Oui à la vie, non à l'avortement : des réponses à vos questions
Ci-bas vous trouverez les affirmations les plus communes ou les situations souvent évoquées pour justifier l’avortement. Cliquez l’une d’entre elles pour en connaître la réponse en faveur de la vie et contre l’avortement :
1. C’est mon corps, mon choix.
2. C’est juste un amas de cellules.
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
4. Et si la femme a été violée ?
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever ?
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
1. C’est mon corps, mon choix.
Il est vrai que les gens parlent de l’avortement comme le « choix d’une femme ». Le problème c’est que ce choix est en conflit direct avec le droit de vivre de l’enfant à naître. Une femme a peut-être le droit de faire ce qu’elle veut de son propre corps, mais certainement pas du corps de quelqu’un d’autre. Dès la conception, un nouvel être est créé, et cela est confirmé par la science [1]. Une récente enquête a révélé que 59 % des Canadiens aimeraient que la vie humaine soit protégée avant la naissance. [2]
Voici un témoignage d’une femme qui, quand elle était toute petite, a survécu à une tentative d’avortement. De quel droit porter atteinte à sa vie ?
(Voir ici une version de qualité visuelle moindre, mais avec sous-titres en français.)
2. C’est juste un amas de cellules.
Le contraire est évident, même pour Cannelle et Pruneau :
Les promoteurs de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. [3] À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. [4] Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. Il approche la complétude au premier trimestre. Et tout alors qu’au Canada (en 2009), 41,2 % des avortements provoqués déclarés par les hôpitaux étaient faits entre les semaines 9 et 12 du développement de l’enfant. [6]
Une nouvelle vie humaine commence à la conception — ça, c’est la seule position raisonnable. En ce moment même, il y a des gens qui poussent pour que l’être humain soit défini d’un point de vue arbitraire. L’enfant devient un objet de nos désirs (ou de nos refus) à la place de le respecter dans sa propre dignité. En Australie, il y a deux travailleurs en éthique qui pensent que le meurtre des enfants nouveau-nés pourrait être justifié en certains cas [7]. Mais où allons-nous avec cela? La destruction totale de la protection de la vie? L’homicide légal des plus petits et des plus vulnérables?
Finalement, il est important de savoir que l’enfant à naître peut ressentir la douleur à partir de la 20e semaine de grossesse (si ce n’est pas plus tôt). La recherche scientifique montre qu’à partir de 12 semaines, et certainement rendu à 20 semaines, l’enfant à naître a toute l’anatomie et la biologie nécessaire pour percevoir et sentir la douleur. [8] (retour)
Voici une vidéo intitulée « L’odyssée de la vie » qui retrace le développement de la vie humaine de la conception à la naissance.
À lire absolument : 12 faits étonnants qui prouvent l’humanité de l’enfant à naître dès le premier trimestre |
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
C’est vrai. Une étude américaine datant de 2002 affirme que 54 % des femmes ayant subi un avortement utilisaient une forme ou une autre de contraception durant le mois où elles auraient conçu. La contraception n’est donc nullement à 100 % efficace. La seule manière de s’assurer à 100 % de ne pas tomber enceinte quand on ne veut pas d’enfant est l’abstinence sexuelle.
Il est important de noter que les contraceptifs hormonaux ont aussi été liés à une augmentation de risque de certains cancers. La Société américaine du cancer a publié un document qui indique que l’utilisation récente du contraceptif oral est un facteur qui augmente le risque de cancer du sein, et l’utilisation à long terme du contraceptif oral est liée à un risque augmenté de cancer cervical. [9]
Comme alternative à la pilule, il existe la Méthode de l’Ovulation Billings (MOB), une méthode naturelle et efficace qui est utilisée par plusieurs couples. Une étude récente en Chine a montré que « l’efficacité d’utilisation de la MOB est bien supérieure à celle du stérilet TCu220c, l’un des DIU les plus utilisés en Chine. » [10]
Si vous êtes jeune et vous ne vous sentez pas prête à avoir un enfant, il serait recommandable de ne pas vous engager dans une relation sexuelle. Chaque action à des conséquences — il est important de respecter le fait que l’acte sexuel, en lui-même, entraîne la possibilité de la création d’un nouvel être humain. (retour)
4. Et si la femme a été violée?
Premièrement, il est important d’expliquer que le viol constitue juste 1 % des raisons pour l’avortement [11]. La majorité des femmes choisissent d’avorter leurs enfants pour des raisons sociales ou économiques [12].
Dans le cas de viol, il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi. Le viol est un acte de violence, et la victime doit être assistée au maximum. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu dans le viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Si la mère ne peut pas soutenir l’enfant, elle devrait considérer l’adoption, qui est une alternative non violente qui répond aux besoins de l’enfant et de la mère.
À lire :
- Miss Pennsylvanie, née d’un viol, donne son témoignage.
- Un témoignage d’une femme victime d’un viol collectif qui garda l’enfant.
- Un témoignage d’une femme conçue lors d’un viol.
- Témoignage d’un prêtre, conçu dans le viol, qui a entendu la confession de son père.
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever?
Il y a plusieurs femmes enceintes qui manquent de ressources financières pour élever un enfant. Dans ce cas, il y a plusieurs options. La première, c’est de demander de l’aide aux amis et à vos proches. S’il n’y a aucune personne pour vous offrir du support, vous pouvez appeler des agences téléphoniques comme Enceinte-Inquiète (1-855-871-4442) qui vous dirigeront vers des centres pour les femmes enceintes. Ces organisations vous aideront à trouver ce dont vous avez besoin, que ce soit un logement, des habits, de la nourriture, du soutien financier, ou bien du soutien émotionnel.
Il est important de reconnaître qu’à la place d’investir des milliers de dollars dans l’industrie de l’avortement, le gouvernement pourrait utiliser cet argent pour aider les femmes enceintes. L’avortement est utilisé comme un raccourci dans le monde médical et gouvernemental — il élimine les membres non voulus pour réduire les coûts pour la société. Cette mentalité est très mauvaise pour l’avenir du Québec, car nous avons besoin de ces enfants pour continuer à bâtir un Québec fort. (retour)
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
La surpopulation de la planète est plutôt mythe que réalité. Au rythme actuel du déclin démographique, le taux mondial de fécondité devrait être en dessous du seuil de renouvellement des générations peu après 2020. Au Québec, la population est très rapidement en train de vieillir, ce qui causera de graves problèmes sociaux et économiques. Selon des projections de l’Institut de la statistique de Québec, il est possible qu’au Québec « la population âgée surpasse en nombre la population des jeunes en 2019. » [13] Cela signifie qu’il y aura une réduction du nombre et de la proportion de personnes jeunes, la population qui travaille deviendra de plus en plus âgée et difficile à remplacer, et il y aura une explosion du nombre de personnes âgées. En 2009, au Québec, l’avortement légal a pris la vie de 27 139 enfants. [14] Combien d’autres vont-ils être tués chaque année? (retour)
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
Dans les cas où la vie de la mère est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord que la mère doit poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de la mère, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître. (retour)
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
Premier élément de réponse :
Deuxièment, il y a beaucoup de témoignages de femmes qui on subit un avortement et qui l’ont regretté [15]. Les risques de problèmes physiques et mentaux à la suite d’un avortement sont suffisamment hauts pour avouer que l’avortement ne devrait pas être présenté comme une procédure simple et sécuritaire — au minimum il faut reconnaître que ce n’est pas vrai dans tous les cas. Selon une étude de la Scandinavie, l’avortement serait quatre fois plus mortel pour une femme que de donner naissance à son enfant [16]. La liste de répercussions négatives potentielles est longue et sérieuse. Au niveau mental, les femmes ayant subi un avortement sont 6 fois plus suicidaires par rapport aux femmes qui ont donné naissance à leurs enfants. Plusieurs femmes ont aussi été atteintes de dépression, syndromes post-traumatiques, trouble du comportement alimentaire, toxicomanie, et des problèmes chroniques de relation avec les autres [17]. La liste des effets physiques inclut : hémorragie, infection, embolisme, complication d’anesthésie, et grossesse extra-utérine [18]. La recherche montre aussi que l’avortement élève le risque de cancer du sein, du cerveau, et des poumons [19]. Une étude dans un grand journal médical a révélé que 31 % des femmes américaines qui on subit un avortement ont souffert de problèmes de santé [20].
Pour d’autres études et témoignages portant sur les effets néfastes de l’avortement, lire notre dossier spécial (PDF) :
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
Il est facile de penser que l’avortement touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est liée au père et à la mère — ce n’est pas tout seul que la mère a créé ce nouvel être humain. Alors les hommes, eux aussi, ont leur mot à dire en ce qui concerne l’avortement. L’avortement frappe les femmes, mais aussi les conjoints, les grands-parents, les amis, les enfants, et la société entière. [21] Une étude montre que sur 40 hommes qui ont permis à leurs partenaires d’avoir un avortement, 35 ont subi des syndromes post-traumatiques à la suite de l’avortement. Ces effets comprennent : tristesse, pensées persistantes du bébé, énervement, culpabilité, anxiété, troubles de sommeil, problèmes sexuels, et toxicomanie [22]. Finalement, une étude montre que 39 % des Québécois pensent que l’avortement ne devrait pas être légal en toutes circonstances [23] — mais la grande majorité n’est pas au courant que l’avortement est permis à tout moment, jusqu’à la naissance de l’enfant, et pour n’importe quelle raison. (retour)
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
On dit également : « On ne retournera pas aux aiguilles à tricoter! » ou bien on parle de femmes qui se « charcutaient » en utilisant des cintres pour s’autoavorter quand l’avortement était illégal.
(Manifestation proavortement -- Source)
C’est une façon d’agir sur les émotions en évoquant le spectre d’une hécatombe.
Or, sur la base des données de Statistiques Canada [a] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l’avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d’avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l’avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d’avortements légaux, mais il y a eu une diminution semblable de décès suite à des fausses couches : 10 au cours de la même période. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle au cours des années qui suivirent la légalisation de l’avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation. [b]
Autrement dit, la légalisation n’a pas sauvé qui que ce soit, ce sont les progrès de la médecine qui ont sauvé des vies.
Qui plus est, la pénalisation de l’avortement ferait plutôt baisser le taux de mortalité maternelle : Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues [c], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l’avortement après l’avoir préalablement autorisé, n’ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s’aggraver. Il a même baissé. En revanche, l’Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s’aggraver après la légalisation de l’avortement.
Aussi, il est important de savoir que la légalisation de l’avortement a fait énormément grimper le nombre d’avortements au Québec. En 1971 (soit deux ans après la légalisation au Canada de l’avortement), il y avait jusqu’à 1 275 avortements, mais en 2010, le nombre est monté rapidement jusqu’à 26 124 [24]. La perte de tous ces enfants devrait nous faire réfléchir : est-ce que des restrictions sur l’avortement sont nécessaires pour l’avenir du Québec?
Finalement, si l’avortement illégal est horrible, l’avortement légal ne l’est-il pas autant ? Ce n’est pas parce qu’on légalise l’avortement que les conséquences sont moins sérieuses. Que l’avortement soit légal ou pas, le résultat final reste le même : le meurtre d’un enfant innocent. Les instruments peuvent avoir une apparence plus propre, les docteurs peuvent avoir plus de confiance en eux-mêmes, mais le problème n’est pas résolu. Il y a encore des femmes qui sont forcées d’avorter par leur partenaire ou leur famille. Il y a encore des cas de viols, et il y aura toujours des situations difficiles — mais l’avortement n’aide pas à mettre fin à ces injustices. Au contraire, l’avortement amplifie et permet de masquer une mentalité tordue des relations sexuelles et de l’enfantement. Pour protéger les femmes, il faut apprendre la dignité et le respect. Cela commence par un fondement de compréhension pour le fait que la femme, elle, peut enfanter — et que lorsqu’elle est enceinte, son corps et son esprit doivent être soutenus. (retour)
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
Comme premier aspect de réponse, il faut être conscient que personne ne peut prévoir l’avenir d’un enfant et affirmer qu’il sera triste, battu, etc. Rappelons cette évidence que c’est dans les pays Africains que les enfants ont le plus beau sourire et témoignent d’une joie de vivre, lorsqu’ils ont le minimum vital, qu’aucune population occidentale, pourtant très riche matériellement, ne peut revendiquer. Les prédictions sur l’avenir des enfants ne sont que cela, des prophéties de Nostradamus pour faire peur aux adeptes de charlatans diplômés ou pas.
Deuxièmement, même si un enfant peut vivre des moments de tristesse, ce que tous les enfants et tout être humain vivent, il y aura aussi des joies. Ce n’est pas un hasard si la légende fondatrice du bouddhisme repose sur une phrase voulant décrire le sort de l’humanité : « Sire, les hommes souffrent et sont malheureux ». Si l’on voulait éradiquer les enfants à naître qui risquent de souffrir dans leur vie terrestre, il ne faudrait permettre aucune naissance. Et sous-estimer également le pouvoir de résilience des enfants malheureux qui pourront un jour connaître le bonheur.
Pour ce qui est des handicaps et maladies, il faut rappeler que chaque enfant est unique au monde, et que jamais il n’y a eu, jamais il n’y aura un autre enfant identique à celui qui est devant nous. Même les jumeaux dits « identiques » ont leur différence. Supprimer un enfant, c’est supprimer son unique chance de respirer, de connaître la vie.
Et se rappeler aussi, ce que cet enfant trisomique dit à sa mère pour la consoler du handicap qui l’affecte : « Ne t’en fais pas maman, j’ai toujours un cœur pour aimer. » Ce qui peut manquer cruellement à ceux qui aimeraient les éliminer. Si l’essentiel est invisible pour les yeux, il y a certainement des personnes handicapées plus belles que bien des biens portants! Et ce petit poème de Cécile, jeune trisomique écrivant à son professeur qui savait aimer ces personnes avec un handicap, le dit avec sagesse :
« Mon Dieu, s’il vous plaît,
Veillez sur “mon Ami”.
À ma famille, je déplais,
Lui me trouve un peu jolie,
Car il connaît de quoi mon cœur est fait.
Il y en a de beaux certes
Mais le sont-ils réellement,
Ceux qui se moquent impunément? »
(Poème tiré de : LEJEUNE, CLARA. La Vie est un bonheur, Jérôme Lejeune, mon père, Éditions Critérion, Paris, 1998, p.43-44).
Chaque être humain est une « histoire sacrée » (Jean Vanier)
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12. Au lieu de s’acharner sur l’avortement, pourquoi ne pas s’occuper des enfants qui meurent de faim dans le monde ?
On pourrait poser la même question à la Société du cancer (pourquoi s’acharner sur cette maladie, puisqu’il y en a d’autres) ou à un pompier (pourquoi seulement sauver des gens du feu, et non de la noyade?). Mais jamais on ne pose de telles questions, car on comprend bien que tous ne sont pas habilités à secourir à tous. C’est seulement dans le cas des gens qui défendent les enfants à naître qu’on se plaint d’une nécessaire spécialisation et d’une division des tâches.
Nous nous réservons le droit de nous spécialiser dans la défense des enfants à naître, car ces derniers en ont grandement besoin : il se trouve que si les gens en général sont conscients de l’importance de prendre soin, d’aimer et de sauver les enfants après la naissance, par une grave inconscience et beaucoup d’ignorance, beaucoup de gens ne perçoivent pas l’importance de sauver aussi les enfants non visibles, ceux protégés par la peau du ventre de leur maman, mais que l’on s’apprête à dépecer, démembrer, à brûler par injection saline, ou à tuer sans anesthésiants par injection létale.
D’où le choix de mettre l’accent sur la défense des 42 millions d’enfants avortés annuellement, l’avortement étant facilement la première cause de décès violents au monde (PDF).
Dans le monde y a plus de 115 000 enfants tués chaque jour par avortement, dont 80 au Québec. Nous avons pensé qu’il valait la peine de s’y attarder… (retour)
© 2012-2019, Campagne Québec-Vie
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Mis en demeure, le gouvernement Legault refuse de rétablir un événement qu’il juge « antiavortement »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tony Webster/Flickr
Signez notre pétition : François Legault, réinstituez l’événement pro-vie au Centre des Congrès !
Le gouvernement Legault, mis en demeure par Harvest Ministries International (HMI), refuse de lever l’interdiction faite à cet organisme de tenir un événement au Centre des congrès de Québec.
À l’origine, le ministre du Tourisme, Caroline Proulx, avait enjoint le directeur général du centre d’annuler le contrat avec HMI parce qu’elle soupçonnait l’événement d’être pro-vie et donc d’aller à l’encontre des « principes fondamentaux du Québec ». Selon les propres mots de Mme Proulx : « Parce que c’est contre les principes fondamentaux du Québec... ce type d’événement-là n’aura pas lieu chez nous ».
Mme Proulx se serait basée sur un site pro-vie dont HMI est le propriétaire, bien que le site en question ne parle pas de l’événement, pour considérer l’événement comme étant pro-vie.
La mise en demeure de HMI, représentée par Me Samuel Bachand, demande au directeur général du Centre des congrès de rétablir le contrat signé avec HMI et met en cause le ministre Proulx pour les pressions exercées sur le centre.
« Même si la thématique du Rallye était “anti-avortement” (nous le nions), votre décision de bannir ma cliente du Centre des congrès — et de toutes les propriétés similaires de la Couronne provinciale — serait abusive, discriminatoire, attentatoire aux libertés fondamentales d’expression et de religion, sans l’ombre d’une justification raisonnable », écrit Me Bachand dans la lettre, rapporte Radio-Canada.
Cette annulation représente un préjudice pour HMI à cause, entre autres, de la difficulté à trouver un emplacement de rechange en pleine haute saison : « La résiliation unilatérale du contrat causera un préjudice matériel considérable à ma cliente qui doit maintenant, en pleine haute saison, trouver un lieu de remplacement pour le Rallye, à proximité d’hôtels et de restaurants où des réservations et des dépôts ont déjà été faits. De façon préliminaire et sous toutes réserves, ma cliente estime son préjudice matériel probable à plus de quatre cent cinquante mille dollars (450 000 $). »
Lire la suiteLe projet de loi C-311 sur la violence envers les femmes enceintes
Par Paul Tuns (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unsplash
Le 9 mai, le député conservateur Cathay Wagantall (Yorkton-Melville) a proposé que le projet de loi C-311, Loi modifiant le Code criminel (violence envers les femmes enceintes), passe en deuxième lecture et soit renvoyé à un comité, les libéraux, le NPD et le Bloc Québécois condamnant les conservateurs pour ce qu’ils considèrent comme une tentative de rouvrir la question de l’avortement.
S’il est adopté, le projet de loi C-311 modifiera l’article 718.2 du Code criminel afin d’ajouter la détermination qu’un agresseur qui cause un préjudice physique ou émotionnel à une femme qu’il sait être enceinte comme circonstance aggravante dans la prononciation de sa peine comme criminel reconnu coupable. Actuellement, l’article 718 considère les crimes motivés par des préjugés ou de la haine envers des groupes désignés comme une circonstance aggravante. Le projet de loi de Mme Wagantall ajouterait les femmes enceintes à la liste des groupes protégés.
Le projet de loi se présente comme suit : « Attendu que le Parlement souhaite dénoncer et décourager la violence envers les femmes enceintes en désignant explicitement la grossesse comme une circonstance aggravante aux fins de détermination de la peine ». Mme Wagantall a pris la parole à la Chambre des communes pour signaler « L’histoire récente du Canada compte plus de 80 cas de femmes tuées alors qu’elles étaient enceintes. Chacune de ces femmes a été tuée par un homme qui savait qu’elle était enceinte. Les tueurs ont intentionnellement cherché à faire du mal aux femmes enceintes et, dans de nombreux cas, à mettre fin à leur grossesse. En l’état actuel des choses, nous avons manqué à notre devoir en n’exigeant pas des juges chargés de la détermination de la peine qu’ils tiennent compte de ces actes ».
Lire la suite1500 bébés canadiens sont nés à la suite d’un avortement raté — la police doit enquêter sur la façon dont ils sont morts
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Irina Schmidt/Adobe Stock
Lorsqu’un bébé vient de naître, il est naturel que les parents l’accueillent en lui donnant immédiatement amour, chaleur et protection. Parfois, ils versent des larmes de bonheur en embrassant et en câlinant cette merveilleuse nouvelle vie. Malheureusement, plus de 1 500 bébés nés au Canada au cours des 23 dernières années ont vécu l’expérience inverse. Ils sont nés vivants après un avortement raté, puis auraient été laissés à l’abandon, dans le froid, la solitude et le manque d’amour, leur étant refusé leur droit légal à des soins médicaux nécessaires à leur survie.
Des données fiables de Statistique Canada et de l’Institut canadien d’information sur la santé, un organisme de notification contrôlé par le gouvernement, montrent que des tentatives d’avortement ont été faites contre ces bébés dans des établissements médicaux réglementés. Les données montrent que ces bébés ont survécu à ces agressions, qu’ils sont nés vivants, puis qu’ils sont morts. Patricia Maloney, chercheuse canadienne pro-vie, suit ces chiffres depuis 2012 sur les bases de données gouvernementales susmentionnées. Elle a compilé toutes les preuves sur son site internet.
Des données récentes révèlent une augmentation significative du nombre de bébés canadiens nés vivants après avortement tardif raté, le nombre étant passé de 127 l’année précédente à 149 cette année, soit une augmentation de 22 cas. Les données indiquent que sur les 149 avortements qui ont abouti à des naissances vivantes, six sont nés à un âge gestationnel supérieur à 29 semaines. Beaucoup étaient nés après 24 semaines, âge auquel les experts médicaux considèrent généralement qu’un bébé est « viable » et peut survivre hors de l’utérus avec intervention médicale.
On ne sait toujours pas ce qu’il est advenu de ces bébés après leur naissance à la suite d’un avortement raté, ni comment ils sont morts. La seule preuve de leur courte existence en ce monde sont les codes du système de santé comme « P96.4 » et les mots « Interruption de grossesse, affectant les fœtus et les nouveau-nés ». Ces bébés sont-ils venus au monde après avoir survécu à un avortement pour être ensuite abandonnés sans soins médicaux appropriés ? Certains d’entre eux ont-ils été précipités dans la mort par l’avorteur, comme dans le cas de l’avorteur américain condamné Kermit Gosnell qui utilisait des ciseaux pour sectionner la moelle épinière de bébés nés vivants après un avortement raté ?
Lire la suiteUne femme conçue lors d’un viol déclare qu’il est « insultant » de l’appeler « le bébé du violeur »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : akachai studio/Adobe Stock
Une femme conçue lors d’un viol s’est élevée contre le discours pro-avortement dans une lettre au rédacteur en chef du Times-Picayune/The New Orleans Advocate.
Amber Dubois est une épouse et une enseignante dont la mère a été violée pendant son adolescence. Sa mère ne vivait pas près de sa famille et n’était pas croyante, mais elle n’a pas avorté — ce que beaucoup d’autres auraient pu envisager, selon Amber Dubois.
« Au lieu de cela, elle me dit encore aujourd’hui que je suis la meilleure décision qu’elle ait jamais prise », écrit-elle. « Elle m’a dit qu’elle savait que j’étais une vie humaine et que le cadeau d’une belle vie l’emporterait sur le cauchemar d’être violée. Elle a convenu que je ne devais pas être tuée à cause du crime horrible de mon père biologique. Elle a décidé que je serais son enfant, quoi qu’il arrive ».
Nombreux sont ceux, même parmi ceux qui se disent pro-vie, qui affirment que des exceptions aux lois protégeant les enfants à naître devraient être prévues pour les femmes violées. Mais, selon Mme Dubois, les enfants conçus lors d’un viol ne méritent pas d’être condamnés à mort pour les crimes de leurs parents.
Lire la suiteDe jeunes parents refusent l’avortement pour leur fils privé de bras
Le petite Hendré Strauss.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme de 25 ans et son mari ont été critiqués pour avoir refusé d'avorter leur fils parce qu'il n'a pas de bras. Elle dit qu'elle aime son fils tel qu'il est — « parfait ».
Selon The Mirror, Mariaan Strauss et son mari Hendrick, originaires d'Afrique du Sud, ont expliqué qu'ils avaient appris lors d'une échographie à 13 semaines que leur fils n'avait pas de bras. Le médecin a conseillé aux parents d'avorter. Bien que l'idée d'élever un enfant doté de capacités différentes ait semblé décourageante au couple, ils n'ont pas voulu mettre fin à sa vie.
Qualifié d'« égoïste » pour cette décision, le couple affirme aujourd'hui qu'Hendré, âgé de 11 mois, est « le plus beau cadeau que nous ayons pu recevoir ». Il ne pesait qu'un peu plus de deux kilos à la naissance et Mariaan a déclaré que son mari et elle avaient pleuré « parce que c'était un si beau moment ».
Pourtant, dit-elle, « la grande et sombre dépression m'a frappée ».
La société est cruelle et je me suis dit : « Notre enfant sera-t-il un jour accepté ? Va-t-il faire l'objet de moqueries et de brimades ? »
Elle a ajouté : « Les mots de mon spécialiste me revenaient sans cesse à l'esprit : "Tu es égoïste si tu n'avortes pas. Vous devez penser à l'enfant. Il ne pourra jamais avoir une qualité de vie normale" ».
Lire la suiteLes pro-vie de Baltimore sauvagement agressés devant l’avortoir de Planned Parenthood s’expriment
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale
Quelques jours après l’agression brutale, Mark Crosby et Dick Schaefer, conseillers pro-vie sur le trottoir, sont retournés au Planned Parenthood de Baltimore où ils exercent fidèlement leur ministère en priant, en distribuant des chapelets et en exhortant les femmes enceintes à choisir la vie.
1er juin 2023, Baltimore (LifeSiteNews) — Les deux conseillers catholiques pro-vie âgés qui ont été violemment agressés devant la clinique d’avortement de Planned Parenthood à Baltimore ont parlé à Jim Hale de LifeSiteNews dans un reportage vidéo le 1er juin.
Dans la vidéo, les hommes décrivent l’attaque et appellent les hommes catholiques plus jeunes à soutenir les conseillers de trottoir qui risquent leur propre sécurité physique pour essayer de protéger les enfants à naître.
LifeSiteNews a précédemment rapporté que les activistes pro-vie Mark Crosby, 73 ans, et Dick Schaefer, 80 ans, ont été attaqués alors qu’ils exerçaient leur ministère pro-vie sur le trottoir devant le centre d’avortement Planned Parenthood sur North Howard Street à Baltimore.
Schaefer se serait rétabli chez lui, mais Crosby s’est rendu au centre de traumatologie de l’Université du Maryland pour y être soigné de graves blessures au crâne et à l’orbite d’un œil, ainsi qu’aux genoux et aux doigts.
Son œil droit est devenu aveugle et il a subi une commotion cérébrale.
Dans le rapport vidéo du 1er juin, Hale note que cinq jours seulement après avoir été sauvagement battus, Crosby et Schaefer étaient déjà de retour devant le Planned Parenthood de Baltimore où ils effectuent le travail souvent ingrat et parfois dangereux de prier devant la clinique d’avortement, de distribuer des chapelets et d’exhorter les mères enceintes à choisir la vie.
Lire la suiteComment des responsables catholiques aident les promoteurs de l’avortement
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lors de la tentative, heureusement ratée, des ennemis de la vie et de la famille de promulguer une loi sur l’éducation sexuelle obligatoire en 2010, M. Ed Balls, secrétaire d’État du gouvernement travailliste pour les enfants, les écoles et les familles, a déclaré :
« Le soutien de l’Église catholique et de l’archevêque Nichols dans ces changements est, je pense, très, très important... un énorme pas en avant ». [1]
Malheureusement, sept ans plus tard, sous un gouvernement conservateur, une législation similaire est entrée en vigueur — avec le soutien des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles.
La politique de soutien des évêques catholiques aux lignes directrices du gouvernement en matière d’éducation sexuelle et relationnelle (ESR) a également revêtu une grande importance politique. Leur soutien a été souligné dans une déclaration de Nick Gibb, ministre des normes scolaires du gouvernement conservateur, qui a déclaré :
« Les directives ont été soigneusement élaborées pour obtenir le consensus le plus large possible en faveur de cette politique, ce qui explique qu’elles aient été adoptées par cette Chambre à une écrasante majorité et par l’autre Chambre sans aucune division ». [2]
M. Nick Gibb a poursuivi :
« Les personnes qui s’y opposent se situent à l’autre extrémité de ce consensus. Je crains qu’il soit peu probable que nous amenions ces extrémités du débat à ce consensus, mais je suis très satisfait que nous ayons obtenu le soutien de l’Église catholique... pour les orientations que nous avons créées ».
Lire la suiteAu moins 87 485 enfants à naître victimes d’avortement au Canada en 2021
Par Paul Tuns (The Interim), 8 mai 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Selon les derniers chiffres de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), plus de 87 000 enfants à naître ont été tués par avortement en 2021.
Les chiffres officiels recueillis par l’ICIS sont incomplets, car un certain nombre d’avortements pratiqués en dehors d’un hôpital ou que l’on recherche dans les données de facturation des médecins ne sont pas enregistrés. L'état d'incomplétion de ces données persiste malgré « les efforts d’amélioration continus de l’ICIS... pour combler les lacunes des données ». L’ICIS a utilisé une « méthodologie révisée » qui inclut « les données de facturation des médecins comme source des volumes totaux d’avortements et des méthodes d’avortement pour certaines provinces », indique le rapport. « Les résultats de 2021 ne sont pas comparables aux résultats des données historiques ». Malgré ces lacunes, le rapport de l’ICIS indique qu’il y a eu 87 307 avortements.
En 2021, 55 073 avortements « chirurgicaux » et 32 234 avortements « médicaux » (avortements chimiques par pilule) ont été déclarés. Le rapport admet qu’il sous-estime les avortements chimiques pratiqués en dehors des hôpitaux.
Au Canada, 20 217 avortements ont été déclarés en milieu hospitalier et 67 268 en milieu extrahospitalier. En Alberta, en Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec, le nombre d’avortements déclarés en milieu extrahospitalier est supérieur à celui des avortements en milieu hospitalier. Au Québec, 67 % des avortements déclarés ont été pratiqués dans des cabinets de médecins et des cliniques de santé, tandis qu’en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador 84 % et 94 % des avortements déclarés ont été pratiqués en dehors du milieu hospitalier.
Les nouveaux ensembles de données ne comprennent pas les informations que les rapports précédents de l’ICIS sur l’avortement incluaient, comme les avortements par âge gestationnel, par nombre d’accouchements précédents, par nombre d’avortements précédents et par complications. Le rapport comprend des informations de base telles que l’âge de la mère, le type d’avortement et la province dans laquelle l’avortement a eu lieu.
Lire la suiteAyant refusé l’avortement suggéré par les médecins, elle est aujourd’hui la mère d’un enfant de 11 mois en bonne santé
Jasmine.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 mai 2023, Brisbane, Australie (LifeSiteNews) — La mère d’une petite fille de 11 mois en pleine santé se dit « très reconnaissante de ne pas avoir écouté les médecins » qui l’ont encouragée à avorter son bébé à naître.
Dans une entrevue accordée au site internet australien pour parents Kidspot, une mère de 39 ans, identifiée uniquement sous le nom de « Jodie », a déclaré qu’elle considérait sa dernière grossesse comme sa dernière chance d’avoir un enfant après de multiples fausses couches et une relation récemment rompue.
Cependant, elle raconte que ses médecins ont commencé à l’encourager à avorter en raison de prétendus handicaps.
« Ils m’ont dit qu’en raison de mon âge, de mes antécédents de fumeuse et d’autres statistiques, il y avait un risque élevé de syndrome de Down », a déclaré la nouvelle maman, ajoutant qu’elle était « furieuse » lorsque les médecins l’ont incitée à « envisager l’avortement ».
Les femmes enceintes sont souvent encouragées à avorter sur la base d’un diagnostic de trisomie 21. On estime que 60 à 90 % des bébés diagnostiqués avec ce handicap aux États-Unis sont tués dans l’utérus, et cette pratique est courante dans le monde entier. Pourtant, les personnes atteintes du syndrome de Down se décrivent en grande majorité comme heureuses et les progrès médicaux ont permis d’augmenter considérablement l’espérance de vie des personnes atteintes de cette maladie.
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