Oui à la vie, non à l'avortement : des réponses à vos questions
Ci-bas vous trouverez les affirmations les plus communes ou les situations souvent évoquées pour justifier l’avortement. Cliquez l’une d’entre elles pour en connaître la réponse en faveur de la vie et contre l’avortement :
1. C’est mon corps, mon choix.
2. C’est juste un amas de cellules.
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
4. Et si la femme a été violée ?
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever ?
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
1. C’est mon corps, mon choix.
Il est vrai que les gens parlent de l’avortement comme le « choix d’une femme ». Le problème c’est que ce choix est en conflit direct avec le droit de vivre de l’enfant à naître. Une femme a peut-être le droit de faire ce qu’elle veut de son propre corps, mais certainement pas du corps de quelqu’un d’autre. Dès la conception, un nouvel être est créé, et cela est confirmé par la science [1]. Une récente enquête a révélé que 59 % des Canadiens aimeraient que la vie humaine soit protégée avant la naissance. [2]
Voici un témoignage d’une femme qui, quand elle était toute petite, a survécu à une tentative d’avortement. De quel droit porter atteinte à sa vie ?
(Voir ici une version de qualité visuelle moindre, mais avec sous-titres en français.)
2. C’est juste un amas de cellules.
Le contraire est évident, même pour Cannelle et Pruneau :
Les promoteurs de l’avortement veulent faire croire aux femmes que leur enfant n’est rien d’autre qu’un amas de cellules. En fait, des recherches scientifiques démontrent qu’avant le 25e jour, le cœur de l’enfant commence à battre. Au 30e jour, il a déjà son propre réseau sanguin, ses yeux, ses oreilles, et sa bouche. [3] À la sixième semaine, on perçoit de l’activité dans son cerveau. [4] Le bébé bouge et nage dans le ventre de sa mère à la septième semaine. À la huitième semaine, tous les organes sont déjà en place… le développement progresse, et à la onzième semaine, le bébé peut saisir des objets dans ses mains. Il approche la complétude au premier trimestre. Et tout alors qu’au Canada (en 2009), 41,2 % des avortements provoqués déclarés par les hôpitaux étaient faits entre les semaines 9 et 12 du développement de l’enfant. [6]
Une nouvelle vie humaine commence à la conception — ça, c’est la seule position raisonnable. En ce moment même, il y a des gens qui poussent pour que l’être humain soit défini d’un point de vue arbitraire. L’enfant devient un objet de nos désirs (ou de nos refus) à la place de le respecter dans sa propre dignité. En Australie, il y a deux travailleurs en éthique qui pensent que le meurtre des enfants nouveau-nés pourrait être justifié en certains cas [7]. Mais où allons-nous avec cela? La destruction totale de la protection de la vie? L’homicide légal des plus petits et des plus vulnérables?
Finalement, il est important de savoir que l’enfant à naître peut ressentir la douleur à partir de la 20e semaine de grossesse (si ce n’est pas plus tôt). La recherche scientifique montre qu’à partir de 12 semaines, et certainement rendu à 20 semaines, l’enfant à naître a toute l’anatomie et la biologie nécessaire pour percevoir et sentir la douleur. [8] (retour)
Voici une vidéo intitulée « L’odyssée de la vie » qui retrace le développement de la vie humaine de la conception à la naissance.
À lire absolument : 12 faits étonnants qui prouvent l’humanité de l’enfant à naître dès le premier trimestre |
3. La contraception n’est pas efficace à 100 %.
C’est vrai. Une étude américaine datant de 2002 affirme que 54 % des femmes ayant subi un avortement utilisaient une forme ou une autre de contraception durant le mois où elles auraient conçu. La contraception n’est donc nullement à 100 % efficace. La seule manière de s’assurer à 100 % de ne pas tomber enceinte quand on ne veut pas d’enfant est l’abstinence sexuelle.
Il est important de noter que les contraceptifs hormonaux ont aussi été liés à une augmentation de risque de certains cancers. La Société américaine du cancer a publié un document qui indique que l’utilisation récente du contraceptif oral est un facteur qui augmente le risque de cancer du sein, et l’utilisation à long terme du contraceptif oral est liée à un risque augmenté de cancer cervical. [9]
Comme alternative à la pilule, il existe la Méthode de l’Ovulation Billings (MOB), une méthode naturelle et efficace qui est utilisée par plusieurs couples. Une étude récente en Chine a montré que « l’efficacité d’utilisation de la MOB est bien supérieure à celle du stérilet TCu220c, l’un des DIU les plus utilisés en Chine. » [10]
Si vous êtes jeune et vous ne vous sentez pas prête à avoir un enfant, il serait recommandable de ne pas vous engager dans une relation sexuelle. Chaque action à des conséquences — il est important de respecter le fait que l’acte sexuel, en lui-même, entraîne la possibilité de la création d’un nouvel être humain. (retour)
4. Et si la femme a été violée?
Premièrement, il est important d’expliquer que le viol constitue juste 1 % des raisons pour l’avortement [11]. La majorité des femmes choisissent d’avorter leurs enfants pour des raisons sociales ou économiques [12].
Dans le cas de viol, il est absolument nécessaire que l’agresseur soit puni par la loi. Le viol est un acte de violence, et la victime doit être assistée au maximum. Cela dit, il n’est pas juste de tuer un enfant sous prétexte qu’il a été conçu dans le viol. L’avortement ne peut pas être utilisé comme une vengeance pour les mauvaises actions des autres. Si la mère ne peut pas soutenir l’enfant, elle devrait considérer l’adoption, qui est une alternative non violente qui répond aux besoins de l’enfant et de la mère.
À lire :
- Miss Pennsylvanie, née d’un viol, donne son témoignage.
- Un témoignage d’une femme victime d’un viol collectif qui garda l’enfant.
- Un témoignage d’une femme conçue lors d’un viol.
- Témoignage d’un prêtre, conçu dans le viol, qui a entendu la confession de son père.
5. Pourquoi mettre au monde un enfant si l’on n’a pas les moyens pour l’élever?
Il y a plusieurs femmes enceintes qui manquent de ressources financières pour élever un enfant. Dans ce cas, il y a plusieurs options. La première, c’est de demander de l’aide aux amis et à vos proches. S’il n’y a aucune personne pour vous offrir du support, vous pouvez appeler des agences téléphoniques comme Enceinte-Inquiète (1-855-871-4442) qui vous dirigeront vers des centres pour les femmes enceintes. Ces organisations vous aideront à trouver ce dont vous avez besoin, que ce soit un logement, des habits, de la nourriture, du soutien financier, ou bien du soutien émotionnel.
Il est important de reconnaître qu’à la place d’investir des milliers de dollars dans l’industrie de l’avortement, le gouvernement pourrait utiliser cet argent pour aider les femmes enceintes. L’avortement est utilisé comme un raccourci dans le monde médical et gouvernemental — il élimine les membres non voulus pour réduire les coûts pour la société. Cette mentalité est très mauvaise pour l’avenir du Québec, car nous avons besoin de ces enfants pour continuer à bâtir un Québec fort. (retour)
6. L’avortement est une solution à la surpopulation.
La surpopulation de la planète est plutôt mythe que réalité. Au rythme actuel du déclin démographique, le taux mondial de fécondité devrait être en dessous du seuil de renouvellement des générations peu après 2020. Au Québec, la population est très rapidement en train de vieillir, ce qui causera de graves problèmes sociaux et économiques. Selon des projections de l’Institut de la statistique de Québec, il est possible qu’au Québec « la population âgée surpasse en nombre la population des jeunes en 2019. » [13] Cela signifie qu’il y aura une réduction du nombre et de la proportion de personnes jeunes, la population qui travaille deviendra de plus en plus âgée et difficile à remplacer, et il y aura une explosion du nombre de personnes âgées. En 2009, au Québec, l’avortement légal a pris la vie de 27 139 enfants. [14] Combien d’autres vont-ils être tués chaque année? (retour)
7. Si la vie de la femme est en danger, l’avortement est justifié.
Dans les cas où la vie de la mère est en danger, la majorité des personnes contre l’avortement sont d’accord que la mère doit poursuivre tout traitement médical (par exemple, chimiothérapie) dont elle a besoin, même s’il y a la possibilité d’effets négatifs sur l’enfant. Si le bébé meurt au cours du traitement de la mère, c’est considéré un avortement involontaire (comme une fausse couche). Un avortement involontaire, du point de vue moral, n’est pas condamnable parce que l’intention n’est pas de tuer l’enfant à naître. (retour)
8. L’avortement est une procédure sécuritaire.
Premier élément de réponse :
Deuxièment, il y a beaucoup de témoignages de femmes qui on subit un avortement et qui l’ont regretté [15]. Les risques de problèmes physiques et mentaux à la suite d’un avortement sont suffisamment hauts pour avouer que l’avortement ne devrait pas être présenté comme une procédure simple et sécuritaire — au minimum il faut reconnaître que ce n’est pas vrai dans tous les cas. Selon une étude de la Scandinavie, l’avortement serait quatre fois plus mortel pour une femme que de donner naissance à son enfant [16]. La liste de répercussions négatives potentielles est longue et sérieuse. Au niveau mental, les femmes ayant subi un avortement sont 6 fois plus suicidaires par rapport aux femmes qui ont donné naissance à leurs enfants. Plusieurs femmes ont aussi été atteintes de dépression, syndromes post-traumatiques, trouble du comportement alimentaire, toxicomanie, et des problèmes chroniques de relation avec les autres [17]. La liste des effets physiques inclut : hémorragie, infection, embolisme, complication d’anesthésie, et grossesse extra-utérine [18]. La recherche montre aussi que l’avortement élève le risque de cancer du sein, du cerveau, et des poumons [19]. Une étude dans un grand journal médical a révélé que 31 % des femmes américaines qui on subit un avortement ont souffert de problèmes de santé [20].
Pour d’autres études et témoignages portant sur les effets néfastes de l’avortement, lire notre dossier spécial (PDF) :
9. L’avortement ne concerne pas les hommes.
Il est facile de penser que l’avortement touche que les femmes, mais en réalité l’avortement affecte aussi beaucoup d’hommes. Il y a des témoignages de conjoints qui auraient voulu garder leurs enfants, mais leurs partenaires n’ont pas voulu écouter. L’enfant à naître est liée au père et à la mère — ce n’est pas tout seul que la mère a créé ce nouvel être humain. Alors les hommes, eux aussi, ont leur mot à dire en ce qui concerne l’avortement. L’avortement frappe les femmes, mais aussi les conjoints, les grands-parents, les amis, les enfants, et la société entière. [21] Une étude montre que sur 40 hommes qui ont permis à leurs partenaires d’avoir un avortement, 35 ont subi des syndromes post-traumatiques à la suite de l’avortement. Ces effets comprennent : tristesse, pensées persistantes du bébé, énervement, culpabilité, anxiété, troubles de sommeil, problèmes sexuels, et toxicomanie [22]. Finalement, une étude montre que 39 % des Québécois pensent que l’avortement ne devrait pas être légal en toutes circonstances [23] — mais la grande majorité n’est pas au courant que l’avortement est permis à tout moment, jusqu’à la naissance de l’enfant, et pour n’importe quelle raison. (retour)
10. L’avortement illégal a causé la mort de beaucoup de femmes.
On dit également : « On ne retournera pas aux aiguilles à tricoter! » ou bien on parle de femmes qui se « charcutaient » en utilisant des cintres pour s’autoavorter quand l’avortement était illégal.
(Manifestation proavortement -- Source)
C’est une façon d’agir sur les émotions en évoquant le spectre d’une hécatombe.
Or, sur la base des données de Statistiques Canada [a] (causes de décès, 1964-2005) dans les 5 ans avant la légalisation de l’avortement en 1969, 44 femmes sont décédées à la suite de complications d’avortements illégaux. Au cours de la même période, toutefois, 23 sont décédées de fausses couches. De la légalisation de l’avortement en 1988 à 2005, 19 femmes sont mortes de complications d’avortements légaux, mais il y a eu une diminution semblable de décès suite à des fausses couches : 10 au cours de la même période. On a observé des réductions similaires pour toutes les complications obstétricales. On est donc en droit de conclure que la véritable cause de la réduction de la mortalité maternelle au cours des années qui suivirent la légalisation de l’avortement a été la mise en œuvre générale de meilleurs soins médicaux et non la légalisation. [b]
Autrement dit, la légalisation n’a pas sauvé qui que ce soit, ce sont les progrès de la médecine qui ont sauvé des vies.
Qui plus est, la pénalisation de l’avortement ferait plutôt baisser le taux de mortalité maternelle : Sur la base des données fournies par Hogan et ses collègues [c], des pays comme le Salvador, le Chili, la Pologne, et le Nicaragua, qui interdisent désormais l’avortement après l’avoir préalablement autorisé, n’ont pas vu leur taux de mortalité maternelle s’aggraver. Il a même baissé. En revanche, l’Afrique du Sud a vu son taux de mortalité maternelle s’aggraver après la légalisation de l’avortement.
Aussi, il est important de savoir que la légalisation de l’avortement a fait énormément grimper le nombre d’avortements au Québec. En 1971 (soit deux ans après la légalisation au Canada de l’avortement), il y avait jusqu’à 1 275 avortements, mais en 2010, le nombre est monté rapidement jusqu’à 26 124 [24]. La perte de tous ces enfants devrait nous faire réfléchir : est-ce que des restrictions sur l’avortement sont nécessaires pour l’avenir du Québec?
Finalement, si l’avortement illégal est horrible, l’avortement légal ne l’est-il pas autant ? Ce n’est pas parce qu’on légalise l’avortement que les conséquences sont moins sérieuses. Que l’avortement soit légal ou pas, le résultat final reste le même : le meurtre d’un enfant innocent. Les instruments peuvent avoir une apparence plus propre, les docteurs peuvent avoir plus de confiance en eux-mêmes, mais le problème n’est pas résolu. Il y a encore des femmes qui sont forcées d’avorter par leur partenaire ou leur famille. Il y a encore des cas de viols, et il y aura toujours des situations difficiles — mais l’avortement n’aide pas à mettre fin à ces injustices. Au contraire, l’avortement amplifie et permet de masquer une mentalité tordue des relations sexuelles et de l’enfantement. Pour protéger les femmes, il faut apprendre la dignité et le respect. Cela commence par un fondement de compréhension pour le fait que la femme, elle, peut enfanter — et que lorsqu’elle est enceinte, son corps et son esprit doivent être soutenus. (retour)
11. Pourquoi mettre au monde un enfant qui sera handicapé, triste, battu, déformé, malade?
Comme premier aspect de réponse, il faut être conscient que personne ne peut prévoir l’avenir d’un enfant et affirmer qu’il sera triste, battu, etc. Rappelons cette évidence que c’est dans les pays Africains que les enfants ont le plus beau sourire et témoignent d’une joie de vivre, lorsqu’ils ont le minimum vital, qu’aucune population occidentale, pourtant très riche matériellement, ne peut revendiquer. Les prédictions sur l’avenir des enfants ne sont que cela, des prophéties de Nostradamus pour faire peur aux adeptes de charlatans diplômés ou pas.
Deuxièmement, même si un enfant peut vivre des moments de tristesse, ce que tous les enfants et tout être humain vivent, il y aura aussi des joies. Ce n’est pas un hasard si la légende fondatrice du bouddhisme repose sur une phrase voulant décrire le sort de l’humanité : « Sire, les hommes souffrent et sont malheureux ». Si l’on voulait éradiquer les enfants à naître qui risquent de souffrir dans leur vie terrestre, il ne faudrait permettre aucune naissance. Et sous-estimer également le pouvoir de résilience des enfants malheureux qui pourront un jour connaître le bonheur.
Pour ce qui est des handicaps et maladies, il faut rappeler que chaque enfant est unique au monde, et que jamais il n’y a eu, jamais il n’y aura un autre enfant identique à celui qui est devant nous. Même les jumeaux dits « identiques » ont leur différence. Supprimer un enfant, c’est supprimer son unique chance de respirer, de connaître la vie.
Et se rappeler aussi, ce que cet enfant trisomique dit à sa mère pour la consoler du handicap qui l’affecte : « Ne t’en fais pas maman, j’ai toujours un cœur pour aimer. » Ce qui peut manquer cruellement à ceux qui aimeraient les éliminer. Si l’essentiel est invisible pour les yeux, il y a certainement des personnes handicapées plus belles que bien des biens portants! Et ce petit poème de Cécile, jeune trisomique écrivant à son professeur qui savait aimer ces personnes avec un handicap, le dit avec sagesse :
« Mon Dieu, s’il vous plaît,
Veillez sur “mon Ami”.
À ma famille, je déplais,
Lui me trouve un peu jolie,
Car il connaît de quoi mon cœur est fait.
Il y en a de beaux certes
Mais le sont-ils réellement,
Ceux qui se moquent impunément? »
(Poème tiré de : LEJEUNE, CLARA. La Vie est un bonheur, Jérôme Lejeune, mon père, Éditions Critérion, Paris, 1998, p.43-44).
Chaque être humain est une « histoire sacrée » (Jean Vanier)
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12. Au lieu de s’acharner sur l’avortement, pourquoi ne pas s’occuper des enfants qui meurent de faim dans le monde ?
On pourrait poser la même question à la Société du cancer (pourquoi s’acharner sur cette maladie, puisqu’il y en a d’autres) ou à un pompier (pourquoi seulement sauver des gens du feu, et non de la noyade?). Mais jamais on ne pose de telles questions, car on comprend bien que tous ne sont pas habilités à secourir à tous. C’est seulement dans le cas des gens qui défendent les enfants à naître qu’on se plaint d’une nécessaire spécialisation et d’une division des tâches.
Nous nous réservons le droit de nous spécialiser dans la défense des enfants à naître, car ces derniers en ont grandement besoin : il se trouve que si les gens en général sont conscients de l’importance de prendre soin, d’aimer et de sauver les enfants après la naissance, par une grave inconscience et beaucoup d’ignorance, beaucoup de gens ne perçoivent pas l’importance de sauver aussi les enfants non visibles, ceux protégés par la peau du ventre de leur maman, mais que l’on s’apprête à dépecer, démembrer, à brûler par injection saline, ou à tuer sans anesthésiants par injection létale.
D’où le choix de mettre l’accent sur la défense des 42 millions d’enfants avortés annuellement, l’avortement étant facilement la première cause de décès violents au monde (PDF).
Dans le monde y a plus de 115 000 enfants tués chaque jour par avortement, dont 80 au Québec. Nous avons pensé qu’il valait la peine de s’y attarder… (retour)
© 2012-2019, Campagne Québec-Vie
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Une militante pro-vie britannique à nouveau harcelée par la police alors qu’elle priait en silence près d’un avortoir
Isabel Vaughan-Spruce.
Par Dorothy Cummings McLean (LifeSiteNews) — Traduit par Léo Kersauzie (Médias-Presse-Info) — Photo : ADF UK
Isabel Vaughan-Spruce, qui avait déjà été arrêtée pour avoir prié en silence devant un centre d’avortement, a de nouveau été interpellée par la police pour le même motif.
Harcèlement contre la prière silencieuse
Une vidéo montrant un membre de la police des West Midlands en train de se disputer avec Vaughan-Spruce a été publiée lundi matin par Alliance Defending Freedom (ADF) International. L’altercation a eu lieu à Birmingham la semaine dernière.
Bien que Isabel Vaughan-Spruce ait reçu un dédommagement de 13 000 £ en août 2024 de la part de la police des West Midlands pour son arrestation injustifiée en novembre 2022, elle a de nouveau été interpellée par la police et priée de déménager, car sa « simple présence » aurait « causé du harcèlement aux gens ».
Lire la suiteL’avortement de trois bébés en bonne santé, mais mal diagnostiqués, révèle l’ignoble mentalité eugénique de notre culture
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
7 février 2025 (LifeSiteNews) — Le 14 mars 2019, peu après la légalisation de l’avortement en Irlande, Rebecca Price s’est fait avorter à la maternité nationale de Dublin. On lui avait dit que son bébé était atteint de trisomie 18. Les tests effectués sur le cadavre de son petit garçon après l’avortement ont cependant révélé une erreur de diagnostic — l’enfant était en bonne santé. Mme Price et son « partenaire » Patrick Kiely ont porté l’affaire devant les tribunaux et obtenu des dommages et intérêts. Voici comment le Guardian a rapporté l’histoire :
Mme Price a déclaré qu’elle souffrait d’un traumatisme physique et mental dévorant depuis qu’elle avait découvert qu’elle avait inutilement interrompu la grossesse de ce qui aurait été son premier enfant, un garçon qui devait s’appeler Christopher Joseph Kiely. Un avocat représentant Merrion Fetal Health Clinic, l’un des accusés, a qualifié cette affaire de « terriblement triste ».
Il s’agit d’un exemple parfait de l’ignoble propagande eugéniste que la presse grand public publie aujourd’hui comme une évidence. La formulation indique que l’avortement d’un bébé atteint de trisomie 18 est « nécessaire » en raison du handicap du bébé. La journaliste décrit le petit garçon avorté comme « ce qui aurait été son premier enfant ». La conclusion s’impose : parce qu’on croyait que le garçon était atteint de trisomie 18, on pensait qu’il n’avait aucune valeur, et il a donc été tué.
Lire la suiteLes femmes qui ont avorté sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
6 février 2025 (LifeSiteNews) — La recherche a révélé que les femmes qui ont subi un avortement sont deux fois plus susceptibles d’avoir tenté de se suicider que les autres femmes.
Selon une étude publiée le 21 janvier par le Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, les femmes ayant avorté sont deux fois plus susceptibles de tenter de se suicider que les femmes qui n’ont pas subi d’avortement.
« Les femmes ayant avorté, en particulier celles qui ont subi un avortement forcé ou non désiré, étaient beaucoup plus susceptibles de dire que l’issue de leur grossesse avait directement contribué à leurs pensées et comportements suicidaires que les femmes de tous les autres groupes », indiquent les résultats de l’étude.
L’étude explique que beaucoup affirment que le risque accru de suicide chez les femmes ayant subi un avortement est le résultat de facteurs de santé mentale déjà existants. Cependant, elle souligne que cette hypothèse est « incompatible avec les auto-évaluations des femmes quant à la mesure dans laquelle leur avortement a directement contribué à des comportements suicidaires et autodestructeurs ».
Lire la suiteLe Manitoba adopte une loi sur les « zones bulles » pour interdire l’activisme pro-vie à proximité des avortoirs
Wab Kinew, premier ministre d'Alberta.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Global News/YouTube
4 février 2025, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement d’extrême gauche du Manitoba a officiellement promulgué des « zones tampons » autour des cliniques d’avortement pour restreindre l’activisme pro-vie.
Dans un communiqué de presse publié la semaine dernière, le gouvernement du Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba a annoncé que sa législation sur les « zones tampons » interdisant l’activisme pro-vie à moins de 50 mètres d’une clinique d’avortement entrerait en vigueur le 1er février.
« La loi sur l’accès sécuritaire aux services d’avortement interdit les protestations, les manifestations ou le piquetage dans les zones tampons afin de protéger les patients et les fournisseurs contre le harcèlement et l’intimidation », peut-on lire dans le communiqué de presse, qui cite Nahanni Fontaine, ministre responsable des femmes et de l’équité entre les sexes.
« La législation impose des périmètres de sécurité autour des cliniques dont le but premier est de fournir des services d’avortement », poursuit le communiqué de presse. « Les autres établissements qui fournissent des services d’avortement chirurgical ou médical, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les cabinets médicaux et les établissements de soins de santé, ont la possibilité de demander l’établissement d’une zone tampon autour de leurs sites ».
Lire la suiteUne femme regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions de son entourage
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Watercolor Concept/Adobe Stock
Les partisans de l’avortement minimisent souvent les effets de l’avortement sur la femme. Ils semblent oublier, entre autres, le fait que les femmes avortent sous la pression de leur entourage. En effet, pour des gens pour qui l’avortement est une porte de sortie à une grossesse non voulue et non planifiée, ils le proposent donc comme la solution « naturelle » pour la femme prise dans l’embarras d’une grossesse qu’elle n’a pas pu empêcher — après tout, cet événement n’était-il pas non voulu ? C’est que l’on voit que l’avortement découle de la mentalité contraceptive. C’est pourquoi, les pro-avortement seront-ils enclins à décourager les femmes a garder leur enfant en leur proposant l’avortement comme la seule solution raisonnable.
Le Salon Beige rapporte le témoignage d’une femme qui regrette d’avoir avorté son bébé face aux pressions qu’exerçaient sur elle son conjoint, son entourage et l’avortoir. Elle témoigne pour aider les femmes qui ont avorté et pour la mémoire de son enfant à naître :
C’est pour moi un cri d’urgence, pas seulement pour moi parce que mon corps et mon âme le réclament mais aussi pour toutes ces femmes qui pleurent en silence, celles que j’aide et qui sont inconsolables, celles qui ont voulu mourir avec l’enfant qu’au fond d’elles elles voulaient garder. Témoigner était aussi une mission de survie, pour la mémoire de cette enfant à qui j’ai enlevé la vie, pour lui donner une voix, une existence.
Ce n’est qu’à travers la conversion qu’elle a pu retrouver l’espoir :
Sitôt les « cachets » qui ne soignent pas avalés j’ai regretté, j’ai senti comme un vide. Comme si mon âme partait dans mes talons, comme si toute ma lumière venait de s’éteindre. J’ai commencé à faire des cauchemars, j’ai fait une tentative de suicide, je ne suis plus retournée en cours. Si je n’avais pas rencontré Dieu dans une démarche de conversion, je serais morte avec cet enfant. Tout embryon, toute cellule au commencement de la vie est une personne. J’en ai pris conscience ensuite.
Une infirmière pro-vie du Colorado fait l’objet d’une enquête pour avoir proposé le processus de neutralisation de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Premreuthai/Adobe Stock
30 janvier 2025, Colorado Springs, Colorado (LifeSiteNews) — Les autorités du Colorado menacent la licence médicale d’une infirmière qui aide à sauver des bébés à naître en éduquant leurs mères de la possibilité de neutraliser la pilule abortive (APR), une pratique sûre à laquelle s’opposent farouchement les partisans de l’avortement au sein du corps médical.
Dans le Washington Examiner, Mackenna Greene raconte comment, par crainte de l’impact sur sa vie de l’arrivée d’un deuxième enfant, elle a pris la première pilule d’un avortement chimique, mais elle l’a « immédiatement regretté » et a cherché sur Internet un moyen de sauver son enfant. Elle a trouvé le réseau Abortion Pill Rescue Network (APRN), qui l’a mise en contact avec une infirmière praticienne de la région, Chelsea Mynyk, qui lui a conseillé le processus de neutralisation de la pilule abortive.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) bloque l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. Le processus de neutralisation de la pilule abortive consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
Lire la suiteDavid Daleiden a été pris pour cible parce qu’il en savait trop sur les horreurs de l’industrie de l’avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
29 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Cet été, cela fera 10 ans que le Center for Medical Progress (CMP) a publié ses vidéos d’infiltration qui ont fait l’effet d’une bombe et qui exposent le trafic de parties du corps de bébés par l’industrie de l’avortement.
David Daleiden, Sandra Merrit et d’autres membres anonymes de leur équipe d’enquêteurs sont devenus célèbres du jour au lendemain, alors que l’Amérique était saisie par l’horreur qu’ils avaient révélée dans leurs reportages : des avorteurs discutant nonchalamment de la vente de parties du corps de bébés autour d’un verre de vin et d’une salade, marchandant le prix de minuscules organes humains, décrivant comment ils écraseraient le bébé « au-dessus » et « au-dessous » des organes qu’ils souhaitaient vendre.
Daleiden est devenu la cible numéro un de l’industrie de l’avortement : l’homme qui en sait trop. Ils ont fait appel à leurs amis, et Kamala Harris, alors procureur général de Californie et future vice-présidente, a rencontré des responsables de Planned Parenthood en 2016. Planned Parenthood avait été un donateur de Harris, et elle a rapidement ordonné des enquêtes criminelles sur Daleiden et Merrit. Le domicile de Daleiden a été perquisitionné et ses effets personnels saisis.
Le successeur de Mme Harris, Xavier Becerra — le futur secrétaire du ministère de la Santé et des services sociaux de Joe Biden — a décidé d’engager des poursuites pénales contre les deux journalistes pour avoir prétendument violé les lois sur l’enregistrement de l’État de Californie en filmant sans autorisation les personnes sur lesquelles ils enquêtaient. Il s’agissait d’accusations sans précédent, mais l’objectif de ces poursuites était de les faire taire, de les faire comparaître devant un tribunal et de les empêcher de diffuser d’autres images qu’ils pourraient avoir — et ils en avaient beaucoup.
Lire la suiteLes six candidats à la succession de Trudeau sont d’accord avec lui sur presque tout
Justin Trudeau.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pete Baklinski/LifeSiteNews
29 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Avec l’élection à la direction du parti libéral dans un peu plus d’un mois, le 9 mars, les Canadiens examinent les six candidats et se demandent s’ils apporteront un changement au parti libéral ou s’ils perpétueront l’héritage radical du premier ministre Justin Trudeau.
Les six candidats au poste de chef du parti libéral et, par conséquent, au poste de premier ministre, sont les suivants : Mark Carney, Chrystia Freeland, Karina Gould, Jaime Battiste, Frank Baylis et Ruby Dhalla.
Bien que tous les candidats susmentionnés promettent de redresser le Parti libéral, leurs politiques, passées et proposées, ne diffèrent guère de l’agenda radical, anti-vie et mondialiste adopté par le gouvernement Trudeau.
Lire la suiteLa Californie abandonne les poursuites contre David Daleiden pour avoir révélé le scandale des organes de bébés de Planned Parenthood
David Daleiden.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : American Life League
28 janvier 2025, San Francisco (LifeSiteNews) — Les procureurs de Californie ont finalement accepté de rejeter les chefs d’accusation restants contre les enquêteurs du Center for Medical Progress (CMP) pour avoir utilisé des vidéos d’infiltration afin d’exposer l’activité secondaire criminelle de prélèvement d’organes fœtaux de Planned Parenthood, mettant ainsi fin à une tentative de près de dix ans visant à punir le journalisme pro-vie.
À partir de 2015, le CMP a commencé à publier une série de conversations — enregistrées secrètement — avec des responsables de Planned Parenthood et de la Fédération nationale de l’avortement qui ont déclenché une tempête de controverses et une série de révélations sur l’industrie de l’avortement. Celle-ci enfreint de nombreuses lois fédérales interdisant de tirer profit des tissus humains, elle modifie les procédures d’avortement dans le but d’obtenir des échantillons de tissus plus utiles, et elle pourrait même commettre des avortements par naissance partielle ou des infanticides. Center for Medical Progress a enregistré des exemples vidéo de travailleurs de l’avortement faisant preuve d’insensibilité à l’égard de l’humanité des enfants que leur « travail » a tués.
Ni l’administration Obama ni la première administration Trump n’ont pris de mesures contre les organisations d’avortement à la suite de ces révélations, mais les militants pro-vie qui ont dénoncé leurs activités ont fait l’objet de diverses poursuites judiciaires et ont été accusés d’intrusion, d’avoir utilisé de faux permis de conduire pour s’identifier et d’avoir enregistré des personnes sans leur consentement.
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