Un cinéaste explique comment l'avortement forcé de son enfant à naître l'a poussé à devenir pro-vie
Traduit par Campagne Québec-Vie
24 octobre 2019 (LifeSiteNews) — L'épisode hebdomadaire du Van Maren Show présente une discussion avec Jason Jones, militant pro-vie prolifique, qui raconte à Jonathan Van Maren comment il a été introduit à la réalité de l'avortement, lorsque le père de sa petite amie* d'alors a fait tuer leur enfant sans son consentement et à son insu.
« En fait, j'avais seize ans lorsque j'ai appris que ma copine du lycée était enceinte et que je me suis enrôlée dans l'armée, or j'étais en formation de base, quelques semaines seulement avant mon retour, lorsque son père a appris qu'elle était enceinte et l'a forcée à avorter », se rappelle Jones, qui est président et fondateur de Human Rights Education Organization et de Movie to Movement ainsi que producteur du film pro-vie Bella. « Et j'ai découvert que mon enfant avait été détruit quand le père de ma copine du lycée le révéla, parce qu'elle ne pouvait même pas me le dire. Elle n'arrêtait pas de pleurer en disant : "Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée." Et puis son père a dit : " Nous connaissons ton secret, ton secret est parti. Tu peux venir à la maison maintenant." »
Jones, qui avait été « vraiment excité d'être père », indique que ç'a été l'« incident déclencheur » dans sa vie, qui l'a transformé, de l'état d'ignorance au sujet du fait que l'avortement était légal à « exploser en activité implacable » pour la vie.
« J'ai explosé. Je dirais que pendant les dix premières années, et même si j'étais impliqué dans le mouvement pro-vie, ce n'était pas très sain », admet Jones, expliquant comment il avait été mené au départ en grande partie par la vengeance de son enfant perdu, ceci se manifestant de diverses façons et allait depuis chercher la bagarre avec les défenseurs de l'avortement à railler les professeurs pro-avortement d'université. « Ce n'est qu'en devenant chrétien que j'ai pu dire que j'étais capable d'exploiter cette force explosive causée par l'avortement et de l'utiliser de manière constructive. »
Jones explique qu'à ses débuts dans le mouvement pro-vie, il craignait, s'il se convertissait au christianisme comme ses nouveaux alliés, que cela dissipât la colère qui alimentait son activisme visant à éliminer l'avortement, et qu'il devint comme ce qu'il appelait, des touristes pro-vie, « qui semblaient confier paresseusement à « la volonté divine » la tâche de mettre fin à l'avortement.
Lire la suiteLe règne de Justin Trudeau continue
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Après une campagne électorale, en partie passée à discréditer des pro-vie, ceux qui se disent « personnellement pro-vie », ceux qui avaient un passé lointain vaguement « pro-vie », les libéraux sont à nouveau au pouvoir, avec à leur tête, Justin Trudeau, « digne » fils de son père. Extrait de LifeSitenews :
Justin Trudeau, qui a légalisé l’euthanasie et étendu l’accès à l’avortement au Canada et dans le monde, a été réélu Premier ministre lundi avec un gouvernement libéral minoritaire.
Les libéraux ont remporté 157 des 338 sièges, soit 27 de moins qu’en 2015, et leur plus proche rival, le Parti conservateur du Canada d’Andrew Scheer, 121, un gain de 26.
Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet s’est classé troisième avec 32 sièges, un gain de 22, tandis que le Nouveau parti démocratique de Jagmeet Singh en a remporté 24, une perte de 20. Les Verts d’Elizabeth May ont remporté trois sièges, et l’ancienne procureure générale libérale Jody Wilson-Raybould, qui a quitté les libéraux à la suite du scandale SNC-Lavalin, a remporté la circonscription de Vancouver Granville et siégera comme seule députée indépendante à la Chambre des communes.
Le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a remporté aucun siège [...]
Les conservateurs ont remporté 34,4 % des suffrages populaires et les libéraux, 33,3 %.
L’ancien député pro-vie conservateur Pierre Lemieux n’a pu, pour la seconde fois, remporter son comté. Il avait concouru lors de la course à la chefferie du Parti conservateur.
Il est vrai que les libéraux n’ont qu’un gouvernement minoritaire, ce qui pourrait être une légère consolation si ce n’était que Justin trouvera facilement assez de « progressistes » dans les rangs des autres partis, y compris chez les conservateurs, pour faire avancer ses projets malfaisamment absurdes, comme l’euthanasie. Et avec les antécédents de notre Premier ministre réélu, on ne peut s’attendre à rien de bon. Extrait de LifeSiteNews :
Au cours de ses quatre années au poste de Premier ministre, le plus favorable à l’avortement au Canada, Trudeau a légalisé l’euthanasie et le suicide assisté, a exercé une discrimination contre les Canadiens qui n’adhéraient pas à son point de vue favorable à l’avortement, a interdit aux groupes qui n’avaient pas signé son attestation d’avortement de recevoir des subventions d’Emplois d’été Canada et a accru l’accès à l’avortement au Canada, a affecté des milliards de dollars au financement à l’avortement outremer.
Si Andrew Scheer avait été plus franc sur sa position « personnellement pro-vie » (indépendamment de ce que ça puisse signifier), s’il s’était défendu fermement, il aurait moins déplu aux électeurs tant pro-vie que ceux plus ou moins proavortement, ou indifférents à cet égard. Trop de faux-fuyants nuisent, et sa position littéralement conservatrice de l’héritage Trudeau en matière d’avortement (si ce n'était que ça...) ne pouvait que fortement déplaire aux pro-vie.
Quelques chiffres sur les candidats pro-vie ayant participé aux élections et les députés qui ont été élus, selon LifeSiteNews :
Campaign Life a félicité les 44 candidats socialement conservateurs élus que le mouvement a appuyés [...]
« En mobilisant notre base de données de 200 000 partisans pour faire du bénévolat et voter, nous avons aidé de nombreux candidats pro-vie à gagner, y compris dans des courses serrées où nos partisans engagés et dévoués ont fait la différence, » ajouta-t-il [Jeff Gunnarson].
De plus, Campaign Life Coalition avait identifié 147 candidats pro-vie à l’élection, le nombre le plus élevé en plus de vingt ans.
Faits divers de la Chaîne de la Vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Dimanche dernier, nous avons tenu la Chaîne de la Vie, événement de manifestation statique, paisible et priante pour défendre l’enfant à naître, au coin du Boulevard Décarie et de la Rue Jean-Talon.
Ç’a été une heure tranquille, dans le sens que nous n'avons pas été importuné physiquement, mais dans le bruit de la circulation automobile et des joyeux klaxons de nos sympathisants de passage. Tranquille malgré les quelques personnes hostiles (et qui le faisaient savoir) et malgré les contre-manifestants pro-avortement qui s’étaient placés de l’autre côté de la Rue Jean-Talon, devant l’édifice de la station de métro Namur. Il faut dire que nous pouvions être assez certains qu’ils se tiendraient cois, la police étant en permanence sur place. Ils étaient une quinzaine, et nous quarante et un.
Les pro-avortement d'en face.
Comme vous pouvez le constater, les pro-avortement aiment arborer des insignes ésotériques et se déguiser en diables... En quoi cela fera-t-il mieux passer leur message ? Je n’en ai aucune idée. À moins qu’ils ne montrent là le lien entre satanisme et avortement.
Les pro-avortement d'en face.
« Antichoix n’est pas pro-vie, c’est un contrôle violent et sexiste dessus (sur la vie ?) » peut-on lire sur cette pancarte tenue par deux pro-avortement dont un cornu. Pour eux, être contre l’avortement c’est vouloir imposer « un contrôle violent et sexiste » sur la vie, pourtant l’avortement tue les enfants à naître et parfois les femmes qui les portent, aussi l’avortement est l’une des violences les plus grandes qui puissent exister, s’y opposer ou même l’empêcher c’est contrer la violence.
Les 40 Jours pour la Vie aussi se sont passés pour une heure au coin du Boulevard Décarie et de la Rue Jean-Talon, puisque Brian Jenkins, l’organisateur des 40 Jours à Montréal, était présent avec tout son matériel (croix et pancartes) et ses volontaires, au lieu de se trouver au coin des rues Berri et Sainte-Catherine.
Venez l'année prochaine à la Chaîne de la Vie !
L'employé transgenre d'un café injurie une activiste pro-famille de 23 ans et la met à la porte
Marilyn Synek, employée du Nebraska Family Alliance.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Et voilà un transgenre pris sur le fait en train d’intimider une personne ordinaire. Attendez, qui déjà, d’après ce que l’on entendrait dire, subirait la haine et l’intimidation des « cisgenre » (les personnes normales dans le jargon LGBT+) ? Extrait de LifeSiteNews :
La semaine dernière, un serveur transgenre a insulté une cliente régulière du café où il travaillait, et l’a mise à la porte après avoir découvert qu'elle était une activiste pro-vie et pro-famille.
Le café Cultiva Espresso & Crepes de Lincoln, au Nebraska, a congédié l'employé belliqueux et s'est excusé auprès de Marilyn Synek, mais a ensuite fait marche arrière sous la pression des médias. Mlle Synek est une jeune diplômée d'université aux manières douces qui travaille pour la Nebraska Family Alliance et a effectué un certain nombre de stages pro-vie et conservateurs.
« L'une de mes traditions hebdomadaires préférées est de commencer ma journée à 7 heures du matin par un petit-déjeuner Cultiva », explique Synek dans un post du 11 septembre sur Facebook. « Je le fais loyalement une fois par semaine depuis que j'ai déménagé à Lincoln. Aujourd'hui, un employé du magasin s'est approché de moi et m'a dit : "Marilyn Synek ! Je ne vous avais pas reconnue jusqu'à maintenant, mais je viens de réaliser qui vous êtes, ce que vous représentez et le travail que vous faites. Vous êtes une *** ordure fanatique, et nous ne voulons pas de vous dans notre restaurant. Plus de 80% des gens qui travaillent ici sont queers. Vous n'êtes pas *** bienvenue dans notre restaurant, alors sortez et ne revenez pas ! Si vous essayez de revenir, nous refuserons tous de vous servir." Plusieurs autres clients étaient présents dans le café et ont pu voir l'incident se produire. »
« Je n'ai jamais diffusé mes opinions politiques dans la boutique auparavant, et j'ai toujours traité les employés de Cultiva avec respect et courtoisie, » poursuivit Mlle Synek [...]
Après que l'histoire eut fait l'objet d'une première couverture dans la presse conservatrice et qu'un des propriétaires de Cultiva eut contacté Synek pour s'excuser et lui dire qu'elle était la bienvenue au café (Synek a écrit sur Facebook qu'elle avait accepté les excuses), le récit a commencé à se transformer en une histoire de victime transgenre. La nouvelle employée de la Nebraska Family Alliance, « la source de beaucoup de stress personnel » ?
Kathy Griffin poursuivie en justice pour ses demandes de dénonciations des étudiants de Covington
Nathan Phillips battant du tambour au milieu des élèves du collège Covington.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Quand une vidéo habilement découpée avait commencé à circuler, mettant en scène des étudiants, blancs (portant la casquette Make America Great Again), qui se sont avérés être catholiques, pro-vie, tout juste revenant de la Marche pour la Vie de Washington, et qui semblaient harceler un « vétéran », activiste amérindiens, les gros médias ont bondi sur cette proie rêvée, mordant à pleines dents la réputation de ces mineurs, sans plus se soucier apparemment de vérifier la véracité de l’affaire, avant de s’apercevoir que leurs mâchoires médiatiques ne rencontraient qu’une baudruche portant la belle étiquette « fausse nouvelle » (si populaire à notre époque), se mordant la langue de confusion. De nombreux médias avait ainsi calomnié ces malheureux étudiants, avant de s’apercevoir de leur erreur, beaucoup retirant leurs diverses publications et s’excusant de leur méprise par trop attive.
Kathy Griffin, personnalité médiatique, avait clamé, sur Tweeter, entre autres :
La réponse de l'école était pathétique et impotente. Nommez ces enfants. Je veux des NOMS. Honte à eux. Si vous croyez que ces ******* ne vous dénonceraient pas en un clin d'œil, réfléchissez bien.
Les noms, s'il vous plaît. Et des témoignages de personnes qui peuvent les identifier et garantir leur identité. Je vous remercie.
Deux étudiants qui n’avaient même pas participé à la marche se virent identifiés avec ceux (innocents d’ailleurs) qu’on accusait de harcèlement raciste.
Lire la suiteYves Gilbert, candidat québécois du Parti héritage chrétien
Yves Gilbert, candidat du Parti héritage chrétien de la circonscription de Bellechasse — Les Etchemins — Lévis. — Photo : Parti héritage chrétien
Monsieur Yves Gilbert est candidat du Parti héritage chrétien dans la circonscription de Bellechasse — Les Etchemins — Lévis. Voici ci-dessous ses réponses à quelques questions que nous lui avions adressées. — Mise à jour : 13 septembre 2019.
Réponses à Monsieur Buscemi de Québec-Vie.
Bonjour, Georges voici mes réponses :
1) Décrivez pour nous les objectifs principaux du Parti de l'héritage chrétien.*
Le Parti de l'héritage du Canada existe pour promouvoir les valeurs chrétiennes au pays, ce sont ces valeurs qui ont permis de fonder notre beau et grand pays. Le partage, la justice, la famille, le droit à la vie et un système d'immigration juste et honnête.
2) Pourquoi êtes-vous candidat de ce parti ?
Je suis en politique car il y a environ 3 ans j'ai reçu une prophétie que j'aurais une voix forte pour notre Seigneur, mon épouse prie pour moi depuis longtemps afin que je parle de Dieu comme j'aime parler des navires, sa prière est accomplie.
Aussi comme je suis chrétien alors je veux faire le bon combat et comme peu de gens ont le courage de faire un combat public quand j'ai reçu l'appel j'ai dit oui moi, moi Seigneur, moi Seigneur comme un enfant qui veut participer à un jeu avec les amis.
3) N'est-il pas dangereux de "diviser le vote", compte rendu du fait que, selon les sondages, seul le parti conservateur est en moyen de déloger Justin Trudeau et son parti Libéral ?
Oui je désire diviser le vote car Jésus a dit je ne suis pas venu ici pour unir mais pour diviser, alors je fais comme il nous a enseigné, je divise... car plus le vote seras divisé plus nous avons de chances de gagner un comté. Alors oui je désire diviser le vote. Ceux qui parlent de diviser le vote parle avec la chair moi je fais de la politique avec l'Esprit, alors Dieu accomplira sa volonté et non la mienne. Notre Dieu est le Dieu de l'impossible, mais il faut croire aux choses impossibles car rien n'est impossible à Dieu, il accomplira les miracles qui sont dans ses plans. Amen.
4) Quels résultats comptez vous obtenir lors de la prochaine élection, au Canada et au Québec ? Quels sont vos objectifs ?
Le résultat [recherché] : avoir le premier candidat du parti de l'héritage chrétien élu à Ottawa donc un député chrétien pour le droit de parole au parlement. Dieu ne fait pas d'erreur il ne m'a pas choisi par erreur ou accident il ne se trompe jamais. Alors je fais le travail pour lequel j'ai été choisi et je lui fais confiance. Il faut absolument marcher par la foi et l'Esprit et oublier la chair.
5) Comment peut-on vous aider dans votre démarche ?
Votre organisation est bien connue et a un très beau site internet, donc nous vous demandons de promouvoir notre parti car nos valeurs sont les mêmes [pour les sujets de], justice, pro-vie, immigration, mort assistée, la famille, éducation sexuelle, transgenre, etc. Nous savons tous que Jésus revient bientôt mais nous devons faire le combat juste jusqu'à la fin et être uni ensemble, tous les chrétiens du pays, quand cela arrivera Jésus reviendra sur la terre. Avec votre aide, il est possible de faire un grand pas en avant. J'ai promis à mon parti d'avoir 1000 membres actifs au Québec pour octobre 2019 à présent nous sommes seulement 100 membres actifs.
Merci et que Dieu vous bénisse,
Yves Gilbert
*Les passages mis en gras sont rajoutés par moi, ce sont les questions qui ont été posées à M. Yves Gilbert, et auxquelles il répond dans un courriel que je publie ci-haut. — A. H.
Plus grande liberté pour les pro-vie sur les campus en Alberta
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : robtowne0/Pixabay
Le gouvernement conservateur d’Alberta exige des établissements postsecondaires de s’aligner sur les principes de l’Université de Chicago d’ici le 15 décembre. Ces principes ne limitent la « liberté d’expression » que lorsque la personne qui en use enfreint les lois du pays. Se ranger sur cette ligne de conduite obligerait ces établissements de laisser tomber certaines restrictions imposées aux pro-vie.
Ces établissements se rangeront sûrement à la demande du gouvernement, celui-ci menaçant de retirer apport financier, et même, comme le suggère un rapport gouvernemental, de fermer plusieurs d’entre eux.
Précisons que limiter la « liberté d’expression » (on devrait plutôt parler de « liberté d’expression » quand il s’agit du droit d’émettre une vérité et de « tolérance d’expression » lorsqu’il s’agit de l’attitude passive de l’autorité face à la profession d’une erreur) au simple respect des lois du pays n’est bon que si ces lois sont bonnes.
Les déboires des pro-vie sur les campus universitaires et la réaction du gouvernement albertain, d’après Pour une école libre au Québec :
Lire la suitePar le passé, des groupes pro-vie ont été harcelés et leurs propos muselés. Avec les changements annoncés, plusieurs des restrictions qui leur étaient imposées par les universités pourraient tomber. Le gouvernement Kenney donne aux universités jusqu’au 15 décembre pour établir des politiques claires qui suivent les principes de Chicago sous peine d’une perte potentielle de financement. Un récent rapport gouvernemental sur l’état des finances publiques suggère même de fermer certains établissements.
Satire en vidéo du thème pro-avortement: certains bébés seraient «mieux» morts
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
26 août 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle vidéo pro-vie utilise la satire pour détruire l’affirmation faite par les militants pro-avortement que certains bébés seraient tout simplement « mieux » s’ils étaient supprimés avant d’être nés.
Le groupe pro-vie ontarien Choice42 (Choice For Two) est de retour pour un autre volet de sa populaire série de vidéos « Just Saying », qui utilise la satire pour se moquer des arguments courants en faveur de l’avortement et les discréditer. La dernière vidéo du groupe cible l’idée qu’il aurait été miséricordieux d’avorter un bébé né dans des circonstances éprouvantes.
La fondatrice et directrice de Choice42, Laura Klassen, assume encore une fois le rôle d’apologiste de l’avortement aux cheveux roses, montrant cette fois-ci diverses photos échographiques et expliquant la variété de défis médicaux et sociaux, de la trisomie 21 à la maternité monoparentale, qui signifierait que ces bébés seraient « mieux » morts.
Lire la suiteUn médecin licencié pour avoir dit « le fœtus est un être humain »
Le Dr Jacques de Vos en procès.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
L’homme moderne a prétendu se baser sur la science pour rejeter la religion, maintenant, alors que la science lui présente une idée qui lui déplaît, il la rejette également pour suivre ses sentiments et ses envies. La science lui dit-elle que le produit de la fécondation humaine est humain, il refuse d’en entendre davantage. C’est pourquoi un médecin se fait poursuivre par son ordre pour avoir énoncé une simple vérité. Les pro-vie pourront dire « Nous serons de ceux qui auront vu et qui pourtant auront cru » (G. K. Chesterton dans Hérétique). Extraits de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) :
Un médecin sud-africain fait face à des accusations de conduite non professionnelle après avoir expliqué à une femme des faits scientifiques sur l’enfant à naître.
Selon Sowetan Live, Jacques de Vos aurait dit à une patiente que « le fœtus est un être humain » et que l’avortement le tue. Peu après que M. de Vos [à ne pas confondre avec Jacques Devos] eût exposé ces faits scientifiques, son emploi prit fin et il lui fut interdit d’exercer la médecine.
M. De Vos fait maintenant face à quatre accusations de conduite non professionnelle portées contre lui par le Health Professions Council of South Africa dans le cadre d’une enquête qui a débuté cette semaine. Selon l’article, de Vos aurait « violé » l’autonomie de la patiente « avec ses propos antiavortement ».
Le directeur de la recherche et de l’éducation de SPUC confirme l’opinion du Dr de Vos :
Le Dr McCarthy a dit : « D’un point de vue scientifique, la question de savoir quand une nouvelle vie humaine commence est relativement peu controversée. La vie humaine commence à la fécondation comme unique cellule. La conception marque le passage des cellules produites par le père et la mère à une cellule au génome humain complet qui constitue un nouvel être humain. »
Il a continué : « La vie à naître in utero est sans aucun doute humaine, et les preuves en sont écrasantes. Comme les parents sont humains — appartenant à l’espèce Homo sapiens — et que l’embryon est orienté vers la croissance à leur image, le nouvel être vivant est aussi humain. Cette nouvelle vie est évidemment à la fois très jeune et très petite, mais elle n’en est pas moins humaine que nous le sommes maintenant. »
« D’un point de vue scientifique et médical, les faits exposés par Jacques de Vos sont indubitablement vrais. »
20 000 pro-vie se rassemblent à Belfast contre l'avortement
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : SPUC/Facebook
Environ 20 000 pro-vie se sont rassemblés le 6 septembre devant l'Assemblée d'Irlande du Nord pour protester contre le coup de force du gouvernement britannique qui avait voté, le 9 juillet, une loi qui fait en sorte que si le gouvernement d'Irlande du Nord ne se forme pas d'ici le 21 octobre, celui-ci devra produire des dispositions pour l'accès à l'avortement, qui est illégal dans la plupart des cas dans sa législation. Aucun député nord-irlandais n'a voté en faveur de l'avortement, d'après la Society for the Protection of Unborn Children.