Le Chemin de la Sainteté
Saint François d'Assise ?
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 2e dimanche du Carême) ― Photo : Wikimedia Commons
La principale et même la seule raison d’être de notre vie sur la terre doit être de procurer la gloire de Dieu en travaillant avec ardeur à nous sanctifier, car telle est la volonté de Dieu sur tous et chacun de nous. Dieu veut que nous soyons saints : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait », nous ordonne Notre Seigneur, qui nous a montré en Lui-même le chemin de la perfection. Pour devenir des saints, il faut marcher avec et en Jésus, car en dehors de Lui aucun chemin ne conduit à la parfaite adoration, en esprit et en vérité, de l’infinie sainteté du Père.
La route de la sainteté est une route montante, rude, pénible à notre nature avide de jouissances. Au sommet de cette route s’élève le Calvaire, où nous devons consentir à l’immolation complète de nous-mêmes avec le nouvel Isaac Jésus-Christ. Pour progresser dans cette voie d’amour sans réserve, qui aboutit au dépouillement absolu et à la mort glorieuse de la croix, il faut nous affermir afin de pouvoir surmonter tous les obstacles dressés sous nos pas. Les plus immédiats, les plus sensibles, et la plupart du temps les plus dangereux, sont constitués par les tentations innombrables qui éprouvent la pureté de nos corps et de nos cœurs.
La pureté est le reflet de la sainteté de Dieu dans l’homme, qu’Il a créé à son image et à sa ressemblance. L’impureté avilit l’homme, le fait déchoir de sa dignité d’image de Dieu, le rend semblable aux plus vulgaires des animaux. Dans l’enseignement qu’il nous donne aujourd’hui pour nous stimuler au progrès spirituel, saint Paul accuse tellement le lien entre la pureté et la sainteté qu’il en arrive à les identifier. Plus le cœur est impur, plus il est loin de la sainteté ; par contre, plus le cœur se purifie, plus il s’approche de Dieu. Ce n’est pas sans raison que dans toutes ses épîtres, saint Paul insiste sur la relation nécessaire entre la pureté et la sainteté, comme le remarque saint Jean Chrysostome : « Partout on trouvera cette pensée, autant dans sa grande épître aux Romains que dans toutes les autres. C’est qu’en effet l’impureté est pour tous, un mal pernicieux. Le porc, couvert de fange, répand sa saleté partout : sur son chemin, on ne voit plus, on ne sent plus que le fumier. C’est l’image de la fornication ; il est difficile de se laver de cette souillure. Quand il arrive que des hommes, des hommes mariés se livrent à cette honte, quel excès dans le mal ! Car la volonté de Dieu, dit à tous l’Apôtre, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de toute fornication. Il y a bien des espèces de dérèglements, bien des formes, des variétés de plaisirs que le discours se refuse à exprimer. En disant “de toute fornication”, l’Apôtre laisse le soin de comprendre, à ceux qui connaissent ces désordres. »
Lire la suiteMario Sigaut : qui promeut la « sexualité » à l’école ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : shangarey/Freepik
Qui enseigne la « sexualité » ou en fait la promotion à l’école en France et plus généralement dans le monde ? Qu’est-ce que cette « sexualité », qui n’en est pas, a pour conséquence pour les particuliers et la société ? Qu’est-ce que les enfants se font enseigner et de quelle façon ?
Autant de questions auxquelles répond Marion Sigaut, historienne, sinon en tout du moins en partie, dans une nouvelle vidéo.
(Avertissement : les sujets abordés sont pour des oreilles adultes, bien que hélas beaucoup de jeunes soient visés dans les faits par les aberrations dont il est question.)
Soulignons quelques points :
- L’« éducation “sexuelle” » comme on l’entend dans les pays occidentaux et la « science » portant sur la « sexualité » ont pour origines l’étude d’Alfred Kinsey, entomologiste de formation et pervers (comme c’est pertinent…), financée par la Fondation Rockfeller (dans un projet de réduction et de soumission des populations), et protégée par la CIA (que Donald Trump à démantelée en 2020).
- Le rapport Kinsey, sur lequel repose la promotion de toutes les aberrations « sexuelles » possibles, a été bâti sur des expériences et des tortures exercées sur des enfants, des bébés, d’où le sinistre Kinsey a tiré sa « conclusion » comme quoi les enfants avaient une « sexualité ». Ses sondages sur la fidélité conjugale des femmes ont été menés auprès de prostituées, et ceux sur la sodomie et la masturbation auprès des détenus et de personnages évoluant dans les bars « gay ».
- Aucune enquête officielle ou vérification n’a été menée sur ces abominables expériences et ses conclusions aux conséquences désastreuses pour la civilisation occidentale.
- De là découlent la promotion et la légalisation des « sexualités » (il n’y en a qu’une seule, celle qui a trait aux relations entre homme et femme, naturellement procréatives), comprenez par-là a minima l’homosexualité, la séparation de la « sexualité » de la procréation, les « droits “sexuels” », etc.
État de Victoria : les parents cherchant remède à la confusion sexuelle de leur enfant pourraient passer 10 ans en prison
Par LifeSiteNews ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo (rognée) : Pxfuel
Victoria, Australie, 8 février 2021 ― L’État australien de Victoria s’est doté une nouvelle loi radicalement gauchiste après un débat de 12 heures au Parlement.
Le projet de loi Change or Suppression (Conversion) Practices Prohibition rend illégal tout essai de changement ou de suppression de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre d’une personne dans l’État de Victoria.
Le projet de loi doit maintenant être signé par le gouverneur général de Victoria pour recevoir la sanction royale et entrer en vigueur dans un an.
Un projet de loi similaire a été adopté dans l’État du Queensland l’année dernière, mais la loi victorienne va beaucoup plus loin en interdisant les « pratiques préjudiciables » non seulement dans les établissements de santé mais aussi dans les églises.
Cela inclut « l’exercice d’une pratique religieuse, y compris, mais sans s’y limiter, une pratique basée sur la prière, une pratique de délivrance ou un exorcisme ».
Les contrevenants sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 200 000 dollars et de 10 ans de prison.
Le procureur général Jaclyn Symes insiste sur le fait que la loi « n’interdit pas la prière ... suggérer le contraire est une bêtise ».
Mais la directrice des affaires publiques de l’archidiocèse catholique de Sydney, Monica Doumit — également avocate — affirme que le projet de loi lui-même suggère l’inverse, citant le texte du projet de loi lui-même.
« Cette loi interdit toute intervention en matière de santé mentale, mais aussi “l’exercice d’une pratique religieuse, y compris, mais sans s’y limiter, une pratique basée sur la prière” à l’égard d’une personne, avec ou sans son consentement, dans le but de modifier ou de supprimer son orientation sexuelle ou son identité de genre. L’orientation sexuelle est définie au sens large comme “attirance émotionnelle, affective et sexuelle d’une personne pour des personnes d’un sexe différent ou du même sexe ou de plus d’un sexe, ou les relations sexuelles intimes avec de telles personnes” », cite Doumit.
Lire la suiteLa véritable Charité selon Jésus
Le retour du Fils prodigue par Leonello Spada.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche de la Septuagésime) ― Photo (côtés flous rajoutés) : www.pintura.aut.org/Wikimedia Commons
La crise affreuse que connaît présentement l’Église est autant une crise de la charité qu’une crise de la foi. La foi catholique n’a jamais été autant bafouée, parce qu’on en a perdu le sens, en lui ôtant son origine divine, qui est le Verbe de Dieu, incarné en Jésus-Christ. En en faisant une croyance comme les autres, qui sont toutes d’origine humaine, on lui enlève son caractère de vérité absolue. « Les gens fidèles disparaissent d’entre les enfants des hommes, on ne fait que mentir, chacun à son prochain, lèvres trompeuses, langage d’un cœur double », gémissait jadis le Psalmiste. (Ps 12 2). Combien plus aujourd’hui les vérités les plus sacrées sont perverties, parce qu’on n’a plus guère le souci de la sainteté de la foi, parce que bien peu ont l’amour ardent de la vérité, première expression de la charité. On parle cependant beaucoup de charité, d’amour du prochain, mais très souvent cet amour du prochain se confond avec un vague humanitarisme qui ne dépasse pas celui des païens de l’Antiquité. L’amour du prochain est alors sentiment et parole, et il tend à se manifester extérieurement en une vaste action sociale philanthropique sans lien réel avec l’amour de Dieu.
La preuve en est qu’on ne se préoccupe pas d’offenser gravement Dieu sous prétexte d’amour du prochain. La charité à l’égard des personnes homosexuelles exigerait qu’on considère l’homosexualité active comme un comportement normal et même pouvant être agréable à Dieu, alors que ce très grave péché mène directement en enfer, à moins qu’il y ait sérieuse conversion et pénitence. Par ailleurs, la charité sociale justifierait aujourd’hui le contrôle des naissances par un recours systématique aux moyens anticonceptionnels. Et on a comblé d’honneurs certains milliardaires qui se sont faits les promoteurs de la contraception et ont cherché à faire imposer une politique contraceptive à des populations pauvres. La charité à l’égard des femmes ne désirant pas les enfants qu’elles ont conçus légitimerait le crime abominable de l’avortement. De même, la charité à l’égard des vieillards et des grands malades voudrait qu’on abrège leurs souffrances en leur faisant la faveur d’une aide médicale à mourir… Bientôt, ce sera toute personne handicapée ou atteinte de maladies dites incurables qu’on supprimera « par compassion », malgré elle.
La déviation humanitaire de la charité est beaucoup plus grave lorsqu’elle s’exerce sur le plan de l’éducation, de la vie spirituelle et religieuse. Que de désastres cause aujourd’hui cette fausse charité qui ne corrige pas les enfants de leurs défauts pour ne pas leur faire de peine ou les frustrer ! Quel tort immense et souvent irréparable font les supérieurs religieux aux âmes qui leur sont confiées en ne redressant pas ce qui aurait besoin d’être redressé en elles ! Et quelle aberration, chez les pasteurs, de ne pas condamner fermement les vices et les erreurs qui répandent dans l’Église le poison hautement contagieux de l’ivraie de Satan. Aux plus grands pécheurs repentants, que soit accordée une miséricorde sans bornes, certes, comme nous l’enseigne Jésus, mais ne devons-nous pas aussi imiter Jésus, Lumière des intelligences et des cœurs, dans sa très nette opposition à tous les vices et dans sa condamnation sans équivoque des doctrines erronées, toujours promues hypocritement par le Père du mensonge ?
J.-R.B.
Joe Biden mange et boit sa propre mort spirituelle
Joe Biden.
Par Austin Ruse (Crisis Magazine) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Hier matin, dans la grande cathédrale de St Matthew à Washington DC., Joe Biden a mangé et bu sa propre mort spirituelle. Qu’il ait reçu la Sainte Eucharistie des mains d’un cardinal de l’Église ajoute scandale au scandale. Une émission de radio a appelé cela une messe pour Planned Parenthood. Et ce fut le cas.
Joe Biden est un ennemi de la foi catholique. Ce fait doit être répété aussi souvent qu’il est humainement possible. Joe Biden se présente comme un catholique fidèle, mais il ne croit pas aux enseignements fondamentaux de la foi sur la personne humaine ou la sexualité humaine. Qui plus est, il met de l’avant cette incrédulité dans la politique publique et aura désormais toute la force du gouvernement fédéral derrière cette incrédulité.
Nous savons ce qu’il fera peu après avoir prêté serment. Il rétablira une politique qui utilisera l’argent américain pour cibler et tuer les enfants à naître dans le monde en développement. Biden est un extrémiste de l’avortement. Il est en faveur de l’avortement pendant les neuf mois de la grossesse et au-delà.
Sur la question des LGBT, Biden est à fond le train. Considérez que la seule fois où Joe Biden a officié à un mariage [civil], c’était entre deux hommes. C’est relativement bénin comparé au fait qu’il va signer l’Equality Act, qui va mettre fin au sport féminin en Amérique. Il est choquant de constater que les féministes ne se scandalisent pas qu’on permette à des « filles » ayant des organes génitaux masculins de participer à des compétitions avec des filles et même à se doucher avec de vraies filles. Biden va autoriser les « femmes » transgenres à entrer dans l’armée. Et c’est ce qui va se passer. Les hommes qui pensent être des femmes seront autorisés à aller dans les douches des femmes, et si une vraie femme se détourne avec pudeur, il portera plainte contre elle pour harcèlement. Ce type de persécution est similaire à ce qui est arrivé aux pasteurs chrétiens dans l’armée qui prêchent la vérité de l’Évangile sur les hommes et les femmes.
Il signera également le Global Equality Act qui aura pour but d’exporter la révolution sexuelle LGBT à travers la politique étrangère américaine. Cette loi sera également utilisée pour empêcher les chefs religieux étrangers de venir dans notre pays comme s’ils étaient des oligarques russes ou des dirigeants d’ISIS.
Lire la suiteBiden relancera le financement de l’avortement à l’étranger ― les évêques africains inquiets
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Phil Roeder/Flickr
Joe Biden, nouveau président élu frauduleusement, a nommé Samantha Power administratrice de l’USAID, agence gouvernementale gérant l’aide des États-Unis aux pays en développement. Mme Power s’était distinguée par le passé par son activisme pro-LGBT. Devant ce président pro-avortement et la nouvelle administratrice, les évêques africains expriment leurs inquiétudes, selon International Family News :
Lire la suiteNouvel administrateur à l’USAID.
Les préoccupations portent sur l’USAID, l’agence gouvernementale américaine qui gère l’aide aux pays en développement. Le 13 janvier, Biden a annoncé la nomination de Samantha Power au sein de l’administration de cette agence. Elle est une journaliste et diplomate lauréate du prix Pulitzer qui, pendant la présidence de Barack Obama, a joué un rôle au sein du Conseil National de Sécurité où elle s’est distinguée entre autres activités, par son soutien à la cause LGBT+.
Un président pro-avortement, pro-LGBT+
Selon certains dirigeants de l’Église catholique africaine, contactés par AciAfrica, la nomination de Power va déclencher « une attaque culturelle et idéologique » sur le continent noir « par la promotion de programmes contraires à la culture africaine, tels que l’avortement et l’homosexualité ». Mgr Emmanuel Badejo, du diocèse d’Oyo au Nigéria, estime que Power complique une situation déjà défavorable, considérant que Biden, bien qu’il se dise catholique, est sur le point de devenir « le président le plus radicalement pro-avortement et pro-LGBT+ de l’histoire des Etats-Unis ».
Le prélat est donc convaincu que les quatre prochaines années seront très difficiles pour l’Église. « Nous devons renforcer la foi afin de survivre au conflit » qui va inévitablement surgir avec la nouvelle politique américaine, témoigne Mgr Badejo. Un jugement quasiment identique à celui exprimé il y a quelque temps par le président des évêques catholiques américains, Mgr José Horacio Gómez.
L’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteExplosion de jeunes adolescents qui se disent « transgenres » à l’école... Épidémie psychologique à la mode ?
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
Le nombre d’adolescents qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec une dysphorie du genre a grimpé en flèche ces dernières années au Canada. Alors qu’un nombre croissant de jeunes disent avoir besoin d’aide, certains parents, des professionnels de la santé mentale et d’autres s’inquiètent de la façon dont ils sont traités.
La fille de Mary était à l’école primaire lorsqu’elle s’est dite d’abord bisexuelle, puis lesbienne. Mais ce qui s’est passé lorsque la fille est entrée en 9e année dans une école secondaire en Ontario était inattendu. La jeune femme a voulu rencontrer d’autres élèves LGBTQ, dont un garçon transgenre. Puis, l’année suivante, cet automne, le garçon n’était plus seul : au moins une demi-douzaine d’autres filles biologiques¹ du même groupe d’amis élargis, y compris la fille de Mary, se sont dites transgenres.
« C’est devenu beaucoup plus important en un an », a déclaré la mère, qui a demandé que son nom complet et celui de l’école ne soient pas divulgués au National Post pour protéger la vie privée de la famille. « Cela ne semble pas statistiquement possible. » Pourtant, une école primaire de l’est de l’Ontario a connu le même phénomène il y a quatre ans. Quelques mois après la présentation d’un groupe extérieur sur l’identité de genre à une classe de 7e année [habituellement 12-13 ans], au moins cinq des 32 élèves ont déclaré qu’ils étaient transgenres, a déclaré Carolyn, un parent de l’école. Son fils de 11 ans était parmi eux, annonçant qu’il était une « demi-fille ». « On leur a dit en quelque sorte (à l’école) que si vous n’êtes pas à l’aise dans votre corps, vous pourriez être transgenre », a déclaré la mère, qui est également assistante sociale et conseille les jeunes en difficulté. « Cela a fait tilt pour plusieurs enfants dans cette classe. »
Ces surprenantes éclosions de dysphorie de genre — le sentiment d’avoir une identité de genre différente de son sexe de naissance — sont apparues alors que le nombre d’adolescents canadiens qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec dysphorie a grimpé en flèche ces dernières années, une grande majorité d’entre eux étant des filles.
Certains experts expliquent cette soudaine poussée par des facteurs comme une « contagion sociale » au sein de groupes de connaissances. Voir à ce sujet.
Lire la suiteCanada : les nouveaux amendements empirent le projet de loi C-6 contre la « thérapie de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik
Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne ayant terminé le 11 décembre dernier sa révision du projet de loi C-6, prohibant ce qu’il appelle les « thérapies de conversion », y a rajouté cinq amendements rendant encore plus mauvais le projet de loi en question. Le Comité a ignoré les dizaines d’avis qui lui ont été délivrés, dont un document de la Conférence des évêques catholiques du Canada, une pétition de 16 000 signatures, un avis légal de Campaign Life Coalition (CLC).
Le terme « thérapies de conversion », dans le projet de loi avant les amendements, désigne toute tentative de réduire ou d’éliminer les attirances pour les personnes de même sexe, ou la confusion par rapport à son propre sexe. Le projet de loi les prohibe pour les mineurs, en interdit la publicité et toute rémunération pour ces services.
Pourtant, il existe des thérapies plutôt inoffensives, basées sur la parole. S’il en existait vraiment de dangereuses, que le gouvernement les interdise, mais qu’il ne mette pas dans le même sac les bonnes et les mauvaises !
Le rajout du terme « expression du genre », et autres calembredaines, selon CLC, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteLe terme nébuleux « expression de genre » a été ajouté au projet de loi C-6, élargissant la définition de « thérapie de conversion » pour y inclure la répression ou la réduction de l’« expression de genre non cisgenre » (par exemple la critique du travestissement et des pronoms trans).
En d’autres termes, non seulement ce sera un crime pour les parents d’essayer d’empêcher leurs enfants de suivre une « transition » médicalement au sexe opposé, mais ce sera aussi un crime pour les parents de contrôler la façon dont leurs enfants souhaitent s’habiller, le maquillage qu’ils veulent utiliser, ou la façon dont ils pourraient choisir d’exprimer leur « identité ».
Votre abonnement au Prions en Église finance… la promotion du LGBT et la destruction du catholicisme ?
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pexels
Le Prions en Église, c’est plus d’une centaine de milliers d’abonnements, que ce soient des particuliers qui veulent « lire » la messe, ou des paroisses qui veulent fournir cet outil aux fidèles.
Un tirage de plus de cent mille représente des millions de dollars annuellement. Mais si tous connaissent le Prions en Église, que savons-nous de ceux qui le dirigent et se servent de vos dollars pour éditer des livres sérieux à la Hans Küng*… ?
Dans une société où la première règle pour se faire une idée sur un sujet est de connaître les sources, voici une présentation, par eux-mêmes, de ce que pensent les membres dirigeants du réseau Prions en Église/Novalis… Bien sûr ces passages sont complétés par des louanges aussi de l’Église, mais cela n’empêche pas que ce qui suit a bien été écrit et publié. (Ces extraits sont tous tirés du livre récemment paru [2020] chez Novalis, Entre l’arbre et l’écorce. Fidélité et obéissance dans l’Église d’aujourd’hui.)
Jean Grou, rédacteur en chef du Prions en Église et de Vie liturgique, il travaille chez Novalis depuis 2004 :
Lire la suite« Alors la question se pose : qu’en est-il de ma fidélité ?
Si je considère la question à partir des enseignements de l’Église magistérielle, du moins ceux véhiculés lors de cours de catéchèse ou de théologie, ou encore par des documents officiels (Catéchisme de l’Église catholique, encycliques, etc.), je pourrais conclure que je ne vis pas vraiment en toute fidélité ou en parfaite obéissance. » (p.13)