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Le Conseil scolaire catholique MonAvenir de Toronto décide d’arborer le drapeau LGBT dans les écoles au mois de juin

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Trey Musk/Unsplash

Le Conseil scolaire catholique MonAvenir de Toronto a décidé d’arborer le drapeau LGBT dans ses écoles, durant tout le mois de juin 2021, à l’initiative d’« élèves conseillers » agissant au nom de plusieurs « conseils d’élèves », selon un communiqué sur le site du conseil scolaire :

À compter du 1er juin 2021, le drapeau arc-en-ciel sera hissé devant toutes les écoles secondaires du Conseil scolaire catholique MonAvenir et ce, durant tout le mois de juin.

Cette décision a été entérinée par la Table du Conseil lors de sa réunion du 26 mai 2021. La motion a été présentée suite aux démarches des élèves conseillères qui ont agi au nom des élèves du secondaire, à la demande de plusieurs conseils d’élèves.

Le drapeau arc-en-ciel est un symbole qui souligne l’importance de reconnaître les droits et la voix des personnes LGBTQIA+. Ce drapeau a été remis aux écoles secondaires sous deux formes : le drapeau arc-en-ciel « classique » et le drapeau « Franco Fierté », qui est un drapeau franco-ontarien aux couleurs de l’arc-en-ciel. Chaque école décidera lequel sera hissé chez elle.

Le prétexte de ce geste aucunement catholique ? Arborer le drapeau LGBT symboliserait les valeurs « catholiques » de la communauté scolaire, à l’endroit particulier des gens se revendiquant comme étant LGBT :

Les élèves conseillères voient dans le lever du drapeau arc-en-ciel une célébration des valeurs qui animent leur communauté scolaire catholique.

« Apprendre à vivre ensemble en célébrant notre diversité fait partie de notre ADN », a soulevé Sophia Joseph. « Depuis notre plus jeune âge, on nous enseigne à tendre la main à notre prochain, à la manière de Jésus. Affirmer notre solidarité avec la communauté LGBTQIA+ va de soi ».

Si le Christ tendait la main à quelqu’un (lors de son ministère sur la terre), ce ne pouvait être qu’à un pécheur, puisque nous sommes tous pécheurs. Donc, quand le Christ tendait la main à un pécheur, quel qu’il soit, c’était pour le sauver de ses péchés, pour lui donner le salut éternel — et non l'approuver dans ses turpitudes. La « communauté LGBTQIA+ » prônant diverses dépravations qui crient vengeance au ciel, on ne saurait lui tendre la main que pour lui demander d’abandonner ces péchés monstrueux, pour se convertir. Non ! affirmer sa solidarité avec la « communauté LGBTQIA+ » ne va pas de soi, et arborer le drapeau LGBT c’est approuver leurs péchés.

Si vous désirez écrire, téléphoner au Conseil scolaire catholique MonAvenir ou communiquer avec lui pour manifester votre désaccord respectueux au sujet de sa décision d’arborer le drapeau LGBT, voici les coordonnés :

SIÈGE SOCIAL
110, avenue Drewry
Toronto (Ontario) M2M 1C8
Tél. : 416-397-6564 ou 1-800-274-3764
Téléc. : 416-397-6576
Courriel : [email protected]

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L’Espagne rejette l’« autodétermination de genre »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Le Parlement espagnol a rejeté le mardi 18 mai un projet de loi visant à autoriser les « transgenres » à changer légalement de sexe sans intervention médicale ou psychologique, dès 16 ans, sans le consentement des parents, tout comme à reconnaître légalement les « genres “non-binaires” », rapporte Gènéthique.

Déjà que la reconnaissance du « transgenrisme » et de tous ses dérivés est une très mauvaise chose, au moins pour l’instant les Espagnols n’auront pas été plus loin ne la matière.

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Des milliers de participants à la 10e Marche pour la Vie à Rome

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Bgmfotographia

Des milliers d’Italiens ont participé à la 10e Marche pour la Vie de Rome, afin de protester contre le meurtre des enfants à naître, selon International Family News :

Des milliers de personnes ont participé à la dixième édition de la Marche pour la Vie, cette année sous la forme d’une mobilisation statique dans la Via dei Fori Imperiali. Présents, comme toujours, de nombreuses familles avec des poussettes […] L’objectif des organisateurs est en fait de lancer un message de dénonciation de la loi 194, promulguée le 22 mai 1978. Coïncidence qui va de pair avec le 40e anniversaire du referendum sur l’avortement.

Six millions d’enfants à naître italiens ont été avortés en quarante ans depuis le 22 mai 1978.

Quelques politiciens étaient présents :

Cette année encore, les représentants politiques des partis du centre droit et du peuple de la famille étaient largement représentés.

L'évêque de Vintimille Mgr Antonio Suetta, qui a déclaré au sujet des politiciens « catholiques » promouvant l'avortement :

Il ne peut y avoir de lois de l’État qui subvertissent la loi de Dieu. Un homme politique catholique doit se référer à l’Évangile et au Magistère de l’Église.

Ainsi que des diplomates hongrois et polonais :

Les modèles d’initiatives pro-vie sont la Pologne et la Hongrie. Les ambassadeurs auprès du Saint-Siège de ces deux pays — respectivement Janusz Kotański et Eduard Habsburg — ont pris la parole depuis la scène pour énumérer les politiques entreprises par les gouvernements de leurs pays et les bénéfices en termes de naissances qui en ont résulté.

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Des personnes âgées mortes de soif dans les CHSLD durant le printemps 2020

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Nombre de personnes âgées sont mortes de déshydratation et de négligence, dans les CHSLD ontariens affirme un rapport des Forces armées canadiennes (FAC) qui avaient été déployées dans les maisons de soins manquant de personnel, durant le printemps 2020, rapporte Le Journal de Montréal :

« Il a été noté par l’équipe de Renfort aux soins de santé civils que 26 résidents étaient décédés de déshydratation avant l’arrivée de l’équipe des FAC en raison du manque de personnel pour prendre soin d’eux. Ils sont morts alors que tout ce dont ils avaient besoin, c’était d’eau et d’hygiène », peut-on lire dans un extrait du rapport portant sur le Downsview Long Term Care Centre dévoilé par le Globe.

En parallèle, 65 résidents sont décédés de la COVID-19 dans cet établissement au printemps.

Ainsi, dans une seule maison de soin 26 résidents au moins sont morts de déshydratation et de manque d’hygiène au printemps 2020.

Mais qu’en est-il des 65 autres que l’on dit être décédés du covid ? Nonobstant le doute qui plane sur le fait qu’ils aient été contaminés par le covid, le test PCR sur la base duquel on a bâti les mesures « sanitaires » n’étant pas fait pour poser un diagnostic de maladie, ces résidents ne seraient-ils pas plutôt morts des suites de l’abandon dont ils ont été l’objet ? Il est difficile, voire impossible, de se remettre de certaines épreuves physiques à un certain âge. Ne seraient-ils pas décédés de toute façon approximativement dans les mêmes temps que si le covid n’était pas passé par là ? Combien de morts, enfin, cette maison avait-elle eus dans les années précédentes ? Autant de questions qui devraient être prises en compte.

Mais d’ailleurs, un « décès covid » officiel désigne-t-il forcément une personne morte du coronavirus ou en bonne partie à cause de lui ? La lecture de ce passage du même article du Journal de Montréal laisse un peu songeur :

Les militaires se sont aussi posé plusieurs questions sur le Hawthorne Place Care Centre, un centre de soins où 51 résidents ont péri en raison du virus. Le rapport sur ce centre laisse cependant croire que ce nombre pourrait être faible comparativement aux décès dus à la négligence des patients.

Les militaires pense qu'une partie des quelque 51 « décès covid » du Hawthorne Place Care pourraient être autrement attribués à l’abandon auquel ces résidents ont été laissés. Si c’est le cas, combien d’autres « décès covid » ne sont pas attribuables à une abjecte négligence, aussi bien au Québec qu’en Ontario ? Songez que la plupart des « décès covid » sont survenus dans des maisons pour personnes âgées…

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Le Texas limite l’avortement, le Gabon en étant l’accès, l’Iowa veut déclarer qu’il n’est pas un droit

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik

Le gouverneur du Texas, Greg Abbot, vient de signer une nouvelle loi interdisant l’avortement des enfants à naître dont on peut détecter les battements de cœur, selon Gènéthique :

Le gouverneur du Texas a signé mercredi la « heartbeat bill », qui interdit l’IVG « dès que les battements de cœur du fœtus sont perceptibles, soit vers la sixième semaine de grossesse ». En signant, Greg Abbot a déclaré : « la loi garantit que chaque enfant non né dont le cœur bat sera sauvé des ravages de l’avortement ».

Le Gabon, de son côté, a adopté une loi qui élargira l’accès à l’avortement, d’après Gènéthique :

Un projet de loi modifiant les conditions de dépénalisation de l’IVG a été adopté au Gabon vendredi 14 mai en séance plénière de l’Assemblée nationale.

Le Gabon fait passer la limite de l’avortement de 10 à 12 semaines de grossesse, tandis qu’il supprime la notion de gravité quant à la « détresse » dont doit faire preuve la femme pour obtenir l’avortement dans les limites légales ; de plus le médecin n’aura plus à évaluer ladite détresse ― autant dire que n’importe quel avortement pourra s’opérer jusqu’à la 12e semaine.

Dans l’État d’Iowa, la législature a approuvé en première lecture un projet d’amendement à sa Constitution qui, s’il est approuvé une seconde fois, sera proposé à l’approbation de la population iowienne par referendum, rapporte LifeNews :

Le corps législatif de l’Iowa a officiellement approuvé un amendement déclarant qu’il n’existe aucun droit de tuer des bébés lors d’un avortement. L’amendement constitutionnel de l’État doit être approuvé une fois de plus par le corps législatif, puis être approuvé par les électeurs lors du scrutin pour intégrer la Constitution de l’Iowa.

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Québec : la maison de soins palliatifs Au Diapason proposera désormais l’euthanasie à ses patients

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik

La maison de soins palliatifs Au Diapason, opérant à Bromont depuis plus de dix ans, proposera elle aussi l’euthanasie à ses patients, dix-huitième maison à suggérer la piqûre finale sur les trente-six que compte le Québec ; la moitié d’entre elles maintenant propose l’euthanasie. Selon La Voix de l’Est :

Après des années de réflexion, le conseil d’administration de la Maison de soins palliatifs Au Diapason, établie à Bromont, a décidé d’ajouter à son offre l’aide médicale à mourir. Le service sera offert dès l’automne prochain.

[…]

La plus récente réflexion sur le sujet, amorcée en 2020, a engendré un changement de cap. « Initialement, nos équipes n’étaient pas nécessairement prêtes. C’était quand même un changement de philosophie, de pratique. Il y a une reconnaissance que les besoins des gens en fin de vie et de notre communauté sont en évolution. On voulait se mettre au diapason », a indiqué la directrice générale de l’organisation, Charlotte Evans.

En quoi peut-on reconnaître que les besoins des gens changent ? L’Homme ne reste-t-il pas le même ? Ce qui était bon pour nos ancêtres ne l’est plus pour nous ? Ceci est plutôt un changement de vue sur les besoins des gens que la reconnaissance d’un changement de besoins.

Sous quelle forme de pressions cette maison de soins pour personnes en fin de vie a-t-elle basculé dans le camp de la culture de mort… au diapason duquel elle s’est mise ?

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La Cour suprême des É.-U. jugera une loi du Mississippi limitant l’avortement dès 15 semaines — Roe c. Wade en jeu

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Pxfuel

L’État du Mississippi a fait appel devant la Cour suprême des États-Unis de la décision d’une cour inférieure d’invalider sa loi sur l’avortement, qui interdit cette pratique dès la quinzième semaine de grossesse, sauf urgence médicale. Or, le jugement Roe c. Wade ne permettrait pas aux États de légiférer sur l'avortement en-dessous du seuil de viabilité. Le Mississippi demande aux juges de réexaminer cette norme. Ce sera alors l’occasion pour la Cour suprême d’invalider, soutenir ou modifier le jugement Roe c. Wade à cause duquel les États américains ne peuvent que très peu limiter l’avortement.

Peut-on se fier aux juges ? Selon LifeSiteNews :

Bien que Donald Trump eût fait campagne en promettant des juges pro-vie, les juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh [qu’il a nommés] ont tous deux témoigné leur respect pour le statut de précédent du jugement Roe [c. Wade], laissant craindre que la doctrine du stare decisis ne contrebalance les défauts juridiques de Roe dans leur jugement jurisprudentiel. Le juge Amy Coney Barrett présente un passé pro-vie et a critiqué la doctrine du stare decisis par le passé, mais n’a pas spécifiquement dit si elle voterait pour invalider Roe.

Seul le juge Clarence Thomas s’est explicitement prononcé contre Roe, et seuls lui et le juge Samuel Alito ont des antécédents conservateurs constants sur une longue période. Le juge en chef John Roberts s’est rangé du côté de l’aile gauche de la Cour dans de nombreuses affaires très médiatisées au fil des ans, et Gorsuch a déçu les conservateurs l’année dernière en votant pour redéfinir le « sexe » dans la loi fédérale sur les droits civils.

Si une décision annulant l’arrêt Roe était rendue, l’enthousiasme du mouvement pro-vie prendrait un essor formidable quasiment du jour au lendemain, l’avortement étant instantanément interdit dans la poignée d’États où des interdictions antérieures à Roe ou des « lois à déclenchement » sont toujours en vigueur, et les législatures des États étant habilitées à mettre directement fin à l’avortement. Une décision confirmant Roe aurait probablement l’effet inverse sur le moral des pro-vie, obligeant les militants à réévaluer leurs stratégies politiques et juridiques actuelles. Une autre issue possible serait un jugement qui redéfinirait les paramètres de Roe permettant des interdictions à des stades de gestation plus précoces tout en laissant intact le « droit » général à l’avortement.

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Le gouvernement britannique veut interdire les « thérapies de conversion »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock

Faisant l’annonce des projets gouvernementaux dans son discours d’ouverture de la session parlementaire, la reine Elizabeth II a déclaré l’intention du gouvernement britannique d’interdire les « thérapies de conversion » ― qui ont pour but d’aider une personne ayant des attirances anormales à s’en défaire ― en Angleterre et au Pays de Galles, rapporte France Soir :

La reine Elizabeth II a annoncé ce mardi 11 mai, lors du traditionnel discours d’ouverture de la session parlementaire qui présente les projets du gouvernement devant la Chambre des Lords, à Westminster, l’interdiction des thérapies de conversion qui prétendent transformer l’orientation sexuelle des personnes gays, lesbiennes, bisexuelles ou transgenres.

Cela fait plusieurs années que l’idée d’interdire les « thérapies de conversion » mijote dans les chaudrons gouvernementaux au Royaume-Uni. Le parti de Boris Johnson, premier ministre, subirait une pression croissante en ce sens. Au Parlement britannique on discute de cette question depuis plusieurs mois.

Une définition peu précise de la thérapie de conversion selon le gouvernement britannique, ce qui inquiète à juste titre nombre de personnes :

Selon le gouvernement britannique, la thérapie de conversion est une question très complexe et il existe un large éventail de pratiques qui peuvent entrer dans cette définition. Certains chefs religieux s’inquiètent du fait qu’une large interdiction pourrait impliquer ceux qui offrent un soutien pastoral, y compris la prière.

Possibilité de continuer certaines thérapies de conversion pour les gens le désirant ? :

Après le discours de la reine, le gouvernement britannique a déclaré à ce sujet vouloir « veiller à ce que les professionnels de la santé, les chefs religieux, les enseignants et les parents puissent continuer à avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec les gens ».

Que le gouvernement britannique interdise des « thérapies » nocives par leurs moyens (électrochocs, produits chimiques, etc., si seulement elles sont pratiquées) ou psychologiquement dommageables (employant des méthodes agressives), soit, mais surtout qu’il n’aille pas interdire celles qui sont basées sur la conversation (sans doute les plus nombreuses). Et qu’il n’aille pas prétexter que des gens se verraient forcés de suivre certaines thérapies pour les interdire, puisque la coercition est sûrement déjà interdite par la loi.

Déjà, vingt États américains interdisent les « thérapies de conversion » ainsi que l'Allemagne; au Canada, le projet de loi C-6 projetant de les interdire est en cours.

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Une gynécologue-obstétricienne : l’avortement n’est pas un soin essentiel ― 85 % des spécialistes ne le pratiquent pas

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

Si, comme le dit le Dr Christiana Francis, seuls 15 % des gynécologues-obstétriciens pratiquent tous les avortements, c’est qu’une bonne part de ces derniers en accomplissent à tour de bras…

Le Dr Christian Francis, gynécologue-obstétricienne de sa profession aux États-Unis, souligne dans une entrevue sur la chaîne Problematic Women la position privilégiée qu’elle tient occupe pour parler de l’avortement à notre époque (dégénérée, eût dit Charles Dickens), selon LifeNews :

Comme je suis une femme, je pense me trouver dans une position, indépendamment du fait que cela soit correct ou non, où les gens auront un peu plus tendance à m’écouter sur cette question. Même si je suis d’avis, bien sûr, que les hommes ont tout autant leur mot à dire quant à la question de l’avortement. Je suis une femme et je suis gynécologue-obstétricienne, je vois donc ces enfants à naître dès les premiers stades, dès que nous pouvons les voir.

Et je les vois tout au long de la grossesse, et je les vois lors de leur naissance. Et je vois toutes les émotions qui accompagnent une grossesse, qu’il s’agisse d’une grossesse désirée ou d’une grossesse non désirée. De ce fait, et grâce à ma formation médicale, je suis peut-être dans une position unique pour pouvoir aborder ce sujet.

Plus loin, elle avance un argument intéressant ― si vraiment l’avortement était « nécessaire » (dans le sens machiavélique) pour sauver la vie de femmes enceintes, il n’y aurait pas que 15 % des gynécologues-obstétriciens à en pratiquer… :

Nous savons donc qu’environ 85 % au moins des gynécologues-obstétriciens ne pratiquent pas d’avortements. Cela ne veut pas dire que tous ces médecins prétendent être nécessairement pro-vie, mais la grande majorité des gynécologues-obstétriciens ne pratiquent pas d’avortements et ne soutiennent pas le genre de programme d’avortement radical que le ACOG [American College of Obstetricians and Gynecologists] promeut et a promu de plus en plus au cours des 10 à 15 dernières années.

[…]

Le fait que 85 % des spécialistes de la gynécologie ne pratiquent pas l’avortement me semble tout à fait révélateur du fait que l’avortement n’est pas un soin de santé essentiel, car s’il l’était, il n’y aurait pas que 15 % des gynécologues-obstétriciens à le pratiquer. Et je pense que la raison en est très claire. D’une part, tous les gynécologues-obstétriciens savent que l’avortement n’est pas une part essentielle des soins de santé des femmes, et d’autre part, cela va à l’encontre de la raison pour laquelle nous avons choisi cette profession.

Encore une fois, nous avons choisi cette profession pour nous occuper des mères et de leurs bébés. Nous ne sommes pas entrés dans cette profession pour mettre fin à une vie et faire du mal à nos patientes. Donc la position pro-vie, ou du moins la position anti-avortement, est en fait celle de la majorité dans le domaine des gynécologues-obstétriciens.

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Tentative détournée de créer un droit à l’avortement en Union européenne

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pixel2013/Pixabay

La Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres (ouf !) ou FEMM du Parlement européen a adopté le 11 mai un projet de rapport parlant de « droit » à l’avortement et invitant les États membres à assurer l’accès des femmes à l’avortement. Une façon détournée de créer un droit à l’avortement en Union européenne. Bref, une tentative de la sorte dont les pro-avortement nous accusent souvent : par la porte arrière… Selon la FSSPX.News :

Comme cela a été très pertinemment relevé par l’Institut européen de bioéthique (IEB), la FEMM, dans les méandres d’un « projet de rapport sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la santé des femmes », introduit subrepticement un « droit à l’avortement ». Ce projet a été adopté le 11 mai dernier par la commission.

Un tel droit est étranger à la législation tant des pays membres de l’Union que de la communauté européenne. Il n’est pas non plus reconnu de manière internationale, comme l’a rappelé le « consensus de Genève » signé par 33 pays le vendredi 22 octobre.

Le mécanisme utilisé est le suivant. Le projet de résolution traite des « droits génésiques et sexuels ». Il invite les Etats membres à garantir l’accès des citoyens, et en particulier des femmes à « des services pratiquant des avortements sûrs et légaux ».

L’avortement entre ainsi automatiquement dans l’aire des « droits des femmes ».

Normalement, cette tentative devrait échouer, une simple commission ne peut créer à elle seule un droit légal à l’avortement, les questions de santé relevant de la juridiction des États membres. Mais ces derniers temps, on a pu observer les pressions que l’UE exerce sur les pays comme la Pologne ou la Hongrie pour qu’ils se soumettent au programme LGBT et pro-avortement promu par cette institution douteuse.

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