La Ligue des droits de l’homme fait une critique woke du nouveau dictionnaire de l’Académie française
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : monticellllo/Adobe Stock
Une bien belle neige est tombée aujourd’hui, recouvrant la nature d'une blanche couverture — combien triste et sombre serait cette saison sans cet élément immaculé !
Dernièrement, l’Académie française, remplissant l’office que lui avait confié en 1635 son fondateur le Cardinal de Richelieu de définir la langue française et d’en élaborer un dictionnaire, a remis son dernier ouvrage à son « protecteur » (qui est maintenant le président de la République).
La Ligue des droits de l’homme a cru bon de critiquer la 9e édition du dictionnaire de l’Académie française, notamment à l’endroit des termes « femmes » et « hétérosexualité ». Selon Le Monde :
[...] la femme est « un être humain défini par ses caractères sexuels qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants », pointe la LDH. « Faut-il en conclure qu’une femme stérile ou ménopausée n’en est pas une ? », s’interroge-t-elle. Elle épingle également la définition de l’hétérosexualité, qui est décrite comme une relation « naturelle » entre les sexes ; « ce qui implique que l’homosexualité ne l’est pas », en déduit la LDH.
Cette critique de la définition du mot « femme » est bien faible, ce n’est pas parce que le potentiel d’une femme n’est pas actualisé ou n’est pas actualisable que celle-ci n’est pas une femme, autrement dit, ce n’est pas parce que la capacité d’une femme à porter des enfants est empêchée qu’elle n’est pas une femme. On dit des hommes qu'ils ont deux jambes, est-ce qu’un unijambiste ne serait donc pas un homme ? Non, ce sera un homme avec une seule jambe : le fait d’être stérile ou de n’avoir qu’une seule jambe dans ces cas est un accident et ne change pas la nature de l’être.
Lire la suiteLes militants pro-famille ripostent après qu’un groupe chrétien se soit fait fermer son compte en raison d’un « risque de réputation »
Par Mass Resistance (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
3 décembre 2024 (MassResistance) — Les conservateurs et les organisations pro-famille vivent dans la crainte d’être « annihilés » par des entreprises gauchistes qui fournissent des services qui leur sont nécessaires. Qu’il s’agisse de la perte du traitement des cartes de crédit, des revenus publicitaires, ou de l’hébergement internet, etc. — lorsque cela se produit, c’est généralement notre camp qui succombe. Se contenter de se plaindre ne résout pas le problème.
MassResistance croit plutôt qu’il faut s’attaquer de front à la « culture de l’annulation ». Ce faisant, nous envoyons un message fort et nous obtenons des résultats. Voici un exemple récent.
Greg Quinlan et Garden State Families
Greg Quinlan est le président du Center for Garden State Families (Centre pour les familles de l’État jardin), un ministère chrétien du New Jersey au service des familles. Il s’agit d’une organisation d’éducation religieuse qui promeut la vision chrétienne traditionnelle du monde dans le domaine de la culture et de la politique publique.
Greg est un ancien homosexuel qui partage son courageux témoignage. Il a été un lobbyiste agressif pour le mouvement LGBT. Depuis, il travaille avec des groupes tels que Parents and Friends of Ex-Gays (PFOX), qui s’occupe des personnes qui ont quitté l’homosexualité.
Lire la suiteMgr Strickland dénonce l’achat d’enfants par l’homosexuel Dave Rubin par l’intermédiaire de mères porteuses
Mgr Joseph Strickland (à gauche), Dave Rubin (à droite).
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/X
27 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En réponse à une discussion dans le cadre d’une émission en ligne entre Jordan Peterson et le commentateur homosexuel « conservateur » populaire Dave Rubin sur Rubin et son « mari » élevant des fils en bas âge obtenus il y a deux ans par maternités de substitution, Mgr Joseph Strickland a déclaré : « Ces enfants appartiennent à Dieu, ce n’est pas un projet ; ce ne sont pas des marchandises que l’on peut acheter ».
« Cela illustre tristement à quel point nous nous sommes éloignés de la famille et du plan de Dieu pour les enfants », a ajouté Mgr Strickland.
L’évêque a commencé par renvoyer ses lecteurs sur X à une chose que l’auteur et commentateur Keith Woods avait notée lorsqu’il avait mis en ligne un extrait de la discussion entre Rubin et Peterson :
« Dave Rubin raconte sa décision d’acheter deux enfants avec son “mari” et d’en nommer un en l’honneur de Jordan Peterson, ce qui, selon lui, a fait pleurer ce dernier ».
Le « conservatisme » en 2024
« Lisez ce bref paragraphe et reconnaissez le message tragique qu’il délivre », a écrit l’évêque Strickland. « L’utilisation du mot "achat" à propos d’enfants créés par Dieu est un commentaire dévastateur sur le caractère brisé de notre société. »ais rien de ce que vous faites n’est proche d’être considéré comme naturel. Vous créez un environnement synthétique, pro-homosexuel et misogyne pour vos enfants.
Il est peut-être ironique de constater que Rubin et Peterson ont atteint la célébrité en dénonçant les pires aspects de la condition féminine, mais qu’une fois de plus, ils s’y soumettent bruyamment et publiquement.
Lire la suiteLa Cour suprême d’Argentine refuse de retirer la « mère porteuse » de l’état civil d’un bébé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sezerozger/Adobe Stock
La Cour suprême d’Argentine s’est prononcée contre un couple qui cherchait à effacer la mère porteuse de l’acte de naissance de l’enfant qu’elle a porté et mis au monde.
La Catholic News Agency a rapporté que le couple homosexuel avait conclu un accord de maternité de substitution, mais qu’il souhaitait que leurs deux noms figurent sur l’acte de naissance en tant que seuls parents de l’enfant, effaçant ainsi le nom de la mère porteuse de l’enfant. La Cour suprême ayant refusé, l’un des deux hommes figurera sur l’acte de naissance en tant que père et la mère porteuse en tant que mère de l’enfant.
Bien que la mère porteuse soit inscrite sur l’acte de naissance en tant que mère de l’enfant, elle n’est pas la mère biologique de l’enfant. Le couple a fait appel à une donneuse d’ovules anonyme pour créer un embryon qui a ensuite été implanté dans une deuxième femme, apparemment une amie du couple homosexuel. L’enfant semble donc n’avoir aucun accès à une mère, et ce à dessein — ni la mère porteuse qui l’a porté, ni la mère biologique à laquelle il est génétiquement lié.
La bataille autour de l’acte de naissance dure depuis huit ans, après que les deux hommes soient devenus le premier couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse en Argentine. « Nous voulons que le tribunal nous reconnaisse, qu’il dise que nous sommes les deux parents de Juan Pablo », a déclaré l’un des deux hommes, Leonardo Polti, à Clarín. « En Argentine, il y a déjà environ 500 familles qui ont eu leurs enfants de cette manière et qui ont pu les enregistrer sans problème. Alors, combien d’années supplémentaires Juan Pablo devra-t-il attendre ? »
Lire la suite« Ils nous envoient des missionnaires du mal » : des évêques déplorent la campagne homosexuelle occidentale en Afrique
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
29 août 2024 (LifeSiteNews) — Les archevêques catholiques africains tirent la sonnette d’alarme au sujet des efforts occidentaux visant à endoctriner les Africains dans des styles de vie homosexuels, ce qu’un prélat décrit comme un nouveau type de prosélytisme — un prosélytisme « diabolique ».
Des ecclésiastiques de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne ont dénoncé, dans des entretiens exclusifs avec le National Catholic Register, les tentatives subversives d’ONG occidentales, de travailleurs humanitaires et même de touristes visant à promouvoir l’idéologie LGBT et à inciter les Africains à se livrer à des activités homosexuelles pour de l’argent.
« Autrefois, les missionnaires allaient partout pour prêcher l’Évangile », a déclaré l’archevêque Renatus Leonard Nkwande de Mwanza, en Tanzanie. Sauf qu’aujourd’hui, déplore-t-il, l’Occident « nous envoie des missionnaires du mal ».
Ces efforts sont suffisamment répandus pour que les archevêques du Kenya au Cameroun et du Ghana à la Tanzanie témoignent tous de problèmes similaires, qui incluraient l’endoctrinement LGBTQ dans les salles de classe et les soirées sexuelles entre homosexuels.
L’archevêque Charles Palmer-Buckle de Cape Coast, au Ghana, a décrit au Register comment des touristes attirent des garçons avec de l’argent pour les entraîner dans des activités homosexuelles.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau veut instaurer une journée nationale de sensibilisation aux « thérapies de conversion »
Par Anthony Murdoch — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
17 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le gouvernement fédéral libéral du Canada, dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, s’illustre encore dans la démesure LGBT après avoir introduit un projet de loi qui non seulement se moque de l’enseignement catholique sur le mariage et la famille, mais qui propose que le 7 janvier devienne une « journée » nationale annuelle pour sensibiliser à la soi-disant « thérapie de conversion ».
La première lecture du projet de loi C-404, « Loi instituant la Journée nationale de sensibilisation aux thérapies de conversion », a été faite le 13 juin.
Le projet de loi, présenté par le député libéral Mark Gerretsen, affirme que les croyances traditionnelles concernant le genre et la sexualité, telles que le fait qu’il n’existe que deux genres et que le mariage est l’affaire d’un homme et d’une femme, comme l’enseigne la foi catholique, sont « fondées sur des mythes et des stéréotypes concernant l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre, et les propagent ».
« Le Parlement estime qu’il est souhaitable de sensibiliser la population aux préjudices causés par les thérapies de conversion et qu’il convient de faire du 7 janvier une journée de réflexion », indique le projet de loi.
Le gouvernement Trudeau a déjà interdit la « thérapie de conversion » par le biais de la loi C-4, qui interdit aux parents, aux conseillers et aux pasteurs d’aider les enfants à accepter le corps qui leur a été donné par Dieu.
Lire la suiteUn projet de loi monstrueux du Massachusetts permettrait aux mères de vendre leurs enfants à naître au plus offrant
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tirachardz/Freepik
13 juin 2024 (LifeSiteNews) — La Chambre des représentants du Massachusetts vient de voter à l’unanimité un projet de loi monstrueux qui autoriserait ostensiblement les femmes à vendre leurs enfants à naître au plus offrant.
Cette mesure chosifie les femmes et permet de traiter les enfants comme des biens meubles — comme des objets à vendre — bien qu’aucun des législateurs ne le dise à voix haute.
Connue sous le nom de « Parentage Equality Bill » (Projet de loi sur l’égalité parentale) ou H.4672, cette loi bannit diaboliquement la vérité immuable selon laquelle les enfants doivent être élevés dans un foyer aimant par leurs parents biologiques, tout en effaçant les termes « mère » et « père », les remplaçant par « personne qui donne naissance » et « autre parent », ou « source génétique ». Même le pronom « son » est abandonné au profit d’un « leur » plus ambigu et non genré.
La loi est rédigée comme si la complémentarité des sexes était une construction sociale dépassée.
Ce projet de loi redéfinit la parentalité « sur la base de l’intention d’une personne d’être le parent d’un enfant », note Patience Griswold de Them Before Us (TBU), une organisation consacrée à la protection des droits de l’enfant, dans The Federalist. « Ce faisant, elle supprime toute mention des mères et des pères dans la loi sur la filiation, remplaçant ces rôles familiaux vitaux par un langage qui ne tient pas compte de la différence des sexes ».
Ses promoteurs affirment que le projet de loi protégera les relations entre parents et enfants, mais en réalité, il protège les droits des parents qui obtiennent des enfants par l’intermédiaire d’une mère porteuse. Et nombre de ces parents, si ce n’est la plupart, seront des hommes homosexuels.
Lire la suiteRetour sur la Journée nationale de refus du drapeau de la fierté
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : smolaw11/Adobe Stock
Les médias ont largement occulté la couverture de notre deuxième Journée annuelle nationale de refus du drapeau de la « fierté », mais la vérité doit être dite, d’où cette mise à jour.
Ces journées de retrait (des élèves) ont été organisées pour protester contre l’insidieux endoctrinement LGBT dans les salles de classe dans tout le Canada, et nous les avons planifiées pour qu’elles coïncident avec tous les jours où les écoles étaient susceptibles de hisser le drapeau de la fierté LGBT en l’honneur du Mois de la fierté transgenre et homosexuelle.
Nous pensons que ce fut un succès retentissant, tout comme l’année dernière, et j’en donnerai les preuves dans quelques instants.
Les conseils scolaires et les grands médias cachent les taux d’absentéisme
Malheureusement, nous n’avons pas d’accès direct aux chiffres de l’absentéisme.
Croyez-le ou non, chaque commission scolaire demanderait des centaines de dollars si nous soumettions une demande de liberté d’information pour obtenir les chiffres des absences entre le 31 mai et le 4 juin. Je suppose que ces frais sont leur façon de contourner la loi sur la liberté d’information, afin de s’assurer qu’il est difficile pour le public de savoir ce qui se passe. Tant pis pour la transparence !
En 2023, après la première Journée nationale de refus des drapeaux de la « fierté », nous avons pu confirmer des taux d’absence compris entre 30 et 75 % dans de nombreux conseils scolaires.
Lire la suiteArnold Viersen face à la meute
Arnold Viersen.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti libéral de Justin Trudeau s’en prend à l’un des députés pro-vie les plus fidèles de la Chambre des communes, Arnold Viersen, député conservateur de la circonscription albertaine de Peace River-Westlock. En fait, il est le président du caucus parlementaire pro-vie sur la colline du Parlement.
Malheureusement, M. Viersen a été attaqué par le Parti libéral, les médias libéraux et même par... le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre.
Voici ce qui s’est passé...
M. Viersen a accepté d’être interviewé dans une émission en ligne par le député libéral Nate Erskine-Smith au sujet de son projet de loi C-270 visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne. L’émission a été publiée le vendredi 31 mai.
Au cours de l’entretien, Erskine-Smith lui a demandé s’il souhaitait que l’avortement soit interdit, ce à quoi Viersen a répondu que lui et d’autres pro-vie « veulent qu’il soit illégal. Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue ».
L’animateur lui a également demandé comment il voterait si un hypothétique projet de loi sur le mariage homosexuel devait voir le jour.
En tant que chrétien fervent qui a toujours été fièrement pro-famille, M. Viersen a répondu honnêtement à la question de savoir comment il agirait dans une telle situation : « Je voterais contre le mariage homosexuel ».
Les libéraux et leurs alliés dans les médias ont réagi comme s’il s’agissait de déclarations surprenantes de la part d’un député socialement conservateur de longue date.
Lire la suitePierre Poilievre rejette les opinions d’un député conservateur qui s’oppose à l’avortement et au « mariage » homosexuel
Pierre Poilievre.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — photo : Manning Centre/Flickr/Wikimedia Commons
6 juin 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le chef du parti conservateur Pierre Poilievre a juré de ne jamais s’opposer à l’avortement ni au « mariage » homosexuel après qu’un député conservateur ait exprimé des opinions pro-vie et pro-famille.
Dans l’épisode du 31 mai du podcast du député libéral Nathaniel Erskine-Smith, le député conservateur Arnold Viersen a déclaré qu’il soutiendrait une législation visant à protéger les enfants à naître contre l’avortement et qu’il s’opposait au « mariage » homosexuel.
« Nous sommes le seul pays au monde à ne pas avoir de droits de protection pour les enfants à naître », a fait remarquer M. Viersen, ajoutant qu’il était « heureux de porter la bannière des conservateurs sociaux. Je suis 100 % pro-vie ».
« Nous voulons que notre pays soit dans une position où personne n’a besoin d’avorter. Nous avons des familles solides qui veulent avoir des enfants — c’est certainement une chimère, nous vivons dans un monde déchu, mais c’est le rêve et l’espoir », a-t-il poursuivi.
« Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue », a-t-il expliqué.
M. Viersen a également déclaré que s’il en avait l’occasion, il « voterait contre le “mariage gay” ».
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