Pierre Poilievre veut être premier ministre : les Canadiens pro-vie devraient-ils le soutenir ?
Pierre Poilievre.
Par Jackm Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février, Ottawa (LifeSiteNews) — Alors que Pierre Poilievre se jette prématurément dans la course pour devenir le prochain Premier ministre du Canada, les conservateurs devraient peut-être s’abstenir d’être trop optimistes.
Il est clair que le Convoi de la liberté a secoué le discours politique au Canada au cours des deux dernières semaines. Alors que l’Alberta et la Saskatchewan signalent toutes deux la fin de toutes les restrictions COVID et que Theresa Tam, tsarine de la santé de Trudeau, suggère au gouvernement de « réexaminer » les mesures extrêmes telles que les passeports COVID, l’effet le plus notable a été l’expression par le Parti conservateur fédéral du Canada (PCC) d’un revirement complet de son allégeance au régime COVID en expulsant son chef et en se prononçant ouvertement pour la liberté du jour au lendemain.
Comme les conservateurs sont restés silencieux ou ont soutenu la dictature du COVID pendant deux ans, on ne peut que se réjouir de constater que le PCC semble s’éloigner de la tyrannie médicale à la Trudeau pour se tourner vers le populisme inspiré de Trump. Cependant, on ressent également une certaine inquiétude, tenace.
Le chef de file du PCC est le député Pierre Poilievre, qui a fait les manchettes lorsqu’il a exprimé son soutien aux manifestants du Convoi de la liberté tout en dénonçant les médias grand public pour leur partialité flagrante à gauche.
Depuis, le PCC a évincé O’Toole de son poste de chef, a nommé son adjointe Candice Bergen chef intérimaire et a apparemment adopté la mission du Convoi de la liberté en critiquant continuellement Trudeau pour l’imposition de l’apartheid médical qu’il a lui-même permis au cours des deux dernières années.
Surfant sur les vagues de l’énorme mouvement pro-liberté qui balaie la nation, Poilievre a maintenant annoncé son désir de devenir le prochain chef des conservateurs et d’évincer une fois pour toutes Justin « Blackface »* Trudeau de son bureau d’Ottawa, désormais rarement occupé.
Lire la suiteLe Sénat du Canada adopte le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
C’est chose faite, le Sénat du Canada a adopté mardi à l’accéléré et à l’unanimité le projet de loi C-4, qui interdit ce qu’il désigne par le terme « thérapies de conversion ». C’est encore grâce à une motion du Parti conservateur, comme à la Chambre des Communes, que C-4 a été approuvé, voté et ratifié par le Sénat sans débat ni étude. Dans les deux chambres, il aurait suffi qu’un conservateur s’élevât contre la motion alors proposée, mais aucun n’a osé aller contre la ligne du parti d’Erin O’Toole, tous nous ont trahis. Il ne manque plus que la sanction royale pour que C-4 soit gravé dans le marbre de la loi.
Ainsi, il sera interdit, sous prétexte de prohiber des formes de tortures toutes plus caricaturales et théoriques les unes que les autres, les thérapies saines et basées sur la conversation avec un professionnel de la santé et son patient visant à aider ce dernier à se défaire d’une attirance envers les personnes de même sexe, ou à le conforter dans son appartenance au sexe de sa naissance (il n’y en a d’ailleurs pas d’autres) s’il pouvait être confus à ce sujet. Qui nous dit qu’un parent discutant avec son enfant ayant des problèmes sous l’un de ces rapports-là ne risquerait pas la prison pour avoir discuté à plusieurs reprises avec sa progéniture (sans doute égarée par la propagande scolaire…) sur la réalité de son sexe et de ce que cela implique comme comportement.
Même un adulte ne pourrait pas demander une « thérapie de conversion », car rapporte Radio-Canada :
Le projet de loi C-4 vise à criminaliser, entre autres, la fourniture, la promotion ou la publicité des thérapies de conversion. Il serait également illégal de bénéficier de la prestation d’une thérapie de conversion.
La pièce législative fournit une définition de la thérapie de conversion, qui comprend une pratique, un traitement ou un service qui vise à modifier l’orientation sexuelle d’une personne pour la rendre hétérosexuelle, ou à modifier l’identité de genre d’une personne pour la rendre cisgenre.
Sombre jour pour le Canada…
La Chambre des communes adopte le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock
Le projet de loi C-4, interdisant les « thérapies de conversion », déposé par le gouvernement Trudeau le 1er décembre 2021 a été adopté le jour même par la Chambre des communes, notamment grâce à une motion des conservateurs accélérant le processus.
Le projet de loi C-4 englobe sans distinction sous le terme péjoratif « thérapies de conversions » toute tentative d’aider une personne à se défaire d’une attraction envers les personnes de même sexe, ou à l’aider à se sentir en conformité avec son corps, que ce soit de réelles méthodes basées sur la discussion entre un patient et un professionnel de la santé ou d’hypothétiques pratiques barbares, brandies comme modèle typique du genre.
D’ailleurs, pour les fanatiques pro-LGBT, il semblerait que le fait de changer d’« orientation sexuelle » ou d’« expression du genre » (pour reprendre leurs expressions décadentes) est en soit répréhensible (puisqu’ils veulent empêcher les personnes désirant recourir à une thérapie d’y accéder).
Du reste, on remarquera que seules les thérapies destinées à confirmer une personne dans un comportement normal (et moral) sont condamnées. Pas d’interdiction d’une éventuelle « thérapie de conversion » rendant homosexuel !
Le projet de loi précise par ailleurs que les processus de transition ne sont pas compris dans son interdiction.
Peut-on me dire pourquoi le fait de conforter quelqu’un dans un changement désiré de sentiments est pire que d’intoxiquer et de charcuter le corps d’une autre personne également consentante ?
Pour parfaire son image de gauchiste à tout crin, Erin O’Toole a blâmé Justin Trudeau devant les médias parce que trois tentatives semblables à C-4 (mais moins restrictives) étaient mortes au feuilleton sous son gouvernement — comme si on pouvait être plus gauchiste que Trudeau !
Il ne manque plus que de voir ce que le Sénat décidera.
Une sénatrice conservatrice lance une pétition demandant l’éviction d’O’Toole, chef de parti « indigne de confiance »
La sénatrice Denise Batters.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
La sénatrice Denise Batters a été expulsée du caucus du Parti conservateur par le chef Erin O’Toole pour la pétition demandant sa destitution qu’elle avait lancée. — A.H.
16 novembre (LifeSiteNews) — Denise Batters, sénatrice du Parti conservateur du Canada (PCC) a lancé une pétition demandant l’éviction d’Erin O’Toole, affirmant qu’il est considéré comme « indigne de confiance » pour diriger le parti.
« Nous avons lancé cette pétition parce que nous ne voulons pas voir ce parti se déchirer à nouveau ; tandis que nous sommes divisés sous la direction d’Erin O’Toole, les libéraux gagnent. Le clivage au sein de notre parti s’accentue », a déclaré Mme Batters dans un message vidéo publié lundi sur Twitter.
Mme Batters, qui est originaire de la Saskatchewan, a dit qu’O’Toole, en tant que chef du parti, « change constamment » la direction du parti et en tant que chef, il a « édulcoré et même entièrement inversé nos positions politiques, sans consulter les membres du parti ou du caucus, sur la taxe carbone, les armes à feu, et les droits de conscience ».
« Il a fait volte-face sur nos politiques dans la même semaine, le même jour et même dans la même phrase. Il a gagné la direction en prétendant être un vrai bleu, mais il a mené une campagne électorale presque identique à celle des libéraux de Trudeau », a déclaré Mme Batters.
Mme Batters a lancé un site Web pour accompagner sa pétition, intitulée membersvote.ca. Selon le site, seules les personnes qui sont membres du PCC depuis au moins 21 jours peuvent signer la pétition. L’objectif de la pétition est de lancer un examen de la direction de M. O’Toole dans les six prochains mois, selon Mme Batters.
« Parce qu’Erin O’Toole a tourné le dos aux principes conservateurs, qu’il a perdu les élections et ne peut pas gagner les prochaines, les conservateurs doivent agir maintenant ! » peut-on lire sur le site internet membersvote.
Lire la suiteCanada : l’émergence du Parti populaire a-t-elle coûté l’élection aux conservateurs (progressistes) ?
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tony Webster/Flickr
21 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Compte tenu de l’époque actuelle, marquée par les passeports vaccinaux, les fermetures et les divisions croissantes, il est utile d’évaluer les décisions de vote des Canadiens lors des élections fédérales qui viennent de s’achever, afin de déterminer si un changement dans le sentiment national peut être identifié.
Dans l’ensemble, le Parlement d’Ottawa restera essentiellement le même, avec quelques sièges renversés et un siège gagné ou perdu ici ou là pour les principaux partis. Toutefois, si nous examinons de plus près l’évolution du vote populaire national, ainsi que les chiffres et les marges de vote dans les différentes circonscriptions individuelles, nous constatons des tendances notables.
Une grande partie du battage médiatique qui a précédé l’élection était centrée sur le tout nouveau Parti populaire du Canada. On espérait une « vague violette » pour le PPC, car beaucoup de Canadiens ont exprimé leur soutien sur les médias sociaux pour ce parti à tendance libertaire. Pour de nombreux Canadiens, ce qu’ils ont vécu les 19 derniers mois les a poussés à se lasser des excès constants du gouvernement et Maxime Bernier — un homme engagé envers un gouvernement limité — a offert une solution.
Le PPC n’a pas réussi à obtenir de siège au Parlement. Mais son soutien populaire a presque triplé, et le parti s’est cimenté sur la scène nationale. Lors de l’élection de 2019, les candidats du PPC ont reçu moins de deux pour cent du vote national, et cette fois-ci, ils en ont obtenu plus de cinq pour cent. Le PPC a acquis deux fois plus de soutien que le Parti vert, qui a reçu moins de 2,5 % du vote national ; néanmoins, les Verts ont conservé deux sièges.
En fait, le soutien au Parti vert a chuté d’environ 75 % au niveau national, ce qui est frappant compte tenu de l’hystérie mondiale entourant le changement climatique. Il se pourrait que les grands partis nationaux aient tous donné aux enthousiastes du réchauffement climatique suffisamment d’énergie verte pour qu’ils la consomment avec leur rhétorique centrée sur le carbone. D’un autre côté, les partis de gauche ont toujours fait preuve d’une grande déférence à l’égard des initiatives écologiques, il pourrait donc y avoir autre chose.
Les électeurs verts peuvent être très hétérogènes, et c’est souvent l’orientation locale du mouvement vert qui attire les gens, autant, voire plus que l’environnementalisme. En outre, les électeurs verts veulent souvent voter pour quelqu’un qui n’appartient pas au pouvoir établi, car ils en ont assez du statu quo. Il est possible que de nombreux verts aient voté pour d’autres partis de gauche, et il est également possible que beaucoup aient été attirés par la plateforme du PPC, même si le climat n’était pas un domaine d’intérêt principal pour celui-ci. Une partie de la philosophie verte consiste à prêter attention aux produits chimiques toxiques pour l’environnement et pour le corps. Il n’est pas improbable qu’un nombre important de verts aient été attirés par la position pro-autonomie du corps du PPC de Bernier concernant les vaccins expérimentaux.
Lire la suiteLes libéraux remportent les élections canadiennes, mais ne peuvent former qu’un autre gouvernement minoritaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les pro-avortement libéraux gagnent à nouveau un gouvernement minoritaire, suivis des conservateurs (étrange mélange de pro-avortement majoritaire avec un pourcentage significatif de pro-vie — je parle des députés), suivis du NPD et du Bloc Québécois non moins pro-avortement, à l’ombre desquels le Parti vert ne pousse pas, tandis que le Parti populaire, où l’on trouve des pro-vie parmi les candidats, s’est contenté de ramasser plus de voix que la dernière fois, selon LifeSiteNews :
La scène politique canadienne est restée largement inchangée après l’élection de lundi, puisque chaque grand parti a conservé presque le même nombre de sièges que celui acquis lors de l’élection de 2019.
Les libéraux de Justin Trudeau ont gagné un siège, tout comme le Nouveau Parti démocratique de Jagmeet Singh. Le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet a gagné deux sièges, et le Parti vert est resté le même avec deux sièges. Le Parti conservateur d’Erin O’Toole a perdu deux sièges, et le Parti populaire du Canada de Maxime Bernier n’a pas gagné un seul siège au Parlement.
Dans certaines circonscriptions aux marges très étroites, les bulletins de vote par correspondance pourraient changer le résultat actuel, car ils ne seront comptés que mardi. Les bulletins de vote par correspondance ne devraient pas aider les candidats conservateurs, car les tendances observées tout au long des élections provinciales ont montré que les progressistes votent plus souvent par correspondance. En outre, dans certaines circonscriptions, très peu de voix séparent les candidats, et certains bureaux de vote n’ont pas fini de compter les bulletins. On ne s’attend pas à de grands changements, mais un siège ici ou là pourrait basculer au cours du prochain ou des deux prochains jours.
Les conservateurs sont restés le parti le plus populaire, selon le décompte du vote populaire, obtenant 34 %, contre 32,2 % pour les libéraux.
[…]
Un changement notable dans la composition démographique du vote a été observé dans la hausse du soutien populaire au naissant PPC, qui est passé de 1,62 % en 2019 à 5,1 % en 2021. Cela changera la situation monétaire du CPP, car il n’avait pas reçu suffisamment de fonds lors de la dernière élection pour des remboursements importants. Selon les lois électorales canadiennes, les candidats des partis politiques qui reçoivent soit 2 % du vote national, soit 5 % du vote dans les circonscriptions où ils se sont présentés récupèrent 50 % de l’argent qu’ils ont dépensé.
Dans de nombreuses circonscriptions, les candidats conservateurs ont perdu la course par un nombre égal, ou proche, du pourcentage de votes exprimés en faveur du candidat du PPC dans la même circonscription. Tout au long de la campagne, les conservateurs n’ont pas pris position contre les mesures oppressives de confinement et de ségrégation vaccinale. Le PPC a attiré des électeurs centristes et de droite qui ne soutiennent pas les restrictions du covid.
Le PPC espérait remporter son premier siège, mais Maxime Bernier est resté positif lorsque les résultats sont tombés. Il a déclaré que son parti « avait fait l’histoire ». Bernier a de nouveau perdu sa circonscription de Beauce, au Québec, mais a déclaré : « Je préfère perdre debout, plutôt que de perdre à genoux sans principes. »
En outre, le Parti vert a perdu plus de trois quarts de million de voix, soit environ 75 % de la base électorale.
Hélas, Derek Sloan, ancien ex-député pro-vie du Parti conservateur, n’a pu remporter le siège qu’il briguait, tandis que son ex-concurrente à la course à la chefferie du Parti conservateur, que l’on pourrait aussi qualifier de pro-vie, a remporté son premier siège de député.
Sinon, A mari usque ad mare, tout reste semblable, les libéraux pourront continuer leur œuvre de destruction de la société avec l’appui du NPD, du Bloc, des verts, sinon du Parti conservateur, en promulguant passeport « sanitaire », ségrégation covid-19, financement de l’avortement, avancement de l’euthanasie, restriction des libertés des chrétiens, interdiction des thérapies réparatives, promotion de l'idéologie LGBT, censure, etc.
La position des chefs de partis canadiens sur la vie, la famille et la liberté
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ishmael n. daro/Flickr
Ottawa, Ontario, 16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Les élections fédérales canadiennes approchent à grands pas et les Canadiens se demandent peut-être quelle est la position des différents candidats sur les questions relatives à la vie, à la famille et à la liberté. Cet article donne un aperçu des idées et des votes des chefs des partis fédéraux les plus en vue.
L’actuel premier ministre a constamment pris des positions contraires aux valeurs des Canadiens pro-vie et, bien qu’il soit un catholique baptisé qui s’est marié dans l’Église, il a admis être en décalage avec la foi catholique. En 2009, Justin Trudeau a déclaré : « En tant que politicien, j’ai des positions politiques sur le mariage gay et sur l’avortement qui ne ressemblent pas du tout à celles de l’Église catholique. »
Trudeau a constamment défendu des positions anti-vie, concernant à la fois l’avortement et l’euthanasie, et a même qualifié l’avortement de « droit fondamental » en faisant référence à son opposition à la motion d’un député conservateur visant à condamner l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Sous la direction de Trudeau, l’euthanasie a été officiellement légalisée et il a voté pour étendre la portée de l’euthanasie en appuyant le projet de loi C-7. Ce projet de loi permet aux Canadiens d’être plus facilement tués par des médecins, même s’ils sont malades mentaux.
Trudeau a même voté contre le projet de loi C-510, qui visait à protéger les femmes enceintes contre la coercition à l’avortement.
Trudeau a soutenu publiquement diverses causes LGBT et a été le premier premier ministre canadien à défiler dans un défilé de la fierté.
Trudeau a soutenu le projet de loi C-10, qui permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de réglementer l’Internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Récemment, Trudeau a également alimenté la peur et inculqué une mentalité de ségrégation aux Canadiens en diabolisant les Canadiens qui choisissent de ne pas prendre les nouveaux vaccins COVID-19 comme des « anti-vaxx », un danger pour la société.
Lire la suiteLe programme électoral du Parti libéral du Canada s’en prend aux groupes pro-vie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
2 septembre 2021, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le Parti libéral du Canada du Premier ministre Justin Trudeau s’en prend aux groupes pro-vie dans son programme de campagne électorale publié plus tôt cette semaine.
« Un gouvernement libéral réélu s’engage à : ... Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise de grossesse) qui fournissent des services de consultation malhonnêtes aux femmes au sujet de leurs droits et des options qui sont à leur disposition à toutes les étapes de la grossesse », peut-on lire dans une partie du programme de 86 pages intitulé « Avançons ensemble ».
Le programme du parti libéral affirme que « les organisations anti-choix travaillent activement à la diffusion de fausses informations sur l’avortement, mettant ainsi en danger la santé et la sécurité de jeunes et de femmes vulnérables. »
À la page 4 (ou page 13 du PDF) du document « Avançons ensemble », sous la rubrique « Protection de votre santé sexuelle et reproductive et de vos droits à cet égard », les libéraux affirment que s’ils sont élus, ils établiront des règlements en vertu de la Loi canadienne sur la santé régissant l’accessibilité des services de santé sexuelle et reproductive afin qu’il ne fasse aucun doute, peu importe où une personne vit, qu’elle ait accès à des services de santé sexuelle et reproductive accessibles au public. »
« Si une province ne respecte pas cette norme, cela entraînerait une pénalité automatique appliquée aux transferts fédéraux en matière de santé », peut-on lire dans le document.
Les libéraux promettent également de fournir jusqu’à « 10 millions de dollars à Santé Canada pour l’élaboration d’un portail facilement accessible qui fournit des informations exactes, sans jugement et fondées sur des données sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui comprendra une section qui dévoile des renseignements erronés sur l’avortement. »
Lire la suiteJustin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteTrudeau déclenche des élections fédérales au Canada pour le 20 septembre
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après que le déclenchement possible d’élections fédérales ait fait l’objet de nombreuses spéculations, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche que les Canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre 2021.
« Après avoir traversé 17 mois comme nous n’en avons jamais connu, les Canadiens méritent de choisir à quoi ressembleront les 17 prochains mois, les 17 prochaines années et au-delà », a déclaré Trudeau.
Le gouverneur général du Canada, Mary Simon, a accédé à la demande de Trudeau de dissoudre le Parlement.
Le déclenchement des élections par M. Trudeau ne laisse que 36 jours aux partis pour faire campagne, soit le délai le plus court autorisé par la loi.
Au Canada, bien que les élections soient fixées et organisées tous les quatre ans, le parti au pouvoir peut à tout moment demander au chef d’État officiel du Canada, le Gouverneur général, de dissoudre le Parlement. Si le Gouverneur général accepte, ce qui est la coutume, une élection doit être organisée.
Lors d’un entretien avec les médias dimanche, M. Trudeau a affirmé qu’une élection était maintenant nécessaire, car « en ce moment crucial et lourd de conséquences, qui ne voudrait pas avoir son mot à dire ».
Le député Erin O’Toole, chef du Parti conservateur du Canada (PCC) et catholique pro-avortement, a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas d’élections pour le moment. De nombreux sondages le montrent à la traîne derrière Trudeau.
O’Toole a ouvertement déclaré à plusieurs reprises qu’il est « pro-choix ».
Le député canadien indépendant Derek Sloan, qui a été évincé du PCC début janvier, a récemment annoncé qu’il allait créer son propre parti fédéral pour « reconquérir le Canada ».
« Le parti sera explicitement pro-vie. La façon dont nous y parviendrons sera discutée, mais l’avortement ne sera pas une idée neutre dans le parti », a déclaré Sloan à LifeSiteNews.
Le PCC permet toujours aux candidats d’avoir des opinions pro-vie. Le Parti populaire du Canada, dirigé par l’ancien député du PCC Maxime Bernier, permet également à ses candidats d’exprimer des opinions pro-vie.
Bernier est le seul chef de parti fédéral qui s’est prononcé fermement contre les vaccins obligatoires COVID-19 et les passeports vaccinaux.
À l’heure actuelle, M. Trudeau détient un gouvernement minoritaire avec 155 sièges, tandis que le PCC de M. O’Toole détient 119 sièges. Le parti séparatiste Bloc Québécois détient 32 sièges, et le NPD en a 24. Il y a cinq députés indépendants, deux députés verts et un siège vacant.
La Chambre des communes du Canada compte 338 sièges au total. Pour qu’un parti forme un gouvernement majoritaire, il lui faut au moins 170 sièges.
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