Un projet de loi texan pour clarifier la loi de l’État sur l’avortement
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aerra Carnicom/Wikimedia Commons
Le sénateur texan Bryan Hughes et le représentant de l’État Charlie Geren ont déposé des projets de loi au Sénat et à la Chambre des représentants du Texas afin de clarifier le langage entourant les exceptions de la loi pro-vie de l’État. Les projets de loi 31 du Sénat et 44 de la Chambre, intitulés « Life of the Mother Act » (Loi sur la vie de la mère), modifieront la formulation actuelle du code de la santé et de la sécurité de l’État.
Actuellement, le code de la santé et de la sécurité du Texas prévoit une « exception permettant un avortement en cas d’urgence médicale ». Cependant, les pro-avortement se sont plaints que cette exception était embrouillée, et certains médecins ont affirmé qu’ils étaient incapables de comprendre comment avoir un jugement éclairé pour déterminer si la grossesse d’une femme doit être interrompue en raison d’une situation d’urgence. Au moins deux articles publiés par ProPublica ont attribué à tort la mort de deux femmes à la loi texane sur les battements cardiaques, ce qui a suscité davantage de controverse et de confusion au sujet de la loi et de ses exceptions.
Lire la suiteL'histoire d'une religieuse autochtone d’une école canadienne contredit le récit anticatholique du « charnier »
Sœur Dorothy Bob.
Republié par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 mars 2025 (Everyday For Life Canada) — Dorothy Bob s'est jointe aux Sœurs de Sainte-Anne en 1960, en Colombie-Britannique. Rien d'inhabituel à cela. Ce qui l'est un peu, c'est qu'elle a été la première autochtone à devenir religieuse dans cet ordre.
Elle a choisi le nom de Sœur Mary Juan Diego. Sœur Bob était la fille de Christopher et Cordelia Bob de la bande indienne de Fountain. Sœur Bob est décédée le 24 février 2025, à l'âge de 92 ans.
Il y a plus, beaucoup plus. Sœur Bob a également été élève et plus tard cuisinière au pensionnat indien de Kamloops. C'est la bande de Kamloops qui, le 27 mai 2021, a affirmé avoir trouvé « les restes de 215 enfants » sur le terrain de l'école. Près de quatre ans plus tard et après plusieurs fouilles, aucune tombe n'a été trouvée, pas une seule.
Pourquoi l'Église catholique n'a-t-elle pas raconté l'histoire de Sœur Dorothy Bob ? Elle a même été formée et a reçu un prix pour son travail missionnaire auprès des peuples indigènes.
Il a fallu qu'un lecteur attire l'attention du rédacteur en chef de BC Catholic pour que son histoire soit révélée. Pourquoi les évêques n'ont-ils pas publié l'information ? Les bergers, comme le gouvernement libéral, se sont-ils trop investis dans le récit politiquement correct des abus et du génocide commis par des prêtres ? En fin de compte, la vérité doit être révélée. Trop d'églises chrétiennes ont été brûlées, vandalisées et profanées au Canada à la suite d'une allégation non prouvée.
Lire la suiteLes étudiants n’évitent pas les États pro-vie après tout
Par Micaiah Bilger (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drazen/Adobe Stock
(The College Fix) Il s’avère que les jeunes ne fuient pas les États qui protègent les enfants à naître en interdisant les avortements électifs.
En fait, il semble que ce soit plutôt le contraire. Selon un nouveau rapport d’Axios, « les étudiants du nord-est se dirigent vers le sud pour aller à l’université » où — bien que le rapport ne mentionne pas cet aspect — la plupart des États limitent ou interdisent strictement les avortements.
Outre le « climat chaud », le « plaisir », les « bourses d’études » et l’« accessibilité financière », Axios suggère que la politique est un facteur important pour les étudiants lorsqu’ils choisissent un établissement d’enseignement supérieur. Il souligne que les États dirigés par des républicains ont mis fin plus rapidement a confinement covid-19 et, plus récemment, que les violentes émeutes pro-palestiniennes dans les universités d’un certain nombre d’États du nord, dirigés par des démocrates, sont des facteurs qui expliquent la tendance à la baisse des inscriptions dans les États septentrionaux.
Selon Axios, c’est en Louisiane, au Tennessee, au Mississippi, en Floride, en Géorgie et au Texas que l’on observe les plus grands déplacements d’inscriptions des universités du nord vers celles du sud entre 2014 et 2023. Cette période est importante, car, au cours de cette décennie, les six États ont commencé à appliquer des lois pro-vie.
La Géorgie, par exemple, interdit les avortements après que les battements de cœur de l’enfant à naître sont détectables, c’est-à-dire à environ six semaines de grossesse.
Lire la suiteLa crainte d’être accusé d’avortement volontaire pour une fausse-couche est-elle justifiée ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
La crainte d’être accusé aux États-Unis d’avortement volontaire pour une fausse-couche ou son traitement, ou injustement d’« abus du corps » pour la façon dont on traite le bébé spontanément avorté est-elle justifiée ?
Une lectrice de CQV nous avait récemment envoyé deux pages traitant de ces questions, une émission de Patrick Lagacé sur 98.5 et un article du Guardian, nous faisant part de son inquiétude face au sombre tableau que ces deux réquisitoires dépeignent de la situation des femmes dans les États américains limitant l’avortement. Certes, on peut dire que la situation est d’une certaine façon sombre, mais pas exactement pour la cause invoquée par les partisans du « choix » qui sont, je le crois, grandement en partie à l’origine du phénomène de confusion qu’ils dénoncent eux-mêmes.
C’est un sujet qui mérite d’être étudié en profondeur. Je vous propose ci-dessous mon analyse de ces deux articles, à la lumière des faits relatés par des médecins et des organisations pro-vie aux États-Unis.
Résumé :
- Il n’y a pas eu une augmentation de la mortalité maternelle en général aux États-Unis depuis l’infirmation de Roe, au contraire.
- Les associations médicales et les médias sont en bonne partie cause de la confusion.
- Les exceptions pour l’avortement sont exactement les mêmes qu’auparavant et ne sont donc pas plus floues.
- Il ne semble pas y avoir eu de cas de femme ou de médecin condamné à tort.
- Peut-être que certaines lois auraient besoin d’être clarifiées, notamment par rapport au traitement réservé au corps des bébés expulsés lors d’une fausse-couche. Il conviendrait que les pro-vie fassent le plus d’efforts possible pour informer la population.
L’eugénisme et la véritable histoire de la campagne pour l’avortement en Grande-Bretagne (2)
Par Ann Farmer (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wellcome Library/Wikimedia Commons
En 1926, le nombre de décès attribués à l’avortement criminel était de 431 ; en 1936, il était de 383, pour tomber à 307 l’année suivante [1] ; l’enquête Birkett a conclu que « la fréquence de l’avortement n’a pas augmenté de manière appréciable ». Néanmoins, grâce aux allusions des militants à des « connaissances secrètes » sur la prévalence de l’avortement clandestin — bien que leurs informations fussent de sources secondaires — même les opposants étaient persuadés de l’existence d’un énorme problème, et l’enquête, dont le président était un sympathisant de l’avortement [2], a déclaré que « l’impression générale » dans les « cercles médicaux, policiers et sociaux » était que l’avortement criminel était récemment devenu « plus fréquent ». [3]
Cependant, les statistiques peuvent être trompeuses — aujourd’hui, on prétend parfois qu’une femme sur trois a subi un avortement, alors qu’en réalité une proportion plus faible en a subi plusieurs. Dans les années 1930, certaines régions ne voyaient pas de cas d’avortement criminel pendant des années, car ils tendaient à se concentrer dans les quartiers pauvres des villes, repaires de prostituées et de criminels [4], ainsi que dans les ports de mer, où les marins de passage constituaient une source de revenus pour les prostituées. [5]
Cependant, les affirmations mensongères des activistes se sont retournées contre eux lorsque des personnes non impliquées dans leur campagne ont suggéré des moyens d’aider les femmes à éviter l’avortement plutôt que de le légaliser. Les militants ont fait valoir que pour chaque avortement mortel pratiqué dans les ruelles, il devait y avoir de nombreux avortements « réussis », mais que, de par sa nature même, l’avortement était si dangereux qu’il ne pouvait y avoir de problème « énorme mais invisible » : hormis les potions douteuses, l’intervention directe dans l’utérus risquait d’entraîner des blessures graves ou la mort de la mère. Les manifestants d’aujourd’hui qui brandissent des cintres en fil de fer pour mettre en garde contre les restrictions à l’avortement légal semblent ne pas se rendre compte que dans les années 1930, les femmes pauvres ne fréquentaient pas les nettoyeurs à sec ; les cintres étaient un luxe, et les pauvres gardaient généralement leurs vêtements dans un coffre, ou les suspendaient à un crochet derrière la porte, pressant leurs tenues du dimanche en les plaçant sous le matelas. Les contestataires modernes supposent également que les femmes pauvres possédaient des connaissances gynécologiques détaillées leur permettant de s’avorter secrètement, alors qu’aujourd’hui encore, les tampons comportent des diagrammes biologiques pour faciliter leur installation.
Lire la suiteLe cardinal Leo de Toronto exhorte le gouvernement Trudeau à cesser de « normaliser l'euthanasie »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 février 2025 (LifeSiteNews) — Le cardinal Francis Leo de l’archidiocèse de Toronto a reproché au gouvernement fédéral libéral du premier ministre Trudeau de « normaliser l’euthanasie », une pratique condamnée comme un péché grave par l’Église catholique.
« Votre gouvernement normalise l’euthanasie — par extension, les personnes souffrant de la solitude, de l’isolement et de la dépression associés à leur état de santé sont de plus en plus susceptibles de choisir l’euthanasie », écrit M. Leo dans une lettre du 14 février adressée au ministre de la Santé, Mark Holland.
« Ce n’est pas une chose dont notre pays devrait être fier. Nous devrions être jugés sur les soins, l’amour et la dignité accordés aux personnes les plus vulnérables, en particulier dans les moments de désespoir et de souffrance. Hâter la mort n’est pas une avancée en matière de soins de santé ».
Dans sa lettre, M. Leo, qui a été élevé au rang de cardinal à la fin de l’année dernière, se dit préoccupé par la formulation d’un récent sondage du gouvernement fédéral sollicitant l’avis des Canadiens sur le programme national d’euthanasie, appelé « Aide médicale à mourir (AMM) ».
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau va cesser de financer les recherches sur les « tombes anonymes » après que des millions aient été dépensés sans aucun corps trouvé
Pensionnat de Kamloops.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
21 février 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral canadien va interrompre le financement d’un comité chargé de rechercher des « sépultures anonymes » près des anciens pensionnats, après qu’aucune tombe n’ait été découverte et que des millions de dollars du contribuable aient été dépensés.
Dans une déclaration publiée la semaine dernière, le Comité consultatif national sur les enfants disparus des pensionnats et les sépultures non marquées s’est dit « extrêmement déçu d’apprendre que le gouvernement du Canada a décidé d’interrompre le financement de son travail visant à aider les communautés autochtones dans leurs efforts d’identification, de localisation et de commémoration des enfants disparus ».
Le comité a exhorté « le gouvernement fédéral à reconsidérer » les réductions de son financement. Le comité a été lancé en 2021 et est administré conjointement par le Centre national pour la vérité et la réconciliation et le ministère Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.
En réalité, depuis la création du comité, aucun corps n’a été retrouvé sur les terres où se trouvaient les anciens pensionnats financés et mandatés par le gouvernement, dont la plupart étaient gérés par l’Église catholique et l’Église anglicane au Canada.
Lire la suiteUn conseiller municipal canadien, puni pour avoir nié l’existence de « charniers » non prouvés, demande une révision judiciaire
John Robertson.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Canadian Constitution Foundation
7 février 2025, Murray Harbour, Île-du-Prince-Édouard (LifeSiteNews) — Un conseiller municipal de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), qui a été sanctionné pour avoir nié l’affirmation non prouvée de l’existence de fosses communes sur le site des pensionnats, demande une révision judiciaire.
Dans un communiqué de presse du 4 février, la Fondation constitutionnelle canadienne (FCC) a annoncé qu’elle défendrait le conseiller municipal de l’Île-du-Prince-Édouard, John Robertson, qui a été sanctionné par la ville de Murray Harbour pour avoir placé sur sa pelouse une pancarte s’opposant à la thèse des fosses communes.
« La Cour suprême du Canada a répété à maintes reprises que le but de la liberté d’expression est d’assurer que chacun puisse manifester ses pensées, opinions et croyances, même si elles sont impopulaires, déplaisantes ou contraires au courant dominant », a déclaré Josh Dehaas, avocat de la FCC.
Lire la suiteLes libéraux vont augmenter le financement de Radio-Canada à près de 2 milliards de dollars par an
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement libéral a promis de dépenser des millions de dollars de l’argent des contribuables pour compenser les publicités que la télévision de Radio-Canada n’arrive pas à vendre.
Selon des informations publiées le 20 janvier par Blacklock’s Reporter, le ministère du Patrimoine canadien, dirigé par les libéraux, donnera à Radio-Canada des millions supplémentaires, ce qui portera la subvention parlementaire totale de la chaîne à près de 2 milliards de dollars par an.
« Radio-Canada est aux prises avec une série de pressions financières qui remettent en question sa capacité à maintenir les niveaux de programmation et de service », ont affirmé les libéraux, ajoutant que leur ministère « fournira un financement supplémentaire pour rendre Radio-Canada moins dépendante de la publicité privée, dans le but d’éliminer la publicité pendant les émissions d’information et d’autres émissions d’affaires publiques ».
« Radio-Canada est un pilier de l’économie créative du Canada, un fournisseur clé de programmes réalisés par et pour les Canadiens et une source importante de nouvelles et d’informations fiables », ont affirmé les libéraux.
Lire la suiteN’écoutez pas l’hypocrisie des médias canadiens au sujet d’une « presse indépendante » avant les élections
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stefamerpik/Freepik
20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Les Canadiens vont devoir endurer une élection âpre et acrimonieuse cette année, car les libéraux — dirigés par le premier ministre substitut qu’ils nomment à la hâte dans l’espoir de sauver leur grand parti d’antan — tirent profit de chaque dénigrement, insinuation et accusation qu’ils peuvent trouver pour écarter les conservateurs de Pierre Poilievre. Ils seront aidés dans cette entreprise par une grande partie des médias grand public du Canada, qui verront cette élection comme existentielle pour leur propre survie. Poilievre a promis de démanteler la Société Radio-Canada, et les subventions fédérales aux médias généreusement accordées par Trudeau pourraient également se retrouver sur le billot.
Soyez donc prêts à entendre beaucoup de discours prétentieux et moralisateurs de la part des médias au sujet du caractère essentiel du cinquième pouvoir, d’une « presse indépendante », du rôle clé que joue CBC/Radio-Canada et d’autres sociétés de médias dans l’élaboration de l’identité canadienne. Et puis rappelez-vous que même si vous ne faites pas confiance aux médias, ce n’est probablement pas suffisant. Les médias canadiens — à quelques exceptions notables — sont devenus le bras de propagande du mouvement LGBT, et voient ceux d’entre nous qui s’opposent au programme LGBT comme des fanatiques (au mieux) et des extrémistes (au pire). C’est pourquoi Radio-Canada a dépensé l’argent des contribuables pour créer des documentaires qui célèbrent des enfants travestis, en costumes sexualisés, jouant pour les adultes.
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