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La Hongrie interdit la promotion de l’homosexualité et du transgenrisme auprès des enfants

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

La Hongrie a adopté aujourd’hui à son parlement de Budapest une loi dirigée contre la pédophilie et interdisant, entre autres, le fait de montrer de la pornographie aux mineurs (moins de 18 ans) et de promouvoir l’homosexualité ou le transgenrisme auprès de ceux-ci, rapporte LifeSiteNews :

Un projet de loi interdisant de montrer du contenu pornographique ou du matériel encourageant l’homosexualité et le transgenrisme aux mineurs de moins de 18 ans.

La mesure, proposée par le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán, interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui encourage ou montre des déviations de l’identité du sexe de naissance, [comme] le changement de sexe ou l’homosexualité ».

La nouvelle loi prohibe la propagande LGBT dans l’enseignement scolaire, souligne le Visegrád Post :

Mais ce qui a suscité le boycott de l’opposition et la mobilisation de la militance LGBT, c’est que, pour protéger les mineurs, cette loi vise aussi à interdire et réprimer la propagande homosexuelle à destination des enfants. Ainsi, la promotion et l’affichage — y compris de manière indirecte par la publicité —, vis-à-vis de mineurs, de l’homosexualité ou des pratiques de « changement de sexe » seront interdits. En conséquence, toute propagande LGBT sera totalement exclue des établissements scolaires.

Oui, quelques milliers de militants LGBT, appelés aux armes par des organismes dont Amnesty International de Soros, ont manifesté sur la Place Kossuth devant le Parlement hongrois à Budapest.

Avec des lois telles que celle-ci, le pays va être plus sûr pour les enfants.

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Québec : plus besoin de consentement éclairé pour se faire euthanasier « en fin de vie » si on l'a donné quand on était apte

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

« L’aide médicale à mourir est désormais accessible aux personnes en fin de vie au Québec, même si celles-ci perdent leur aptitude à consentir aux soins peu avant l’administration prévue », débute un article de La Presse.

Traduction en langage ordinaire : on va euthanasier les personnes que l’on pense être en fin de vie et qui sont inaptes à donner leur consentement, si elles l’ont donné quand elles avaient encore leur tête.

Voilà la triste affaire, le gouvernement du Québec a changé la loi québécoise afin qu’elle corresponde à la récente modification de la loi fédérale sur l’euthanasie opérée par le gouvernement canadien. Copains comme cochons, apparemment, le ministre de la Santé du Québec et les chefs des partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont publié un communiqué conjoint, indiquant le changement apporté à l’article 29 de la loi sur l’euthanasie. Selon La Presse :

Dans un communiqué conjoint publié jeudi après-midi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, et les représentants des partis d’opposition indiquent que l’article 29 de la Loi concernant les soins de fin de vie « sera modifié pour permettre l’administration de l’aide médicale à mourir aux personnes en fin de vie devenues inaptes à consentir aux soins après avoir formulé une demande ».

Le 17 mars, le gouvernement fédéral avait modifié le code criminel et retiré l’obligation d’obtenir un deuxième consentement des patients désirant obtenir l’aide médicale à mourir. Ce deuxième consentement, qui devait être donné juste avant l’administration de l’aide médicale à mourir, faisait que les personnes qui devenaient inaptes et n’étaient plus lucides ne pouvaient plus avoir accès à l’aide médicale à mourir (AMM).

Puisque le Québec n’avait pas encore modifié sa loi, la province se trouvait à avoir une législation plus sévère que le fédéral à ce sujet.

Tant mieux si le Québec a pu avoir à un moment donné une loi un tant soit peu plus « sévère » sur l’euthanasie que le Canada !

Toujours est-il que l’amendement a été voté avec le reste du projet de loi 83 sur l’admissibilité au régime d’assurance maladie et autres questions d’assurance — comme si cela avait quelque chose à voir — et est entré en vigueur le vendredi 11 juin.

Ceci dit, pardonnez-moi si je tiens à souligner ce qui est évident (mais tel semble être mon métier dans ce monde décadent) : si un médecin euthanasie une personne qui n’est plus apte à donner son consentement, celui-là la tue tout simplement sans son consentement, même si elle l’avait donné précédemment quand elle était lucide.

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Un film pro-avortement en préparation sur l’affaire Chantal Daigle

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jackmac34/Pixabay

Le Journal de Montréal rapporte que le cinéaste québécois François Péloquin va réaliser un film sur l’affaire Chantal Daigle pour la boîte Mustang Production, présidée par Angélique Richer. Le film, intitulé Chantale (oui, avec un « e »), a déjà reçu une aide au développement octroyée par la SODEC et devrait avoir son scénario fini d’ici la fin de l’année. Si l’éventuel film reçoit davantage de financement, il devrait commencer à être tourné en 2022.

L’affaire Chantal Daigle, si vous vous le rappelez, a opposé d’un côté Chantal Daigle voulant avorter de son bébé, et les mouvements pro-avortement, et de l’autre son conjoint Jean-Guy Tremblay désirant que le bébé fût épargné, les pro-vie et, par-dessus tout, l’enfant à naître que sa mère voulait avorter, bien que le principal intéressé n’eût pas un mot à dire. En gros, lors de l’été 1989, la Cour suprême du Canada, renversant l’injonction de la Cour supérieure du Québec, a déclaré que l’enfant à naître et le père de celui-ci n’avaient aucun droit face à ceux de la mère — rien, nihil, nada, niet !

Le film en question abordera l’histoire sous un angle probablement pro-avortement, si l’on se fie aux dires des producteurs, car, selon Le Journal de Montréal, ils sont proches des femmes qui ont aidé Chantal Daigle a se faire avorter aux États-Unis avant même la fin du procès :

« Ça fait trois ans qu’on travaille sur ce projet parce qu’on est très proches des activistes qui ont soutenu Chantal Daigle à la fin des années 1980 pour son avortement à Boston, a expliqué Angélique Richer. »

Notez, au passage, que Chantal Daigle n’a pas donné son approbation pour ce film, qui se fera, s’il reçoit les subsides de l’organisme gouvernemental, malgré tout parce que l’affaire a été de notoriété publique. Allez donc savoir si Chantal Daigle est toujours dans les mêmes dispositions d’esprit que lors de son procès… Toujours est-il qu’elle a depuis changé d’identité et ne désire pas passer en entrevue, affirme Mme Richer.

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Viktor Orbán en réponse au geste de soutien à Black Lives Matter : « Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu »


Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Récemment, lors d’une rencontre sportive et amicale de soccer entre l’Irlande et la Hongrie chez cette dernière, l’équipe irlandaise a décidé avant le début de la partie de mettre le genou en terre, produisant là le geste nouvellement usuel de soutien au mouvement dit « antiraciste » Black Lives Matter (mouvement qui a attaqué des monuments et des églises catholiques en 2020…). Ce geste de propagande fut de trop pour le public hongrois qui se mit à huer et à siffler les génuflecteurs. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a pris la défense des supporters hongrois en soulignant le fait que le geste symbolique en question ne faisait décidément ni partie de la culture hongroise ni du soccer et que, somme toute, cette affaire étrangère ne concernait pas la Hongrie, selon Catholic Arena :

Si vous êtes un invité dans un pays, comprenez sa culture et ne le provoquez pas.

Ne provoquez pas l’hôte... De notre point de vue culturel, ce système de gestes nous paraît inintelligible, provocateur.

Les supporters ont réagi de la façon dont ceux qui sont provoqués réagissent habituellement à la provocation. Ils ne choisissent pas toujours la forme la plus élégante (de réaction), mais nous devons comprendre leurs raisons... Je suis d’accord avec les supporters.

Cette histoire de se mettre à genoux. Je pense que cela n’a pas sa place sur le terrain. Le sport, c’est autre chose.

C’est un fardeau moral difficile et sérieux, mais chaque nation doit porter ce fardeau d’elle-même. Elles doivent régler cela elles-mêmes.

Planter le genou en terre avant les rencontres sportives nous est étranger. Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu, leur patrie et lorsqu’ils demandent la main de leur dulcinée. Nous attendons de ceux qui portent l’uniforme national qu’ils se battent et, si nécessaire, qu’ils meurent debout.

Ployer le genou avant un match sportif nous est étranger.

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Un juge fédéral suspend la loi sur l’avortement en Argentine

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Hemera Technologies/Picspree

Le président du Tribunal fédéral n° 4 de Mar del Plata en Argentine, Alfredo Eugenio López, a décrété une mesure conservatoire ordonnant à l’État de suspendre la nouvelle loi sur l’avortement, entrée en vigueur le 14 janvier 2021, au motif qu’elle contrevient à la protection intégrale de la vie dès la conception.

Le juge a entre autres invoqué le fait que l’avortement autorisé par la loi mettait en danger la vie de l’enfant à naître et que la suspension qu’il décrétait ne pouvait souffrir aucun retard du fait que nombre d’enfants à naître seraient tués déjà à partir de ce moment même si la suspension n’était décrétée, selon la FSSPX.News :

Le juge a également fait valoir que la mesure de précaution était appropriée car la prise en charge complète des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse « affecte et met en danger la vie, la dignité et les droits de l’enfant à naître, ainsi que ceux de la mère enceinte ».

[…]

De même, il a souligné que le danger du retard est réalisé car « un nombre impondérable d’enfants à naître peut souffrir leur mort à partir de ce moment même » et « la sentence définitive qui est dictée dans le présent recours ne pourra pas remédier à leur situation en raison du temps qui s’est écoulé dans l’instruction de l’affaire ».

En bref, le magistrat a ordonné la suspension préventive tant de la loi n° 27 610 sur l’interruption volontaire de grossesse que du « Protocole de prise en charge intégrale des personnes ayant droit à l’interruption légale de grossesse », approuvé fin 2019 par le pouvoir exécutif national.

Le gouvernement argentin a annoncé qu’il se pourvoirait en appel.

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Le message d’un prêtre africain à ses confrères allemands qui « bénissent » des unions de personnes de même sexe


Pere Gabriel Lissouck II.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Facebook

Dernièrement, en Allemagne, des dizaines de prêtres avaient annoncé la « bénédiction » d’une de couples de personnes de même sexe en réaction à la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui déclarait en la matière que l’Église ne pouvait bénir de telles unions.

Devant ce geste provocateur, un prêtre africain, l’Abbé Gabriel Honoré Lissouck II de l’archidiocèse de Douala au Cameroun, a écrit un long message intitulé « Message d’un prêtre à ses confrères allemands » sur sa page Facebook à l’adresse au clergé allemand approuvant l’homosexualité, leur rappelant que, outre le rappel de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les Écritures saintes et la Tradition condamnent fermement la sodomie :

Je viens humblement vous rappeler ainsi qu’aux évêques et théologiens qui vous soutiennent que cette déclaration ne vient que pour rappeler ce que disent les Ecritures Saintes à propos de l’homosexualité. Dès le commencement, nous avons hérité de nos ancêtres dans la foi que l’homosexualité était une relation contre-nature passible même de peine de mort : « Si un homme couche avec un homme comme on fait avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable, ils seront punis de mort : leur sang est sur eux. » (Lv 20, 13. Lv 18, 22). Saint Paul… n’a cessé de condamner cet acte contre-nature : « Dieu les a livrés à des passions d’ignominie : leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; de même aussi les hommes, au lieu d’user de la femme selon l’ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlés les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement. » (Rm 1, 26-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10). A la suite de cela le Catéchisme de l’Eglise affirme que : « La Tradition a toujours déclaré que “les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés” (décl. “Persona humana”). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » (CEC n°2357). Il a donc toujours été question de considérer l’homosexualité comme un acte profondément mauvais.

Plus loin, le prêtre reproche à ses confrères allemands d’invoquer le slogan « l’Amour gagne » comme prétexte à leur hérésie, soulignant que Dieu, qui est Amour, n’approuve pas n’importe quel amour :

Que signifie votre slogan « l’Amour gagne » ? Tout amour est-il agréé par Dieu ? L’amour de l’argent doit-il gagner ? L’amour de la zoophilie doit-il gagner ? L’amour de la gloire doit-il gagner ?

Plus loin, l’Abbé Lissouck II, leur rappelant la première Épître de saint Jean qui avertit les chrétiens des antéchrists de la dernière heure qui sortiront d’entre eux car n’étant pas d’eux, leur demande de revenir de leur hérésie ou de sortir de l’Église et de la laisser continuer sa mission salvatrice, car il est préférable pour l’Église de se défaire de ses mauvais membres qui s’obstinent dans leur perversité plutôt que de risquer de périr avec eux, affirme-t-il en citant le Christ qui disait : « Si donc ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car mieux vaut pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne » (Mt 5:29).

Il termine son message en disant que ce que les catholiques veulent ce sont des modèles, des amoureux du Christ et de l’Église, de saints qui vont redonner à l’Église sa splendeur d’antan.

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L’International Society for Stem Cell Research étend la limite des 14 jours à 28 pour la recherche sur embryons

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

L’International Society for Stem Cell Research a publié de nouvelles directives dans lesquelles elle recommande l’extension de la limite légale des 14 jours de développement de l’embryon à 28 dans le cadre des recherches sur embryons humains vivants. Le prétexte ? Vouloir toujours plus étudier l’embryon humain et mener des expériences dessus… Selon LifeSiteNews :

Un groupe de scientifiques demande la fin des règles empêchant la recherche sur les bébés à naître de plus de 14 jours de gestation.

Le mois dernier, l’International Society for Stem Cell Research (ISSCR) a publié de nouvelles directives élargissant le cadre de la recherche sur les embryons humains vivants. Le généticien britannique Robin Lovell-Badge a salué ces recommandations dans un article publié le 26 mai dans la revue en ligne Nature. L’article est intitulé de manière équivoque : Stem-cell guidelines : why it was time for an update [directives sur les cellules souches : voici pourquoi il est temps de les mettre à jour].

De 14 jours à 28 :

M. Lovell-Bridge a déclaré que le changement le plus « frappant » recommandé par la Société était « l’assouplissement de la “règle des 14 jours”, le temps limite pour la culture d’embryons humains intacts en laboratoire, qui a été inscrit dans la loi par une douzaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Australie. »

Selon les règles actuelles, les embryons humains doivent être tués après deux semaines d’expérimentation. Selon M. Lovell-Bridge, cela est dû au fait que les « premiers signes » de leur système nerveux central apparaîtraient peu après. Il a toutefois fait valoir que, bien que cette limite ait précédemment « bien servi la science », elle empêche « l’étude d’une période critique, entre 14 et 28 jours, lorsque les prémices des tissus sont établies ». En d’autres termes, il estime que les scientifiques devraient être autorisés à faire des expériences sur des bébés à naître dont le cerveau, le cœur et la moelle épinière ont commencé à se former.

Cette volonté de mener des recherches sur l’embryon humain, qu’il soit à 14 jours de développement ou 28, montre le mépris de ces chercheurs pour sa nature humaine et en fait pour l’être humain puisqu’il en est un.

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Un saint pour le mois de juin, Charles Lwanga — tout autre chose que les fredaines LGBT


Saint Charles Lwanga.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wulman83/Wikimedia Commons

En ce mois de juin — que certains appellent bizarrement le mois de la « fierté », sous-entendant par-là toute sorte de pratiques énumérées dans le sigle LGBT (bien qu’il y en aurait davantage paraît-il…) — dédié au Sacré-Cœur de Jésus, il est bon de se rappeler les saints qui ont leur fête inscrite ce mois-ci, comme saint Jean-Baptiste, décapité pour avoir rappelé à Hérode qu’il ne pouvait pas prendre la femme de son frère…

Aujourd’hui, jeudi 3 juin, c’est la fête de saint Charles Lwanga et de ses compagnons martyrs.

Savez-vous pourquoi il a été exécuté ? Ayant refusé, ainsi que ses compagnons, de participer au vice contre nature du roi Mwanga, et s'étant ainsi attirer la colère de cet individu, il a refusé d’apostasier.

Des jeunes chrétiens déjà, qui étaient « pages » du roi avaient été victimes de sa vindicte, décapités ou percés d’un coup de lance, saint Joseph Mkasa, qui avait reproché au roi ses débauches, et saint Denis Sebuggwawo, qui avait instruit dans la foi un autre page. Après l’assassinat de ce dernier, le roi, qui détestait les chrétiens en partie pour le refus qu’il se faisait opposer, fit comparaître devant lui les autres pages chrétiens, selon EWTN :

Saint Charles Lwanga, qui avait succédé à Joseph Mkasa à la tête des « pages », baptisa secrètement quatre d’entre eux qui étaient des catéchumènes ; parmi eux, saint Kizito, un garçon de treize ans que Lwanga avait sauvé à plusieurs reprises des desseins du roi. Le lendemain matin, tous les pages furent rassemblés devant Mwanga, et les chrétiens reçurent le l’ordre de se séparer des autres : sous la conduite de Lwanga et de Kizito, l’aîné et le plus jeune, ils s’exécutèrent — quinze jeunes hommes, tous âgés de moins de vingt-cinq ans. Ils furent rejoints par deux autres personnes déjà arrêtées et par deux soldats. Mwanga leur demande s’ils avaient l’intention de rester chrétiens. « Jusqu’à la mort », répondirent-ils. « Alors mettez-les à mort ! »

Le lieu d’exécution désigné, Namugongo, était à trente-sept miles, et le convoi partit immédiatement. Trois des jeunes gens furent tués sur la route ; les autres subirent un emprisonnement cruel de sept jours à Namugongo pendant qu’on préparait un immense bûcher. Puis, le jour de l’Ascension, le 3 juin 1886, ils furent emmenés, dépouillés de leurs vêtements, ligotés et enveloppés dans des nattes de roseau. Les fagots vivants furent déposés sur le bûcher (un des garçons, saint Mbaga, fut d’abord tué d’un coup sur la nuque par ordre de son père qui était le bourreau en chef), et on y mit le feu.

Comme saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs, refusons de participer, ne fût-ce qu'en agitant un drapeau arc-en-ciel, aux débauches LGBT.

Saint Charles Lwanga et ses compagnons, priez pour nous qui sommes au milieu d’un monde pervers et décadent.

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Canada : le projet de loi C-233 contre l’avortement sélectif selon le sexe a été rejeté en 2e lecture

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : IgorVetushko/Depositphotos

Le projet de loi C-233 de Mme Cathay Wagantall, visant à interdire l’avortement sélectif en fonction de l’enfant à naître au Canada, a été rejeté par 248 voix contre et 82 voix pour dans la Chambre des communes. 81 conservateurs et un indépendant (ancien conservateur expulsé de son parti par une direction progressiste), Derek Sloan, ont voté pour le projet de loi C-233, tandis que le reste du Parti conservateur et de la Chambre ont voté contre. Il est à noter que le propre chef de parti de Mme Wagantall, Erin O’Toole, a voté contre son projet de loi (pourquoi donc certains pro-vie l’ont-ils soutenu pendant la course à la chefferie ?). Pierre Poilièvre, député conservateur assez en vue, a aussi voté contre C-233.

Quelle profonde décadence ! Quelle profonde incohérence également, ils prétendent protéger les femmes et ils rejettent toute mesure qui pourrait les sauver avant la naissance…

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L’Association Médicale Mondiale veut abroger l’objection de conscience des médecins par rapport à l’avortement et l’euthanasie

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : stokking/Freepik

En effet, l’Association Médicale Mondiale (AMM) est en train de modifier son Code international, où elle inscrit l’obligation de rediriger un patient désirant l’avortement ou l’euthanasie vers un autre confrère quand on ne veut pas en tant que médecin pratiquer ces actes. Or, rediriger quelqu’un pour qu’il obtienne une chose immorale comme l’avortement ou l’euthanasie est une forme de participation — d’où l’abrogation de l’objection de conscience sur ces questions. Selon Gènéthique :

L’Association Médicale Mondiale (AMM) est en train d’actualiser le Code International d’Éthique Médicale (ICoME) […] Le principal changement porte sur l’objection de conscience : le renvoi vers un confrère deviendrait obligatoire pour un médecin exerçant sa clause de conscience.

Le code actuel précise que : « les médecins ont l’obligation éthique de minimiser la perturbation des soins aux patients. L’objection de conscience ne doit être envisagée que (…) si la continuité des soins est assurée sans délai ». La nouvelle version proposée par l’AMM ajouterait : « [(…) si la continuité des soins est assurée] par un transfert efficace et rapide vers un autre médecin qualifié ».

Faut-il le souligner ? L’AMM reconnaît comme étant des soins des pratiques qui n’en sont pas ; l’avortement n’est pas un soin puisqu’on y tue un enfant à naître ; l’euthanasie n’est pas un soin puisqu’on tue le patient.

Voilà un geste qui risque de faire régresser les droits des médecins pro-vie dans le monde.

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