Pourquoi supprimer les bonnes « thérapies de conversion » et en priver ceux qui en ont besoin ?
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Mego-studio/Adobe Stock
Si l’on vous disait qu’à partir de maintenant, les médecins n’ont plus le doit de soigner les malades, les parents n’ont plus le droit d’élever leurs enfants ni de les diriger dans la bonne voie, et que les policiers n’ont plus le droit de protéger les citoyens, vous diriez que c’est de la folie.
Vous diriez que c’est de la folie de refuser l’aide à ceux qui en réclament et qui en ont besoin. Mais cette réalité qui nous est si évidente et naturelle a été jetée par la fenêtre ; jetée par la fenêtre par nos propres dirigeants qui gouvernent notre pays dans le but... d’aider leurs citoyens ?
Non seulement, le projet de loi C-4 refuse l’aide à ceux qui souffrent d’un trouble par rapport à leur sexe, mais il la rend aussi illégale !
« Le projet de loi C-4 rendra illégale l’expression de ces enseignements chrétiens concernant la sexualité, que ce soit du haut d’une chaire pour mettre en garde les croyants contre les conséquences du péché, ou dans l’intimité d’un foyer familial, sous la forme d’une conversation privée entre des parents et leur enfant souffrant d’un trouble du genre... Il prive les adultes qui ne souhaitent plus s’identifier comme LGBT du droit d’obtenir le type de thérapie clinique ou de conseil spirituel qu’ils souhaitent pour eux-mêmes » rapporte Jack Fonseca de Campaign Life Coalition.
Le problème ici n’est pas tellement que les thérapies de conversion sont illégales pour ceux qui souffrent de tels troubles, mais plutôt qu’on en nie l’existence. Le problème n’est pas que le remède est refusé aux malades, mais plutôt que la maladie est niée et conséquemment que le remède devient inutile.
Les personnes s’identifiant comme LGBT souffrent profondément parce qu’ils pensent vouloir quelque chose qui ne leur est pas naturel et qui n’existe tout simplement pas. Pourquoi les priver de la réalité alors que seule la réalité pourra les aider ?
Le Sénat du Canada adopte le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
C’est chose faite, le Sénat du Canada a adopté mardi à l’accéléré et à l’unanimité le projet de loi C-4, qui interdit ce qu’il désigne par le terme « thérapies de conversion ». C’est encore grâce à une motion du Parti conservateur, comme à la Chambre des Communes, que C-4 a été approuvé, voté et ratifié par le Sénat sans débat ni étude. Dans les deux chambres, il aurait suffi qu’un conservateur s’élevât contre la motion alors proposée, mais aucun n’a osé aller contre la ligne du parti d’Erin O’Toole, tous nous ont trahis. Il ne manque plus que la sanction royale pour que C-4 soit gravé dans le marbre de la loi.
Ainsi, il sera interdit, sous prétexte de prohiber des formes de tortures toutes plus caricaturales et théoriques les unes que les autres, les thérapies saines et basées sur la conversation avec un professionnel de la santé et son patient visant à aider ce dernier à se défaire d’une attirance envers les personnes de même sexe, ou à le conforter dans son appartenance au sexe de sa naissance (il n’y en a d’ailleurs pas d’autres) s’il pouvait être confus à ce sujet. Qui nous dit qu’un parent discutant avec son enfant aillant des problèmes sous l’un de ces rapports-là ne risquerait pas la prison pour avoir discuter à plusieurs reprises avec sa progéniture (sans doute égarée par la propagande scolaire…) sur la réalité de son sexe et de ce que cela implique comme comportement.
Même un adulte ne pourrait pas demander une « thérapie de conversion », car rapporte Radio-Canada :
Le projet de loi C-4 vise à criminaliser, entre autres, la fourniture, la promotion ou la publicité des thérapies de conversion. Il serait également illégal de bénéficier de la prestation d’une thérapie de conversion.
La pièce législative fournit une définition de la thérapie de conversion, qui comprend une pratique, un traitement ou un service qui vise à modifier l’orientation sexuelle d’une personne pour la rendre hétérosexuelle, ou à modifier l’identité de genre d’une personne pour la rendre cisgenre.
Sombre jour pour le Canada…
La Chambre des communes adopte le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock
Le projet de loi C-4, interdisant les « thérapies de conversion », déposé par le gouvernement Trudeau le 1er décembre 2021 a été adopté le jour même par la Chambre des communes, notamment grâce à une motion des conservateurs accélérant le processus.
Le projet de loi C-4 englobe sans distinction sous le terme péjoratif « thérapies de conversions » toute tentative d’aider une personne à se défaire d’une attraction envers les personnes de même sexe, ou à l’aider à se sentir en conformité avec son corps, que ce soit de réelles méthodes basées sur la discussion entre un patient et un professionnel de la santé ou d’hypothétiques pratiques barbares, brandies comme modèle typique du genre.
D’ailleurs, pour les fanatiques pro-LGBT, il semblerait que le fait de changer d’« orientation sexuelle » ou d’« expression du genre » (pour reprendre leurs expressions décadentes) est en soit répréhensible (puisqu’ils veulent empêcher les personnes désirant recourir à une thérapie d’y accéder).
Du reste, on remarquera que seules les thérapies destinées à confirmer une personne dans un comportement normal (et moral) sont condamnées. Pas d’interdiction d’une éventuelle « thérapie de conversion » rendant homosexuel !
Le projet de loi précise par ailleurs que les processus de transition ne sont pas compris dans son interdiction.
Peut-on me dire pourquoi le fait de conforter quelqu’un dans un changement désiré de sentiments est pire que d’intoxiquer et de charcuter le corps d’une autre personne également consentante ?
Pour parfaire son image de gauchiste à tout crin, Erin O’Toole a blâmé Justin Trudeau devant les médias parce que trois tentatives semblables à C-4 (mais moins restrictives) étaient mortes au feuilleton sous son gouvernement — comme si on pouvait être plus gauchiste que Trudeau !
Il ne manque plus que de voir ce que le Sénat décidera.