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Et si nous faisions de 2022 un tournant en réalisant les demandes de la Vierge ?

Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Les sources pro-vie ont largement rapporté que, selon Worldometer, un grand site utilisant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021.

Worldometer a fait état de 42,6 millions d’avortements l’année dernière. En comparaison, les décès par cancer s’élevaient à environ 8 millions et les accidents de la route à environ 1,3 million par an. En 2021, l’OMS attribue 3,5 millions de décès au Covid. Toutes causes confondues, les décès s’élèvent à 101,5 millions de personnes, dont près de 43 millions sont des enfants à naître !

Il est certain que ces chiffres n’incluent pas les avortements précoces causés par les contraceptifs ni les millions d’embryons jetés au cours des procédures de FIV [Fécondations in vitro] ; ils ne prennent sûrement pas en compte non plus les avortements à domicile, pratique désormais courante dans de nombreux pays, dans lesquels les pilules abortives sont disponibles à la demande.

Voice of the Family a souvent souligné que l’avortement légalisé a tué plus d’êtres humains (environ 2 milliards au cours des 30 dernières années seulement) que toutes les guerres de toute l’histoire de l’humanité. Le ventre de la mère ─ selon l’expression courante, l’endroit le plus sûr de l’univers ─ est statistiquement l’endroit le plus dangereux !

Si la mesure de la civilisation est la façon dont une société traite ses membres les plus vulnérables, alors notre société est la plus barbare de l’histoire de l’humanité. C’est une pensée qui donne à réfléchir à l’aube de cette nouvelle année et qui devrait nous inciter à agir.

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Nous pouvons et devons agir par des initiatives concrètes. Voice of the Family, avec l’aide généreuse de ses partisans, est en train d’envoyer un Manifeste pro-vie aux évêques du monde entier, leur demandant d’utiliser leur pouvoir moral unique, conféré par le Christ à ses Apôtres et à leurs successeurs avant son Ascension, pour proclamer d’urgence l’Évangile de la vie. Le mal auquel nous faisons face aujourd’hui dépasse la capacité du mouvement pro-vie à le vaincre seul ; en particulier, parce que la bataille pro-vie n’est qu’une partie d’une croisade beaucoup plus large et plus historique pour la restauration de la civilisation chrétienne. Ce combat ne peut être couronné de succès que lorsque les lois morales immuables de l’Église sont enseignées et respectées par ses membres. Lorsque les évêques disent la vérité de l’Évangile dans l’amour, leurs paroles résonnent avec autorité, à la fois dans le cœur des fidèles ─ tout comme les paroles du Christ ─ et dans le cœur de ceux qui ne connaissent pas encore le Christ.

Mais nous pouvons et devons aussi profiter de cette nouvelle année pour répondre enfin aux simples demandes de la Vierge. Il y a un peu plus de cent ans, à Fatima, un ange est apparu, avec une épée flamboyante dans la main gauche : « Elle émettait des flammes qui semblaient vouloir embraser le monde ; mais elles s’éteignirent au contact de la splendeur que la Vierge irradiait vers lui de sa main droite : désignant la terre de sa main droite, l’Ange cria d’une voix forte : “Pénitence, pénitence, pénitence !” »

À la veille de la révolution communiste de 1917, la Vierge a prédit que les erreurs de la Russie se répandraient dans le monde entier, causant de grandes souffrances, à moins que la Russie ne soit consacrée à son Cœur Immaculé. Le XXe siècle a été le théâtre de nombreuses atrocités qui ont confirmé la véracité de ses paroles ; au XXIe siècle, un virus provenant de la Chine communiste semble avoir modifié notre monde globalisé au point de le rendre méconnaissable. Pouvons-nous exclure que cela soit un (discret) avertissement que l’appel à la pénitence n’a pas été pris au sérieux ; et qu’après un siècle, les offenses à Dieu n’ont fait qu’augmenter ?

La Sainte Vierge a montré aux trois enfants l’enfer, « où vont les âmes des pauvres pécheurs », leur disant aussi que les âmes perdues à cause des péchés d’impureté sont plus nombreuses que pour toute autre raison.

Aujourd’hui, beaucoup de ces péchés sont des politiques d’État dans les nations les plus puissantes. L’avortement et le prétendu « mariage homosexuel » ─ des péchés qui crient vengeance au ciel ─ sont inscrits dans les constitutions nationales de nations autrefois chrétiennes. Même le Worldometer confirme aujourd’hui que l’avortement, légalisé pour la première fois en Russie soviétique, est la première cause de décès dans le monde. En outre, dans le monde entier, d’innombrables enfants sont corrompus par l’« éducation sexuelle », souvent avec l’autorisation d’évêques catholiques. Ces programmes détruisent l’innocence des enfants, les préparant pour l’industrie de la pornographie, de la contraception et de l’avortement, et leur apprennent à douter que Dieu les ait créés garçon ou fille.

« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquité, à la race méchante, aux enfants ingrats : ils ont abandonné le Seigneur, ils ont blasphémé le Saint d’Israël, ils sont partis à reculons. » (Is. 1,4)

Comment pouvons-nous revenir à une voie agréable à Dieu ? Que dirait la Vierge aujourd’hui ? Certainement la même chose qu’elle disait il y a cent ans : lorsque leurs instructions n’ont pas été écoutées ou ont été mal suivies, les mères répètent patiemment leurs instructions, encore et encore. Cependant, la pénitence (légère) demandée en 1917 n’a pas vraiment été essayée — du moins pas en tant que société, ni avec la dévotion qui correspond à la gravité des offenses.

La véritable nature des événements qui ont fait irruption dans notre réalité quotidienne au cours des deux dernières années ne se révélera peut-être qu’à un moment donné. Mais compte tenu de la réalité du péché impénitent dans le monde d’aujourd’hui, il ne semblerait pas inapproprié de considérer le confinement des nations, la suppression des messes publiques sur ordre des évêques catholiques ou les innombrables autres menaces pour la société et la foi comme des châtiments mérités. Et, ce faisant, nous serions amenés à rendre à notre Sainte Mère les fruits du repentir tant attendus.

La Sainte Vierge nous a demandé d’offrir les cinq premiers samedis en réparation des offenses faites à son Cœur Immaculé et pour que l’humanité soit délivrée des erreurs de la Russie. Sœur Lucie a fait le récit suivant, en parlant d’elle-même à la troisième personne :

« Le 10 décembre 1925, la Très Sainte Vierge lui apparut et, à ses côtés, haut sur une nuée lumineuse, se trouvait l’Enfant Jésus. La Très Sainte Vierge posa sa main sur son épaule et lui montra un cœur entouré d’épines qu’elle tenait dans son autre main. En même temps, l’Enfant dit : “Aie pitié du Cœur de ta Très Sainte Mère, couvert d’épines, dont les hommes ingrats le transpercent à chaque instant, et il n’y a personne qui fasse un acte de réparation pour les enlever”. »

« Alors la Très Sainte Vierge dit : “Regarde, ma fille, Mon Cœur, entouré d’épines, dont les hommes ingrats Me transpercent à chaque instant par leurs blasphèmes et leur ingratitude. Toi, au moins, essaie de Me consoler, et annonce en Mon Nom que Je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, les premiers samedis de cinq mois consécutifs, se confessent, reçoivent la Sainte Communion, récitent le Rosaire et Me tiennent compagnie pendant quinze minutes en méditant les quinze mystères du Rosaire avec l’intention de Me faire réparation”. »

En 1939, sœur Lucie explique encore l’importance de cette dévotion :

« Que le monde ait la guerre ou la paix dépend de la pratique de cette dévotion, ainsi que de la consécration au Cœur Immaculé de Marie. C’est pourquoi je désire si ardemment sa propagation, surtout parce que c’est aussi la volonté de notre chère Mère du Ciel. »

Observons les premiers samedis de cette année avec l’intention de réparer les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie, comme l’a demandé Notre Sainte Mère elle-même. Nous pouvons le faire en :

  • Allant à la Confession ;
  • Recevant la Sainte Communion ;
  • En priant le Saint Rosaire (chapelet) ;
  • Méditant pendant quinze minutes sur un ou plusieurs mystères du Rosaire.

Profitons de l’occasion pour faire de cette année une offrande totale à Marie afin que son Cœur immaculé triomphe bientôt.



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