« Ils nous envoient des missionnaires du mal » : des évêques déplorent la campagne homosexuelle occidentale en Afrique
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
29 août 2024 (LifeSiteNews) — Les archevêques catholiques africains tirent la sonnette d’alarme au sujet des efforts occidentaux visant à endoctriner les Africains dans des styles de vie homosexuels, ce qu’un prélat décrit comme un nouveau type de prosélytisme — un prosélytisme « diabolique ».
Des ecclésiastiques de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne ont dénoncé, dans des entretiens exclusifs avec le National Catholic Register, les tentatives subversives d’ONG occidentales, de travailleurs humanitaires et même de touristes visant à promouvoir l’idéologie LGBT et à inciter les Africains à se livrer à des activités homosexuelles pour de l’argent.
« Autrefois, les missionnaires allaient partout pour prêcher l’Évangile », a déclaré l’archevêque Renatus Leonard Nkwande de Mwanza, en Tanzanie. Sauf qu’aujourd’hui, déplore-t-il, l’Occident « nous envoie des missionnaires du mal ».
Ces efforts sont suffisamment répandus pour que les archevêques du Kenya au Cameroun et du Ghana à la Tanzanie témoignent tous de problèmes similaires, qui incluraient l’endoctrinement LGBTQ dans les salles de classe et les soirées sexuelles entre homosexuels.
L’archevêque Charles Palmer-Buckle de Cape Coast, au Ghana, a décrit au Register comment des touristes attirent des garçons avec de l’argent pour les entraîner dans des activités homosexuelles.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau veut instaurer une journée nationale de sensibilisation aux « thérapies de conversion »
Par Anthony Murdoch — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
17 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral libéral du Canada, dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, s’illustre encore dans la démesure LGBT après avoir introduit un projet de loi qui non seulement se moque de l’enseignement catholique sur le mariage et la famille, mais qui propose que le 7 janvier devienne une « journée » nationale annuelle pour sensibiliser à la soi-disant « thérapie de conversion ».
La première lecture du projet de loi C-404, « Loi instituant la Journée nationale de sensibilisation aux thérapies de conversion », a été faite le 13 juin.
Le projet de loi, présenté par le député libéral Mark Gerretsen, affirme que les croyances traditionnelles concernant le genre et la sexualité, telles que le fait qu’il n’existe que deux genres et que le mariage est l’affaire d’un homme et d’une femme, comme l’enseigne la foi catholique, sont « fondées sur des mythes et des stéréotypes concernant l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre, et les propagent ».
« Le Parlement estime qu’il est souhaitable de sensibiliser la population aux préjudices causés par les thérapies de conversion et qu’il convient de faire du 7 janvier une journée de réflexion », indique le projet de loi.
Le gouvernement Trudeau a déjà interdit la « thérapie de conversion » par le biais de la loi C-4, qui interdit aux parents, aux conseillers et aux pasteurs d’aider les enfants à accepter le corps qui leur a été donné par Dieu.
Lire la suiteUn projet de loi monstrueux du Massachusetts permettrait aux mères de vendre leurs enfants à naître au plus offrant
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tirachardz/Freepik
13 juin 2024 (LifeSiteNews) — La Chambre des représentants du Massachusetts vient de voter à l’unanimité un projet de loi monstrueux qui autoriserait ostensiblement les femmes à vendre leurs enfants à naître au plus offrant.
Cette mesure chosifie les femmes et permet de traiter les enfants comme des biens meubles — comme des objets à vendre — bien qu’aucun des législateurs ne le dise à voix haute.
Connue sous le nom de « Parentage Equality Bill » (Projet de loi sur l’égalité parentale) ou H.4672, cette loi bannit diaboliquement la vérité immuable selon laquelle les enfants doivent être élevés dans un foyer aimant par leurs parents biologiques, tout en effaçant les termes « mère » et « père », les remplaçant par « personne qui donne naissance » et « autre parent », ou « source génétique ». Même le pronom « son » est abandonné au profit d’un « leur » plus ambigu et non genré.
La loi est rédigée comme si la complémentarité des sexes était une construction sociale dépassée.
Ce projet de loi redéfinit la parentalité « sur la base de l’intention d’une personne d’être le parent d’un enfant », note Patience Griswold de Them Before Us (TBU), une organisation consacrée à la protection des droits de l’enfant, dans The Federalist. « Ce faisant, elle supprime toute mention des mères et des pères dans la loi sur la filiation, remplaçant ces rôles familiaux vitaux par un langage qui ne tient pas compte de la différence des sexes ».
Ses promoteurs affirment que le projet de loi protégera les relations entre parents et enfants, mais en réalité, il protège les droits des parents qui obtiennent des enfants par l’intermédiaire d’une mère porteuse. Et nombre de ces parents, si ce n’est la plupart, seront des hommes homosexuels.
Lire la suiteRetour sur la Journée nationale de refus du drapeau de la fierté
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : smolaw11/Adobe Stock
Les médias ont largement occulté la couverture de notre deuxième Journée annuelle nationale de refus du drapeau de la « fierté », mais la vérité doit être dite, d’où cette mise à jour.
Ces journées de retrait (des élèves) ont été organisées pour protester contre l’insidieux endoctrinement LGBT dans les salles de classe dans tout le Canada, et nous les avons planifiées pour qu’elles coïncident avec tous les jours où les écoles étaient susceptibles de hisser le drapeau de la fierté LGBT en l’honneur du Mois de la fierté transgenre et homosexuelle.
Nous pensons que ce fut un succès retentissant, tout comme l’année dernière, et j’en donnerai les preuves dans quelques instants.
Les conseils scolaires et les grands médias cachent les taux d’absentéisme
Malheureusement, nous n’avons pas d’accès direct aux chiffres de l’absentéisme.
Croyez-le ou non, chaque commission scolaire demanderait des centaines de dollars si nous soumettions une demande de liberté d’information pour obtenir les chiffres des absences entre le 31 mai et le 4 juin. Je suppose que ces frais sont leur façon de contourner la loi sur la liberté d’information, afin de s’assurer qu’il est difficile pour le public de savoir ce qui se passe. Tant pis pour la transparence !
En 2023, après la première Journée nationale de refus des drapeaux de la « fierté », nous avons pu confirmer des taux d’absence compris entre 30 et 75 % dans de nombreux conseils scolaires.
Lire la suiteArnold Viersen face à la meute
Arnold Viersen.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti libéral de Justin Trudeau s’en prend à l’un des députés pro-vie les plus fidèles de la Chambre des communes, Arnold Viersen, député conservateur de la circonscription albertaine de Peace River-Westlock. En fait, il est le président du caucus parlementaire pro-vie sur la colline du Parlement.
Malheureusement, M. Viersen a été attaqué par le Parti libéral, les médias libéraux et même par... le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre.
Voici ce qui s’est passé...
M. Viersen a accepté d’être interviewé dans une émission en ligne par le député libéral Nate Erskine-Smith au sujet de son projet de loi C-270 visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne. L’émission a été publiée le vendredi 31 mai.
Au cours de l’entretien, Erskine-Smith lui a demandé s’il souhaitait que l’avortement soit interdit, ce à quoi Viersen a répondu que lui et d’autres pro-vie « veulent qu’il soit illégal. Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue ».
L’animateur lui a également demandé comment il voterait si un hypothétique projet de loi sur le mariage homosexuel devait voir le jour.
En tant que chrétien fervent qui a toujours été fièrement pro-famille, M. Viersen a répondu honnêtement à la question de savoir comment il agirait dans une telle situation : « Je voterais contre le mariage homosexuel ».
Les libéraux et leurs alliés dans les médias ont réagi comme s’il s’agissait de déclarations surprenantes de la part d’un député socialement conservateur de longue date.
Lire la suitePierre Poilievre rejette les opinions d’un député conservateur qui s’oppose à l’avortement et au « mariage » homosexuel
Pierre Poilievre.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — photo : Manning Centre/Flickr/Wikimedia Commons
6 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le chef du parti conservateur Pierre Poilievre a juré de ne jamais s’opposer à l’avortement ni au « mariage » homosexuel après qu’un député conservateur ait exprimé des opinions pro-vie et pro-famille.
Dans l’épisode du 31 mai du podcast du député libéral Nathaniel Erskine-Smith, le député conservateur Arnold Viersen a déclaré qu’il soutiendrait une législation visant à protéger les enfants à naître contre l’avortement et qu’il s’opposait au « mariage » homosexuel.
« Nous sommes le seul pays au monde à ne pas avoir de droits de protection pour les enfants à naître », a fait remarquer M. Viersen, ajoutant qu’il était « heureux de porter la bannière des conservateurs sociaux. Je suis 100 % pro-vie ».
« Nous voulons que notre pays soit dans une position où personne n’a besoin d’avorter. Nous avons des familles solides qui veulent avoir des enfants — c’est certainement une chimère, nous vivons dans un monde déchu, mais c’est le rêve et l’espoir », a-t-il poursuivi.
« Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue », a-t-il expliqué.
M. Viersen a également déclaré que s’il en avait l’occasion, il « voterait contre le “mariage gay” ».
Lire la suiteL’avortement et l’idéologie LGBT à nouveau mis en échec à l’ONU
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cancilleria Ecuador/Wikimedia Commons
6 mai 2024 (LifeSiteNews) — Au cours des dernières années, les conservateurs et les chrétiens sont devenus de plus en plus conscients du pouvoir des institutions mondialistes et de l’ordre du jour imposé depuis des endroits comme New York, Bruxelles et Strasbourg. Des organisations internationales, largement captées par le mouvement LGBT mondial et le mouvement en faveur de l’avortement, prennent des décisions conséquentes qui outrepassent la souveraineté nationale et ont un effet profond sur les lois dans les pays qui s’opposent encore à l’agenda progressiste radical.
J’ai interrogé Austin Ruse de C-Fam pour LifeSiteNews à plusieurs reprises ces dernières années sur ce sujet — son analyse de l’impact des institutions internationales vaut la peine d’être écoutée. Ruse note que ces institutions fourmillent d’ONG progressistes qui travaillent jour et nuit à l’insertion de termes sur les questions LGBT et les « droits reproductifs » (avortement) dans les accords internationaux de toutes sortes, depuis les traités jusqu’aux accords sur les droits de l’homme. Seule une poignée de groupes chrétiens sont présents pour les combattre — des groupes comme le Center for Family and Human Rights de Ruse et le Christian Council International, pour en citer deux.
Mais ces organisations jouent un rôle bien plus important que leur poids. Il peut être déprimant de considérer le pouvoir exercé par les organisations mondialistes, et les chrétiens ont souvent tendance à désespérer ou à être cyniques lorsqu’ils considèrent la nature « David contre Goliath » de ce combat. Mais malgré cela, ces groupes chrétiens parviennent toujours à avoir un impact considérable (au cours de notre conversation, M. Ruse a décrit comment leur activité avait empêché l’ONU de reconnaître l’avortement comme un « droit humain » international pendant des dizaines d’années).
Lire la suitePlus de poursuite contre le prêtre qui qualifiait l’homosexualité de « faiblesse »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pxfuel
Le Tribunal judiciaire de Paris vient de classer la poursuite intentée par la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) contre l’abbé Matthieu Raffray pour « propos homophobes ». Les propos en question avaient été publiés par l’abbé Raffray sur X (Twitter) et Instagram, ils portent sur les tentations et les faiblesses de l’Homme : « Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel. »
Le parquet n’a pas trouvé que ces propos qualifiés de « haineux » par la DILCRAH tombaient sous le coup de la loi et a classé la poursuite. Une victoire donc pour l’abbé Raffray.
Détail amusant, le ministre président à lutte contre la discrimination, Aurore Berger, avait employé comme titre de civilité « M. Raffray », dans un message publié sur X, au lieu d’employer son titre ecclésiastique comme il est d’usage, ce qui montre davantage, si cela était possible, son hostilité envers le prêtre. Le parquet, pour sa part, a employé comme il se devait le titre de « Monsieur l’abbé » dans la lettre lui annonçant le classement de sa poursuite.
Une députée finlandaise en procès pour la troisième fois pour avoir partagé des versets de la Bible sur l’homosexualité
Päivi Räsänen.
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ADF International
19 avril 2024, Helsinki (Alliance Defending Freedom) — L’ancienne ministre et députée finlandaise Päivi Räsänen sera jugée une troisième fois pour son tweet sur un verset de la Bible, comme l’a confirmé aujourd’hui la Cour suprême de Finlande.
Le procureur général a porté la cause en appel, bien que la grand-mère chrétienne de 11 enfants ait été acquittée à l’unanimité des accusations d’« incitation à la haine » devant le tribunal de district d’Helsinki et la Cour d’appel. La Cour suprême a accepté d’examiner ce recours à une date qui sera fixée ultérieurement.
Mme Räsänen, qui a été ministre de l’Intérieur de la Finlande, est accusée d’avoir partagé ses opinions religieuses sur le mariage et l’éthique sexuelle, dans un tweet publié en 2019 et dans une brochure imprimée en 2004 qu’elle a rédigée pour son église et qui est centrée sur le texte biblique : « Homme et femme, il les créa ».
Le procureur n’a pas fait appel d’un troisième chef d’accusation fondé sur son apparition lors d’une émission de radio, ce qui rend définitif l’acquittement de la Cour d’appel pour ce chef d’accusation. Seuls les deux autres chefs d’accusation font l’objet de ce dernier appel.
La cause de la députée sera à nouveau entendue en même temps que celle de l’évêque luthérien Juhana Pohjola, accusé d’avoir publié le pamphlet de Mme Räsänen il y a vingt ans.
Leurs causes ont attiré l’attention des médias du monde entier, les experts en droits de l’homme s’inquiétant de la menace qui pèse sur la liberté d’expression en Finlande.
Lire la suiteLe gouvernement français menace un prêtre pour avoir appelé sur Instagram à lutter contre les tentations homosexuelles
Le Père Mattieu Raffray.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
16 avril 2024, Paris (LifeSiteNews) — Trois semaines après avoir été menacé de poursuites pénales en raison d’une vidéo qu’il a postée sur internet sur le thème de la maîtrise de soi, Matthieu Raffray, un prêtre français membre de l’Institut traditionnel du Bon Pasteur, n’a toujours pas reçu de nouvelles des autorités judiciaires en France. La menace est venue de la ministre française responsable de « l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations », Aurore Bergé, suite aux propos du prêtre catholique sur nos « faiblesses », parmi lesquelles il a cité l’homosexualité. Le père Raffray, qui s’est entretenu avec LifeSite dimanche, a déclaré qu’il maintenait ses propos et qu’il les assumait « pleinement ».
La courte vidéo, dans laquelle le père Raffray parle de la résistance aux différentes tentations, a été postée le 15 mars sur Instagram. Elle parle de la capacité de l’homme à lutter contre des faiblesses personnelles telles que la « gourmandise », la « colère » et les « tendances homosexuelles », mentionnant tous les « vices » (tendances à commettre des péchés particuliers) et les « péchés » qui « peuvent se retrouver dans l’humanité », en suivant les catégories morales de l’Église catholique. Il a ajouté que le diable essaiera toujours de faire croire aux pécheurs qu’ils n’ont pas la capacité de s’abstenir d’actes peccamineux, les incitant à abandonner le combat spirituel.
La vidéo Instagram avait un thème religieux clair, souligné par le fait que le père Raffray portait une soutane et un col clérical tout en parlant en tant que prêtre d’une variété de péchés.
Il n’a utilisé les mots « homosexuel » et « tendance à l’homosexualité » qu’incidemment, tout en décrivant d’autres types de faiblesses, mais cela a suffi à déclencher un rapport sur Instagram, peut-être par un spectateur militant homosexuel. Il est intéressant de noter que la vidéo n’a pas été supprimée par Instagram, ce qui signifie qu’elle a été considérée comme n’ayant pas enfreint le code d’utilisation du média social.
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