«Des meurtres ont été commis»: les pro-vie demandent justice pour les cinq bébés tardivement avortés, trouvés à Washington
Terrisa Bukovinac (à droite).
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 avril 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Les défenseurs de la vie se sont rassemblés vendredi devant le bureau du médecin légiste de Washington, D.C., pour demander justice pour les cinq bébés avortés presque à terme dont les corps démembrés ont été découverts par des militants pro-vie à la fin du mois dernier à l’extérieur d’une infâme clinique d’avortement de D.C.
Plusieurs groupes pro-vie ont collaboré à l’organisation d’une conférence de presse et d’un rassemblement devant le bâtiment, demandant au maire de Washington, Muriel Bowser, et au médecin légiste de la ville de procéder à l’autopsie des bébés morts, qui, selon certains experts, pourraient avoir été victimes d’infanticide après des tentatives d’avortements bâclés.
La police de Washington a trouvé les corps des bébés dans l’appartement de la militante pro-vie Lauren Handy, après que le FBI ait fait une descente à son domicile et l’ait arrêtée la semaine dernière pour des accusations liées à un « sauvetage traditionnel » qu’elle a mené avec huit autres pro-vie en octobre 2020.
Lauren Handy et Terrisa Bukovinac, une autre militante pro-vie, affirment avoir obtenu une boîte contenant les corps d’un chauffeur de camion anonyme qui aurait chargé des boîtes provenant de la clinique d’avortement Washington Surgi pour les transporter au centre d’incinération de déchets médicaux de Curtis Bay. Les pro-vie ont ramené les bébés avortés à l’appartement de Handy afin de leur offrir un « enterrement correct » et des funérailles.
Entre-temps, bien que l’on ait suggéré que les bébés auraient pu être tués en violation de la loi fédérale, qui interdit aux avorteurs d’assassiner les bébés nés vivants après un avortement raté, les autorités de D.C. ont déclaré qu’elles ne lanceraient aucune enquête ni ne procéderaient à des autopsies sur les nourrissons, car elles affirment que les bébés ont été « avortés conformément à la loi de D.C. ».
Lire la suiteDes héros pro-vie découvrent les corps de bébés tardivement avortés et se font arrêter par le FBI
Pro-vie arrêtés par le FBI dans la nuit du 30 mars 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous avez peut-être entendu parler de ces pro-vie qui ont été arrêtés au beau milieu de la nuit par le FBI, et de corps de bébés avortés « découverts » chez l’un d’eux par la police de Washington D.C.… La nouvelle a fait le tour du monde dans les médias (pro-avortement), jusqu’au Journal de Montréal, qui ont saisi l’occasion pour salir la réputation de ces pro-vie et du mouvement en général. Un titre comme « États-Unis : des fœtus retrouvés dans l’ancienne résidence d’une personne anti-avortement », suivi d’une description somme toute négative et partielle (les pro-vie en question n’y sont nulle part cités), risque fort de donner une image morbide des vilains « anti-avortement ».
Or, que s’est-il réellement passé ? Pourquoi le FBI a-t-il fait une descente digne de l’arrestation de dangereux criminels ? Pourquoi ces pro-vie conservaient-ils chez eux les corps de bébés avortés ?
Neuf pro-vie ont été arrêtés par le FBI, dont au moins huit le mercredi 30 mars : Joan Andrews Bell, Lauren Handy, Jonathan Darnel, Jay Smith, Paulette Harlow, Jean Marshall, John Hinshaw, Heather Idoni — quant au neuvième, William Goodman, il s’est rendu aux autorités fédérales. Le FBI a fait irruption en pleine nuit, pistolet au poing, arrêtant les pro-vie chez eux pour un fait qui remontait à deux ans déjà : être entré dans un avortoir de Washington D.C. pour y conseiller les femmes enceintes de renoncer à l’avortement. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteUne vidéo a fait surface du raid du FBI contre des militants pro-vie accusés par le ministère de la Justice (DOJ) de l’administration Biden de « délits fédéraux de droits civils » pour « l’invasion » d’un centre d’avortement commis deux ans plus tôt.
Jeudi, LifeSiteNews a couvert l’arrestation de neuf militants pro-vie pour avoir bloqué l’entrée d’un centre d’avortement de D.C. en octobre 2020, dans le cadre d’un effort visant à offrir de l’aide aux familles cherchant à avorter, à leur conseiller de changer d’avis, à prier avec elles et à les informer sur les centres de ressources locaux.
Le DOJ de Biden allègue qu’ils « se sont engagés dans une conspiration visant à créer un blocus à la clinique de soins de santé reproductive pour empêcher la clinique de fournir, et les patients de recevoir, des services de santé reproductive » lorsqu’ils « sont entrés de force dans la clinique et ont entrepris de bloquer deux portes de la clinique en utilisant leurs corps, des meubles, des chaînes et des cordes. » Les pro-vie risquent jusqu’à 11 ans de prison, trois ans de liberté surveillée et une amende pouvant atteindre 350 000 dollars.
La vidéo publiée vendredi montre des agents armés entrant dans la maison, tenant les pro-vie en joue, et leur ordonnant de lever les mains et de se mettre à genoux. Les pro-vie sont respectueux et dociles tout au long de la vidéo.
La cruauté de l’avortement
Billet de blogue d’Elisa
C’est bien connu, les partisans po-choix considèrent l’avortement comme un choix fondamental qui n’engage et ne concerne que la mère...
Le père n’aurait rien à dire et l’embryon ou le fœtus n’est pas considéré comme un être vivant entrant dans l’équation.
On affirme que l’embryon serait physiologiquement incapable de souffrir et curieusement on ne traite même pas du sujet en ce qui concerne le fœtus, tant il est évident que son système nerveux développé lui permet de ressentir la douleur, mais n’en parlons surtout pas, ne pas faire culpabiliser les femmes est la priorité numéro 1, le fœtus peut bien souffrir autant qu’il peut !
Ne serait-ce que les faire réfléchir d’un point de vue moral est menacé de censure, et ceux-là mêmes qui imposent la censure prônent le « consentement éclairé » alors qu’ils refusent même que la mère puisse voir son enfant par échographie.
Comment peut-on nommer cela « consentement éclairé » alors que les mères qui doutent de vouloir vraiment avorter n’entendent souvent qu’un seul point de vue déterminé des pro-choix ?
Le terme « IVG » a été créé dans ce sens : cacher la réalité crue de l’acte derrière un acronyme aseptisé.
Marie Stopes, une chaîne internationale d’avortements a usé du même stratagème malhonnête au Kenya.
Le mensonge éhonté est d’ailleurs le fondement de leur « métier » (dont on se passerait bien).
Ils proposaient illégalement des avortements aux femmes adultes et mineures en appelant cela « soins prénataux ».
En quoi éliminer une vie est-ce un soin ?
Est-ce que la plupart de ces millions de femmes qui avortent chaque année seraient en danger de mort en poursuivant leur grossesse ?
L’organisation « citizengo » a stoppé avec succès leur engouement pour leur commerce de mort lucratif.
Pour que le terme « consentement éclairé » puisse être utilisé honnêtement, il faudrait informer sur tous les détails de la procédure chaque femme qui s’apprête à avorter.
Leur décrit-on systématiquement que la chair de sa chair va être aspirée violemment alors que son cœur bat encore avec toute la vigueur d’un être qui ne demande qu’à vivre ? Leur dit-on franchement que la méthode saline l’empoisonnera sans répit, brûlera ses chairs, l’aveuglera sans compassion pour son innocence ?
Lire la suiteLa pro-avortement Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des É.-U., est décédée — Trump nommera-t-il son remplaçant avant les élections ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Lire la suiteSelon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».
Un ancien avorteur néo-zélandais : J’étais exactement comme les nazis
Norman MacLean, ancien avorteur.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Alors que la Nouvelle-Zélande s’apprête à dépénaliser l’avortement, deux vidéos d’un ancien avorteur attirent de plus en plus l’attention. Dans l’une des vidéos, il explique l’avortement chirurgical du deuxième trimestre connu sous le nom de D&E. Dans l’autre, il raconte son histoire de conversion pro-vie, lors de laquelle il a pris conscience de l’Holocauste et de l’avortement.
Le Dr Norman MacLean, de Nouvelle-Zélande, est obstétricien et gynécologue en exercice depuis près de 40 ans. Il a aidé la mise au monde de 8 000 bébés, dont 2 000 par césarienne. C’est alors qu’il était au National Specialist Service à Dundee, en Écosse, qu’il a commencé à pratiquer des avortements sans avoir beaucoup réfléchi à la question. À Dundee la pratique de l’avortement était très libérale. Par contre, en Nouvelle-Zélande, très peu d’avortements étaient pratiqués.
Dès mon premier jour à Dundee, je suis en salle d’opération [... on] me dit alors : « Pouvez-vous faire des D&Cs ? Dilatation et curetages ». Je lui dis, « Oui, pas de problème. J’en ai fait beaucoup pour des fausses couches incomplètes — une procédure courante pour les spécialistes en formation. Il a dit : “Tu peux faire le reste de la liste. J’ai dit : ‘Pas de problème. Alors, je me prépare.
L’infirmière entre et je lui demande : ‘S’il vous plaît, dites-moi quelle est l’indication pour la première opération nécessitant le D&C.’ Elle répond : ‘C’est juste comme d’habitude’. Je lui rétorque : ‘Eh bien, c’est mon premier jour de travail. Qu’est-ce qui est usuel à Dundee ?’ Elle dit : ‘Interruption de grossesse’. J’étais un peu mal à l’aise parce que je n’avais jamais interrompu une grossesse auparavant. Je savais qu’il y avait des problèmes d’éthique là-dessus, mais je n’y avais pas réfléchi sérieusement. Et puis je me dis, si je dis non, je ne suis pas à l’aise, quelqu’un d’autre va devoir venir et le faire.
Sachant que la femme était déjà sur la table avec les jambes en position, MacLean fit le D&C et procéda aux cinq suivants prévus pour ce jour. Il a continué pendant un an, effectuant environ 200 avortements en tout. Puis il a eu une révélation.
Lire la suiteLe gouverneur d’Illinois J.B. Pritzker signe le projet de loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Le gouverneur d'Illinois, J.B. Pritzker.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/ABC News
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Ce projet de loi abjecte avait été remis au gouverneur par l’Assemblée législative d’Illinois vendredi dernier, et voici qu’aujourd’hui M. Pritzker le signe, chose qu’il avait d'ailleurs promis de faire. Mgr Paprocki, évêque de Springfield en Illinois, avait déclaré le 2 juin que les législateurs catholiques qui appuyaient ce projet de loi n’auraient pas le droit de communier s’ils ne faisaient réparation. Extrait de LifeNews :
Alors que les grands médias se concentrent sur la condamnation des efforts pro-vie en Alabama, en Géorgie et au Missouri, les dirigeants démocrates d’autres États adoptent tranquillement des projets de loi radicaux en faveur de l’avortement qui étendent la légalisation de l’assassinat de bébés à naître.
Mercredi, le gouverneur de l’Illinois J.B. Pritzker a signé une loi autorisant l’avortement pour quelque raison que ce soit jusqu’à la naissance et obligeant tous les régimes d’assurance public à les couvrir. Il suit ainsi le gouverneur du Vermont, qui a fait de son État le dernier à légaliser l’avortement jusqu’à la naissance lorsqu’il a signé hier son projet de loi radical.
M. Pritzker s’est vanté que cette loi fera de l’Illinois l’État le plus « progressiste » en matière d’avortement, rapporte WGN-TV News 9.
La loi, que les législateurs de l’État ont rapidement adoptée pendant la fin de semaine du Memorial Day, légaliserait les avortements pour quelque raison que ce soit, jusqu’à la naissance en Illinois. Il supprimerait les sanctions pénales contre la pratique de l’avortement et permettrait aux non-médecins de les pratiquer. Le projet de loi abrogerait également l’interdiction de l’avortement par naissance partielle, les règlements sur les cliniques d’avortement et la protection de conscience des travailleurs de la santé. En outre, elle obligerait tous les régimes d’assurance maladie à couvrir les avortements, sans exception pour les objections religieuses ou morales.
Le projet de loi a suscité des protestations massives plus tôt cette année. En mars, une telle foule de militants pro-vie a rempli le capitole de l’État pour se mobiliser contre le projet de loi que la police a dû fermer le bâtiment en raison du manque de place dans le bâtiment. Par la suite, les législateurs n’ont pas fait avancer le projet de loi pendant des mois.
Des projets de lois pro-avortement radicaux en passe d’être adoptés en Illinois
Capitole d'Illinois.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Daniel X. O'Neil/PxHere
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Plusieurs projets de loi en Illinois pourraient légaliser l’avortement à fond, ôtant toute protection à l’enfant à naître ou à l’enfant en train de naître, retirant la nécessité de l’autorisation parentale pour obtenir l’avortement dans le cas d'une mineure, permettant l’avortement dit par « naissance partielle » qui est tout simplement de l’infanticide. Extrait de LiveActionNews :
Le Sénat de l’Illinois a adopté le [projet de loi] SB 25 et le gouverneur J.B. Pritzker a annoncé son intention de signer le projet de loi.
[...] Aujourd’hui, l’Illinois House a adopté un projet de loi encore plus extrême que la Reproductive Health Act de New York, adoptée en janvier, et qui inclut l’abrogation de l’interdiction des horribles D&X, ou avortements par « naissance partielle ».
[…]
Le HB 2495 [...] éliminerait pratiquement toutes les protections pour les enfants à naître, autoriserait l’infanticide, supprimerait les lois de protection de la conscience pour les travailleurs de la santé, permettrait le financement de l’avortement par les contribuables, et plus encore. Le projet de loi HB 2467 abrogerait la Parental Notice of Abortion Act de 1995, ce qui permettrait aux mineures de se faire avorter sans autorisation parentale. Les projets de loi sont si extrêmes que des milliers de citoyens ont envahi le capitole de l’Illinois en signe de protestation...
Le projet de loi abroge également l’interdiction étatique de l’avortement par naissance partielle. Une infirmière, après avoir été témoin d’un avortement par naissance partielle D&X, a raconté :
« ... [Il] introduisit les forceps et attrapa les jambes du bébé [...] Puis il sortit le corps et les bras, jusqu’au cou.
À ce moment-là, seule la tête du bébé était encore à l’intérieur. Le corps du bébé bougeait. Ses petits doigts se serraient les uns contre les autres. Il donnait des coups de pied. Pendant tout ce temps, sa petite tête était encore prise à l’intérieur. Puis le Dr Haskell a pris une paire de ciseaux et l’a plantée à l’arrière de la tête du bébé. Puis il a enfoncé un tube d’aspiration très puissant dans le trou et a aspiré le cerveau du bébé. J’ai failli vomir en le regardant faire ces choses.
Ensuite, le Dr Haskell a mis au monde la tête du bébé… »