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Il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec selon Legault


François Legault.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Government of California/Twitter/Wikimedia Commons

Suivant les remous médiatiques entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis, le premier ministre du Québec a répondu aux questions de la presse qu’il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec lors des élections d’octobre, selon Le Devoir :

Les arguments antiavortement n’ont pas de raison d’être sur la scène politique québécoise, selon le premier ministre François Legault. Et tous ses députés sont pro-choix, a-t-il dit mercredi.

« Il ne devrait pas y en avoir », a lancé le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité que des formations politiques présentent des candidats défavorables à l’interruption de grossesse aux élections générales d’octobre.

Comme si, dans cette démocratie dont se revendiquent tous ces « pro-choix », les pro-vie n’avaient pas leur mot à dire…

Pourtant, du moins en dehors de la CAQ, au moins un candidat pro-vie se présentera lors des élections provinciales sous la bannière du Parti conservateur du Québec, le Dr Roy Eappan, qui tenait en 2015 dans un blogue les propos suivants : « Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».

Le Parti libéral du Québec s’annonce tout aussi fermé d’esprit que son vis-à-vis caquiste, le chef des libéraux, Dominique Anglade, proclamant que l’on ne doit pas faire de « compromis sur le droit des femmes », d’après Le Devoir :

« On ne doit faire aucun compromis sur le droit des femmes ». Les candidatures antiavortement, « on ne devrait pas accepter ça », a-t-elle affirmé mercredi à l’Assemblée nationale. « Je peux vous assurer d’une chose, c’est que, dans ma formation politique, on n’aura aucun candidat qui va remettre en question le droit des femmes », a-t-elle ajouté.

Ainsi, l’avortement, puisque c’est de ça qu’il s’agit, serait un « droit des femmes » ? Depuis quand est-il moralement licite de tuer son bébé ?

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Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, quant à lui, a répondu aux journalistes que si Roe vs Wade devait être renversé, le Québec ferait de tout son possible pour permettre aux Américaines d’avorter son sol. Le Devoir rapporte :

Christian Dubé, a indiqué qu’il n’y avait aucun compromis à faire dans le dossier. « Ce qui se passe aux États-Unis — ce n’est pas définitif… Mais si jamais ça devenait un enjeu, on va prendre tous les moyens nécessaires pour accommoder les femmes américaines qui viendraient chez nous pour un avortement », a-t-il dit.

De futures pressions sur les médecins québécois afin que ceux-ci acceptent de pratiquer des avortements tardifs seraient-elles à prévoir ?

Le « co-porte-parole » de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a souligné la question de l’accès à l’avortement, prétendant que dans plusieurs régions du Québec « l’accès est trop difficile ». Car, avant de « venir en aide » aux Américaines, il serait nécessaire, selon lui, de s’assurer que les Québécoises ont un accès « équitable » à l’avortement, selon Le Devoir.

Participant au délire de la culture de mort, les députés de l’Assemblée nationale du Québec ont voté à l’unanimité une motion du député Méganne Perry Mélançon affirmant leur solidarité au « droit » des femmes américaines de tuer leur bébé. Selon la page Facebook de l’élue péquiste de Gaspésie, la motion demande :

« Que l’Assemblée nationale rappelle que les femmes bénéficient du droit à l’avortement au Québec, et ce, depuis le 28 janvier 1988 ;

Qu’elle se souvienne du fait que les femmes se sont durement battues pour faire reconnaître ce droit ;

Qu’elle réaffirme le droit fondamental des femmes de disposer librement de leur corps ;

Qu’elle souligne à quel point il est essentiel de ne pas retourner en arrière sur ce point ;

Que les membres de l’Assemblée nationale expriment leur plus sincère solidarité aux femmes américaines qui voient ce droit remis en question et qui craignent, par le fait même, de perdre une partie importante de leur liberté. »

Édifiant, n’est-ce pas ? Outre son contenu des plus affligeant, un point curieux m’intrigue dans cette motion, elle fait du jugement Morgentaler, rendu le 28 janvier 1988, qui abrogea la Loi C-195 dépénalisant l’avortement, le point de départ de ce « droit ». Le jugement de la Cour suprême du Canada n’a pas créé de « droit » à l’avortement, elle a produit un vide juridique. Pourquoi 1988 plutôt que 1969 ?

Au niveau fédéral, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould, s'est dite favorable à accueillir les Américaines qui viendraient se faire avorter au Canada (même si elles ne sont pas vaccinées ?...), rapporte LifeSiteNews :

Le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould, a fait ce commentaire mardi lors d’un entretien dans le cadre de l’émission Power & Politics, diffusée par le radiodiffuseur public canadien.

Gould a répondu à l’animateur de l’émission, Vassy Kapelos, qui lui demandait si les femmes américaines pouvaient venir au Canada pour se faire avorter, « je ne vois pas pourquoi nous ne le permettrions pas ».

« Si les gens viennent ici et ont besoin d’un accès, certainement, vous savez, c’est un service qui serait fourni, nous voulons nous assurer que nous sommes toujours en mesure de fournir ces services dont ont besoin aux femmes canadiennes », a ajouté Gould.

Ceci dit, je trouve incompréhensible un tel acharnement à vouloir tuer des enfants à naître, même sous le prétexte de « droit fondamental » à « disposer librement » de son corps. Certes, nous sommes libres de disposer de notre corps, mais dans les limites du bien. Or, est-il bien de tuer un bébé sous prétexte d’autonomie corporelle ? Non. On fait de l’autonomie corporelle une sorte de déesse suprême (quoiqu’on oblige en même temps les gens à se faire vacciner…). C’est oublier à quoi est destiné le corps. Selon la loi naturelle, le premier à avoir des droits dessus (après Dieu) est la personne qui en est composée, cependant, d’autres personnes peuvent avoir des droits dessus ; l’enfant à naître à droit à l’utérus de sa mère, car il a été conçu par elle et que l’utérus est destiné à l’abriter ; de même, le bébé aura droit au sein de sa mère afin d’être allaité, car il s’agira de celle qui l’a conçu et que cet organe est prévu à cet effet. L’autonomie corporelle ne permet pas non plus de mettre fin à ses propres jours ; c’est une profonde contradiction que de supprimer sa propre existence. Faut-il souligner que le devoir d’assistance à son prochain pose une contrainte à l’autonomie corporelle ? On ne peut abandonner un blessé sur la route, fût-il un étranger, il y a même des lois pour punir un tel comportement. Or ceci pose une limite à l’autonomie corporelle.

D’un autre côté, selon le Principe de totalité et d’intégrité, puisque votre corps a été fait pour vous, on ne peut vous obliger à prendre un produit ou un médicament quelconque en vue d’un prétendu bénéfice pour votre prochain ; vous n’êtes pas non plus obligé de faire don de votre sang. On ne peut pas non plus obliger quelqu’un à procréer comme dans le roman pro-avortement The Handmaid’s Tale, qui voudrait faire croire que la logique pro-vie va dans ce sens-là.

Remarquez, la plupart du temps, les pro-avortement ne se rendront pas jusque-là, une bonne partie d’entre eux nient tout simplement l’humanité de l’enfant à naître, ou le fait qu’il soit déjà une personne.



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