La mortalité maternelle diminue aux États-Unis alors que des restrictions à l’avortement sont en place dans plusieurs États

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : pexels
Contrairement à ce qu’annonçaient les détracteurs de la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, qui a rendu aux Etats la compétence en matière de législation de l’avortement, les Etats-Unis ont connu une forte chute de la mortalité maternelle. En 2023, 669 cas de morts à l’occasion de l’accouchement ou des suites de celui-ci ont été enregistrés, soit un taux de 18,6 pour 100 000 naissances vivantes. Cela représente une chute de 17 % par rapport à 2022 — année de la décision Dobbs qui a renversé Roe v. Wade — et de 43 % par rapport à l’année précédente.
Certes, la désorganisation des hôpitaux liée à la gestion calamiteuse de la pandémie du covid a fait augmenter la mortalité maternelle, et on ne saurait attribuer à la seule décision de Dobbs la baisse subséquente de celle-ci. Mais le fait important est que les morts maternelles n’ont pas explosé avec la mise en place de lois protégeant la vie naissante, comme l’ont annoncé, à tort, les partisans de l’avortement légal. Au contraire, elles ont chuté et cette tendance s’est poursuivie au début de 2024 où les derniers chiffres connus font état d’un taux de mortalité maternelle de 17,9 par 100 000 naissances vivantes.
Lire la suiteMargaret Atwood s’insurge contre les mesures prises par l’Alberta contre les livres à caractère sexuellement explicite dans les écoles

Des féministes déguisées en « servantes écarlates ».
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kai Medina/Wikimedia Commons
9 septembre 2025 (LifeSiteNews) — Au cours de sa carrière légendaire, Margaret Atwood a remporté plus de 50 prix littéraires. L’auteure de La Servante écarlate — qui a ensuite été adapté en une série télévisée accusée par certains critiques de mettre en scène de la « torture pornographique misogyne » — a remporté le Booker Prize, le Scotiabank Giller Prize et le Prix littéraire du Gouverneur général. Elle est également compagnon de l’Ordre du Canada.
Mais ce qu’Atwood souhaite vraiment, c’est être une dissidente persécutée, et c’est ce qu’elle tente d’être depuis quelque temps. Elle n’a pas encore revêtu la tenue rouge et le bonnet blanc caractéristiques de son Gilead fictif, comme l’ont fait de nombreuses militantes pro-avortement, mais elle a récemment annoncé dans un discours (alors qu’elle recevait un nouveau prix) qu’elle risquait d’être « arrêtée » si elle tentait de passer la frontière américaine.
À sa grande joie, ses livres ont une fois de plus fait la une des journaux, cette fois au Canada, où La Servante écarlate a été inscrite sur une « liste de livres interdits » établie par les écoles publiques d’Edmonton. En mai, le premier ministre d’Alberta, Danielle Smith, a annoncé une nouvelle politique visant à interdire les livres pornographiques et sexuellement explicites dans les bibliothèques des écoles publiques. Cette nouvelle règle fait suite à la révélation que des livres graphiques et sexuellement explicites, tels que Gender Queer et Flamer, avaient été introduits dans les bibliothèques pour jeunes enfants.
Lire la suite2 Canadiens sur 3 veulent une preuve de l’existence des « fausses communes » des pensionnats avant d’y croire

Le pensionnat de Kamloops.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
21 août 2025 (LifeSiteNews) — Près des deux tiers des Canadiens ont besoin de preuves concrètes avant d’accepter le récit des « sépultures non marquées » des pensionnats.
Selon un sondage Angus Reid publié le 14 août, 63 % des Canadiens exigent la preuve de « sépultures non marquées » avant de croire ce que les grands médias ont dit de milliers d’enfants autochtones ayant été secrètement assassinés et enterrés sur le terrain des pensionnats autochtones.
« Alors que la découverte a compté son quatrième anniversaire en mai, il y a, cependant, une hésitation généralisée à accepter les affirmations faites par la première nation Tkʼemlúps te Secwépemc sans preuve supplémentaire », explique le communiqué de presse.
« À ce jour, aucun reste humain n’a été confirmé ou exhumé et les anomalies suspectées n’ont pas été vérifiées », poursuit-il.
Lire la suiteLa vraie raison pour laquelle l’Occident n’a pas d’enfants (ce n’est pas seulement le coût de la vie)

Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pvproductions/Freepik
24 juillet 2025 (LifeSiteNews) — Les taux de natalité lamentables des États-Unis sont souvent attribués à l’économie. Mais le coût de la grossesse et de l’éducation des enfants n’est qu’une partie de la raison pour laquelle le taux de fécondité total américain, à 1,6 enfant par femme, est historiquement bas.
L’apocalypse à venir est une cause tout aussi importante de découragement chez les jeunes à se marier et à avoir des enfants.
Quelle apocalypse, me demanderez-vous ?
Ici, vous pouvez choisir à votre guise, puisqu’il y en a une demi-douzaine qui flottent dans l’atmosphère. Et de temps à autre un nouveau fantasme apparaît, apparemment sorti de nulle part, coïncidant généralement avec une baisse du battage médiatique autour du précédent.
L’apocalypse qui a duré le plus longtemps est — vous l’avez deviné — celle de la surpopulation.
Depuis la fin des années soixante et jusqu’à aujourd’hui, il y a eu un battement de tambour constant de propagande avertissant que nous nous reproduisions jusqu’à l’extinction sur la surface de la planète.
L’apocalypse des années quatre-vingt était quelque chose appelé « refroidissement mondial ». L’activité humaine mettait tellement de particules dans l’air, nous ont dit les experts, qu’elle bloquait les rayons du soleil et conduisait à une nouvelle ère glaciaire. Dans quelques décennies, nous allions être tous blottis dans des igloos.
Lire la suiteLa CBC promeut la propagande LGBT auprès des jeunes enfants

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
21 juillet 2025, Ottawa (LifeSiteNews) — Le radiodiffuseur d’État du Canada utilise l’argent des contribuables pour financer des émissions LGBT pour enfants sur sa chaîne YouTube.
La Canadian Broadcasting Corporation (CBC), qui reçoit environ 1,4 milliard de dollars par année en financement gouvernemental, exploite une chaîne YouTube CBC Kids. La chaîne a une émission intitulée The Fabulous Show with Fay and Fluffy présentant des drag queens qui parlent avec les enfants à travers un programme de musique et de narration d’histoire, semblant selon toute évidence tenter de faire avancer l’agenda LGBT.
Alors que la CBC a pendant des années défendu les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), le radiodiffuseur a fait la promotion de l’éducation sur « l’identité de genre » ciblant les très jeunes enfants.
Dans The Fabulous Show with Fay et Fluffy, l’un des hommes habillés en femme dit aux spectateurs : « Tout le monde peut être qui il veut — garçons, filles ou quelque chose d’autre entièrement ! Et c’est ce qui nous rend spéciaux. »
Une autre vidéo, qui s’adresse aux enfants de 5 à 8 ans, parle du fait d’être « non binaire » ou de ne pas avoir de genre.
Lire la suiteLa Marche pour la vie de Québec malgré les obstacles

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georges Buscemi
Ce fut une marche épique et humide !
Cette année, encore une fois, nous avons tenu la Marche pour la vie de Québec en dépit de toutes les embûches qui ont été dressées sur notre route et malgré la pluie.
Environ 500 à 600 pro-vie ont répondu à l’appel de Campagne Québec-Vie et ont marché pour la vie des enfants à naître dans les rues de Québec le 31 mai 2025.

Photo : Augustin Hamilton
Le thème de la marche était « Tout être humain à droit à la vie ». C’est une citation de la Charte québécoise dont on fête les 50 ans cette année.

Photo : AH
Les médias déchaînent encore leur malice contre les lois pro-vie

Photo : Microgen/Adobe Stock
Vous avez peut-être lu ces derniers temps des titres étranges comme celui que TVA Nouvelles a produit dernièrement : « Même morte, une femme enceinte doit rester branchée en raison des lois sur l’avortement en Géorgie ». Il s’agit d’une femme enceinte qui a été déclarée en état de « mort cérébrale » et dont on maintiendrait, s’il fallait en croire ce titre, les fonctions corporelles afin que puisse naître le bébé que son corps porte, et ce, en vertu d’une loi sur l’avortement. Je reviendrai sur cette idée absurde de « cadavre vivant » un peu plus loin.
Pourquoi est-ce que je parle de cette affaire ? C’est parce qu’elle comporte plusieurs facettes de l’anticulture de mort dans laquelle nous vivons.
La première chose est la malice des médias qui parlent de ce cas. En effet, si la femme en question, Adriana Smith, est vraiment morte, en quoi lui fait-on tort en gardant en fonction son corps jusqu’à ce qu’une nouvelle vie naisse ? Il est vrai que les médias abordent surtout l’affaire sous l’angle du point de vue de la grand-mère qui exprime son inconfort face au fait que la décision ne revienne pas à la famille en qui concerne le corps de sa fille, mais qui affirme néanmoins, comme cela est rapporté ailleurs, qu’elle désire que le bébé naisse. Cette attitude médiatique incompréhensible ne s’explique que par la volonté des grands médias de casser du sucre sur le dos des lois pro-vie sous le moindre prétexte.
Mais leur impertinence ne s’arrête pas là, car il s’avère que ce n’est pas en raison de la loi sur les « battements de cœur » qui interdit la plupart des avortements à partir de 6 semaines en Géorgie que Mme Smith reste branchée sur les supports vitaux, mais en raison de la Loi sur les directives anticipées en matière de soins de santé, adoptée en 2007, c’est-à-dire quand Roe v. Wade était encore en place, loi donc qui prescrit qu’une femme enceinte dans un tel cas doive rester sur les soutiens vitaux, à moins que le bébé qu’elle porte ne soit pas encore considéré comme « viable » et qu’elle ait rédigé une directive anticipée — ce qui n’est pas le cas.
Le problème avec le concept de « mort cérébrale », c’est qu’il fait considérer une personne dont toutes les fonctions cérébrales ont cessé, mais dont le corps est autrement bien vivant, comme « morte ». Ce qui est absurde, puisque comme on le voit ici une femme peut porter son enfant à naître — chose impossible avec un cadavre... Or, vous le savez sans doute, on prélève les organes des personnes en état de « mort cérébrale » si celles-ci ont précédemment accepté d’être « donneuses » — dans certains pays, les personnes sont automatiquement considérées comme « donneuses », à moins qu’elles n’aient expressément indiqué qu’elles ne voulaient pas l’être... L’autre problème est que la dernière directive de l’American Academy of Neurology sur la « mort cérébrale » en permet la déclaration, même si on peut encore détecter des ondes cérébrales chez la personne ou que la partie de son cerveau appelée hypothalamus est encore fonctionnelle — ce qui enfreint dans les faits la Loi sur la détermination uniforme de la mort !
Parmi les partisans du don d’organes, certains vont même jusqu’à proposer le « don complet du corps » afin que l’on puisse utiliser les femmes déclarées en état de « mort cérébrale » comme incubateurs... Dans le camp de la mort, Adriana Smith n’est plus qu’un incubateur et pourtant il s’indigne ! Mais cette incohérence apparente a pour seul but d’attaquer les lois pro-vie. Dans le camp de la vie, Adriana Smith est toujours vivante et son enfant à naître est déjà vivant, et sont traités comme tels.
L’ironie de la chose, c’est que le fait que l’on garde Mme Smith branchée sur les supports vitaux en raison de sa grossesse lui sauvera peut-être la vie, il existe plusieurs cas de personnes déclarées en état de « mort cérébrale » qui se sont réveillées.
Si seulement les médias voulaient bien admettre que Mme Smith n’est pas morte, ils auraient un argument (fallacieux, il est vrai) de plus à leur attirail. En effet, garder branchée une femme enceinte dans le coma contre sa volonté auparavant exprimée reviendrait à brader son « choix ». Cela n’est cependant pas prêt d’arriver, car il faudrait pour cela qu’ils rejettent la notion de « mort cérébrale » qui veut qu’une personne n’est plus une personne quand elle perd ses fonctions rationnelles, idée corollaire de celle qui veut qu’une personne ne commence à exister que quand elle commence à avoir des capacités rationnelles fonctionnelles. Vous l’aurez compris, rejeter l’un reviendrait à abjurer l’autre ; reconnaître l’humanité des personnes en état de « mort cérébrale » reviendrait à admettre celle des enfants à naître dès ses stades les plus précoces.
Les deux extrémités de la vie sont menacées par l’anticulture de mort. C’est pourquoi je vous invite à nous rejoindre le samedi 31 mai, pour ceux de vous qui habitez assez proche, devant l’Assemblée nationale du Québec pour la 2e Marche pour la vie de Québec. Venez nombreux défendre avec nous la vie des enfants à naître et des personnes vulnérables !
Pour la Vie,
Augustin Hamilton
Un projet de loi texan pour clarifier la loi de l’État sur l’avortement

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aerra Carnicom/Wikimedia Commons
Le sénateur texan Bryan Hughes et le représentant de l’État Charlie Geren ont déposé des projets de loi au Sénat et à la Chambre des représentants du Texas afin de clarifier le langage entourant les exceptions de la loi pro-vie de l’État. Les projets de loi 31 du Sénat et 44 de la Chambre, intitulés « Life of the Mother Act » (Loi sur la vie de la mère), modifieront la formulation actuelle du code de la santé et de la sécurité de l’État.
Actuellement, le code de la santé et de la sécurité du Texas prévoit une « exception permettant un avortement en cas d’urgence médicale ». Cependant, les pro-avortement se sont plaints que cette exception était embrouillée, et certains médecins ont affirmé qu’ils étaient incapables de comprendre comment avoir un jugement éclairé pour déterminer si la grossesse d’une femme doit être interrompue en raison d’une situation d’urgence. Au moins deux articles publiés par ProPublica ont attribué à tort la mort de deux femmes à la loi texane sur les battements cardiaques, ce qui a suscité davantage de controverse et de confusion au sujet de la loi et de ses exceptions.
Lire la suiteL'histoire d'une religieuse autochtone d’une école canadienne contredit le récit anticatholique du « charnier »

Sœur Dorothy Bob.
Republié par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 mars 2025 (Everyday For Life Canada) — Dorothy Bob s'est jointe aux Sœurs de Sainte-Anne en 1960, en Colombie-Britannique. Rien d'inhabituel à cela. Ce qui l'est un peu, c'est qu'elle a été la première autochtone à devenir religieuse dans cet ordre.
Elle a choisi le nom de Sœur Mary Juan Diego. Sœur Bob était la fille de Christopher et Cordelia Bob de la bande indienne de Fountain. Sœur Bob est décédée le 24 février 2025, à l'âge de 92 ans.
Il y a plus, beaucoup plus. Sœur Bob a également été élève et plus tard cuisinière au pensionnat indien de Kamloops. C'est la bande de Kamloops qui, le 27 mai 2021, a affirmé avoir trouvé « les restes de 215 enfants » sur le terrain de l'école. Près de quatre ans plus tard et après plusieurs fouilles, aucune tombe n'a été trouvée, pas une seule.
Pourquoi l'Église catholique n'a-t-elle pas raconté l'histoire de Sœur Dorothy Bob ? Elle a même été formée et a reçu un prix pour son travail missionnaire auprès des peuples indigènes.
Il a fallu qu'un lecteur attire l'attention du rédacteur en chef de BC Catholic pour que son histoire soit révélée. Pourquoi les évêques n'ont-ils pas publié l'information ? Les bergers, comme le gouvernement libéral, se sont-ils trop investis dans le récit politiquement correct des abus et du génocide commis par des prêtres ? En fin de compte, la vérité doit être révélée. Trop d'églises chrétiennes ont été brûlées, vandalisées et profanées au Canada à la suite d'une allégation non prouvée.
Lire la suiteLes étudiants n’évitent pas les États pro-vie après tout

Par Micaiah Bilger (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drazen/Adobe Stock
(The College Fix) Il s’avère que les jeunes ne fuient pas les États qui protègent les enfants à naître en interdisant les avortements électifs.
En fait, il semble que ce soit plutôt le contraire. Selon un nouveau rapport d’Axios, « les étudiants du nord-est se dirigent vers le sud pour aller à l’université » où — bien que le rapport ne mentionne pas cet aspect — la plupart des États limitent ou interdisent strictement les avortements.
Outre le « climat chaud », le « plaisir », les « bourses d’études » et l’« accessibilité financière », Axios suggère que la politique est un facteur important pour les étudiants lorsqu’ils choisissent un établissement d’enseignement supérieur. Il souligne que les États dirigés par des républicains ont mis fin plus rapidement a confinement covid-19 et, plus récemment, que les violentes émeutes pro-palestiniennes dans les universités d’un certain nombre d’États du nord, dirigés par des démocrates, sont des facteurs qui expliquent la tendance à la baisse des inscriptions dans les États septentrionaux.
Selon Axios, c’est en Louisiane, au Tennessee, au Mississippi, en Floride, en Géorgie et au Texas que l’on observe les plus grands déplacements d’inscriptions des universités du nord vers celles du sud entre 2014 et 2023. Cette période est importante, car, au cours de cette décennie, les six États ont commencé à appliquer des lois pro-vie.
La Géorgie, par exemple, interdit les avortements après que les battements de cœur de l’enfant à naître sont détectables, c’est-à-dire à environ six semaines de grossesse.
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