Les néo-démocrates remportent les élections en Colombie-Britannique après une semaine de recomptage
David Eby.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC Vancouver/YouTube
29 octobre 2024, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Après une semaine de recomptage, incluant la découverte de bulletins de vote supplémentaires, le Nouveau Parti démocratique (NPD) de gauche de la Colombie-Britannique a fait basculer un siège conservateur en sa faveur, par une simple poignée de voix, si bien qu’il pourra former un gouvernement majoritaire.
Les résultats définitifs d’Elections B.C. après le premier tour de recomptage montrent que le NPD a obtenu les 47 sièges nécessaires pour former une majorité, contre 44 pour les conservateurs. Le Parti vert a remporté 2 sièges.
Dans la circonscription de Surrey-Guildford, le NPD l’a emporté par seulement 18 voix, reprenant le siège que les conservateurs avaient obtenu lors du décompte initial des votes.
Hier, le lieutenant-gouverneur de la province, Janet Austin, a demandé au premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, du NPD, de former un gouvernement.
Lire la suiteAnalyse : ce qui a vraiment causé le balayage des conservateurs par les libéraux au Nouveau-Brunswick
Susan Holt, le soir de sa victoire.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Radio-Canada
Le 21 octobre, les libéraux de Susan Holt ont choqué les observateurs politiques en balayant facilement le gouvernement conservateur (PC) du premier ministre Blaine Higgs, dans ce que tout le monde croyait être une course coude à coude.
Non seulement le Parti libéral du Nouveau-Brunswick remporte une forte majorité, obtenant 31 sièges contre 16 pour le Parti progressiste-conservateur, mais, fait étonnant, le chef du Parti progressiste-conservateur, Blaine Higgs, qui était sans doute le premier ministre conservateur le plus admiré au Canada en raison de ses prouesses en matière d’équilibre budgétaire et de son gouvernement audacieux dans le domaine des droits parentaux, perd son siège. À la dissolution de la législature, les PC détenaient 25 sièges, les libéraux 16, les Verts 3 et un indépendant.
Depuis l’élection, un article du Toronto Star, journal d’extrême gauche, a insinué que la position de Higgs sur les droits parentaux aurait pu contribuer à la défaite dévastatrice du Parti progressiste-conservateur. Le soir de l’élection, un journaliste de CBC a suggéré la même chose. Cela serait-il vrai ?
Examinons les faits.
Le premier ministre Higgs a déclenché une révolution populaire en matière de droits parentaux
En 2023, le premier ministre Higgs a fait du Nouveau-Brunswick la première juridiction au Canada à mettre en œuvre une règle sur l’identité de genre (politique 713) exigeant que les écoles obtiennent le consentement des parents avant de procéder à la transition d’enfants mineurs par l’utilisation de noms et de pronoms du sexe opposé.
Après l’introduction de la politique de notification et de consentement parental de Higgs pour les enfants de moins de 16 ans, une législation similaire sur les droits parentaux a été annoncée en Saskatchewan, puis en Alberta.
Pour contrer les insinuations du Toronto Star et de CBC, il est prouvé que la politique de M. Higgs en matière d’identité sexuelle a été extrêmement populaire auprès d’une majorité de Canadiens.
Lire la suitePete Baklinski : Le plan de Poilievre de favoriser l’adoption plutôt que l’avortement n’est pas suffisant
Pierre Poilievre.
Article de Pete Baklinski publié dans le National Post le 1er octobre 2024 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pierre Poilievre/YouTube
Le mouvement pro-vie a besoin d’un vrai champion
Pierre Poilievre a-t-il vraiment un « programme secret » pour mettre fin à l’avortement s’il devient le prochain premier ministre du Canada ? C’est ce que ses adversaires politiques voudraient vous faire croire. Mais est-ce vraiment vrai ? La réponse courte est « non ». La réponse plus longue est que même si Poilievre faisait du bien au mouvement pro-vie, il n’en serait pas pour autant le champion des enfants à naître.
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) a clairement exprimé sa position dans une lettre adressée le 11 septembre à un membre fidèle de la Coalition nationale pour la vie, une organisation nationale pro-vie. Il ne s’agit pas du « programme caché » dont l’accusent ses adversaires politiques, mais d’un plan qu’il a publiquement laissé entrevoir depuis quelques années et avec lequel la plupart des Canadiens seraient d’accord.
Le militant pro-vie, Don Plemel, originaire de Saskatoon, a écrit à M. Poilievre pour lui demander, dans un courriel daté du 6 septembre, pourquoi il avait été, à un moment donné, un « fervent pro-vie » pour ensuite devenir « pro-choix ». Il est vrai qu’à une certaine époque Poilievre a été pro-vie, une position qu’il a abandonnée sur le chemin du pouvoir politique.
« Pourquoi est-ce si difficile pour les politiciens de comprendre que l’avortement est un meurtre ? », a demandé M. Plemel, âgé de 83 ans, dans un échange de courriels obtenu par la Coalition nationale pour la vie.
« Pourquoi est-ce si difficile pour eux de comprendre que la vie humaine commence dès la conception ? La majorité des biologistes l’ont prouvé. Ces petits bébés (oui, “bébés”, pas des amas de cellules ou des fœtus) sont des êtres humains à part entière, dotés d’un ADN entièrement nouveau. Ils font partie de la race humaine et tout le monde s’accorde à dire que les droits de l’homme ... y compris le plus important, le droit à la vie ... s’appliquent à tout le monde. Cela inclut le bébé dans le ventre de sa mère ».
« J’espère et je prie, M. Poilievre, qu’après les prochaines élections, les conservateurs reviendront au pouvoir et que vous et votre parti conviendrez que l’avortement est un mal et que vous y mettrez un terme », a ajouté M. Plemel.
Lire la suiteArnold Viersen face à la meute
Arnold Viersen.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti libéral de Justin Trudeau s’en prend à l’un des députés pro-vie les plus fidèles de la Chambre des communes, Arnold Viersen, député conservateur de la circonscription albertaine de Peace River-Westlock. En fait, il est le président du caucus parlementaire pro-vie sur la colline du Parlement.
Malheureusement, M. Viersen a été attaqué par le Parti libéral, les médias libéraux et même par... le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre.
Voici ce qui s’est passé...
M. Viersen a accepté d’être interviewé dans une émission en ligne par le député libéral Nate Erskine-Smith au sujet de son projet de loi C-270 visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne. L’émission a été publiée le vendredi 31 mai.
Au cours de l’entretien, Erskine-Smith lui a demandé s’il souhaitait que l’avortement soit interdit, ce à quoi Viersen a répondu que lui et d’autres pro-vie « veulent qu’il soit illégal. Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue ».
L’animateur lui a également demandé comment il voterait si un hypothétique projet de loi sur le mariage homosexuel devait voir le jour.
En tant que chrétien fervent qui a toujours été fièrement pro-famille, M. Viersen a répondu honnêtement à la question de savoir comment il agirait dans une telle situation : « Je voterais contre le mariage homosexuel ».
Les libéraux et leurs alliés dans les médias ont réagi comme s’il s’agissait de déclarations surprenantes de la part d’un député socialement conservateur de longue date.
Lire la suite« Est-ce que ça fait de moi une criminelle ? » s’interroge Soraya Martinez Ferrada au sujet de l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Oregon Department of Transportation/Flickr/Wikimedia Commons
Pour la troisième fois en six mois, le député conservateur Arnold Viersen a présenté une pétition demandant au Parlement canadien de légiférer sur l'avortement, déclarant en outre que la décision Morgentaler est inconstitutionnelle puisqu’elle ne protège pas la vie, qui est censée l'être par la Charte des droits et libertés.
Peu après, le 9 mai, le jour de la Marche pour la vie d’Ottawa, le ministre libéral Soraya Martinez Ferrada, en pleine période de questions à la Chambre des communes, a réagi à cette pétition en racontant qu’elle avait eu un avortement à 18 ans.
Originaire du Chili, Mme Ferrada s’était installée au Canada. Après le départ du dictateur Pinochet, Mme Ferrada, alors âgée de 18 ans, voulut revoir son pays natal. Une fois là-bas, elle découvrit qu’elle était enceinte. Voulant avorter, elle se confia à une tante qui lui dit : « Bien, tu sais qu’au Chili, [l’avortement] n’est pas légal. C’est criminel et tu peux faire de la prison », rapporte Radio-Canada. Elle retourna donc au Canada et se fit avorter.
Maintenant, devant la tentative du député conservateur de remettre à l’honneur la question de la protection de l’enfant à naître, elle se sent attaquée :
Lire la suite« Ce qui m’a beaucoup interpellée, c’est le dépôt de la pétition qui remet en fait le débat, par la porte d’en arrière, sur la question de droit de vie d’un fœtus. »
Pierre Poilievre déclare qu’il interdirait l’accès des mineurs à la pornographie en ligne s’il devenait premier ministre
Pierre Poilievre.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : X
22 février 2024, Kitchener, Ontario (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre a déclaré que s’il devenait le prochain premier ministre, son futur gouvernement imposerait aux sites de pornographie en ligne de vérifier l’âge de tous les utilisateurs, ce qui aurait pour effet d’interdire aux mineurs l’accès à la pornographie sur Internet.
Hier, alors qu’il s’adressait aux journalistes lors d’une conférence de presse sur divers sujets, M. Poilievre s’est vu demander (à la 27e minute) s’il pensait que « le Parlement devrait légiférer pour que les sites pornographiques vérifient l’âge des utilisateurs afin que les mineurs ne puissent pas accéder à leur contenu » et si un futur gouvernement Poilievre agirait en ce sens.
« Oui », a répondu M. Poilievre à la question du journaliste.
La Chambre des communes du Canada examine actuellement le projet de loi S-210 du Sénat, intitulé « Loi visant à restreindre l’accès en ligne des jeunes à des contenus sexuellement explicites ». Le projet de loi a été adopté en deuxième lecture à la Chambre des communes en décembre dernier, les députés du PCC reprochant à la plupart des députés du Parti libéral d’avoir voté contre un projet de loi visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne.
Lire la suiteDes députés libéraux et néo-démocrates bloquent la motion visant à condamner l'incendie criminel de l'église catholique de Regina
Le député conservateur Corey Tochor.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chambre des communes
14 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Une motion conservatrice visant à condamner une récente attaque contre une église catholique de Regina a été rejetée par les libéraux et les membres du Nouveau Parti démocratique (NPD).
Lors d’un débat à la Chambre des communes le 12 février, les députés libéraux et néo-démocrates ont rapidement rejeté la motion du député conservateur Corey Tochor visant à condamner la tentative d’incendie criminel d’une église de Regina la semaine dernière.
« Monsieur le Président, il y a eu une autre tentative d’incendie criminel dans une église la fin de semaine dernière, et si vous demandez le consentement unanime, vous l’obtiendrez », a commencé M. Tochor, avant d’être rabroué par les députés libéraux et néo-démocrates.
La motion de M. Tochor fait suite à la publication d’une vidéo de surveillance du 9 février montrant un homme en train d’allumer un incendie dans une église catholique historique de Regina, en Saskatchewan, dans ce qui constitue la dernière attaque en date contre des églises au Canada.
La Paroisse Saint-Sacrement a publié les images de l’attaque sur les médias sociaux et a demandé à ceux qui savent quelque chose de contacter le service de police de Regina.
Lire la suitePierre Poilievre défend les droits parentaux après avoir fait taire les députés conservateurs sur la question des enfants « en transition »
Pierre Poilievre.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran d'une vidéo du CPAC
7 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après avoir imposé une muselière à ses députés pour qu’ils ne commentent pas la décision de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales d’enfants, la réaction de Canadiens éminents et de groupes pro-vie semble avoir poussé le chef du Parti conservateur fédéral du Canada, Pierre Poilievre, à finalement s’exprimer en faveur de la promotion des droits parentaux par Mme Smith.
« Justin Trudeau devrait se retirer. Il devrait laisser les parents élever leurs enfants et les provinces gérer les écoles et les hôpitaux », a déclaré M. Poilievre aux journalistes qui ne cessaient de lui poser des questions sur la décision de Mme Smith d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales ou médicales d’enfants, alors qu’il se trouvait à Montréal pour dévoiler le plan de son parti visant à lutter contre l’augmentation du nombre de vols de voitures.
Lorsqu’un autre journaliste lui a demandé s’il était favorable à la restriction de l’accès aux soins de santé pour les jeunes transgenres, M. Poilievre a accusé le journaliste de répandre de la « désinformation ».
« Tout d’abord, vous diffusez de la désinformation et vous ne décrivez même pas les propositions politiques qui sont débattues. Vous refusez même de citer l’une d’entre elles », a-t-il déclaré.
Lire la suiteOpération de charme pro-avortement du Parti conservateur au Québec
Pierre Poilievre et son épouse Anaida Poilievre Galindo.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran d'une vidéo de Global News/YouTube
Tout récemment, la firme de sondage Léger a produit les résultats d’une enquête auprès d’un échantillon de 1040 Québécois sur leur intention de vote. Le Parti conservateur a progressé de 3 points avec 25 % par rapport au dernier sondage Léger, tandis que le Bloc Québécois mène la danse avec 31 % et un point de plus, suivi des libéraux avec 28 % et un point de même. Le grand perdant est le NPD qui traîne avec 13 % et trois points de moins par rapport à octobre dernier.
Jean-Marc Léger commente ces résultats, soulignant les succès du chef conservateur Pierre Poilievre dans l’Ouest, dans l’Est et en Ontario. Le Québec où Poilievre progresse, selon Léger, serait le « dernier rempart » à l’avancée conservatrice. Ce dont aurait besoin Poilievre pour vaincre cette résistance, estime le sondeur, serait un bon lieutenant et une bonne équipe dans la Belle Province, rapporte Le Journal de Montréal le 6 décembre :
« Pierre Poilievre a commencé dans l’ouest, maintenant il performe en Ontario, il performe de plus en plus dans les provinces atlantiques. C’est le Québec qui est le dernier bastion de résistance, mais là il commence à performer [ici aussi] », a déclaré ce dernier.
« Si Poilievre est capable d’avoir un lieutenant et une équipe forte au Québec qui traduit son message en français, ça peut avoir un impact. C’est tout ce qui manque », a-t-il dit.
Or, ne voilà-t-il pas que TVA Nouvelles a publié le 11 décembre un article rapportant une entrevue avec Anaida Poilievre Galindo, épouse de Pierre Poilievre, qui tente de rassurer les médias et les Québécois sur les positions de son mari sur l’avortement, « On est pro-choix. On s’est prononcé là-dessus. Moi, je suis une femme issue du Québec, j’ai grandi ici. Pis ça fait partie de mes valeurs », assure-t-elle.
Mme Poilievre Galindo explique dans l’entrevue qu’elle une vraie Québécoise qui a grandi dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal :
Elle est arrivée au Québec avec sa famille lorsqu’elle avait huit ans. Elle habitait avec ses deux frères, sa sœur et ses parents dans un appartement de l’avenue Faribault.
« En un mois et demi, j’ai appris le français (...). On écoutait “La Petite Vie”! donc, on a tout de suite parlé le joual », mentionne-t-elle.
D’ailleurs, maintenant qu’elle est mère de famille, le français occupe toujours une grande place chez elle.
Ses enfants parlent en effet couramment le français et l’espagnol.
Parmi les conservateurs, à Ottawa, plusieurs voient Mme Poilievre Galindo comme un atout au Québec, ce que cette dernière confirme, elle sera au côté Pierre Poilievre lors de la future campagne électorale.
S’il fait de moins en moins doute que les conservateurs remportent les prochaines élections fédérales, il est malheureux que ses dirigeants, dans une tentative d’amadouer les médias et les électeurs qui les lisent, se fassent les garants de la culture de mort.
Le comité parlementaire réexaminera l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paolese/Adobe Stock
Stephanie Levitz a rapporté le 18 octobre dans le Toronto Star qu’après la défaite du projet de loi C-314, tous les membres du Parlement se sont mis d’accord :
« pour rappeler le comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin d’assurer une surveillance accrue. Cette décision fait suite à l’échec d’un député conservateur qui voulait révoquer l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie se réjouit de ce que le gouvernement envisage une surveillance plus poussée de la loi. Toutefois, nous ne sommes pas convaincus que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir, qui est truffé de députés et de sénateurs pro-euthanasie, proposera des changements substantiels.
Le projet de loi C-314, sur la protection de la santé mentale, parrainé par l’honorable Ed Fast (PCC), a été rejeté de justesse par 167 voix contre 150 en deuxième lecture au Parlement le mercredi 18 octobre 2023.
Le vote sur le projet de loi C-314 indique que le Parlement du Canada est divisé sur la question de l’euthanasie pour les malades mentaux, puisque TOUS les députés conservateurs, néo-démocrates et verts et 8 députés libéraux ont voté OUI.
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