Le Père Robert Prevost, maintenant Pape Léon XIV, dénonçait la « sympathie » des médias pour « l’avortement »
Le Pape Léon XIV.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Edgar Beltrán/The Pillar/Wikimedia Commons
Note de l’éditeur : Le texte suivant est une transcription des remarques faites en 2012 par le Père Robert Prevost, aujourd’hui Pape Léon XIV, sur les défis de la diffusion de l’Évangile dans un monde où les médias sont souvent hostiles à son message salvateur.
12 mai 2025 (LifeSiteNews) — Les médias occidentaux sont extraordinairement efficaces pour susciter au sein du grand public une énorme sympathie pour des croyances et des pratiques qui sont en contradiction avec l’Évangile.
Par exemple, l’avortement, le mode de vie homosexuel, l’euthanasie.
Dans le meilleur des cas, la religion est tolérée par les médias de masse comme une chose banale et désuète lorsqu’elle ne s’oppose pas activement à des positions, sur des questions éthiques, que les médias ont adoptées comme étant les leurs.
Toutefois, lorsque des voix religieuses s’élèvent pour s’opposer à ces positions, les médias peuvent prendre la religion pour cible, la qualifiant d’idéologique et d’insensible aux soi-disant besoins vitaux des gens dans le monde contemporain.
Lire la suiteL’interdiction des « thérapies de conversion » criminalise la conception chrétienne de la repentance et du pardon
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Mercredi 7 mai 2025 (LifeSiteNews) — Au cours de la dernière décennie, une vague d’interdictions des « thérapies de conversion » a déferlé sur le monde. Promues comme des protections pour les jeunes s’identifiant comme LGBT, ces interdictions sont présentées comme criminalisant d’horribles pratiques charlatanesques, dont la « thérapie par électrochocs » et d’autres pratiques néfastes. En réalité, ces interdictions soigneusement élaborées — qui sont aujourd’hui en vigueur dans plus de vingt pays — criminalisent souvent aussi les conseils prodigués aux personnes souffrant de dysphorie de genre ou d’attirances sexuelles non désirées.
L’interdiction des thérapies de conversion est à nouveau un sujet d’actualité. Aux États-Unis, les militants LGBT accusent le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis de promouvoir cette pratique dans son rapport exposant les dangers des « soins d’affirmation du genre », qui a déjà été surnommé la « révision américaine de Cass ». En mars, la Cour suprême des États-Unis a accepté d’entendre un recours contre l’interdiction de la « thérapie de conversion » dans le Colorado. Lors des dernières élections canadiennes, un candidat conservateur a été accusé par les libéraux de soutenir la « thérapie de conversion ».
Jojo Ruba, un apologiste chrétien qui dirige l’organisation Redeeming Conversations, s’exprime ouvertement sur la question de l’interdiction des « thérapies de conversion » depuis un certain temps. Le 2 décembre 2020, Ruba a témoigné devant le Comité de la justice de la Chambre des communes du Canada sur C-6, la loi canadienne interdisant les « thérapies. de conversion ». Il a gentiment accepté de répondre aux questions de LifeSiteNews sur la pression croissante du mouvement LGBT en faveur de ces interdictions.
Lire la suiteLa Cour supérieure du Québec reconnaît les « trouples »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) d'après LifeSiteNews — Photo : Daniel Jedzura/Adobe Stock
Un juge est même allé jusqu’à déclarer que « limiter l’affiliation légale des enfants à un ou deux parents est inconstitutionnel ».
Effondrement civilisationnel
Il ne se passe pratiquement pas un mois au Canada sans qu’une nouvelle décision de justice ne mette en lumière notre effondrement civilisationnel en cours depuis des décennies.
La semaine dernière, la cour d’appel de l’Ontario rendait une décision qui force le contribuable canadien de payer les frais chirurgicaux pour qu’un homme s’identifiant comme trans possède à la fois des organes génitaux masculins et féminins.
Lire la suiteUn prêtre espagnol pourrait faire l’objet de poursuites pénales pour avoir refusé la communion à un politicien homosexuel
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim the Photographer/Flickr
5 février 2025 (LifeSiteNews) — En Espagne, un prêtre catholique pourrait faire face à des poursuites au criminel pour avoir refusé l’Eucharistie à un politicien ouvertement homosexuel.
La ministre socialiste de l’égalité, Ana Redondo, a déclaré lors d’une entrevue en janvier que « refuser la communion est contraire à la constitution espagnole », rapporte le Pillar.
Elle a affirmé que l’Église catholique « ne peut, même en l’absence de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».
« On ne peut pas discriminer un citoyen LGTBI et lui demander de choisir entre sa foi et sa sexualité », a-t-elle ajouté. « C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura un recours [juridique] ».
Mme Redondo répondait à une déclaration du maire socialiste de la petite ville de Torrecaballeros, dans la province de Ségovie. Le 11 janvier, Ruben Garcia avait écrit sur X que son curé lui avait refusé la Sainte Communion en raison de sa relation homosexuelle publique.
Lire la suiteLa Ligue des droits de l’homme fait une critique woke du nouveau dictionnaire de l’Académie française
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : monticellllo/Adobe Stock
Une bien belle neige est tombée aujourd’hui, recouvrant la nature d'une blanche couverture — combien triste et sombre serait cette saison sans cet élément immaculé !
Dernièrement, l’Académie française, remplissant l’office que lui avait confié en 1635 son fondateur le Cardinal de Richelieu de définir la langue française et d’en élaborer un dictionnaire, a remis son dernier ouvrage à son « protecteur » (qui est maintenant le président de la République).
La Ligue des droits de l’homme a cru bon de critiquer la 9e édition du dictionnaire de l’Académie française, notamment à l’endroit des termes « femmes » et « hétérosexualité ». Selon Le Monde :
[...] la femme est « un être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants », pointe la LDH. « Faut-il en conclure qu’une femme stérile ou ménopausée n’en est pas une ? », s’interroge-t-elle. Elle épingle également la définition de l’hétérosexualité, qui est décrite comme une relation « naturelle » entre les sexes ; « ce qui implique que l’homosexualité ne l’est pas », en déduit la LDH.
Cette critique de la définition du mot « femme » est bien faible, ce n’est pas parce que le potentiel d’une femme n’est pas actualisé ou n’est pas actualisable que celle-ci n’est pas une femme, autrement dit, ce n’est pas parce que la capacité d’une femme à porter des enfants est empêchée qu’elle n’est pas une femme. On dit des hommes qu'ils ont deux jambes, est-ce qu’un unijambiste ne serait donc pas un homme ? Non, ce sera un homme avec une seule jambe : le fait d’être stérile ou de n’avoir qu’une seule jambe dans ces cas est un accident et ne change pas la nature de l’être.
Lire la suiteLes militants pro-famille ripostent après qu’un groupe chrétien se soit fait fermer son compte en raison d’un « risque de réputation »
Par Mass Resistance (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
3 décembre 2024 (MassResistance) — Les conservateurs et les organisations pro-famille vivent dans la crainte d’être « annihilés » par des entreprises gauchistes qui fournissent des services qui leur sont nécessaires. Qu’il s’agisse de la perte du traitement des cartes de crédit, des revenus publicitaires, ou de l’hébergement internet, etc. — lorsque cela se produit, c’est généralement notre camp qui succombe. Se contenter de se plaindre ne résout pas le problème.
MassResistance croit plutôt qu’il faut s’attaquer de front à la « culture de l’annulation ». Ce faisant, nous envoyons un message fort et nous obtenons des résultats. Voici un exemple récent.
Greg Quinlan et Garden State Families
Greg Quinlan est le président du Center for Garden State Families (Centre pour les familles de l’État jardin), un ministère chrétien du New Jersey au service des familles. Il s’agit d’une organisation d’éducation religieuse qui promeut la vision chrétienne traditionnelle du monde dans le domaine de la culture et de la politique publique.
Greg est un ancien homosexuel qui partage son courageux témoignage. Il a été un lobbyiste agressif pour le mouvement LGBT. Depuis, il travaille avec des groupes tels que Parents and Friends of Ex-Gays (PFOX), qui s’occupe des personnes qui ont quitté l’homosexualité.
Lire la suiteMgr Strickland dénonce l’achat d’enfants par l’homosexuel Dave Rubin par l’intermédiaire de mères porteuses
Mgr Joseph Strickland (à gauche), Dave Rubin (à droite).
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/X
27 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En réponse à une discussion dans le cadre d’une émission en ligne entre Jordan Peterson et le commentateur homosexuel « conservateur » populaire Dave Rubin sur Rubin et son « mari » élevant des fils en bas âge obtenus il y a deux ans par maternités de substitution, Mgr Joseph Strickland a déclaré : « Ces enfants appartiennent à Dieu, ce n’est pas un projet ; ce ne sont pas des marchandises que l’on peut acheter ».
« Cela illustre tristement à quel point nous nous sommes éloignés de la famille et du plan de Dieu pour les enfants », a ajouté Mgr Strickland.
L’évêque a commencé par renvoyer ses lecteurs sur X à une chose que l’auteur et commentateur Keith Woods avait notée lorsqu’il avait mis en ligne un extrait de la discussion entre Rubin et Peterson :
« Dave Rubin raconte sa décision d’acheter deux enfants avec son “mari” et d’en nommer un en l’honneur de Jordan Peterson, ce qui, selon lui, a fait pleurer ce dernier ».
Le « conservatisme » en 2024
« Lisez ce bref paragraphe et reconnaissez le message tragique qu’il délivre », a écrit l’évêque Strickland. « L’utilisation du mot "achat" à propos d’enfants créés par Dieu est un commentaire dévastateur sur le caractère brisé de notre société. »ais rien de ce que vous faites n’est proche d’être considéré comme naturel. Vous créez un environnement synthétique, pro-homosexuel et misogyne pour vos enfants.
Il est peut-être ironique de constater que Rubin et Peterson ont atteint la célébrité en dénonçant les pires aspects de la condition féminine, mais qu’une fois de plus, ils s’y soumettent bruyamment et publiquement.
Lire la suiteLa Cour suprême d’Argentine refuse de retirer la « mère porteuse » de l’état civil d’un bébé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sezerozger/Adobe Stock
La Cour suprême d’Argentine s’est prononcée contre un couple qui cherchait à effacer la mère porteuse de l’acte de naissance de l’enfant qu’elle a porté et mis au monde.
La Catholic News Agency a rapporté que le couple homosexuel avait conclu un accord de maternité de substitution, mais qu’il souhaitait que leurs deux noms figurent sur l’acte de naissance en tant que seuls parents de l’enfant, effaçant ainsi le nom de la mère porteuse de l’enfant. La Cour suprême ayant refusé, l’un des deux hommes figurera sur l’acte de naissance en tant que père et la mère porteuse en tant que mère de l’enfant.
Bien que la mère porteuse soit inscrite sur l’acte de naissance en tant que mère de l’enfant, elle n’est pas la mère biologique de l’enfant. Le couple a fait appel à une donneuse d’ovules anonyme pour créer un embryon qui a ensuite été implanté dans une deuxième femme, apparemment une amie du couple homosexuel. L’enfant semble donc n’avoir aucun accès à une mère, et ce à dessein — ni la mère porteuse qui l’a porté, ni la mère biologique à laquelle il est génétiquement lié.
La bataille autour de l’acte de naissance dure depuis huit ans, après que les deux hommes soient devenus le premier couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse en Argentine. « Nous voulons que le tribunal nous reconnaisse, qu’il dise que nous sommes les deux parents de Juan Pablo », a déclaré l’un des deux hommes, Leonardo Polti, à Clarín. « En Argentine, il y a déjà environ 500 familles qui ont eu leurs enfants de cette manière et qui ont pu les enregistrer sans problème. Alors, combien d’années supplémentaires Juan Pablo devra-t-il attendre ? »
Lire la suite« Ils nous envoient des missionnaires du mal » : des évêques déplorent la campagne homosexuelle occidentale en Afrique
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
29 août 2024 (LifeSiteNews) — Les archevêques catholiques africains tirent la sonnette d’alarme au sujet des efforts occidentaux visant à endoctriner les Africains dans des styles de vie homosexuels, ce qu’un prélat décrit comme un nouveau type de prosélytisme — un prosélytisme « diabolique ».
Des ecclésiastiques de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne ont dénoncé, dans des entretiens exclusifs avec le National Catholic Register, les tentatives subversives d’ONG occidentales, de travailleurs humanitaires et même de touristes visant à promouvoir l’idéologie LGBT et à inciter les Africains à se livrer à des activités homosexuelles pour de l’argent.
« Autrefois, les missionnaires allaient partout pour prêcher l’Évangile », a déclaré l’archevêque Renatus Leonard Nkwande de Mwanza, en Tanzanie. Sauf qu’aujourd’hui, déplore-t-il, l’Occident « nous envoie des missionnaires du mal ».
Ces efforts sont suffisamment répandus pour que les archevêques du Kenya au Cameroun et du Ghana à la Tanzanie témoignent tous de problèmes similaires, qui incluraient l’endoctrinement LGBTQ dans les salles de classe et les soirées sexuelles entre homosexuels.
L’archevêque Charles Palmer-Buckle de Cape Coast, au Ghana, a décrit au Register comment des touristes attirent des garçons avec de l’argent pour les entraîner dans des activités homosexuelles.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau veut instaurer une journée nationale de sensibilisation aux « thérapies de conversion »
Par Anthony Murdoch — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
17 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral libéral du Canada, dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, s’illustre encore dans la démesure LGBT après avoir introduit un projet de loi qui non seulement se moque de l’enseignement catholique sur le mariage et la famille, mais qui propose que le 7 janvier devienne une « journée » nationale annuelle pour sensibiliser à la soi-disant « thérapie de conversion ».
La première lecture du projet de loi C-404, « Loi instituant la Journée nationale de sensibilisation aux thérapies de conversion », a été faite le 13 juin.
Le projet de loi, présenté par le député libéral Mark Gerretsen, affirme que les croyances traditionnelles concernant le genre et la sexualité, telles que le fait qu’il n’existe que deux genres et que le mariage est l’affaire d’un homme et d’une femme, comme l’enseigne la foi catholique, sont « fondées sur des mythes et des stéréotypes concernant l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre, et les propagent ».
« Le Parlement estime qu’il est souhaitable de sensibiliser la population aux préjudices causés par les thérapies de conversion et qu’il convient de faire du 7 janvier une journée de réflexion », indique le projet de loi.
Le gouvernement Trudeau a déjà interdit la « thérapie de conversion » par le biais de la loi C-4, qui interdit aux parents, aux conseillers et aux pasteurs d’aider les enfants à accepter le corps qui leur a été donné par Dieu.
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