Décès du président des veillées pour la vie
Éric Angier de Lohéac, fondateur des veillées pour la Vie.
Par Emmanuel d’Hardemare (Veillées pour la Vie) — Photo : Facebook
Le 19 mai 2022
Chers amis,
C’est le cœur lourd et triste que nous vous écrivons aujourd’hui. Éric Angier de Lohéac, fondateur et président des veillées pour la Vie, a remis son âme à Dieu dans la soirée du 17 au 18 mai, jour de la saint Éric, après avoir reçu les derniers sacrements, à l’âge de 37 ans. Très discret sur la rechute de son cancer à l’automne dernier, il n’a cessé de porter les veillées pour la Vie dans son cœur et dans son apostolat. Avec émotion, il rappelait la phrase d’Anne-Dauphine Julliand : « Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut plus ajouter de jours à la vie. »
Convaincu de la nécessité de prier, de ne jamais séparer foi et charité, il a fondé l’association des veillées pour la Vie en 2010 après l’appel du Pape à prier pour la vie naissante. Petit à petit, cette prière s’est étendue à la défense de la vie, de sa conception jusqu’à sa fin naturelle. Malgré les tempêtes et les doutes, Éric, en bon marin est « resté à bord » de l’association jusqu’au bout, priant sans relâche, téléphonant, écrivant. Il puisait sa force dans l’Amour de Jésus-Eucharistie, communiant et adorant aussi souvent qu’il le pouvait, mais aussi dans le chapelet quotidien. Rendons grâce pour sa vie donnée.
La messe aura lieu vendredi à 10 h à Carnac, nous vous invitons à nous rejoindre si vous le pouvez ou à vous unir à cette eucharistie dans la prière.
Le plus bel hommage que nous pouvons lui rendre aujourd’hui est sans nul doute de poursuivre son œuvre, c’est-à-dire de continuer à prier pour la vie, dans la communion des saints, avec ceux qui nous ont précédés dans le combat.
En union de prière
Deo gratias
Emmanuel d’Hardemare
Vice-président
Précisions sur des propos tenus lors de la Marche pour la Vie et rapportés dans les médias
Par Christian — Photo : wellphoto/Adobe Stock
« L’avortement est un meurtre. »
… affirmé par Hubert Reeves, dans Malicorne, p. 164.
Le jeudi 12 mai 2022, je participais à la grande marche pour la Vie à Ottawa. Dès notre arrivée avec le groupe de Québec, un des organisateurs, M. Richard, a été sollicité par une « journaliste », Éricka Muzzo, et son assistante beaucoup plus jeune. Puis, avant de permettre l’entrevue pour moi-même, j’ai posé quelques questions en lien avec l’honnêteté... Franchement, je dois avouer que je m’attendais à un article plus biaisé ; c’est donc tout à l’honneur de Mme Muzzo de n’avoir pas franchi une certaine ligne rouge que d’autres, par le passé, n’ont pas hésité à malicieusement franchir.
Cependant, bien qu’une certaine éthique ait été respectée, notamment que mes paroles sont de moi, je me dois de relever quelques failles.
Donc, pendant l’interview, j’ai spécifié, comme cela est écrit dans l’article, « Je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre ». Mais, je dois tout de même préciser ici que la phrase exacte est : « Attention ici, je ne dis pas que le viol est correct, mais on ne peut pas commettre un crime pour essayer d’en réparer un autre »… tout en mettant l’accent sur le mot « ATTENTION » dès le début de la phrase… et ceci afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Car devant une certaine hystérie artificiellement augmentée par quelques grands médias de la haine, certains nous placent des mots dans la bouche, des intentions ou des pensées que nous n’avons pas.
Il est nécessaire de mettre les choses au clair de prime abord : les agressions sexuelles et le viol sont totalement inacceptables et devraient même être punis plus sévèrement qu’ils ne le sont actuellement... quand on pense qu’au Québec des agresseurs riches s’en sont tirés avec : absolution inconditionnelle, des peines ultras légères, dont un fut pris à dîner au restaurant avec un juge de la cours supérieur juste avant son procès, un autre a fait stoppé des enquêtes policières ; et bien d’autres horreurs impunies contre les femmes,¹ et cela dans le quasi-silence des « cheffes » féministes… passons.
Ensuite, Mme Josée Laramée est « interviewée » à son tour comme suit : « De l’autre côté de la clôture, la contremanifestante Josée Laramée raconte une tout autre histoire. » Ah! et de quelle autre histoire parle-t-on ici? Bien que je compatisse douloureusement avec Mme Laramée (« toutes les filles de ma famille des années 70-80 ont été agressées ainsi que plusieurs cousines »), ici il aurait été intéressant de savoir ce qu'il est advenu de l'enfant.
A-t-il été adopté? Mme Laramée l'a-t-elle gardé, et si oui, regrette-t-elle son geste de l'avoir gardé? Lorsqu'elle dit : « Je voulais me faire avorter, mais des groupes religieux m’ont influencée à garder mon enfant. Je suis une féministe et ce sont les féministes qui m’ont aidée à guérir de ces blessures »… Pourtant, un groupe non féministe aurait très bien pu aider Mme Laramée à guérir de ces mêmes blessures ; je ne vois pas ici de lien avec l’avortement! À nouveau, je compatis grandement avec elle, mais le fait de ne pas parler de son vécu avec cet enfant est pour le moins étrange. Comme si cette intervention avait seulement pour but de minimiser, voire d’occulter la mienne…
Lire la suiteProcession aux chandelles pour la Vie en plein Vieux-Québec
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Montrer publiquement leur désaccord avec l’injustice de l’avortement : c’est ce qu’ont fait une cinquantaine de croyants pro-vie devant l’Assemblée nationale du Québec récemment.
En préparation à la Marche nationale pour la Vie à Ottawa, Campagne Québec-Vie a lancé une procession aux chandelles au Vieux-Québec samedi le 7 mai durant laquelle les participants ont prié pour la fin de l’avortement dans le monde, et spécialement dans notre province.
Débutant à la Cathédrale Notre-Dame-de-Québec, la procession s’est rendue au Centre Marie-de-l’Incarnation pour commémorer cette grande sainte si puissante dans l’histoire du Québec, et s’est conclue devant l’Assemblée nationale avec la bénédiction d’un prêtre participant.
Une cinquantaine de chandelles étaient allumées ; une cinquantaine de lumières pour représenter les enfants à naître tués sans pitié dans un pays qui garantit dans sa charte le « droit à la vie » de chacun. Application concrète de l’hypocrisie de notre pays et tant d’autre pays envers leurs citoyens les plus vulnérables...
Récitant le Rosaire au cours de la procession, les participants ont témoigné leur grande Foi en la puissance de la prière, sans laquelle le combat pro-vie serait impossible. Confier la protection des enfants à naître à Notre-Dame : c’est ce qui mènera à notre victoire !
Des milliers de Canadiens participent à la Marche pour la vie pour réclamer la fin de l’avortement
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 mai 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Des milliers de Canadiens se sont rassemblés dans la capitale d’Ottawa ce jeudi pour exiger la fin de l’injustice de l’avortement en matière de droits de l’homme.
La Marche nationale pour la Vie annuelle, organisée par Campaign Life Coalition, a été un succès alors que des milliers de Canadiens ont défilé dans la ville d’Ottawa pour exprimer leur soutien à la dignité des enfants à naître et pour demander la fin de la pratique diabolique de l’avortement.
Thousands of Canadians are marching for the pre-born. Canada currently has no laws on abortion. #cdnpoli pic.twitter.com/cr7iL8eiil
— Élie Cantin-Nantel (@elie_mcn) May 12, 2022
L’événement a débuté à 12 h 30 par un rassemblement sur la colline du Parlement, suivi d’une marche à 13 h 30 dans le centre-ville d’Ottawa, et s’est terminé par des témoignages de sensibilisation Silent No More.
Bien que la majorité des personnes présentes aient été là pour soutenir la marche, il y avait également une collection de militants pro-avortement qui tenaient des pancartes en faveur du « droit » des femmes à faire tuer leur bébé dans l’utérus.
Le mouvement pro-vie au Canada a été revitalisé ces derniers jours à la lumière de la fuite de l’avis de la Cour suprême des États-Unis qui semble prête à renverser Roe v. Wade ─ l’affaire de 1973 qui a « garanti » l’avortement comme un « droit constitutionnel ».
Bien que le Canada n’ait jamais consacré l’avortement comme un « droit », le pays ne dispose d’aucune loi fédérale réglementant cette pratique horrible, ce qui signifie que les femmes au Canada peuvent faire tuer leur enfant à naître jusqu’au moment de la naissance.
Outre le vide juridique concernant l’avortement, six des dix provinces ─ la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ─ sont allées jusqu’à interdire aux défenseurs de la vie de témoigner à l’extérieur des centres d’avortement en adoptant une législation sur les « zones-bulles ».
Selon le site Internet de Campaign Life Coalition, l’avortement a tué plus de 4 millions de bébés à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui correspond à peu près à la population de la province de l’Alberta.
Bien que les statistiques officielles soient difficiles à établir, pour quatre bébés nés vivants au Canada, un est tué dans le ventre de sa mère par un avortement intentionnel.
Petit tour de la Marche nationale pour la Vie à Ottawa
Marche nationale pour la Vie à Ottawa, 12 mai 2022.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton/Campagne Québec-Vie
Ce 12 mai dernier, j’ai été à la Marche nationale pour la Vie d’Ottawa — cela faisait deux ans que je ne m’y étais pas rendu à cause des « mesures sanitaires » — afin de manifester mon soutien à l’enfant à naître. Une belle foule se tenait sur la Colline Parlementaire, quelques milliers de personnes comptant parmi ses rangs de nombreux jeunes et des familles, ainsi qu’une représentation significative de prêtres et de religieuses.
We must embrace this Pro-Life Momentum! #marchforlife #IAM #IAMTheProLifeGeneration #whywemarch pic.twitter.com/keXWh17QaA
— CLC Youth (@clcyouthprolife) May 12, 2022
Auparavant, j’étais allé à l’une des nombreuses messes offertes par les paroisses d’Ottawa à l’occasion de l’événement, à la paroisse Saint-Clément où la liturgie est célébrée en latin — magnifique en vérité !
Après la messe, les fidèles se rendaient à pied à la colline du Parlement, l’un d’un portant un Carillon-Sacré-Cœur. Une fois sur le lieu de la manifestation, nous entendîmes les discours des orateurs pro-vie invités à s’exprimer lors de l’événement : l’ex-député conservateur Derek Sloan, le chef du Parti de l’Héritage Chrétien Rod Taylor, le député conservateur Cathay Wagatall, le président de Campagne Québec-Vie Georges Buscemi et bien d’autres. Sur le côté, entouré d’un cordon de policiers, hurlaient des pro-avortement, répétant de bruyants slogans.
Awesome job to the #prolife MPs who spoke at today’s #MarchforLife in Ottawa! pic.twitter.com/RG8oaIi1yi
— rightnowhq (@RightNowHQ) May 13, 2022
Enfin ! Vers 14 h, la Marche se mit en branle pour un parcours à travers le centre-ville d’Ottawa sous le regard des fonctionnaires qui y travaillent, avant de rejoindre notre point de départ.
This makes me happy! #whyweMarch #MarchForLife #RoeVWade pic.twitter.com/vtmxcrXKrC
— Jeff Gunnarson (@sonofagunnar) May 12, 2022
La Marche s’est terminée comme chaque année par un office tenu par des Grecs-catholiques.
Plus tard, le soir, eu lieu le Rose Dinner, l’un des nombreux événements entourant la Marche, où se sont rassemblées de nombreuses figures du mouvement pro-vie telles que John Henry-Westen de LifeSiteNews, et d’autres bien moins illustres comme votre humble serviteur. Il s’agissait d’un repas-conférence agrémenté des discours des orateurs, où se mêlaient le sérieux et le plaisant.
Bee chief is in the house at the Rose Dinner @TheBabylonBee @SethDillon #MarchForLife #IAM #IAMTheProLifeGeneration pic.twitter.com/T6Fq6NGVmW
— CLC Youth (@clcyouthprolife) May 13, 2022
Maintenant, de retour au travail, il ne me restait plus qu’à vous écrire ces brèves lignes.
«Je tue les bébés»: Des militants pro-avortement se déchaînent devant la cathédrale de New York alors que des pro-vie prient le chapelet
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, New York (LifeSiteNews) — Samedi, des militants pro-avortement se sont rassemblés devant l’ancienne cathédrale historique Saint-Patrick de New York pour dénoncer les restrictions à l’avortement et harceler les catholiques participant à la procession mensuelle du chapelet pro-vie de cette église.
Dans un clip, devenu viral, une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a ensuite simulé de façon choquante un avortement à l’aide de poupées.
Les dizaines de militants qui se sont rassemblés à l’extérieur de la basilique de l’ancienne cathédrale Saint-Patrick, vieille de 143 ans, dans le sud de Manhattan, ont affronté un groupe de pro-vie qui s’étaient rassemblés pour participer à un événement « Witness For Life » du premier samedi du mois, consistant en une messe et une récitation du chapelet devant le centre d’avortement Planned Parenthood situé à proximité, rapporte Fox News.
Des vidéos et des photos montrent les pro-vie debout sur les marches de l’église en train de réciter le chapelet et de chanter l’« Ave Maria » tandis que les contre-manifestants scandent des slogans et tiennent des pancartes.
Pendant la manifestation, les pro-avortement ont crié et brandi des banderoles portant des phrases telles que « l’avortement est un soin de santé » et « l’avortement est un cadeau ».
Dans un clip vidéo devenu viral, on peut voir une femme vêtue d’un maillot de bain une pièce brandir des poupées en plastique attachées de bandes de tissu rose et crier : « Je vais tuer les bébés ! », avant de simuler un avortement dans une pantomime choquante et horrible.
Alors que la plupart des pro-vie auraient été empêchés de se rendre en face du Planned Parenthood pour prier comme prévu initialement, la journaliste de National Review Kathryn Jean Lopez a noté que la prière « était tout aussi intense à l’intérieur de l’église ».
Lire la suiteAttentat contre l’établissement d’un groupe pro-vie du Wisconsin
Par Gontran Paume (Médias Presse Info) — Photo : FOX6 News Milwaukee/YouTube
Le quartier général d’un groupe pro-vie du Wisconsin (Etat industriel du nord des Etats-Unis) a été fortement endommagé par un attentat terroriste probablement lié à la fuite d’un projet d’arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis visant à renverser l’horrible arrêt Roe contre Wade (1973) ayant interdit aux 50 Etats d’interdire ou même de limiter l’avortement.
Le nom de ce groupe pro-vie est « Wisconsin Family Action ».
En 1992, l’arrêt « Casey » avait permis des limitations de l’avortement, mais uniquement quand le fœtus est viable en dehors du corps de la mère (environ 6 mois selon la jurisprudence actuelle des Etats-Unis).
Une loi fédérale, votée sous la présidence de George Bush fils (2001-2009), a interdit les avortements par naissance partielle (réalisés en général après six mois de grossesse). Ces derniers, toutefois, ne représentaient que 1 % du total des avortements.
Les possibilités qu’ont les Etats de limiter l’avortement sont aujourd’hui très réduites. Ils ne peuvent le faire que lorsque le fœtus est viable ou en contrôlant plus strictement les normes de sécurité des lieux où des avortements sont commis. Mais ces normes ne visent qu’à garantir la protection des mères enceintes et des « employés », et non la vie des enfants qu’elles portent.
La Cour Suprême a toutefois récemment refusé de censurer une loi du Texas de 2021 interdisant tout avortement après que les battements de cœur de l’embryon soient perceptibles avec les moyens techniques modernes, soit environ 1 mois et demi de grossesse.
Le projet actuel de la Cour Suprême qui a fuité (sans doute à l’initiative d’un pro-avortement) prévoit de transférer la possibilité de légiférer sans restriction, y compris donc par une interdiction totale de l’avortement, à chacun des 50 Etats. Les spécialistes de la question prévoient que 15 à 28 Etats pourraient fortement limiter ou interdire l’avortement. Deux d’entre eux, la Louisiane et le Dakota du Nord, ont déjà voté des lois interdisant l’avortement dès que l’arrêt Roe contre Wade serait révoqué.
Lire la suiteDeux candidats pro-vie à la course à la chefferie du Parti conservateur éliminés sans justification ?
Grant Abraham et Joseph Bourgault, deux candidats à la chefferie du parti conservateur rejetés.
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Voici la réponse du Parti conservateur aux accusations de partialité dans le processus d'admission des candidats à la course à la chefferie. — A.H. (5 mai 2022)
Au nom de CLC, j’aimerais vous remercier pour votre réponse généreuse à nos appels de dons de dernière minute au nom des candidats pro-vie et pro-famille à la direction du Parti conservateur du Canada, Grant Abraham et Marc Dalton.
Grâce à la forte réponse des partisans de CLC, Grant Abraham a recueilli la totalité des 300 000 $ de droits d’inscription pour figurer sur le bulletin de vote, ainsi que 598 signatures de nomination.
Malheureusement, le député Marc Dalton n’a réuni que 200 000 $ et n’a pas été retenu.
Vendredi soir, l’équipe de CLC s’est réjouie de voir que trois des quatre candidats qu’elle soutenait avaient été retenus pour le scrutin final, à savoir Grant Abraham, Joseph Bourgault et Leslyn Lewis.
Cependant, cette excitation s’est transformée en indignation lorsque, dimanche soir, nous avons appris que Grant Abraham avait reçu un avis du parti selon lequel il n’aurait PAS satisfait aux exigences financières, bien qu’il ait réuni les 300 000 $ de droits d’entrée et obtenu les signatures requises avant l’heure limite de 17 h, le 29 avril.
Cela n’avait aucun sens et nous avons commencé à poser des questions à nos contacts au sein du parti.
Ils nous ont dit que le parti avait ajouté aux dons totaux des « frais d’administration » de 15 % que les candidats devaient obtenir en plus des 300 000 $, ce qui fait que le total réel qu’un candidat doit réunir est de 345 000 $ ou même 353 000 $, selon la façon dont il est calculé !
Abraham fait appel de la décision en raison de la publicité mensongère faite par le parti, qui a toujours communiqué 300 000 dollars comme frais pour figurer sur le bulletin final, et jamais aucun autre montant.
Une disqualification encore plus scandaleuse a été celle de Joseph Bourgault qui avait soumis près de 400 000 $ et plus de 1 000 signatures à la date limite du 29 avril.
Comme dans le cas d’Abraham, le parti a prétendu qu’il n’avait pas atteint le seuil de 300 000 dollars. Nous avons appris que Bourgault fera également appel de cette décision ridicule.
Lire la suiteLes réactions « abominables » des pro-avortements canadiens
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : F8/Adobe Stock
Devant la nouvelle du possible renversement de Roe vs Wade aux États-Unis les réactions s’affrontent. Les pro-vie se réjouissent. Les pro-avortements protestent et réaffirment leurs positions. Et les conservateurs sont réduits au silence ayant été priés « de ne pas commenter la décision à venir de la Cour suprême des États-Unis ».
Quant au Bloc Québécois, sa motion « reconnaissant le “libre choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit” qui requérait l’unanimité de la Chambre pour être adoptée a été bloquée par quelques voix émanant des banquettes conservatrices », rapporte Le Journal de Québec. Décidemment, « quelques voix » pro-vie peuvent avoir un impact décisif, un impact non prévu par les bloquistes pro-avortement...
À l’Assemblée nationale, les motions passent mieux car selon Le Devoir, elle « a adopté à l’unanimité une motion d’appui aux femmes américaines, en proclamant leur droit de recourir à l’avortement. »
Les médias de masse déplorent tous la nouvelle du document fuité du juge Alito qui dévoile dans ses 96 pages le renversement possible de Roe vs Wade.
Dans un éditorial intitulé Une abomination annoncée, le journaliste Guy Taillefer trahit visiblement sa position 100 % pro-avortement en qualifiant le contenu du document d’« abominable ». Selon lui, « La posture de la Cour suprême annonce une régression sociétale épouvantable. Concrètement, le jugement se trouverait à démolir le droit à l’avortement en renvoyant à l’échelle des États la responsabilité de légiférer en la matière. »
Ce que l’éditorial nomme une régression n’est-il pas plutôt une avancée significative, un bond de géant dans la lutte pour les droits de l’enfant à naître ? Car l’avortement, cet acte que notre vice-premier ministre Chrystia Freeland a appelé hier « droit fondamental », ne se résume-t-il pas à la violation du droit fondamental à la vie ?
Voici pourquoi les Canadiens devraient participer en personne à la Marche pour la vie à Ottawa cette année
Par Jeff Gunnarson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Campaign Life Coalition
29 avril 2022 (LifeSiteNews) — Le 14 mai 1969 sera pour toujours un jour d’infamie, un jour de honte, un jour d’immense disgrâce pour notre pays bien-aimé. Ce jour-là, il y a 53 ans, le Parlement a voté une loi qui a autorisé le massacre barbare des bébés à naître.
Tuer des bébés dans le ventre de leur mère était auparavant une infraction pénale. À juste titre. Les bébés à naître, comme tout le monde, sont des êtres humains et méritent de bénéficier des droits de l’homme et d’une protection juridique. Les bébés à naître, aussi petits soient-ils, sont des personnes.
Mais le premier ministre de l’époque, Pierre Trudeau, a fait fi de l’humanité des enfants à naître, en donnant à leurs mères le « choix » moralement odieux et méprisable de décider du sort des précieuses vies qui grandissent en elles.
L’avortement est devenu la plus grande violation des droits de l’homme de notre pays. Depuis ce jour d’infamie, l’avortement a tué plus de 4 millions de bébés à naître au Canada, soit environ 100 000 par an.
Il y a vingt-quatre ans, des Canadiens pro-vie, comme vous et moi, ont commencé à défiler dans les rues de la capitale de notre pays. Nous refusions d’ignorer la grave injustice infligée aux membres les plus petits de la famille humaine. Nous avons résolu de faire quelque chose sur la place publique pour mettre fin à la tuerie. Nous avons décidé de prendre position et d’être une voix pour ceux qui sont incapables de prendre position et d’avoir une voix.
Le président fondateur de Campaign Life Coalition, Jim Hughes, a écrit ce qui suit au sujet de notre première marche en 1998 :
« Mais le but de se rassembler à Ottawa ce 14 mai n’est pas seulement de sensibiliser à l’importance historique de l’occasion : plus important encore, le but est aussi d’aider à reconstruire une culture de vie au Canada dès maintenant. La commémoration du 14 mai devrait renouveler la ferveur des pro-vie ordinaires, réveiller les consciences de nos concitoyens canadiens et, surtout, inciter nos dirigeants politiques à voir la vérité et à agir sur la question déterminante de notre époque. »
Hughes a souligné l’importance de la participation des pro-vie de tout le pays à cet événement.
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