Cinq joueurs de la Ligue majeure de Baseball refusent de porter des insignes arc-en-ciel et condamnent la « fierté » LGBT
Les insignes LGBT que l'on demandait aux joueurs de Tempa Bay de porter.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tempa Bay Rays/Twitter
6 juin 2022 (LifeSiteNews) — Cinq lanceurs des Rays de Tampa Bay ont refusé de porter des insignes à thème arc-en-ciel sur leurs chapeaux et leurs maillots lors de la célébration de la « Pride Night » de l’équipe, samedi, invoquant leur foi chrétienne.
Les cinq lanceurs — Jason Adam, Jalen Beeks, Brooks Raley, Jeffrey Springs et Ryan Thompson — ont pris position contre la pression exercée dans toutes les ligues majeures de sport pour « fêter » et « accueillir » la sodomie et la confusion des genres pendant le mois de juin.
Today, we wear our #Pride on our sleeves pic.twitter.com/bcOLJNhx6Y
— Tampa Bay Rays (@RaysBaseball) June 4, 2022
La direction des Rays est allée jusqu’à afficher l’alignement de départ de l’équipe aux couleurs du drapeau arc-en-ciel gay et du drapeau trans aux couleurs pastel juste avant le début du match de samedi.
We line up with a little extra #Pride tonight pic.twitter.com/mjGZqTPEIX
— Tampa Bay Rays (@RaysBaseball) June 4, 2022
Adams a déclaré que la raison du refus des emblèmes à thème homosexuel et transgenre se résumait à la foi.
« Donc, c’est une décision difficile. Parce qu’en fin de compte, nous avons tous dit que ce que nous voulons, c’est qu’ils sachent que tous sont les bienvenus et aimés ici », a expliqué Adams au Tampa Bay Times.
Mais quand nous le mettons sur nos corps, je pense que beaucoup de gars ont décidé que c’est juste un style de vie qui peut-être — non pas qu’ils regardent quelqu’un de haut ou pensent différemment — c’est juste que peut-être nous ne voulons pas l’encourager si nous croyons en Jésus, qui nous a encouragés à vivre un style de vie qui s’abstient de ce comportement, tout comme (Jésus) m’encourage en tant qu’homme hétérosexuel à m’abstenir de relations sexuelles en dehors des limites du mariage. Ce n’est pas différent.
Ce n’est pas un jugement. Il ne s’agit pas de mépriser. C’est simplement ce que nous croyons être le style de vie qu’il nous a encouragés à vivre, pour notre bien, pas pour nous priver. Mais encore une fois, nous aimons ces hommes et ces femmes, nous nous soucions d’eux, et nous voulons qu’ils se sentent en sécurité et bienvenus ici.
Au cours des dernières années, la Ligue majeure de Baseball (LMB) et toutes les autres ligues de sport professionnel ont fait la promotion de soirées de « fierté LGBTQIA+ » et soutenu les causes LGBTQ, notamment en mettant en scène une demande en mariage entre deux homosexuels devant un stade rempli de familles.
Et en 2020, au plus fort des émeutes violentes et destructrices du mouvement Black Lives Matter dans les grandes villes des États-Unis, des centaines de joueurs de baseball professionnels se sont abandonnés à l’odieuse idéologie de BLM en s’agenouillant avant le début de leurs matchs.
En pliant les genoux, ces hommes ont rendu hommage non pas aux droits civiques, mais au marxisme ; à la destruction de la famille nucléaire ; au pouvoir politique des transgenres et des homosexuels qui écrase non seulement la liberté religieuse, mais aussi la religion elle-même ; au dé-financement de la police ; et à l’effacement de l’histoire et de la culture occidentales.
En choisissant d’enlever le logo arc-en-ciel de leur maillot et de porter la casquette standard de l’équipe, les cinq lanceurs ont calmement et fermement pris une position virile contre l’avancement effréné d’une idéologie contraire au christianisme.
Un nouveau cardinal choisi par le Pape François a un horrible dossier sur l’homosexualité et l’avortement
Mgr Robert McElroy.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le pape François a choqué l’Église dimanche en annonçant la nomination de 21 nouveaux cardinaux, dont 16 cardinaux électeurs, qui seront installés lors d’un consistoire le 27 août.
Les nominations comprennent, sans surprise, plusieurs libéraux déclarés, comme l’archevêque brésilien pro-LGBT Mgr Leonardo Ulrich Steiner et le chef de la liturgie du Vatican, Mgr Arthur Roche, opposé à la messe latine.
Mais le choix le plus radical du pape est celui de Mgr Robert McElroy de San Diego, connu des catholiques fidèles comme étant sans doute le prélat de gauche le plus favorable des États-Unis aux homosexuels.
Ces dernières années, Mgr McElroy a suscité l’indignation en célébrant des « messes LGBT », en rejetant la position de l’Église sur les actes homosexuels, en préconisant des rites funéraires catholiques pour les homosexuels actifs et en soutenant le père James Martin, jésuite dissident, tout en dénonçant les attitudes « destructrices » des conservateurs sur la sexualité.
Son bilan sur les questions de vie n’est guère meilleur. Aucun évêque n’a défendu aussi vigoureusement que Mgr McElroy le fait de donner la communion à des politiciens favorables à l’avortement ; il met aussi en équation l’avortement et le « changement climatique », et rejette l’idée que l’avortement est le problème moral unique et « prééminent » auquel l’Église américaine est confrontée.
Après que le pape François ait publié de nouvelles restrictions sur la messe en latin l’année dernière, McElroy a rapidement éliminé deux des trois églises où était célébrée la messe traditionnelle dans son diocèse. Pendant le déploiement de la piqûre COVID, il a prôné la vaccination comme la « seule voie » vers le retour à la normale. Et en ce qui concerne les abus sexuels commis par des membres du clergé, même les militants libéraux tirent la sonnette d’alarme sur son passé.
Mgr McElroy est depuis longtemps un favori du pape François, qui l’a nommé au diocèse de San Diego en 2015, lui a confié la fonction de père synodal du synode panaméricain de 2019 et l’a choisi l’année dernière pour rejoindre le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral. L’évêque de San Diego est également un proche allié des autres cardinaux américains de gauche et pro-LGBT du pape, notamment le cardinal Joseph Tobin et le cardinal Blase Cupich.
Les positions ultra-libérales de Mgr McElroy et son ascension rapide sont d’autant plus significatives qu’il a une vision révolutionnaire de l’Église catholique. Dans un long article pour America Magazine, deux jours après sa nomination au cardinalat, Mgr McElroy a détaillé son objectif de « transformation » de l’Église par le biais du Synode sur la synodalité et d’une « synodalité soutenue ».
Le « processus synodal » vise « rien de moins qu’une refonte de la culture de l’Église qui perdurera pendant des générations », a déclaré Mgr McElroy. « Le dépôt de la foi n’est pas un corps d’enseignement inerte et abstrait », a-t-il insisté, suggérant des changements à la « doctrine réformable de l’Église ».
« La doctrine réformable de l’Église », a répondu le père Gerald Murray, juriste canonique et collaborateur d’EWTN, « est une catégorie qui ne m’est pas très familière, car la doctrine est enseignée comme une vérité venant du Christ, enseignée par les apôtres ».
La nomination de Mgr McElroy envoie un signal sans équivoque sur la direction que le pape François entend donner à l’Église au cours de son pontificat déclinant ─ un signal confirmé par une série d’autres nominations de haut niveau au Vatican annoncées cette semaine.
Vous trouverez ci-dessous un examen approfondi des antécédents horribles de l’évêque de San Diego, depuis sa promotion incessante des LGBT et ses liens troublants avec les abus sexuels commis par des clercs, jusqu’à son habitude de longue date de minimiser l’importance de l’avortement et ses prises de position politiques.
Lire la suiteUn sondage américain montre que les fidèles allant à l'église chaque semaine sont le dernier bastion d’opposants au « mariage » homosexuel
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 juin juin, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Un nouveau sondage Gallup montre que les Américains qui vont à l’église toutes les semaines sont le « dernier bastion de l’opposition » au « mariage » homosexuel.
Un sondage annuel réalisé par l’institut de sondage de gauche entre le 2 et le 22 mai a révélé que si 71 % des Américains sont globalement favorables au « mariage légal entre personnes de même sexe », une part nettement plus faible des personnes qui vont à l’église toutes les semaines sont favorables au « mariage » homosexuel : 40 % d’entre eux l’approuvent, et 58 % y restent opposés.
Le premier sondage Gallup sur la question en 1996 a révélé que seuls 27 % des Américains étaient alors favorables au « mariage » légal entre personnes de même sexe. Ce soutien a atteint le niveau de la majorité de la population en 2011, et a dépassé 60 % en 2015, un mois seulement avant que la décision Obergefell v. Hodges de la Cour suprême des États-Unis ne légalise essentiellement le prétendu « mariage » homosexuel à l’échelle nationale.
Au cours des dernières années, les sondages Gallup ont montré une augmentation constante du soutien au « mariage » homosexuel, même parmi les groupes qui y sont traditionnellement opposés dans leur ensemble. Par exemple, selon Gallup, les adultes âgés de 65 ans et plus « y sont devenus majoritairement favorables en 2016 ─ tout comme les protestants en 2017 et les républicains en 2021 ».
Lire la suiteUn jeune adulte sur 12 au Royaume-Uni s’identifie comme « LGB »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Paolese/Adobe Stock
Pourquoi s’acharner à combattre activement et sans relâche l’intégration de l’idéologie LGBT dans l’éducation scolaire des enfants ? Pourquoi est-ce si important ?
Un article récent de LifeSiteNews rapporte que « De nouveaux chiffres de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS) montrent que la proportion de personnes au Royaume-Uni âgées de 16 à 24 ans s’identifiant comme “LGB” en 2020 était de 8 %, soit près de 1 sur 12. »
8 % ne sont pas un pourcentage insignifiant. Même s’il avait été seulement 1 %, la gravité n’aurait pas changé. Ce sont de nombreuses personnes affectées, la plupart étant sûrement inconscients de leur erreur, qui adhèrent aveuglement à une idéologie destructrice ; une idéologie qui prône avant tout le désordre.
« Les résultats de l’enquête annuelle sur la population ont montré que le groupe des 16 à 24 ans contient la catégorie unique la plus élevée d’individus s’identifiant comme “LGB” » note le site de nouvelles pro-vie.
Au fond, est-ce surprenant que les jeunes soient les plus atteints puisque selon NBC News, depuis 2020, « L’éducation sexuelle inclusive LGBTQ est désormais obligatoire dans tous les lycées d’Angleterre. À partir de ce mois-ci, tous les adolescents anglais découvriront la santé sexuelle et les relations positives des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et homosexuels. »
D’où l’importance d’une éducation saine et solide, d’une formation qui trace un chemin clair vers le Vrai, le Bon, et le Beau, et non un endoctrinement qui oriente vers le désordre.
Ceux qui combattent bec et ongles l’idéologie LGBT, spécialement dans les programmes éducatifs, exagèrent ? Nous n’avons qu’à constater les résultats visibles et dévastateurs de tels programmes dans les pays qui les appliquent ; des résultats qui ne sont guère prometteurs pour les bâtisseurs de demain et l’avenir des pays.
Le décompte du « mois de la fierté » a déjà commencé
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Le 24 mai le journaliste québécois Yves Lafontaine écrivait déjà que « La saison de la fierté a débuté ». Les pro-LGBT se préparent à débiter leurs slogans, et à déployer leurs drapeaux arc-en-ciel au nom de droits qui ne sont pas droits.
Bien évidemment, toute allusion au mois du Sacré-Cœur, débutant en même temps mais plus de 100 ans plus ancien que le « mois de la fierté », est complètement bannie.
Dans son article déclencheur pour le mois de la fierté, Yves Lafontaine met en lumière le contexte actuel aux États-Unis, « Si on regarde ce qui se passe chez nos voisins du sud au niveau des droits des trans, des femmes désirant se faire avorter ou de la simple éducation à la vie en interdisant d’aborder les sujets gais auprès des jeunes dans les écoles de Floride… il demeure plus que jamais important de demeurer vigilant car les droits qu’on tient pour acquis ne le sont pas toujours. »
Interdire « d’aborder les sujets gais auprès des jeunes » (précisons que la nouvelle loi en Floride s’applique seulement aux enfants de la maternelle jusqu’à la troisième année), c’est tout simplement protéger et respecter les enfants en tant qu’êtres humains et en tant qu’enfants de Dieu.
Le journaliste continue en affirmant « C’est pourquoi il est important de combattre à la fois l’homophobie et que nos communautés et nos allié. e. s s’élèvent contre le racisme, le sexisme et un retour vers un conservatisme qui ne peut qu’être néfaste au niveau des droits des personnes en situation de minorité. »
On a l’impression qu’adhérer à des principes traditionnels et conservateurs, qui sont d’ailleurs des principes indémodables, est synonyme d’être homophobe, sexiste, raciste, et comme il le dit, néfaste. Mais ce n’est pas parce qu’un mode de vie ou une idéologie est condamné que ceux qui les suivent le sont ; ce n’est pas parce que l’homosexualité est objectivement mal et contre nature que les personnes homosexuelles elles-mêmes devraient être jugées.
Un tribunal allemand condamne deux prêtres à une amende pour un article critiquant l’homosexualité dans le clergé
Le Père Dariusz Oko.
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie
20 mai 2022, Cologne, Allemagne (LifeSiteNews) — Un tribunal allemand a infligé une amende de plusieurs milliers d’euros à un prêtre polonais et à son éditeur allemand, suite à leur appel d’un précédent verdict selon lequel ils étaient coupables de « discours de haine » contre les homosexuels.
Après l’audience d’aujourd’hui à Cologne, le père Dariusz Oko a été condamné à une amende pour discours de haine et incitation à la haine pour un article qu’il a publié dans la revue théologique allemande Theologisches en janvier 2021. Il a été condamné à une amende de 3 150 € (3 325 $ US). Le deuxième accusé, le père Johannes Stöhr, 91 ans, rédacteur en chef de la revue, devra payer une amende de 4 000 € (4 222 $ US). L’argent sera versé à une organisation caritative.
Mais selon le site d’information polonais Polonia Christiana, Oko et Stöhr n’ont pas été condamnés pour quoi que ce soit.
« Le père Oko doit verser une restitution à une organisation caritative ; le tribunal a abandonné les poursuites. Il n’y a donc pas de condamnation parce que les procureurs ont abandonné les poursuites », rapporte le site.
Polonia Christiana a écrit que le prêtre polonais était satisfait de la décision d’aujourd’hui, affirmant que c’était « un match nul ».
« Comme le dit le père Oko, c’est un match nul ; le prêtre a exprimé des regrets dans la salle d’audience pour avoir utilisé des mots trop forts [dans son article controversé]. Selon le prêtre, si l’offre de payer une amende à une organisation caritative n’était pas acceptée, le tribunal pourrait demander le retrait de l’article dans les instances suivantes. »
Selon le journal régional rhénan Neue Ruhr Zietung (NRZ), Oko a déclaré : « Je regrette d’avoir utilisé des termes aussi forts. Je ferai attention à l’avenir à ne pas utiliser de telles expressions qui peuvent blesser les autres. Ce n’était pas mon intention ».
NRZ rapporte que le juge a décidé d’abandonner l’affaire « parce que les accusés avaient fait preuve de remords et n’avaient pas de casier judiciaire ».
Il ajoute que le juge Schwartz et les avocats ont « débattu du montant de l’amende ».
Les prêtres devront verser l’argent à « Weisser Ring », une association d’aide aux victimes de crimes.
L’article d’Oko, intitulé « On the need to curb homosexual cliques in the Church », met en lumière des cas d’abus commis par des prêtres et des évêques homosexuels et détaille les mécanismes utilisés par ce qu’il appelle des « homoclans » ou une « homomafia » de clercs prédateurs pour éviter de rendre des comptes.
Lire la suite4 trottoirs arc-en-ciel à Québec pour la «Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vladvictoria/Pixabay
Hier, le Québec s’est revêtu de couleurs arc-en-ciel pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Établie le 17 mai 1990, cette journée a pour but de « commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale », selon Wikipédia.
Malheureusement, notre province « est un leader mondial » de l’action envers les communautés LGBT+ comme l’affirme Manon Massé, députée et porte-parole de Québec solidaire.
Un article de Radio-Canada mettant en lumière le 17 mai rapporte qu’« À l’occasion du 17 mai, le drapeau arc-en-ciel sera hissé pour la première fois à l’hôtel de ville de Québec et il y restera accroché toute la journée. »
De plus, « Les quatre tronçons de trottoirs peints aux couleurs de l’arc-en-ciel ont... pour but de mettre les communautés LGBTQ+ en lumière. »
Évidemment, les mots phares pour la journée étaient l’inclusion, la lutte contre la discrimination, l’accueil envers la communauté LGBTQ+. Le message répété par les médias portait sur le respect des personnes LGBTQ+, victimes de « discrimination, de violences, d’intimidation » comme l’explique la directrice générale de l’organisme québécois Alliance Arc-en-ciel.
Sans aucun doute, toute personne humaine mérite le respect, et toute personne humaine possède une dignité inhérente. Mais encourager les personnes LGBT à nier la réalité sur eux-mêmes, à agir à l’encontre de leur nature, à vivre dans le désordre moral va-t-il vraiment leur apporter le respect qu’ils méritent ? Encourager les personnes à suivre le chemin dérapant qu’est le chemin LGBT, c’est les encourager à rester aveugles à la réalité.
Et comment peut-on être heureux dans l’irréalité ?
Vouloir réellement aider les personnes LGBTQ+, c’est vouloir les ramener à la réalité, et les respecter, non pas comme esclaves du désordre, mais comme des personnes humaines dignes de ce nom.
Le site internet du synode du Vatican fait l’éloge de l’homosexualité et de l’adoption d’enfants par les couples de même sexe
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — En une rupture radicale et monumentale par rapport à l’enseignement de l’Église catholique, le Vatican a fait l’éloge de « témoignages » d’adoption d’enfants par des couples homosexuels ainsi que de l’homosexualité elle-même.
Le site internet du Synode sur la synodalité, supervisé par le Secrétariat général du Synode des évêques, a souligné vendredi comme louables trois histoires d’adoption homosexuelle qui ont été partagées par Noelle Therese Thompson, la responsable synodale de la paroisse Immaculée Conception à Hendersonville, en Caroline du Nord.
La première, intitulée « L’histoire pro-vie de Parker », raconte comment une femme qui était sur le point d’avorter a décidé de faire adopter son enfant lorsqu’elle a su qu’un de ses amis, homosexuel vivant en couple, voulait un enfant. L’histoire attribue à la relation homosexuelle le mérite d’avoir sauvé la vie de l’enfant, concluant : « Aujourd’hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l’avortement. »
Le second, intitulé « L’histoire d’une sexualité qui donne la vie », raconte comment un couple homosexuel « marié » a adopté des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux. Il est intéressant de noter, compte tenu de l’impossibilité pour une sexualité gravement désordonnée de « donner la vie », que la page du site précise à propos de ces histoires : « Les titres sont de notre cru ».
La dernière histoire raconte comment un homme qui enseigne dans une école catholique et son partenaire « marié » « ont décidé d’accueillir, d’aimer et d’adopter de jeunes enfants à l’échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l’extrême pauvreté ».
La plus grande tristesse de l’enseignant est qu’il doit cacher sa sexualité pour garder son emploi dans une institution confessionnelle et qu’il ne se sent pas le bienvenu dans l’Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu’il considère pourtant comme un don de Dieu, et ce malgré sa tentative d’aimer les pauvres et les démunis par sa décision pro-vie d’adopter », conclut l’article.
La présentation de ces histoires d’adoption homosexuelle sous un jour positif par un porte-parole du Vatican est gravement scandaleuse, en partie parce qu’elle cautionne l’un des « péchés mortels particuliers qui sont si graves qu’on les dit péchés qui crient vengeance au ciel », comme l’affirme le Catéchisme catholique ─ à savoir la sodomie (Gn 18, 20-21, cf. CEC N°1867).
Lire la suiteLe pape François s’adresse aux « catholiques LGBT » par l’intermédiaire James Martin : une Église « sélective » est une « secte »…
Le père James Martin et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mai 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a écrit une lettre aux « catholiques LGBT », par l’intermédiaire du père James Martin, prêtre jésuite dissident, déclarant qu’une Église « sélective » est « une secte », et décriant ce qu’il appelle le « rejet » par l’Église des « catholiques LGBT ».
La lettre a été annoncée le 8 mai, et publiée le 9 mai dans un article écrit par Martin pour Outreach, qui est « une nouvelle ressource catholique LGBTQ » qu’il a récemment créée.
Le P. Martin a indiqué qu’il avait lui-même écrit au pape François le 5 mai, lui demandant « s’il accepterait de répondre à quelques-unes des questions les plus courantes que me posent les catholiques LGBTQ et leurs familles ».
La demande a pris la forme de « trois questions », auxquelles le pape a répondu en espagnol, s’adressant à Martin en tant que « frère » dans la note manuscrite qui a été livrée à peine trois jours plus tard. (Texte intégral en français au bas de cet article)
L’Église « sélective » est une « secte »
En réponse à la première question de Martin — « Quelle est, selon vous, la chose la plus importante que les personnes LGBT doivent savoir sur Dieu ? » ─ François a écrit que « Dieu est père et il ne renie aucun de ses enfants ».
En tant que tel, « “le style” de Dieu est “proximité, miséricorde et tendresse” », a déclaré François. « C’est sur ce chemin que vous trouverez Dieu ».
Lire la suiteL’Italie sur le point de pénaliser la GPA internationale ?
Par Jules Gomes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Rome (ChurchMilitant.com) — Les couples homosexuels ont réagi avec indignation après que les parlementaires italiens eussent décidé de faire de la maternité de substitution un « crime universel » — punissable par la loi, même si les couples « louent un utérus » à l’étranger.
Vendredi, la commission de la justice de la Chambre des députés — la chambre basse du Parlement italien — a voté par 22 voix contre 12 en faveur de la criminalisation du « tourisme procréatif », interdisant aux couples italiens d’engager des mères porteuses « dans un pays étranger où cette pratique est autorisée ».
L’Italie dispose déjà d’une loi datant de 2004 qui punit toute personne qui « effectue, organise ou fait de la publicité pour la commercialisation de gamètes ou d’embryons ou la subrogation de maternité » d’une peine « d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 600 000 à 1 million d’euros. »
Acheter des femmes et des enfants
La loi n’interdit toutefois pas aux couples italiens de recourir à la procréation médicalement assistée dans un pays étranger (comme l’Ukraine). Les législateurs cherchent désormais à combler cette faille juridique qui alimente une industrie mondiale dont la valeur dépasse les 6 milliards de dollars par an.
Giorgia Meloni, chef populiste du parti Fratelli D’Italia, est le fer de lance de la campagne visant à criminaliser la location d’utérus. Elle a qualifié la maternité de substitution de « forme d’esclavage du troisième millénaire, qui humilie le corps des femmes et transforme les enfants en marchandise ».
« Les bébés ne sont pas des produits en vente libre, et ils ne peuvent pas être achetés. Au sujet de l’adoption, nous réitérons également que, pour nous, l’État doit garantir le droit d’un enfant à avoir un père et une mère », a insisté Meloni.
La commission de la justice a adopté la formulation de Meloni pour la nouvelle loi proposée, tandis que le chef pro-vie a exhorté « toutes les forces politiques, quels que soient les camps et les positions » à « partager cette bataille civilisationnelle avec nous. »
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