Oui à la vie, non à l'avortement : des réponses à vos questions
Ci-bas vous trouverez les affirmations les plus communes ou les situations souvent évoquées pour justifier l’avortement. Cliquez l’une d’entre elles pour en connaître la réponse en faveur de la vie et contre l’avortement :
1. C’est mon corps, mon choix.
2. C’est juste un amas de cellules.
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
4. Et si la femme a été violée ?
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever ?
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
1. C’est mon corps, mon choix.
Il est vrai que les gens parlent de l’avortement comme le « choix d’une femme ». Le problème c’est que ce choix est en conflit direct avec le droit de vivre de l’enfant à naître. Une femme a peut-être le droit de faire ce qu’elle veut de son propre corps, mais certainement pas du corps de quelqu’un d’autre. Dès la conception, un nouvel être est créé, et cela est confirmé par la science [1]. Une récente enquête a révélé que 59 % des Canadiens aimeraient que la vie humaine soit protégée avant la naissance. [2]
Voici un témoignage d’une femme qui, quand elle était toute petite, a survécu à une tentative d’avortement. De quel droit porter atteinte à sa vie ?
(Voir ici une version de qualité visuelle moindre, mais avec sous-titres en français.)
2. C’est juste un amas de cellules.
Le contraire est évident, même pour Cannelle et Pruneau :
Les promoteurs de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. [3] À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. [4] Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. Il approche la complétude au premier trimestre. Et tout alors qu’au Canada (en 2009), 41,2 % des avortements provoqués déclarés par les hôpitaux étaient faits entre les semaines 9 et 12 du développement de l’enfant. [6]
Une nouvelle vie humaine commence à la conception — ça, c’est la seule position raisonnable. En ce moment même, il y a des gens qui poussent pour que l’être humain soit défini d’un point de vue arbitraire. L’enfant devient un objet de nos désirs (ou de nos refus) à la place de le respecter dans sa propre dignité. En Australie, il y a deux travailleurs en éthique qui pensent que le meurtre des enfants nouveau-nés pourrait être justifié en certains cas [7]. Mais où allons-nous avec cela? La destruction totale de la protection de la vie? L’homicide légal des plus petits et des plus vulnérables?
Finalement, il est important de savoir que l’enfant à naître peut ressentir la douleur à partir de la 20e semaine de grossesse (si ce n’est pas plus tôt). La recherche scientifique montre qu’à partir de 12 semaines, et certainement rendu à 20 semaines, l’enfant à naître a toute l’anatomie et la biologie nécessaire pour percevoir et sentir la douleur. [8] (retour)
Voici une vidéo intitulée « L’odyssée de la vie » qui retrace le développement de la vie humaine de la conception à la naissance.
À lire absolument : 12 faits étonnants qui prouvent l’humanité de l’enfant à naître dès le premier trimestre |
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
C’est vrai. Une étude américaine datant de 2002 affirme que 54 % des femmes ayant subi un avortement utilisaient une forme ou une autre de contraception durant le mois où elles auraient conçu. La contraception n’est donc nullement à 100 % efficace. La seule manière de s’assurer à 100 % de ne pas tomber enceinte quand on ne veut pas d’enfant est l’abstinence sexuelle.
Il est important de noter que les contraceptifs hormonaux ont aussi été liés à une augmentation de risque de certains cancers. La Société américaine du cancer a publié un document qui indique que l’utilisation récente du contraceptif oral est un facteur qui augmente le risque de cancer du sein, et l’utilisation à long terme du contraceptif oral est liée à un risque augmenté de cancer cervical. [9]
Comme alternative à la pilule, il existe la Méthode de l’Ovulation Billings (MOB), une méthode naturelle et efficace qui est utilisée par plusieurs couples. Une étude récente en Chine a montré que « l’efficacité d’utilisation de la MOB est bien supérieure à celle du stérilet TCu220c, l’un des DIU les plus utilisés en Chine. » [10]
Si vous êtes jeune et vous ne vous sentez pas prête à avoir un enfant, il serait recommandable de ne pas vous engager dans une relation sexuelle. Chaque action à des conséquences — il est important de respecter le fait que l’acte sexuel, en lui-même, entraîne la possibilité de la création d’un nouvel être humain. (retour)
4. Et si la femme a été violée?
Premièrement, il est important d’expliquer que le viol constitue juste 1 % des raisons pour l’avortement [11]. La majorité des femmes choisissent d’avorter leurs enfants pour des raisons sociales ou économiques [12].
Dans le cas de viol, il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi. Le viol est un acte de violence, et la victime doit être assistée au maximum. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu dans le viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Si la mère ne peut pas soutenir l’enfant, elle devrait considérer l’adoption, qui est une alternative non violente qui répond aux besoins de l’enfant et de la mère.
À lire :
- Miss Pennsylvanie, née d’un viol, donne son témoignage.
- Un témoignage d’une femme victime d’un viol collectif qui garda l’enfant.
- Un témoignage d’une femme conçue lors d’un viol.
- Témoignage d’un prêtre, conçu dans le viol, qui a entendu la confession de son père.
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever?
Il y a plusieurs femmes enceintes qui manquent de ressources financières pour élever un enfant. Dans ce cas, il y a plusieurs options. La première, c’est de demander de l’aide aux amis et à vos proches. S’il n’y a aucune personne pour vous offrir du support, vous pouvez appeler des agences téléphoniques comme Enceinte-Inquiète (1-855-871-4442) qui vous dirigeront vers des centres pour les femmes enceintes. Ces organisations vous aideront à trouver ce dont vous avez besoin, que ce soit un logement, des habits, de la nourriture, du soutien financier, ou bien du soutien émotionnel.
Il est important de reconnaître qu’à la place d’investir des milliers de dollars dans l’industrie de l’avortement, le gouvernement pourrait utiliser cet argent pour aider les femmes enceintes. L’avortement est utilisé comme un raccourci dans le monde médical et gouvernemental — il élimine les membres non voulus pour réduire les coûts pour la société. Cette mentalité est très mauvaise pour l’avenir du Québec, car nous avons besoin de ces enfants pour continuer à bâtir un Québec fort. (retour)
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
La surpopulation de la planète est plutôt mythe que réalité. Au rythme actuel du déclin démographique, le taux mondial de fécondité devrait être en dessous du seuil de renouvellement des générations peu après 2020. Au Québec, la population est très rapidement en train de vieillir, ce qui causera de graves problèmes sociaux et économiques. Selon des projections de l’Institut de la statistique de Québec, il est possible qu’au Québec « la population âgée surpasse en nombre la population des jeunes en 2019. » [13] Cela signifie qu’il y aura une réduction du nombre et de la proportion de personnes jeunes, la population qui travaille deviendra de plus en plus âgée et difficile à remplacer, et il y aura une explosion du nombre de personnes âgées. En 2009, au Québec, l’avortement légal a pris la vie de 27 139 enfants. [14] Combien d’autres vont-ils être tués chaque année? (retour)
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
Dans les cas où la vie de la mère est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord que la mère doit poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de la mère, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître. (retour)
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
Premier élément de réponse :
Deuxièment, il y a beaucoup de témoignages de femmes qui on subit un avortement et qui l’ont regretté [15]. Les risques de problèmes physiques et mentaux à la suite d’un avortement sont suffisamment hauts pour avouer que l’avortement ne devrait pas être présenté comme une procédure simple et sécuritaire — au minimum il faut reconnaître que ce n’est pas vrai dans tous les cas. Selon une étude de la Scandinavie, l’avortement serait quatre fois plus mortel pour une femme que de donner naissance à son enfant [16]. La liste de répercussions négatives potentielles est longue et sérieuse. Au niveau mental, les femmes ayant subi un avortement sont 6 fois plus suicidaires par rapport aux femmes qui ont donné naissance à leurs enfants. Plusieurs femmes ont aussi été atteintes de dépression, syndromes post-traumatiques, trouble du comportement alimentaire, toxicomanie, et des problèmes chroniques de relation avec les autres [17]. La liste des effets physiques inclut : hémorragie, infection, embolisme, complication d’anesthésie, et grossesse extra-utérine [18]. La recherche montre aussi que l’avortement élève le risque de cancer du sein, du cerveau, et des poumons [19]. Une étude dans un grand journal médical a révélé que 31 % des femmes américaines qui on subit un avortement ont souffert de problèmes de santé [20].
Pour d’autres études et témoignages portant sur les effets néfastes de l’avortement, lire notre dossier spécial (PDF) :
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
Il est facile de penser que l’avortement touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est liée au père et à la mère — ce n’est pas tout seul que la mère a créé ce nouvel être humain. Alors les hommes, eux aussi, ont leur mot à dire en ce qui concerne l’avortement. L’avortement frappe les femmes, mais aussi les conjoints, les grands-parents, les amis, les enfants, et la société entière. [21] Une étude montre que sur 40 hommes qui ont permis à leurs partenaires d’avoir un avortement, 35 ont subi des syndromes post-traumatiques à la suite de l’avortement. Ces effets comprennent : tristesse, pensées persistantes du bébé, énervement, culpabilité, anxiété, troubles de sommeil, problèmes sexuels, et toxicomanie [22]. Finalement, une étude montre que 39 % des Québécois pensent que l’avortement ne devrait pas être légal en toutes circonstances [23] — mais la grande majorité n’est pas au courant que l’avortement est permis à tout moment, jusqu’à la naissance de l’enfant, et pour n’importe quelle raison. (retour)
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
On dit également : « On ne retournera pas aux aiguilles à tricoter! » ou bien on parle de femmes qui se « charcutaient » en utilisant des cintres pour s’autoavorter quand l’avortement était illégal.
(Manifestation proavortement -- Source)
C’est une façon d’agir sur les émotions en évoquant le spectre d’une hécatombe.
Or, sur la base des données de Statistiques Canada [a] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l’avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d’avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l’avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d’avortements légaux, mais il y a eu une diminution semblable de décès suite à des fausses couches : 10 au cours de la même période. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle au cours des années qui suivirent la légalisation de l’avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation. [b]
Autrement dit, la légalisation n’a pas sauvé qui que ce soit, ce sont les progrès de la médecine qui ont sauvé des vies.
Qui plus est, la pénalisation de l’avortement ferait plutôt baisser le taux de mortalité maternelle : Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues [c], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l’avortement après l’avoir préalablement autorisé, n’ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s’aggraver. Il a même baissé. En revanche, l’Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s’aggraver après la légalisation de l’avortement.
Aussi, il est important de savoir que la légalisation de l’avortement a fait énormément grimper le nombre d’avortements au Québec. En 1971 (soit deux ans après la légalisation au Canada de l’avortement), il y avait jusqu’à 1 275 avortements, mais en 2010, le nombre est monté rapidement jusqu’à 26 124 [24]. La perte de tous ces enfants devrait nous faire réfléchir : est-ce que des restrictions sur l’avortement sont nécessaires pour l’avenir du Québec?
Finalement, si l’avortement illégal est horrible, l’avortement légal ne l’est-il pas autant ? Ce n’est pas parce qu’on légalise l’avortement que les conséquences sont moins sérieuses. Que l’avortement soit légal ou pas, le résultat final reste le même : le meurtre d’un enfant innocent. Les instruments peuvent avoir une apparence plus propre, les docteurs peuvent avoir plus de confiance en eux-mêmes, mais le problème n’est pas résolu. Il y a encore des femmes qui sont forcées d’avorter par leur partenaire ou leur famille. Il y a encore des cas de viols, et il y aura toujours des situations difficiles — mais l’avortement n’aide pas à mettre fin à ces injustices. Au contraire, l’avortement amplifie et permet de masquer une mentalité tordue des relations sexuelles et de l’enfantement. Pour protéger les femmes, il faut apprendre la dignité et le respect. Cela commence par un fondement de compréhension pour le fait que la femme, elle, peut enfanter — et que lorsqu’elle est enceinte, son corps et son esprit doivent être soutenus. (retour)
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
Comme premier aspect de réponse, il faut être conscient que personne ne peut prévoir l’avenir d’un enfant et affirmer qu’il sera triste, battu, etc. Rappelons cette évidence que c’est dans les pays Africains que les enfants ont le plus beau sourire et témoignent d’une joie de vivre, lorsqu’ils ont le minimum vital, qu’aucune population occidentale, pourtant très riche matériellement, ne peut revendiquer. Les prédictions sur l’avenir des enfants ne sont que cela, des prophéties de Nostradamus pour faire peur aux adeptes de charlatans diplômés ou pas.
Deuxièmement, même si un enfant peut vivre des moments de tristesse, ce que tous les enfants et tout être humain vivent, il y aura aussi des joies. Ce n’est pas un hasard si la légende fondatrice du bouddhisme repose sur une phrase voulant décrire le sort de l’humanité : « Sire, les hommes souffrent et sont malheureux ». Si l’on voulait éradiquer les enfants à naître qui risquent de souffrir dans leur vie terrestre, il ne faudrait permettre aucune naissance. Et sous-estimer également le pouvoir de résilience des enfants malheureux qui pourront un jour connaître le bonheur.
Pour ce qui est des handicaps et maladies, il faut rappeler que chaque enfant est unique au monde, et que jamais il n’y a eu, jamais il n’y aura un autre enfant identique à celui qui est devant nous. Même les jumeaux dits « identiques » ont leur différence. Supprimer un enfant, c’est supprimer son unique chance de respirer, de connaître la vie.
Et se rappeler aussi, ce que cet enfant trisomique dit à sa mère pour la consoler du handicap qui l’affecte : « Ne t’en fais pas maman, j’ai toujours un cœur pour aimer. » Ce qui peut manquer cruellement à ceux qui aimeraient les éliminer. Si l’essentiel est invisible pour les yeux, il y a certainement des personnes handicapées plus belles que bien des biens portants! Et ce petit poème de Cécile, jeune trisomique écrivant à son professeur qui savait aimer ces personnes avec un handicap, le dit avec sagesse :
« Mon Dieu, s’il vous plaît,
Veillez sur “mon Ami”.
À ma famille, je déplais,
Lui me trouve un peu jolie,
Car il connaît de quoi mon cœur est fait.
Il y en a de beaux certes
Mais le sont-ils réellement,
Ceux qui se moquent impunément? »
(Poème tiré de : LEJEUNE, CLARA. La Vie est un bonheur, Jérôme Lejeune, mon père, Éditions Critérion, Paris, 1998, p.43-44).
Chaque être humain est une « histoire sacrée » (Jean Vanier)
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12. Au lieu de s’acharner sur l’avortement, pourquoi ne pas s’occuper des enfants qui meurent de faim dans le monde ?
On pourrait poser la même question à la Société du cancer (pourquoi s’acharner sur cette maladie, puisqu’il y en a d’autres) ou à un pompier (pourquoi seulement sauver des gens du feu, et non de la noyade?). Mais jamais on ne pose de telles questions, car on comprend bien que tous ne sont pas habilités à secourir à tous. C’est seulement dans le cas des gens qui défendent les enfants à naître qu’on se plaint d’une nécessaire spécialisation et d’une division des tâches.
Nous nous réservons le droit de nous spécialiser dans la défense des enfants à naître, car ces derniers en ont grandement besoin : il se trouve que si les gens en général sont conscients de l’importance de prendre soin, d’aimer et de sauver les enfants après la naissance, par une grave inconscience et beaucoup d’ignorance, beaucoup de gens ne perçoivent pas l’importance de sauver aussi les enfants non visibles, ceux protégés par la peau du ventre de leur maman, mais que l’on s’apprête à dépecer, démembrer, à brûler par injection saline, ou à tuer sans anesthésiants par injection létale.
D’où le choix de mettre l’accent sur la défense des 42 millions d’enfants avortés annuellement, l’avortement étant facilement la première cause de décès violents au monde (PDF).
Dans le monde y a plus de 115 000 enfants tués chaque jour par avortement, dont 80 au Québec. Nous avons pensé qu’il valait la peine de s’y attarder… (retour)
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Sœur Deirdre Byrne : la bataille pour la vie doit être menée en état de grâce pour « voir plus facilement la volonté de Dieu »
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : EWTN/YouTube
27 janvier 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Une religieuse, colonel vétéran de l’armée américaine, connue pour son témoignage audacieux en faveur de la vie, appelle les chrétiens à mieux discerner et mener la bataille pour la vie en restant en état de grâce.
Sœur Deirdre Byrne, de l’Ordre des Petites ouvrières des Sacrés-Cœurs (P.O.S.C.), a exhorté samedi les auditeurs du bureau de l’American Society for the Defense of Tradition, Family and Property (TFP) à Washington à suivre l’exemple de sainte Jeanne d’Arc, qui veillait en priorité à ce que ses soldats « conservent leur pureté, ce qui signifie être en état de grâce », a-t-elle déclaré.
Elle a raconté comment sainte Jeanne cherchait à obtenir « la confession et la Sainte Communion » pour ses soldats, et voulait qu'ils n'aient « aucune petite amie », « au cas où ils seraient tués au combat, que cette épée s’enfoncerait dans leur poitrine… Jeanne avait alors le sentiment que ses soldats s’en allaient vers notre Seigneur ».
Lors de son procès, à un avocat anglais, spécialiste des questions canoniques, qui lui demandait, dans le but de trouver des fautes à lui reprocher : « Croyez-vous être en état de grâce ? », Jeanne d’Arc a répondu : « Si je n’y suis, Dieu m’y mette. Et si j’y suis, Dieu m’y garde », rappela Sœur Deirdre.
Sœur Deirdre a souligné l’importance d’aspirer à cette pureté d’âme « avant d’aider les autres », en comparant les raisons de cette démarche à celles des compagnies aériennes qui conseillent aux gens de mettre d’abord leur propre masque à oxygène.
Elle a raconté que lorsqu’elle a entendu ce conseil pour la première fois de la part d’une hôtesse de l’air, elle a pensé que c’était « un peu égoïste », mais elle a ensuite réalisé que c’était « la chose la plus importante que vous puissiez faire », car « ensuite vous pouvez aider tout le monde du fait que vous pouvez respirer ».
« Cela est semblable dans notre vie spirituelle. Nous devons, de la même manière, rechercher la sainteté avec humilité », a-t-elle poursuivi.
Lire la suiteLe Sénat français adopte un projet de loi visant à inscrire l'accès à l'avortement dans la Constitution
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Paris (LifeSiteNews) — Le Sénat français a voté en faveur d'un amendement constitutionnel dont le but est d’inscrire l'accès à l'avortement dans la constitution du pays.
La législation a été adoptée par 166 voix contre 152 le 1er février à la chambre haute du parlement français, rapporte le journal français Le Monde.
L'amendement a pour objet d’insérer « la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse » dans la Constitution française. Il s'agit d'un changement par rapport au projet de loi adopté par l'Assemblée nationale française (chambre basse du parlement français) en novembre 2022. Le texte original de la proposition de loi cherchait à introduire un « droit à l’interruption volontaire de grossesse » alors que le nouveau texte ne parle que de la « liberté » d'avorter. La proposition de loi a été adoptée par un amendement proposé par le sénateur Philippe Bas, du parti conservateur Les Républicains, qui l'a présenté comme un compromis.
En raison de la modification du texte, le projet de loi doit maintenant retourner à l'Assemblée nationale. S'il est adopté par l'Assemblée, un référendum sera organisé pour décider si la législation fera partie ou non de la Constitution française.
Les remarques de la sénatrice socialiste Laurence Rossignol ont montré que la législation était destinée à protéger le « droit à l'avortement » au cas où un gouvernement moins favorable à l'avortement arriverait au pouvoir en France.
« Ravier [membre du parti de droite Reconquête ! d'Eric Zemmour] représente un courant politique dont nous savons très bien qu'il peut un jour gouverner ce pays, et notre vote d'aujourd'hui [...] montrera à qui nous parlons, aux opposants à l'avortement ou aux promoteurs des droits des femmes », a déclaré Laurence Rossignol lors de l'audition au Sénat.
L'inscription de l'accès à l'avortement dans la Constitution est considérée par beaucoup comme un acte symbolique et une réponse à l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade aux États-Unis d'Amérique.
Lire la suiteLa pilule abortive tue une Canadienne de 19 ans
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Impact Photography/Adobe Stock
31 janvier 2023 (Campaign Life Coalition) — Une jeune Canadienne de 19 ans est morte après avoir pris la pilule abortive.
Le système en ligne du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments pharmaceutiques révèle qu’un hôpital a signalé le 4 juillet 2022 le décès d’une jeune femme de 19 ans qui avait utilisé la pilule abortive Mifegymiso pour tuer son enfant à naître (lire le rapport complet des effets indésirables ici). Cette information a été remarquée pour la première fois par Patricia Maloney, chercheuse pro-vie, qui l’a publiée sur son blogue Run With Life.
Tragiquement, l’adolescente est morte d’un « choc septique », un risque connu de la pilule chimique abortive.
La documentation sur le produit d’avortement chimique (également appelé RU-486) figurant sur le site internet de Santé Canada indique qu’il existe un risque de préjudice grave et même de décès pour les femmes qui l’utilisent.
La monographie du produit Mifegymiso indique qu’il existe un « risque d’infection et de septicémie » pour les utilisatrices. « Des cas d’infection bactérienne grave, y compris de très rares cas de choc septique mortel, ont été signalés après l’utilisation de Mifegymiso ».
« Une infection à Clostridium sordellii a été observée chez certaines femmes sans douleur abdominale ni fièvre, qui a rapidement évolué vers une défaillance multiorganique et la mort », indique la monographie du produit.
La pilule abortive a été approuvée par Santé Canada le 29 juillet 2015 pour sa « sécurité, son efficacité et sa qualité », même si Santé Canada connaissait son risque de provoquer la mort par choc septique, exactement ce qui est arrivé à cette jeune fille de 19 ans. Le médicament est devenu disponible en 2017. Des groupes de défense des droits ont récemment soulevé de sérieuses inquiétudes quant à sa sécurité.
Lire la suiteCathay Wagantall dépose un projet de loi pour protéger davantage les femmes enceintes
Cathay Wagantall, député conservateur à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : parlvu.parl.gc.ca
Le député conservateur, Cathay Wagantall, a déposé le projet de loi C-311, Loi modifiant le Code criminel (violence envers les femmes enceintes), le 31 janvier 2023 à la Chambre des communes du Canada.
Mme Wagantall déclare dans un communiqué de presse vouloir protéger les femmes enceintes, et leur enfant à naître, des violences conjugales dont un certain nombre d’entre elles ont été victimes récemment au Canada, selon le site du député Cathay Wagantall :
Lire la suite« C’est un honneur de présenter un projet de loi qui contribuera grandement à lutter contre la violence à l’égard de certaines des personnes les plus vulnérables de notre société : les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent à terme », a déclaré Mme Wagantall. « Les femmes sont plus exposées à la violence de leur partenaire intime lorsqu’elles sont enceintes, mais les conséquences auxquelles leurs agresseurs font actuellement face ne répondent pertinemment pas aux crimes commis. »
Une fois adopté, le projet de loi C-311 ajoutera deux nouvelles circonstances aggravantes au Code criminel du Canada. Les crimes consistant à agresser sciemment une femme enceinte et à causer des dommages physiques ou émotionnels à une femme enceinte seront pris en compte par les juges en fonction de leur gravité au cours du processus de détermination de la peine.
La Loi sur la violence envers les femmes enceintes intervient à la suite de plus de quatre-vingts cas récents au Canada de femmes qui ont été tuées, alors qu’elles étaient enceintes, par des hommes qui savaient qu’elles l’étaient. Selon Mme Wagantall, les meurtriers ont intentionnellement cherché à faire du mal à la mère ou, dans de nombreux cas, à mettre fin à la grossesse.
« Le Canada laisse tomber ses femmes enceintes et leurs enfants à naître », a poursuivi Mme Wagantall. « Les peines prononcées par nos tribunaux devraient être proportionnelles au crime. Notre pays a besoin de cette loi pour garantir que les criminels qui attaquent ou tuent une femme enceinte soient condamnés de manière appropriée par nos tribunaux. »
Un avortement tardif est prévu pour le 2 février à l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Par Joanne d’Arc pour Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
MONTRÉAL — Un avortement tardif de 38 semaines est prévu demain matin à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Campagne Québec-Vie a appris par une source anonyme que demain, le 2 février 2023, un avortement tardif (38 semaines) aurait lieu à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Une de nos sources du mouvement pro-vie a été contactée anonymement par une personne qui voulait que des mesures soient prises contre l’exécution d’un enfant innocent à naître. Selon cette source, la mère de l’enfant a exprimé qu’ « elle n’était plus certaine de vouloir un enfant ».
« Je trouve cela horrible, y a-t-il quelque chose à faire ? », a déclaré la source anonyme.
Il a été révélé que les chefs d’équipe ont assisté à une réunion ce matin au sujet de la « procédure » et ont quitté la réunion en se sentant accablés.
Le cas a été qualifié de « cas spécial ». Il faudrait injecter à l’enfant une substance à euthanasier pour que l’enfant à naître ne pleure pas avant de l’extraire de sa mère. Une partie du personnel a refusé de participer à la « procédure ».
Le représentant des médias de l’hôpital contacté à ce sujet n’a pas été en mesure de le confirmer en raison de la confidentialité du dossier de la patiente, mais a déclaré que l’hôpital « offre des services de soins de santé dont les gens ont besoin dans le cadre de la légalité au Québec ».
Au Québec, et dans tout le Canada, il n’y a pas de loi sur l’avortement. En d’autres termes, l’avortement peut avoir lieu à n’importe quel stade, jusqu’à ce que l’enfant soit complètement formé. On estime que 300 enfants meurent chaque jour dans le pays. C’est pourquoi, la semaine dernière, nous avons organisé une conférence de presse conjointement avec Campaign Life Coalition, et demandé publiquement à notre premier ministre de prendre ses responsabilités quant à l’avenir (ou l’absence d’avenir) des enfants à naître.
Les démocrates du Minnesota adoptent une loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
30 janvier 2023 St. Paul, Minnesota (LifeSiteNews) — Le Sénat du Minnesota a adopté samedi un projet de loi qui autorisera l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, plaçant l’État au même niveau que « la Chine et la Corée du Nord », souligne un dirigeant pro-vie.
On s’attend maintenant à ce que le gouverneur démocrate Tim Walz — qui a reçu une note de 100 % de Planned Parenthood — signe cette loi, appelée « Protect Reproductive Options » (PRO), qui affirme le « droit fondamental » des femmes à « obtenir un avortement ».
Le projet de loi interdit en outre aux collectivités locales du Minnesota d’adopter des mesures de protection de l’enfant à naître qui imposeraient des limites « plus restrictives » à l’avortement, c’est-à-dire toute mesure qui interdirait même l’avortement par naissance partielle, comme les législateurs l’avaient décidé précédemment.
Au début du mois, les républicains ont proposé des amendements à la loi PRO qui auraient limité les avortements tardifs et les avortements par naissance partielle, mais ils ont été rejetés par la Commission des finances et des politiques de santé de la Chambre du Minnesota, contrôlée par les démocrates.
Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par une seule voix d’écart, 34-33, selon LifeNews, alors qu’il a été adopté par la Chambre du Minnesota 69-65, un vote pratiquement conforme à la ligne du parti.
Tim Miller, directeur général de Pro-Life Action Ministries Action, a averti qu’une fois le projet de loi adopté, cela signifie qu’« un enfant à naître peut être assassiné jusqu’à la dernière seconde avant qu’il ne quitte le canal de naissance de sa mère ».
Lire la suiteDes milliers de pro-vie défilent à Paris alors que le Parlement français examine une loi en faveur de l’avortement
Marche pour la Vie à Paris, 22 janvier 2023.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTO News/YouTube
26 janvier 2023, Paris (LifeSiteNews) — Vingt mille pro-vie ont défilé pour la vie le 22 janvier à Paris, alors qu’en 2023 la France fait face à deux batailles législatives majeures qui menacent d’ajouter « l’égalité d’accès au droit à l’avortement » à la Constitution et de rendre l’euthanasie pleinement légale.
Compte tenu de l’importance des enjeux, il est dommage que la participation de dimanche n’ait pas été plus élevée que les années précédentes, même si le nombre écrasant d’adolescents et de très jeunes adultes présents à la Marche pour la vie de cette année est certainement un signe que la génération montante ne tient pas la culture de la mort pour acquise.
« La vie vaut la peine d’être vécue » était l’un des slogans de la Marche. L’événement, sous une forme quelque peu différente, a eu lieu [pour la première fois] le 17 janvier 1988, à l’occasion du 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la tristement célèbre « Loi Veil ». C’est le nom donné en France à la loi sur l’avortement promue au Parlement par la ministre de la Santé Simone Veil en 1974. Cette loi levait les sanctions pénales pour les avortements pratiqués dans des circonstances bien définies et était assortie d’un certain nombre de « garanties », telles qu’une limite de temps [de gestation] de dix semaines, une période de réflexion d’une semaine et un conseil obligatoire pour aider les femmes à obtenir une aide sociale afin de poursuivre leur grossesse. Simone Veil a fait valoir que l’objectif principal de « sa » loi était de « dissuader » les femmes d’avorter, mais de nombreuses dispositions de la loi, telles que la création de centres d’aide aux femmes enceintes financés par des fonds publics, n’ont jamais été mises en œuvre.
Dès l’adoption de la loi, les chiffres officiels annuels de l’avortement en France ont explosé pour atteindre plus de 200 000 par an. Après un fléchissement temporaire et, au fil du temps, la levée ou l’assouplissement de toutes les conditions d’accès à l’avortement volontaire, les chiffres annuels de l’avortement ont atteint plus de 220 000 par an. La plupart (plus de 70 %) sont des avortements chimiques. Au cours des dernières années, il est devenu de plus en plus facile d’obtenir un avortement chimique. Les fermetures de COVID-19 ont servi de prétexte pour autoriser temporairement la prescription de pilules abortives chimiques par le biais de consultations médicales en ligne jusqu’à sept semaines de gestation au lieu de cinq ; ces mesures sont depuis devenues permanentes. Cent pour cent des frais médicaux liés aux avortements sont pris en charge par la sécurité sociale française depuis 2016. Il n’en va pas de même pour les frais médicaux liés à la grossesse, et l’une des demandes régulièrement formulées par la Marche pour la vie est que la grossesse soit traitée financièrement au moins au même niveau que l’avortement.
Lire la suiteTrudeau affirme le « droit de choisir » de la femme face à des photos de victimes de l’avortement
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
25 janvier 2023 Hamilton, Ontario — Hier soir, alors qu’il était confronté à des pro-vie montrant des photos d’enfants avortés, le premier ministre canadien Justin Trudeau a décidé de réaffirmer sa position sur la question, en disant aux militants : « Je crois au droit de la femme de choisir. »
Dans une vidéo enregistrée mardi soir par le principal groupe pro-vie canadien Campaign Life Coalition (CLC), on peut voir et entendre Trudeau défendre sa position sur l’avortement alors qu’il marche à l’extérieur d’un bar du centre-ville de Hamilton, en Ontario, avec des membres de son personnel, tandis que des militants pro-vie de CLC, Hamilton Against Abortion (HAH) et Canadian Centre for Bio-Ethical Reform (CCBR) tiennent des pancartes affichant des photos de victimes d’avortement dans le cadre d’une manifestation de la « chaîne du choix » visant à « dévoiler aux yeux du public l’injustice de l’avortement ».
PM Trudeau confronted by abortion victim photography on way to dinner in Hamilton. Watch what he says pic.twitter.com/IeBgTXuzOz
— Campaign Life Coalition (@CampaignLife) January 25, 2023
« Monsieur le premier ministre, croyez-vous en l’égalité des droits pour tous les êtres humains ? » a demandé l’une des femmes pro-vie présentes à la manifestation.
« Je crois au droit de la femme de choisir », a répondu Trudeau.
« Qu’en est-il de cet humain qui a été tué ? » a rebondi la militante pro-vie.
« Je défendrai les droits des femmes tous les jours », a répondu Trudeau à la femme.
La femme a crié « Pour tuer des êtres humains ? », alors que Trudeau et les personnes qui l’accompagnaient commençaient à entrer dans le restaurant.
À ce moment de la vidéo, Myles Vosylius, de CLC, qui enregistrait l’événement, a crié : « Vous êtes catholique ! Vous ne pouvez pas soutenir l’avortement ! »
On peut entendre un autre homme s’exclamer peu après : « Ce massacre se déroule sous vos yeux », avant d’ajouter sarcastiquement : « Profitez bien de votre dîner ! »
Lire la suiteL’Espagne oblige une région à supprimer l’offre d’échographies avant l’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une région d’Espagne qui avait mis en place des politiques de consentement éclairé* avant tout avortement ne pourra plus le faire.
La région de Castille et Léon, située au nord de Madrid, avait récemment annoncé que les femmes enceintes qui demandent un avortement doivent avoir eu auparavant la possibilité d’écouter les battements de cœur de leur enfant à naître ou de visionner une échographie. Pourtant, le ministre de la Présidence et des relations avec les tribunaux, Félix Bolaños, a rapidement répondu que ces politiques ne seront pas autorisées, déclarant que la région devait « cesser immédiatement tout recul des droits des femmes » et affirmant que ces politiques constituaient une « violation des droits et des libertés des femmes ».
Alfonso Fernández Mañueco, le président de la région, a ensuite déclaré cela ne serait pas obligatoire. « Les médecins ne seront pas obligés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas obligées de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré. « Il est clair pour moi que la modification de l’ordre des facteurs pourrait se transformer en coercition directe et indirecte ».
Le premier ministre Pedro Sánchez a réaffirmé l’engagement de l’Espagne en faveur de l’avortement dans un communiqué, déclarant : « Le gouvernement espagnol utilisera toutes les ressources de la loi pour défendre la liberté des femmes et leur droit à interrompre leur grossesse dans les conditions appliquées dans la législation existante ». Actuellement, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse en Espagne.
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