Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock
Le projet de loi C-4, interdisant les « thérapies de conversion », déposé par le gouvernement Trudeau le 1er décembre 2021 a été adopté le jour même par la Chambre des communes, notamment grâce à une motion des conservateurs accélérant le processus.
Le projet de loi C-4 englobe sans distinction sous le terme péjoratif « thérapies de conversions » toute tentative d’aider une personne à se défaire d’une attraction envers les personnes de même sexe, ou à l’aider à se sentir en conformité avec son corps, que ce soit de réelles méthodes basées sur la discussion entre un patient et un professionnel de la santé ou d’hypothétiques pratiques barbares, brandies comme modèle typique du genre.
D’ailleurs, pour les fanatiques pro-LGBT, il semblerait que le fait de changer d’« orientation sexuelle » ou d’« expression du genre » (pour reprendre leurs expressions décadentes) est en soit répréhensible (puisqu’ils veulent empêcher les personnes désirant recourir à une thérapie d’y accéder).
Du reste, on remarquera que seules les thérapies destinées à confirmer une personne dans un comportement normal (et moral) sont condamnées. Pas d’interdiction d’une éventuelle « thérapie de conversion » rendant homosexuel !
Le projet de loi précise par ailleurs que les processus de transition ne sont pas compris dans son interdiction.
Peut-on me dire pourquoi le fait de conforter quelqu’un dans un changement désiré de sentiments est pire que d’intoxiquer et de charcuter le corps d’une autre personne également consentante ?
Pour parfaire son image de gauchiste à tout crin, Erin O’Toole a blâmé Justin Trudeau devant les médias parce que trois tentatives semblables à C-4 (mais moins restrictives) étaient mortes au feuilleton sous son gouvernement — comme si on pouvait être plus gauchiste que Trudeau !
Il ne manque plus que de voir ce que le Sénat décidera.
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