elle m’a communiqué le nom de la patiente, le nom de l’avorteur et la date de l’avortement, et a noté que la grand-mère du bébé avorté était également présente dans la pièce et qu’elle avait eu une forte réaction en voyant le bébé s’agiter après l’avortement raté.
Je lui ai conseillé de prévenir le service de police de Miami-Metro, mais elle m’a répondu qu’elle ne pouvait pas et a brusquement raccroché. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une farce. J’ai appelé le service d’information (411) et j’ai demandé les numéros de téléphone et les adresses de l’hôpital baptiste, de l’avorteur, d’un fleuriste proche de l’hôpital et de la division des homicides du service de police.
Lire la suiteUne vidéo d’infiltration montre un célèbre avorteur acceptant d’aider une femme à avorter à 8 mois de grossesse
L'avorteur Curtis Boyd.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Students for Life Video/YouTube
25 octobre 2024, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Alors que la clique de l’avortement et ses alliés politiques continuent d’insister sur le fait que les avortements tardifs sont pratiquement inexistants, Students for Life (SFL) a filmé le tristement célèbre avorteur Curtis Boyd offrant avec empressement des conseils pour faciliter un avortement à huit mois de grossesse.
Savanna Deretich, de SFLAction, a assisté à une séance de dédicace du livre de Curtis Boyd et de sa femme Glenna Halvorson-Boyd qui est également avorteuse. Enregistrant la conversation à l’aide d’une caméra cachée, Deterich leur a parlé d’une amie (fictive) qui aurait demandé de l’aide pour avorter à huit mois de grossesse, et tous deux se sont montrés tout à fait disposés à l’aider.
Boyd, qui n’a plus l’habitude de pratiquer lui-même des avortements, a proposé de lui donner le nom d’un « très bon » avorteur dans la région de Washington, Matthew Reeves, et a conseillé qu’elle dise à Reeves qu’elle avait été recommandée par Boyd, ce qui permettrait d’attirer son attention et de s’assurer qu’elle « reçoive des soins de qualité ».
À huit mois, a ajouté Mme Halvorson-Boyd, « il s’agit de savoir si le médecin estime qu’il peut le faire en toute sécurité. Il n’y a donc aucune garantie » que Reeves soit en mesure de pratiquer l’avortement.
Lire la suite