Oui à la vie, non à l'avortement : des réponses à vos questions
Ci-bas vous trouverez les affirmations les plus communes ou les situations souvent évoquées pour justifier l’avortement. Cliquez l’une d’entre elles pour en connaître la réponse en faveur de la vie et contre l’avortement :
1. C’est mon corps, mon choix.
2. C’est juste un amas de cellules.
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
4. Et si la femme a été violée ?
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever ?
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
1. C’est mon corps, mon choix.

Il est vrai que les gens parlent de l’avortement comme le « choix d’une femme ». Le problème c’est que ce choix est en conflit direct avec le droit de vivre de l’enfant à naître. Une femme a peut-être le droit de faire ce qu’elle veut de son propre corps, mais certainement pas du corps de quelqu’un d’autre. Dès la conception, un nouvel être est créé, et cela est confirmé par la science [1]. Une récente enquête a révélé que 59 % des Canadiens aimeraient que la vie humaine soit protégée avant la naissance. [2]
Voici un témoignage d’une femme qui, quand elle était toute petite, a survécu à une tentative d’avortement. De quel droit porter atteinte à sa vie ?
(Voir ici une version de qualité visuelle moindre, mais avec sous-titres en français.)
2. C’est juste un amas de cellules.
Le contraire est évident, même pour Cannelle et Pruneau :
Les promoteurs de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. [3] À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. [4] Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. Il approche la complétude au premier trimestre. Et tout alors qu’au Canada (en 2009), 41,2 % des avortements provoqués déclarés par les hôpitaux étaient faits entre les semaines 9 et 12 du développement de l’enfant. [6]
Une nouvelle vie humaine commence à la conception — ça, c’est la seule position raisonnable. En ce moment même, il y a des gens qui poussent pour que l’être humain soit défini d’un point de vue arbitraire. L’enfant devient un objet de nos désirs (ou de nos refus) à la place de le respecter dans sa propre dignité. En Australie, il y a deux travailleurs en éthique qui pensent que le meurtre des enfants nouveau-nés pourrait être justifié en certains cas [7]. Mais où allons-nous avec cela? La destruction totale de la protection de la vie? L’homicide légal des plus petits et des plus vulnérables?
Finalement, il est important de savoir que l’enfant à naître peut ressentir la douleur à partir de la 20e semaine de grossesse (si ce n’est pas plus tôt). La recherche scientifique montre qu’à partir de 12 semaines, et certainement rendu à 20 semaines, l’enfant à naître a toute l’anatomie et la biologie nécessaire pour percevoir et sentir la douleur. [8] (retour)
Voici une vidéo intitulée « L’odyssée de la vie » qui retrace le développement de la vie humaine de la conception à la naissance.
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À lire absolument : 12 faits étonnants qui prouvent l’humanité de l’enfant à naître dès le premier trimestre |
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
C’est vrai. Une étude américaine datant de 2002 affirme que 54 % des femmes ayant subi un avortement utilisaient une forme ou une autre de contraception durant le mois où elles auraient conçu. La contraception n’est donc nullement à 100 % efficace. La seule manière de s’assurer à 100 % de ne pas tomber enceinte quand on ne veut pas d’enfant est l’abstinence sexuelle.
Il est important de noter que les contraceptifs hormonaux ont aussi été liés à une augmentation de risque de certains cancers. La Société américaine du cancer a publié un document qui indique que l’utilisation récente du contraceptif oral est un facteur qui augmente le risque de cancer du sein, et l’utilisation à long terme du contraceptif oral est liée à un risque augmenté de cancer cervical. [9]
Comme alternative à la pilule, il existe la Méthode de l’Ovulation Billings (MOB), une méthode naturelle et efficace qui est utilisée par plusieurs couples. Une étude récente en Chine a montré que « l’efficacité d’utilisation de la MOB est bien supérieure à celle du stérilet TCu220c, l’un des DIU les plus utilisés en Chine. » [10]
Si vous êtes jeune et vous ne vous sentez pas prête à avoir un enfant, il serait recommandable de ne pas vous engager dans une relation sexuelle. Chaque action à des conséquences — il est important de respecter le fait que l’acte sexuel, en lui-même, entraîne la possibilité de la création d’un nouvel être humain. (retour)
4. Et si la femme a été violée?
Premièrement, il est important d’expliquer que le viol constitue juste 1 % des raisons pour l’avortement [11]. La majorité des femmes choisissent d’avorter leurs enfants pour des raisons sociales ou économiques [12].
Dans le cas de viol, il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi. Le viol est un acte de violence, et la victime doit être assistée au maximum. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu dans le viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Si la mère ne peut pas soutenir l’enfant, elle devrait considérer l’adoption, qui est une alternative non violente qui répond aux besoins de l’enfant et de la mère.
À lire :
- Miss Pennsylvanie, née d’un viol, donne son témoignage.
- Un témoignage d’une femme victime d’un viol collectif qui garda l’enfant.
- Un témoignage d’une femme conçue lors d’un viol.
- Témoignage d’un prêtre, conçu dans le viol, qui a entendu la confession de son père.
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever?
Il y a plusieurs femmes enceintes qui manquent de ressources financières pour élever un enfant. Dans ce cas, il y a plusieurs options. La première, c’est de demander de l’aide aux amis et à vos proches. S’il n’y a aucune personne pour vous offrir du support, vous pouvez appeler des agences téléphoniques comme Enceinte-Inquiète (1-855-871-4442) qui vous dirigeront vers des centres pour les femmes enceintes. Ces organisations vous aideront à trouver ce dont vous avez besoin, que ce soit un logement, des habits, de la nourriture, du soutien financier, ou bien du soutien émotionnel.
Il est important de reconnaître qu’à la place d’investir des milliers de dollars dans l’industrie de l’avortement, le gouvernement pourrait utiliser cet argent pour aider les femmes enceintes. L’avortement est utilisé comme un raccourci dans le monde médical et gouvernemental — il élimine les membres non voulus pour réduire les coûts pour la société. Cette mentalité est très mauvaise pour l’avenir du Québec, car nous avons besoin de ces enfants pour continuer à bâtir un Québec fort. (retour)
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
La surpopulation de la planète est plutôt mythe que réalité. Au rythme actuel du déclin démographique, le taux mondial de fécondité devrait être en dessous du seuil de renouvellement des générations peu après 2020. Au Québec, la population est très rapidement en train de vieillir, ce qui causera de graves problèmes sociaux et économiques. Selon des projections de l’Institut de la statistique de Québec, il est possible qu’au Québec « la population âgée surpasse en nombre la population des jeunes en 2019. » [13] Cela signifie qu’il y aura une réduction du nombre et de la proportion de personnes jeunes, la population qui travaille deviendra de plus en plus âgée et difficile à remplacer, et il y aura une explosion du nombre de personnes âgées. En 2009, au Québec, l’avortement légal a pris la vie de 27 139 enfants. [14] Combien d’autres vont-ils être tués chaque année? (retour)
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
Dans les cas où la vie de la mère est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord que la mère doit poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de la mère, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître. (retour)
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
Premier élément de réponse :

Deuxièment, il y a beaucoup de témoignages de femmes qui on subit un avortement et qui l’ont regretté [15]. Les risques de problèmes physiques et mentaux à la suite d’un avortement sont suffisamment hauts pour avouer que l’avortement ne devrait pas être présenté comme une procédure simple et sécuritaire — au minimum il faut reconnaître que ce n’est pas vrai dans tous les cas. Selon une étude de la Scandinavie, l’avortement serait quatre fois plus mortel pour une femme que de donner naissance à son enfant [16]. La liste de répercussions négatives potentielles est longue et sérieuse. Au niveau mental, les femmes ayant subi un avortement sont 6 fois plus suicidaires par rapport aux femmes qui ont donné naissance à leurs enfants. Plusieurs femmes ont aussi été atteintes de dépression, syndromes post-traumatiques, trouble du comportement alimentaire, toxicomanie, et des problèmes chroniques de relation avec les autres [17]. La liste des effets physiques inclut : hémorragie, infection, embolisme, complication d’anesthésie, et grossesse extra-utérine [18]. La recherche montre aussi que l’avortement élève le risque de cancer du sein, du cerveau, et des poumons [19]. Une étude dans un grand journal médical a révélé que 31 % des femmes américaines qui on subit un avortement ont souffert de problèmes de santé [20].
Pour d’autres études et témoignages portant sur les effets néfastes de l’avortement, lire notre dossier spécial (PDF) :
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
Il est facile de penser que l’avortement touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est liée au père et à la mère — ce n’est pas tout seul que la mère a créé ce nouvel être humain. Alors les hommes, eux aussi, ont leur mot à dire en ce qui concerne l’avortement. L’avortement frappe les femmes, mais aussi les conjoints, les grands-parents, les amis, les enfants, et la société entière. [21] Une étude montre que sur 40 hommes qui ont permis à leurs partenaires d’avoir un avortement, 35 ont subi des syndromes post-traumatiques à la suite de l’avortement. Ces effets comprennent : tristesse, pensées persistantes du bébé, énervement, culpabilité, anxiété, troubles de sommeil, problèmes sexuels, et toxicomanie [22]. Finalement, une étude montre que 39 % des Québécois pensent que l’avortement ne devrait pas être légal en toutes circonstances [23] — mais la grande majorité n’est pas au courant que l’avortement est permis à tout moment, jusqu’à la naissance de l’enfant, et pour n’importe quelle raison. (retour)
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
On dit également : « On ne retournera pas aux aiguilles à tricoter! » ou bien on parle de femmes qui se « charcutaient » en utilisant des cintres pour s’autoavorter quand l’avortement était illégal.

(Manifestation proavortement -- Source)
C’est une façon d’agir sur les émotions en évoquant le spectre d’une hécatombe.
Or, sur la base des données de Statistiques Canada [a] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l’avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d’avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l’avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d’avortements légaux, mais il y a eu une diminution semblable de décès suite à des fausses couches : 10 au cours de la même période. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle au cours des années qui suivirent la légalisation de l’avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation. [b]
Autrement dit, la légalisation n’a pas sauvé qui que ce soit, ce sont les progrès de la médecine qui ont sauvé des vies.
Qui plus est, la pénalisation de l’avortement ferait plutôt baisser le taux de mortalité maternelle : Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues [c], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l’avortement après l’avoir préalablement autorisé, n’ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s’aggraver. Il a même baissé. En revanche, l’Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s’aggraver après la légalisation de l’avortement.
Aussi, il est important de savoir que la légalisation de l’avortement a fait énormément grimper le nombre d’avortements au Québec. En 1971 (soit deux ans après la légalisation au Canada de l’avortement), il y avait jusqu’à 1 275 avortements, mais en 2010, le nombre est monté rapidement jusqu’à 26 124 [24]. La perte de tous ces enfants devrait nous faire réfléchir : est-ce que des restrictions sur l’avortement sont nécessaires pour l’avenir du Québec?
Finalement, si l’avortement illégal est horrible, l’avortement légal ne l’est-il pas autant ? Ce n’est pas parce qu’on légalise l’avortement que les conséquences sont moins sérieuses. Que l’avortement soit légal ou pas, le résultat final reste le même : le meurtre d’un enfant innocent. Les instruments peuvent avoir une apparence plus propre, les docteurs peuvent avoir plus de confiance en eux-mêmes, mais le problème n’est pas résolu. Il y a encore des femmes qui sont forcées d’avorter par leur partenaire ou leur famille. Il y a encore des cas de viols, et il y aura toujours des situations difficiles — mais l’avortement n’aide pas à mettre fin à ces injustices. Au contraire, l’avortement amplifie et permet de masquer une mentalité tordue des relations sexuelles et de l’enfantement. Pour protéger les femmes, il faut apprendre la dignité et le respect. Cela commence par un fondement de compréhension pour le fait que la femme, elle, peut enfanter — et que lorsqu’elle est enceinte, son corps et son esprit doivent être soutenus. (retour)
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?

Comme premier aspect de réponse, il faut être conscient que personne ne peut prévoir l’avenir d’un enfant et affirmer qu’il sera triste, battu, etc. Rappelons cette évidence que c’est dans les pays Africains que les enfants ont le plus beau sourire et témoignent d’une joie de vivre, lorsqu’ils ont le minimum vital, qu’aucune population occidentale, pourtant très riche matériellement, ne peut revendiquer. Les prédictions sur l’avenir des enfants ne sont que cela, des prophéties de Nostradamus pour faire peur aux adeptes de charlatans diplômés ou pas.
Deuxièmement, même si un enfant peut vivre des moments de tristesse, ce que tous les enfants et tout être humain vivent, il y aura aussi des joies. Ce n’est pas un hasard si la légende fondatrice du bouddhisme repose sur une phrase voulant décrire le sort de l’humanité : « Sire, les hommes souffrent et sont malheureux ». Si l’on voulait éradiquer les enfants à naître qui risquent de souffrir dans leur vie terrestre, il ne faudrait permettre aucune naissance. Et sous-estimer également le pouvoir de résilience des enfants malheureux qui pourront un jour connaître le bonheur.
Pour ce qui est des handicaps et maladies, il faut rappeler que chaque enfant est unique au monde, et que jamais il n’y a eu, jamais il n’y aura un autre enfant identique à celui qui est devant nous. Même les jumeaux dits « identiques » ont leur différence. Supprimer un enfant, c’est supprimer son unique chance de respirer, de connaître la vie.
Et se rappeler aussi, ce que cet enfant trisomique dit à sa mère pour la consoler du handicap qui l’affecte : « Ne t’en fais pas maman, j’ai toujours un cœur pour aimer. » Ce qui peut manquer cruellement à ceux qui aimeraient les éliminer. Si l’essentiel est invisible pour les yeux, il y a certainement des personnes handicapées plus belles que bien des biens portants! Et ce petit poème de Cécile, jeune trisomique écrivant à son professeur qui savait aimer ces personnes avec un handicap, le dit avec sagesse :
« Mon Dieu, s’il vous plaît,
Veillez sur “mon Ami”.
À ma famille, je déplais,
Lui me trouve un peu jolie,
Car il connaît de quoi mon cœur est fait.
Il y en a de beaux certes
Mais le sont-ils réellement,
Ceux qui se moquent impunément? »
(Poème tiré de : LEJEUNE, CLARA. La Vie est un bonheur, Jérôme Lejeune, mon père, Éditions Critérion, Paris, 1998, p.43-44).
Chaque être humain est une « histoire sacrée » (Jean Vanier)
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12. Au lieu de s’acharner sur l’avortement, pourquoi ne pas s’occuper des enfants qui meurent de faim dans le monde ?
On pourrait poser la même question à la Société du cancer (pourquoi s’acharner sur cette maladie, puisqu’il y en a d’autres) ou à un pompier (pourquoi seulement sauver des gens du feu, et non de la noyade?). Mais jamais on ne pose de telles questions, car on comprend bien que tous ne sont pas habilités à secourir à tous. C’est seulement dans le cas des gens qui défendent les enfants à naître qu’on se plaint d’une nécessaire spécialisation et d’une division des tâches.
Nous nous réservons le droit de nous spécialiser dans la défense des enfants à naître, car ces derniers en ont grandement besoin : il se trouve que si les gens en général sont conscients de l’importance de prendre soin, d’aimer et de sauver les enfants après la naissance, par une grave inconscience et beaucoup d’ignorance, beaucoup de gens ne perçoivent pas l’importance de sauver aussi les enfants non visibles, ceux protégés par la peau du ventre de leur maman, mais que l’on s’apprête à dépecer, démembrer, à brûler par injection saline, ou à tuer sans anesthésiants par injection létale.
D’où le choix de mettre l’accent sur la défense des 42 millions d’enfants avortés annuellement, l’avortement étant facilement la première cause de décès violents au monde (PDF).
Dans le monde y a plus de 115 000 enfants tués chaque jour par avortement, dont 80 au Québec. Nous avons pensé qu’il valait la peine de s’y attarder… (retour)

© 2012-2019, Campagne Québec-Vie
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La pilule abortive a révolutionné l’« accès » à l’avortement au Canada

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 novembre 2025 (LifeSiteNews) — Une décennie après que Santé Canada ait approuvé l’utilisation du médicament abortif RU-486 (plus connu sous le nom de mifépristone) et huit ans après que le produit abortif soit devenu disponible en janvier 2017 sous le nom de Mifegymiso, l’avortement chimique a transformé l’accès à l’avortement au Canada – et les militants font pression pour aller encore plus loin.
Le Mifegymiso est prescrit pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître jusqu’à neuf semaines de gestation ; un groupe pro-avortement militant a fait remarquer que les médecins pouvaient également « le prescrire hors indications approuvées jusqu’à 10 semaines de gestation ». Selon une étude publiée en avril par l’Association médicale canadienne, l’accès aux « services d’avortement » a augmenté en Ontario, mais elle indique également que, à l’inverse, « les services d’avortement chirurgical ont diminué ».
L’avortement chimique devenant une méthode peu coûteuse et pratique pour tuer les enfants à naître, de moins en moins de médecins sont disposés ou enclins à pratiquer l’avortement chirurgical. La suppression des réglementations, qui facilite la délivrance de la pilule abortive en pharmacie, y a contribué ; l’étude de l’AMC indique que l’accès à l’avortement est passé de 27 % en 2017 à 91 % en 2022, les avortements chimiques représentant 56 % des avortements en 2022, contre seulement 8 % en 2017.
Lire la suiteL’avortement tardif « rare » et que pour des « raisons médicales sérieuses » ?

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
La propagande pro-avortement dit en général que les avortements tardifs n’existent pas au Canada. Quand cependant on réussit à prouver qu’ils ont réellement lieu, on nous répond qu’ils sont « rares » (pas tant que ça...) et qu’ils n’arrivent que pour des « raisons médicales sérieuses ».
Qu’en est-il en réalité ?
Le groupe pro-vie canadien Right Now a mené une enquête sous couverture auprès de quatre cliniques d’avortement de Toronto pour voir s’il était possible d’obtenir un avortement sans aucune raison après 20 semaines de grossesse.
Dans la vidéo, l’investigatrice, enceinte de cinq mois (20 semaines) se rend à la Cabbagetown Women’s Clinic où elle se fait dire qu’il n’y a pas de limite légale. La clinique les pratique jusqu’à 24 semaines (6 mois). (Détail curieux, la Cabbagetown Women’s Clinic n’accepte que l’argent comptant pour les frais de 2137 $ demandés pour l’avortement.) Si la femme est rendue plus loin dans la grossesse, elles sont dirigées par la clinique vers le Women’s College Hospital, où, selon la conseillère de la clinique, « ils n’ont pas de limite, ils vont quelques fois, je crois, jusqu’à 32 semaines [8 mois] ».
La conseillère explique que l’avortement tardif est difficile mentalement et physiquement, et qu’il s’étend sur plusieurs jours, que cela est comme une sorte de mortinaissance. La conseillère explique également que si la femme n’est pas absolument certaine qu’elle veut aller au travers de ce processus que cela peut lui faire du tort (mentalement) parce qu’une fois le processus commencé ils ne peuvent pas l’arrêter. La conseillère explique à l’investigatrice que la procédure d’avortement commencera par l’injection de digoxine dans l’utérus pour arrêter le cœur du fœtus, donnant pour raison que cela rend la procédure plus sécuritaire et que, bien qu’aussi loin que la science (selon elle) sache, il n’y a pas de conscience à ce stade, s’il y avait une potentielle conscience chez le fœtus cela la préviendrait... Le médecin préfère opérer comme cela, dit-elle.
Lire la suiteTrump réintègre les États-Unis au Consensus de Genève pour soutenir le droit international à la vie

Par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : freepic.diller/Freepik
« Je ne renoncerai jamais à protéger le caractère sacré de toute vie humaine », a déclaré Trump. « Mon administration est fermement engagée à restaurer une culture qui valorise la dignité inhérente de chaque enfant et à défendre la vérité éternelle selon laquelle chaque personne a été créée à l’image et à la ressemblance de Dieu, avec une valeur infinie et un potentiel illimité. »
« Tout être humain a un droit inhérent à la vie »
Le président Donald Trump a signé une lettre commémorant le cinquième anniversaire de la Déclaration de consensus de Genève, réaffirmant son soutien au droit à la vie à l’étranger.
Sous la première administration Trump, les États-Unis ont signé ce document pour la première fois en 2020, aux côtés de 31 autres nations. Il proclame « la priorité essentielle de la protection du droit à la vie » et de la promotion « de la force de la famille et d’une société prospère et florissante » ; que « tout être humain a un droit inhérent à la vie » ; et que « l’avortement ne doit en aucun cas être promu comme méthode de planification familiale » et que « toute mesure ou modification relative à l’avortement au sein du système de santé ne peut être décidée qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national ».
Lire la suite54 000 femmes hospitalisées en 5 ans pour des complications liées à la pilule abortive

Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : chotiga/Adobe Stock
Un chercheur affirme que plus de 54 000 femmes « ont été admises dans les hôpitaux du NHS en Angleterre pour le traitement de complications liées à l’utilisation de pilules abortives » au cours des cinq années qui ont suivi l’introduction au Royaume-Uni du programme « pills-by-post » (pilules par la poste) en 2020.
Le chercheur Kevin Duffy, qui a récemment publié son rapport, est ancien directeur et consultant de Marie Stopes International (MSI) — qui a changé son nom pour MSI Reproductive Choices en 2020 afin de dissimuler ses liens avec l’eugéniste Marie Stopes. M. Duffy, qui est désormais pro-vie, gère le site Percuity.
Duffy a précédemment évoqué son passage chez MSI et la manière dont cette organisation pro-avortement avait commencé à promouvoir les avortements chimiques « autogérés » :
Lire la suite« Entre 2015 et 2016 environ, MSI a commencé à mettre l’accent sur une stratégie visant à promouvoir l’avortement médical autogéré, par la fourniture de médicaments abortifs par l’intermédiaire des pharmacies.
Je n’ai jamais été favorable à cette approche, préférant que les femmes bénéficient de ce que je considérais à l’époque comme des soins complets en clinique.
Dans le secteur de l’avortement, de nombreux rapports ont fait état et continuent de faire état d’inquiétudes quant au nombre croissant de femmes qui se présentent dans des établissements avec des avortements incomplets après avoir pris elles-mêmes des pilules abortives achetées à une pharmacie locale. »
Les données du Guttmacher Institute indiquent que le taux d'avortement aux États-Unis est en baisse, mais la lutte est loin d'être terminée

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vidal Balielo/pexels
3 octobre 2025 (LifeSiteNews) — Un rapport publié cette semaine par le Guttmacher Institute contient de très bonnes nouvelles. Guttmacher, la branche de recherche de Planned Parenthood, a publié ses estimations concernant le nombre d'avortements pour 2025, et le rapport indique que le nombre d'avortements a diminué de 5 % au cours du premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024.
Les analystes de Guttmacher indiquent que le Heartbeat Act de Floride, entrée en vigueur le 1er mai 2024, joue un rôle important dans cette baisse », a déclaré par courriel à LifeSiteNews le Dr Michael New, statisticien pro-vie à la Catholic University of America. « Le Heartbeat Act protège les enfants à naître en Floride et empêche les femmes d'autres États de se faire avorter dans l'État ensoleillé. Les données sur les naissances en Floride montrent que le Heartbeat Act sauve près de 300 vies chaque mois. »
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, est l'un des dirigeants pro-vie les plus efficaces au pays. En 2022, il a signé l'interdiction de l'avortement après 15 semaines ; deux ans plus tard seulement, il a signé le Heartbeat Act, qui limite l'avortement à six semaines. L'année dernière, DeSantis a également mis fin à la série de victoires que remportait le mouvement pro-avortement en faisant échouer l'Amendement 4, qui aurait inscrit l'avortement dans la constitution de l'État de Floride, malgré les 110 millions de dollars dépensés par la campagne pro-avortement. Dans un État traditionnellement favorable à l'avortement, le gouvernement de DeSantis a amené une politique de plus en plus pro-vie.
Lire la suiteL’Agence de protection de l’environnement des États-Unis étudie des moyens de détecter les résidus de pilules abortives dans l’eau

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : webbiz/Adobe Stock
11 octobre 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Les responsables gouvernementaux étudient actuellement la possibilité de mettre au point des méthodes permettant de détecter les substances chimiques de la pilule abortive dans l’approvisionnement en eau aux États-Unis, à la suite d’une initiative lancée par Students for Life.
Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ont demandé cet été à des scientifiques de déterminer s’il était possible de mettre au point des méthodes permettant de détecter des traces de pilules abortives dans les eaux usées. Bien qu’il n’existe actuellement aucune méthode approuvée par l’EPA, de nouvelles méthodes peuvent être développées, ont récemment déclaré deux sources anonymes au New York Times.
Cette révélation fait suite à une demande de 25 membres républicains du Congrès à l’EPA d’enquêter sur cette question.
« Existe-t-il des méthodes approuvées par l’EPA pour détecter la mifépristone et ses métabolites actifs dans les réserves d’eau ? », ont demandé les membres du Congrès dans une lettre datée du 18 juin. « Si ce n’est pas le cas, quelles ressources sont nécessaires pour mettre au point ces méthodes de test ? »
Lire la suiteLa mortalité maternelle diminue aux États-Unis alors que des restrictions à l’avortement sont en place dans plusieurs États

Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : pexels
Contrairement à ce qu’annonçaient les détracteurs de la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, qui a rendu aux Etats la compétence en matière de législation de l’avortement, les Etats-Unis ont connu une forte chute de la mortalité maternelle. En 2023, 669 cas de morts à l’occasion de l’accouchement ou des suites de celui-ci ont été enregistrés, soit un taux de 18,6 pour 100 000 naissances vivantes. Cela représente une chute de 17 % par rapport à 2022 — année de la décision Dobbs qui a renversé Roe v. Wade — et de 43 % par rapport à l’année précédente.
Certes, la désorganisation des hôpitaux liée à la gestion calamiteuse de la pandémie du covid a fait augmenter la mortalité maternelle, et on ne saurait attribuer à la seule décision de Dobbs la baisse subséquente de celle-ci. Mais le fait important est que les morts maternelles n’ont pas explosé avec la mise en place de lois protégeant la vie naissante, comme l’ont annoncé, à tort, les partisans de l’avortement légal. Au contraire, elles ont chuté et cette tendance s’est poursuivie au début de 2024 où les derniers chiffres connus font état d’un taux de mortalité maternelle de 17,9 par 100 000 naissances vivantes.
Lire la suiteDéclaration de Campagne Québec-Vie concernant le projet de constitution québécoise de 2025

Déclaration de Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/LCN
Le 9 octobre 2025, le gouvernement Legault a déposé un projet de loi visant à doter le Québec d’une constitution. Parmi les principes dits « fondateurs » de cette constitution figure la « liberté des femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». Campagne Québec-Vie dénonce avec la plus grande vigueur l’inscription d’un tel principe, qui consacre l’élimination délibérée d’un être humain à naître comme élément constitutif de l’identité québécoise.
Nous sommes indignés — mais non surpris. Depuis trop longtemps, le Québec officialise l’oubli de ses racines spirituelles, de sa tradition de défense de la vie, et du sens même de la solidarité humaine.
Liberté ou droit ?
Notons que le projet de constitution parle prudemment de « liberté » d’avorter, et non de « droit » à l’avortement. Cette nuance sémantique trahit une gêne. Car proclamer un droit à l’avortement reviendrait à affirmer que l’avortement est un acte moralement bon en soi — une position que même les partisans du « choix » hésitent généralement à défendre ouvertement.
Une liberté, dans le sens classique, signifie l’absence d’obstacle. Elle ne confère pas nécessairement une légitimité morale. On peut être « libre » de mal agir — mais on n’en a pas pour autant le droit, au sens fort, qui suppose la reconnaissance d’un bien à protéger, d’une justice à rendre. Or, tuer un enfant à naître ne saurait jamais être un acte juste, encore moins un bien à protéger par la constitution d’un peuple.
Lire la suiteLe gouvernement Legault inclut la « liberté » d’avorter dans son projet de constitution du Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/Montreal Gazette
Dans une atmosphère de fin de règne, le gouvernement Legault a déposé aujourd’hui un projet de loi intitulé « Loi constitutionnelle de 2025 sur le Québec », parrainé par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, visant à édicter une constitution pour le Québec. Les partis d’oppositions se sont élevés contre ce qu’ils perçoivent comme une manœuvre électorale.
Je ne discuterai pas ici des mérites ou des incongruités que présentent les aspects généraux de ce projet de constitution, je tiens à soulever quelques points importants concernant l’avenir de la foi, de la vie au Québec.
Un projet de loi d’une telle ampleur tient du « bill omnibus » et comporte de nombreux aspects, parmi ceux-ci le gouvernement Legault a tenu à inclure la « liberté » de recourir à l’avortement dans les « principes fondateurs » :
« 29. L’État protège la liberté des femmes d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Il faut entendre cette « liberté » comme un droit de ne pas être empêché. Mais pourquoi pas tout simplement un droit ? Peut-être pour éviter de dire, implicitement, qu’il y a un droit direct à l’avortement tardif, ce qui pourrait soulever des objections dans le public, même parmi les partisans de l’avortement. Mais, quelles qu’en soient les raisons, l’inscription de la « liberté d’avorter » dans une éventuelle constitution québécoise représenterait un grave recul pour les droits des enfants à naître.
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