Les libéraux de Trudeau refusent de condamner l’infanticide
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : comzeal/Adobe Stock
Le 17 novembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Mercredi, la députée conservatrice de la Saskatchewan Rosemarie Falk (Battlefords-Lloydminster) a présenté une motion au sein d’un comité traitant de la « condition des personnes handicapées » afin que le comité rejette le récent appel du Collège des médecins du Québec en faveur de l’euthanasie des nourrissons malades et infirmes.
La députée pro-vie a qualifié de « contraire à l’éthique » la proposition faite le 7 octobre par le Dr Louis Roy au comité parlementaire, à savoir que les nourrissons ayant besoin de soutien, d’amour et de davantage soins devraient être exterminés.
La motion de Falk aurait dû être sans controverse. Elle stipulait que le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA), dont Mme Falk est membre, « fasse rapport à la Chambre de son opinion qu’il faut rejeter l’affirmation du Collège des médecins du Québec du 7 octobre 2022 selon laquelle l’expansion de l’aide médicale à mourir est appropriée jusqu’à l’âge d’un an pour les nourrissons qui sont nés avec des syndromes graves et sévères. »
Au cours de la réunion du comité le 16 novembre, Mme Falk a déclaré qu’elle espérait que sa motion serait soutenue « pleinement » par les onze membres du comité, affirmant que sa motion renforce le « message important » selon lequel « tous les Canadiens, quelle que soit leur capacité, devraient pouvoir participer pleinement à la société et que notre objectif collectif est d’éliminer les obstacles existants ». Elle a ajouté que sa motion « réaffirme leur valeur, qu’ils sont importants pour la société et que cela aide au travail que nous faisons ici aujourd’hui ».
D’une façon tout à fait choquante, sept députés des partis libéral, néo-démocrate et du Bloc Québécois ont voté contre la motion. Elle n’a été soutenue que par quatre députés conservateurs.
Lire la suiteLeslyn Lewis fait partie du Cabinet fantôme de Pierre Poilievre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : True North/YouTube
Le député pro-vie conservateur de la circonscription ontarienne Haldimand—Norfolk, Leslyn Lewis, fait partie des membres du Cabinet fantôme de Pierre Poilievre annoncé aujourd’hui, en tant que ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Infrastructure et des collectivités.
Leslyn Lewis, qui a participé à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) en 2022, représente le vote des conservateurs sociaux, notamment ceux soucieux de lutter pour les droits de la famille et de l’enfant à naître. Pierre Poilievre, chef du PCC, bien qu’il ait tenu auparavant des positions pro-vie et pro-famille, a depuis laissé celles-ci de côté et adopté une approche pro-LGBT. La déclaration de M. Poilievre dans l’annonce de son Cabinet fantôme porte uniquement sur la question économique, pertinente toutefois, et fait l’économie de toute question controversée comme l’avortement, l’aide aux personnes désirant se débarrasser d’attirance envers des personnes de même sexe, l’euthanasie, ou la liberté médicale. Selon le site du Parti conservateur du Canada :
« Je suis fier d’annoncer notre équipe solide et travaillante qui s’attaquera aux libéraux de Trudeau et à leurs plans pour continuer à paralyser l’économie canadienne et à rendre la vie plus difficile aux Canadiens.
Avec cette équipe, les conservateurs s’attaquerons [sic] à la Justinflation, lutterons [re-sic] contre toutes les hausses d’impôts de Trudeau, y compris son projet de tripler la coûteuse taxe sur le carbone, et à la crise du coût de la vie afin que les jeunes puissent s’acheter une maison, que les familles puissent se nourrir et que nos aînés puissent prendre leur retraite avec la dignité.
Ensemble, nous veillerons à ce que les Canadiens bénéficient des fruits de leur travail, pour qu’ils puissent reprendre le contrôle de leur vie ici au Canada, le pays le plus libre au monde. »
On peut noter la présence de plusieurs députés pro-vie dans le Cabinet fantôme à divers postes, dont certains importants : Kelly Block, Ben Lobb, Rachael Thomas, Lianne Rood, Tom Kmiec, Garnett Genuis, Rob Moore, Todd Doherty, Bob Zimmer, James Bezan, Shannon Stubbs, Jake Stewart, Dane Lloyd, Mark Strahl, Michael Barrett, Gary Vidal, Blaine Calkins, Michael Cooper, Phil Lawrence, Robert Kitchen, Rosemarie Falk.
M. Poilievre a-t-il intégré ces pro-vie par souci d’« unir » les diverses positions présentes au sein du parti ? Projet irréalisable tellement ces vues peuvent être opposées.
Le projet de loi C-230 proposé par Kelly Block est rejeté au Parlement
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Page Facebook de Kelly Block
Il y a environ une semaine, Kelly Block s’est adressée à tous les pro-vie dans une vidéo de Campaign Life TV, en leur demandant d’appuyer son projet de loi C-230, la loi sur la protection de la conscience.
Malheureusement, le 5 octobre 2022, le projet de loi de la députée Kelly Block a été rejeté par un vote de 203 voix contre 115 au Parlement d’Ottawa, malgré l’appui de la grande majorité des députés conservateurs tel que rapporté par La Presse.
Cette loi était destinée à protéger la liberté de conscience des professionnels de la santé confrontés à des demandes d’« aide médicale à mourir ». Elle visait à modifier le Code criminel afin de permettre aux professionnels de la santé de ne pas avoir à participer « directement ou indirectement » à des suicides assistés (euthanasies).
Si la loi C-230 avait été votée, le fait d’intimider ou de licencier un professionnel de la santé qui refuse d’effectuer une euthanasie ou d’adresser un patient à un autre professionnel de la santé serait devenu illégal.
Ce vote intervient alors que les demandes d’euthanasie deviennent de plus en plus communes au Canada, et ce, pour des raisons qui incluent des problèmes financiers ou des problèmes de santé mentale (qui peuvent être résolus).
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Reconstruire l’espoir de notre peuple
Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : Nikita Vasilchenko/Adobe Stock
À l’heure où l’on découvre de plus en plus d’indices d’un plan politique mondial déterminé à imposer à l’ensemble de l’humanité un monde sans Dieu, assujetti à un régime totalitaire ayant pour objectif de reconstruire l’être humain (transhumanisme), grande fut ma joie, le 10 septembre 2022, de fêter la victoire de Monsieur Pierre Poilièvre.
Bravo à notre nouveau chef de l’opposition conservatrice, homme de principe et combattant, comme l’a si bien souligné sa remarquable épouse. Anaida ! Qu’il me fut bon d’entendre ces paroles du nouvel élu : « Liberté ! Liberté ! Liberté ! »
Puisse Monsieur Poilièvre réaliser son profond souhait de faire du Canada le pays le plus libre au monde. Cela donnera, j’ose l’espérer, le véritable sens de la liberté humaine : liberté qui redonnera à tous et à toutes y compris les citoyens de foi chrétienne de chacune des provinces du Canada, la liberté d’expression, le droit de choisir. Cette liberté depuis si longtemps bat de l’aile dans notre Québec.
Quant à moi, infirmière à la retraite et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF), j’ose ardemment souhaiter qu’avec l’appui de Monsieur Poilièvre, soient remis en question le rejet systématique de tout projet éducatif destiné à nos enfants et nos jeunes qui fait référence à l’Auteur de la création.
Il faudra aussi examiner avec sérieux l’enseignement actuel de la sexualité en milieu scolaire, enligné avec des valeurs laïques et athées prônées mondialement, ayant ouvertement pour but de nier le plan du Créateur sur la sexualité et l’amour et de brimer la véritable mission éducative des parents.
J’ai confiance qu’un chef comme Monsieur Pierre Poilièvre saura comprendre l’importance de l’éducation comme fondement de la société libre qu’il se soucie de reconstruire pour le peuple canadien.
Solange Lefebvre-Pageau
Montréal
Le 12 septembre 2022
Leslyn Lewis écartée de la nouvelle équipe de direction du Parti conservateur
Le député conservateur Leslyn Lewis.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie
15 septembre 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Alors qu’il commence son mandat de chef nouvellement élu du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre a présenté mardi sa nouvelle équipe de direction.
Il est à noter que Leslyn Lewis, qui a terminé troisième dans la course et qui a présenté un solide message pro-vie et pro-foi, n’a pas été incluse.
Lewis a une note parfaite sur les questions relatives à la vie et à la famille, selon Campaign Life Coalition, le principal groupe pro-vie au Canada.
M. Poilievre a publié sur Twitter une image de l’équipe se tenant ensemble sur les marches du Parlement avec la légende suivante : « Mon équipe de gouvernement anti-inflation ».
Parmi ses adjoints, Poilievre a inclus Melissa Lantsman, une députée ouvertement homosexuelle. De plus, le député ontarien Eric Duncan, un homme ouvertement homosexuel, a été nommé à la liaison entre le parti et le caucus, un poste qu’il occupait sous l’ancien chef Erin O’Toole.
Pour le poste de chef parlementaire, Poilievre a nommé l’ancien chef du parti, Andrew Scheer. Avant de devenir chef du parti, M. Scheer jouissait d’un solide dossier de vote en faveur de la vie et de la famille, mais il a changé de ton lorsqu’il a été chef de ce parti, agissant contre les projets de loi d’initiative parlementaire qui visaient à soutenir le mariage traditionnel.
Une autre absence notable de l’équipe est celle de l’ancien chef du parti, Eric O’Toole, qui avait été rapidement évincé après avoir adopté une position molle sur le Convoi de la liberté en février.
Près des trois quarts des députés conservateurs ont voté pour évincer O’Toole après qu’il ait perdu la confiance du parti, principalement à cause de la façon dont il a traité la question de la ségrégation vaccinale.
Le choix par Poilievre de députés ayant des dossiers de votes anti-vie et pro-LGBT n’est pas surprenant, étant donné qu’il s’est lui-même vu attribuer une note d’échec par Campaign Life Coalition en raison de ses votes pro-avortement.
Les médias internationaux qualifient Poilievre de « populiste de droite », bien que ses choix puissent indiquer le contraire pour les conservateurs sociaux qui espèrent un virage à droite sur des questions autres que l’économie et la liberté individuelle.
Leslyn Lewis qualifie Trudeau de « grand champion » du Great Reset dans un entretien avec Jordan Peterson
Le Dr Jordan B. Peterson (à gauche) et le député conservateur Leslyn Lewis (à droite).
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
30 août 2022 (LifeSiteNews) — La candidate dans la course à chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) [maintenant terminée], Leslyn Lewis, a déclaré à Jordan Peterson que Justin Trudeau est « l’un des grands champions » de la théorie de la grande réinitialisation dans une entrevue où tous deux ont abordé un large éventail de sujets qui affectent la politique canadienne et internationale.
Les valeurs chrétiennes de Mme Lewis, sa formation unique en études environnementales, son point de vue sur les confinements et son engagement envers les principes conservateurs ont tous été abordés au cours de l’entrevue qui a duré près de deux heures et qui a été remplie de rhétorique passionnée de la part des deux participants.
Une éducation chrétienne traditionnelle
D’emblée, M. Peterson a interrogé Mme Lewis sur son éducation et sur la façon dont elle est devenue une chrétienne et une conservatrice au franc-parler exceptionnel en politique canadienne.
Mme Lewis a déclaré avoir « grandi dans une famille ultra, ultra conservatrice, sur le plan religieux, économique et fiscal… une famille d’immigrants traditionnelle ».
Paradoxalement, elle a dit que son éducation était conservatrice dans ses valeurs et pourtant « politiquement libérale ».
« Je ne pensais pas du tout à la politique », dit-elle. Et lorsqu’il a été temps de passer à l’enseignement supérieur, elle a déclaré qu’elle « voulait simplement faire des études ».
Son activité au sein de sa communauté chrétienne l’a amenée à se pencher sur les « dilemmes sociaux » dont elle a été témoin en faisant du « ministère dans les prisons » et en « travaillant avec des jeunes à risque ».
Elle a commencé à s’intéresser de plus près à la politique et a adhéré au Reform Party, qui était à l’époque le parti conservateur dominant au Canada. Par la suite, le parti a fusionné avec le Parti progressiste-conservateur et a été dirigé par l’ancien membre du Reform Party, plus tard premier ministre, Stephen Harper.
Elle a déclaré que les valeurs canadiennes traditionnelles du Reform party correspondaient à sa pensée.
Lire la suitePierre Poilievre doit promouvoir l’adoption et défendre les associations caritatives pro-vie
Pierre Poilievre, nouveau chef du Parti conservateur du Canada.
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Campaign Life Coalition (CLC) est encouragée par le fort soutien que la candidate pro-vie à la direction du parti, le député Leslyn Lewis, a reçu des membres votants du Parti conservateur du Canada (PCC). Bien que le député Pierre Poilievre ait remporté la course, les résultats montrent que les conservateurs pro-vie continuent de représenter une partie importante et irremplaçable de la base du PCC.
Poilievre a gagné avec 68 % des voix. Lewis est arrivé en troisième position avec 9,7 %.
« Les résultats de ce soir prouvent une fois de plus que les candidats socialement conservateurs tels que Lewis, qui défendent sans crainte les valeurs pro-vie et pro-famille, continuent de bénéficier d’un fort soutien de la part de la base conservatrice », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition.
M. Gunnarson demande à M. Poilievre de respecter l’aile conservatrice sociale du PCC qui a fait une si belle démonstration ce soir, en donnant à Mme Lewis un poste important dans son cabinet fantôme, par exemple dans le domaine des affaires étrangères.
« Le Parti conservateur a besoin d’un ministre des Affaires étrangères qui cesserait d’envoyer à l’étranger des millions de dollars d’aide destinés à tuer par avortement des enfants à naître dans les pays en développement. C’est le comble de la colonisation idéologique. Mme Lewis serait parfaite pour ce poste ».
M. Gunnarson demande également à M. Poilievre de tenir les promesses de campagne qu’il a faites à plusieurs reprises aux membres conservateurs sociaux du parti tout au long de la course à la direction, promesses qu’il a écrites dans des courriels à ceux qui le lui ont demandé.
« M. Poilievre, bien qu’il continue à soutenir l’avortement, a promis le vote libre pour les députés sur les questions de conscience, de promouvoir le choix de l’adoption et de défendre les centres de crise de grossesse pro-vie contre les attaques des libéraux », a-t-il déclaré.
Lire la suitePierre Poilievre n’est pas conservateur sur les questions de vie et de famille
Pierre Poilievre.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
26 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Bien que le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, soit certainement supérieur à Justin Trudeau, l’actuel premier ministre (dictateur) du Canada, son dossier de vote et ses déclarations concernant la dignité de la vie humaine et la famille traditionnelle montrent un manque d’intérêt pour les valeurs conservatrices fondamentales que les Canadiens ne peuvent se permettre de négliger.
À vrai dire, j’aimerais que Poilievre soit un vrai conservateur. Il a une bonne connaissance de l’économie, il est jeune, il a un bon sens politique et il est loin d’être nul sur le plan intellectuel. Il publie fréquemment sur YouTube des vidéos courtes et percutantes dans lesquelles il interroge des Canadiens ordinaires, entend leurs plaintes et expose la réalité du gâchis économique que Trudeau et ses marionnettes mondialistes ont imposée à des citoyens sans méfiance et trop polis.
Mais le fait est qu’en dehors du cadre politique actuel dans lequel tous ceux qui sont politiquement à droite de Staline sont considérés comme conservateurs, Poilievre est un libéral.
Par charité chrétienne, je dirai que je ne peux pas savoir si ses tendances libérales en matière de vote correspondent à sa véritable vision morale ou s’il s’agit simplement d’une stratégie politique visant à attirer un plus grand nombre de Canadiens, mais il n’en demeure pas moins qu’il est difficile de considérer un politicien pro-LGBT et pro-avortement comme un « conservateur » simplement parce qu’il n’est pas communiste comme ses adversaires politiques.
« Je constate que le mariage gay est un succès »
En janvier 2020, Poilievre a accordé une entrevue au journal francophone La Presse, dans laquelle il a déploré le fait d’avoir voté contre le mariage gay « il y a 15 ans ».
« Je suis favorable au mariage gay. Point final. J’ai voté contre il y a 15 ans. Mais j’ai beaucoup appris, comme des millions et des millions de personnes au Canada et dans le monde. Je constate que le mariage gai est une réussite. L’institution du mariage doit être ouverte à tous les citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle », a-t-il déclaré à La Presse.
On pourrait normalement penser qu’être conservateur implique le désir de préserver quelque chose d’aussi essentiel au tissu social que la définition du mariage, surtout si l’on considère la rapidité avec laquelle le discours LGBT est passé de « permettez-nous de nous marier » à « si vous n’appelez pas “fils” votre fille, vous irez en prison ».
Néanmoins, Poilievre a suivi son changement de cœur pro-LGBT par un changement d’action et, en 2021, il a voté en faveur de l’« interdiction de la thérapie de conversion » pro-LGBT du gouvernement Trudeau, qui utilisait une définition large et ambiguë de la « thérapie de conversion » et incluait toute tentative de « réprimer ou réduire l’attirance ou le comportement sexuel non hétérosexuel ou l’expression de genre non cisgenre ».
Lire la suiteUne « victoire canadienne pro-vie » : Toutes les motions pro-avortement des députés ─ en réponse à la chute de Roe ─ échouent
Par Mary Zwicker (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/Adobe Stock
Les députés canadiens militant pour l’avortement ont récemment échoué à trois reprises à faire adopter des motions en faveur de l’avortement. Par ces motions, les députés canadiens pro-avortement tentaient de réagir à la chute prévisible de Roe v. Wade, qui s’est effectivement produite le 24 juin 2022. Le Parlement étant en pause estivale depuis le 23 juin, les défenseurs de la vie crient victoire du fait qu’aucune de ces motions n’a été adoptée.
« Ce n’est pas une petite victoire pour le mouvement pro-vie ici au Canada que de constater qu’aucune motion pro-avortement n’a été adoptée à la Chambre des communes tandis que l’on s’attendait à ce que Roe soit renversé », a déclaré Pete Baklinski, directeur des communications de Campaign Life Coalition. « C’est un signe que la vie commence vraiment à gagner ici au Canada ».
Les récentes motions présentées à la Chambre des communes et dans divers comités du gouvernement fédéral qui poussaient la question de l’avortement, tant au pays qu’à l’étranger, ont échoué après l’opposition de membres du parti conservateur.
Depuis la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, le 2 mai, concernant l’annulation potentielle de l’arrêt Roe v. Wade, plusieurs députés ont présenté des motions concernant l’avortement afin de s’assurer que les répercussions d’une telle annulation ne toucheraient pas le Canada.
Le mardi 3 mai, le matin suivant la fuite du projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, la députée du Bloc québécois Christine Normandin (Saint-Jean) a présenté une motion à la Chambre des communes pour que la Chambre déclare à l’unanimité que l’avortement est le choix de la femme.
Mme Normandin a proposé que la Chambre donne son consentement unanime à la déclaration selon laquelle « le corps d’une femme appartient à elle et à elle seule et qu’elle reconnaît sa liberté de choix en matière d’avortement pour quelque raison que ce soit ».
Cette motion a été accueillie par de nombreux « non ». Comme elle visait le consentement unanime, elle n’a pas été adoptée.
Une autre motion pro-avortement a été présentée par la députée libérale Emmanuella Lambropoulos (Saint-Laurent) lors d’une réunion du Comité permanent de la condition féminine le 13 mai, où elle a tenté de faire de l’avortement un « droit garanti par la Charte » au Canada.
Lire la suiteLe projet de loi des libéraux sur la censure internet va au Sénat après avoir été adopté par la Chambre des communes
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
22 juin 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Un projet de loi sur la censure d’internet, critiqué par beaucoup comme permettant au gouvernement de mieux contrôler la liberté d’expression par le biais de nouvelles réglementations potentielles draconiennes, a été adopté hier par la Chambre des communes du Canada.
Le projet de loi C-11, qui a été élaboré par le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, a été adopté par 208 voix pour et 117 contre, avec le soutien du parti socialiste NPD et du parti séparatiste Bloc Québécois.
Le seul parti à avoir voté contre le projet de loi est le Parti conservateur du Canada, qui a critiqué le projet de loi depuis sa présentation. Les députés conservateurs ont été rejoints par un député du Parti vert et un député indépendant.
Le ministre libéral du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, a présenté le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, en février.
Le projet de loi est maintenant devant le Sénat du Canada, qui procédera à une deuxième lecture de la législation jeudi. On s’attend à ce que le Sénat prenne son temps pour étudier le projet de loi C-11 ─ ce qui pourrait se prolonger jusqu’à l’automne ─ avant de se prononcer. Certains sénateurs ont déclaré qu’ils voteraient contre le projet de loi C-11.
Il est à craindre que le projet de loi C-11 n’oblige les sites internet relevant du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ─ notamment YouTube, Twitter et Facebook ─ à retirer les contenus jugés « préjudiciables » dans les 24 heures, et ne contraigne des services comme Netflix à proposer davantage de contenu canadien.
La semaine dernière, le gouvernement libéral de Trudeau a voté pour mettre fin au débat sur le projet de loi C-11. Le projet de loi a été adopté à la hâte par la Chambre des communes avec plus de 150 amendements de dernière minute que les députés n’ont pas pu remettre en question.
Le projet de loi C-11 est très similaire au projet de loi C-10, un projet de loi qui, l’année dernière, n’a pas réussi à passer au Sénat canadien avant que Trudeau ne déclenche les élections à l’automne 2021.
Le très populaire commentateur canadien et ancien professeur de l’Université de Toronto, Jordan Peterson, a dénoncé le projet de loi C-11 comme faisant du Canada « le pays le plus censuré du monde développé ».
Lire la suiteCanadiens : vous feriez mieux d’apprendre très vite à utiliser un VPN. Vérifiez. Le projet de loi C-11 a fait de nous le pays le plus censuré du monde développé. Félicitations, Justin Trudeau, vous avez finalement placé le pays auquel vous ne croyez même pas en première position.
– Dr Jordan B Peterson (@jordanbpeterson) 22 juin 2022