Il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec selon Legault
François Legault.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Government of California/Twitter/Wikimedia Commons
Suivant les remous médiatiques entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis, le premier ministre du Québec a répondu aux questions de la presse qu’il ne devrait pas y avoir de candidats pro-vie au Québec lors des élections d’octobre, selon Le Devoir :
Les arguments antiavortement n’ont pas de raison d’être sur la scène politique québécoise, selon le premier ministre François Legault. Et tous ses députés sont pro-choix, a-t-il dit mercredi.
« Il ne devrait pas y en avoir », a lancé le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) lorsqu’il a été interrogé sur la possibilité que des formations politiques présentent des candidats défavorables à l’interruption de grossesse aux élections générales d’octobre.
Comme si, dans cette démocratie dont se revendiquent tous ces « pro-choix », les pro-vie n’avaient pas leur mot à dire…
Pourtant, du moins en dehors de la CAQ, au moins un candidat pro-vie se présentera lors des élections provinciales sous la bannière du Parti conservateur du Québec, le Dr Roy Eappan, qui tenait en 2015 dans un blogue les propos suivants : « Je suis pro-vie. Je ne vais pas tuer des bébés ou des adultes, comme il a été prescrit par Hippocrate ».
Le Parti libéral du Québec s’annonce tout aussi fermé d’esprit que son vis-à-vis caquiste, le chef des libéraux, Dominique Anglade, proclamant que l’on ne doit pas faire de « compromis sur le droit des femmes », d’après Le Devoir :
« On ne doit faire aucun compromis sur le droit des femmes ». Les candidatures antiavortement, « on ne devrait pas accepter ça », a-t-elle affirmé mercredi à l’Assemblée nationale. « Je peux vous assurer d’une chose, c’est que, dans ma formation politique, on n’aura aucun candidat qui va remettre en question le droit des femmes », a-t-elle ajouté.
Ainsi, l’avortement, puisque c’est de ça qu’il s’agit, serait un « droit des femmes » ? Depuis quand est-il moralement licite de tuer son bébé ?
Lire la suiteLe gouvernement canadien limite le temps des débats en comité sur le projet de loi C-10 visant à censurer l’internet
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, 7 juin 2021 (LifeSiteNews) — Une motion limitant le débat sur le projet de loi C-10 du gouvernement canadien sur la réglementation controversée de l’internet a obtenu suffisamment de soutien pour être adoptée ce matin à la Chambre des communes. La motion vise à limiter le débat sur le projet de loi C-10 à cinq heures seulement en comité.
Jeudi dernier, le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau a présenté une motion visant à limiter le débat sur le projet de loi C-10 du ministre du Patrimoine canadien Steven Guilbeault, ou « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion ». La motion a été présentée parce que Guilbeault a affirmé que les députés du Parti conservateur du Canada (PCC) se livraient à une forme d’« obstruction » lors des audiences du comité sur le projet de loi.
« Cela mettra enfin un terme à six semaines d’obstruction systématique au projet de loi de la part du Parti conservateur », a déclaré Guilbeault.
La motion a été adoptée par un vote de 181 voix contre 147 avec l’appui du Bloc Québécois. Les députés du PCC, du NPD et des Verts ont voté contre le bâillon.
Le texte de la motion stipule qu’en ce qui concerne le « projet de loi C-10, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois », pas plus de « cinq heures seront allouées à l’étude du projet de loi à l’étape du comité ».
« Qu’à l’expiration du délai prévu pour l’étape du comité, toute délibération du Comité permanent du patrimoine canadien sur ledit projet de loi soit interrompue, si cela est nécessaire aux fins du présent ordre, et que, par la suite, toute question nécessaire pour disposer de ladite étape du projet de loi soit mise aux voix immédiatement et successivement, sans autre débat ni amendement », lit-on dans la motion parrainée par le député libéral Mona Fortier.
Le projet de loi C-10 obligerait des entreprises telles que YouTube, Twitter et Facebook à retirer le contenu jugé « préjudiciable » dans les 24 heures. Essentiellement, il permettrait au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) de réglementer l’internet et les médias sociaux conformément à sa réglementation sur les services de radiodiffusion.
Le CRTC est l’organisme fédéral chargé de réglementer la télévision et la radio au Canada, mais il a dû jusqu’à maintenant se tenir à l’écart de la réglementation de l’internet.
Selon le Dr Michael Geist, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’internet et du commerce électronique, l’imposition d’un « bâillon » au débat d’un projet de loi lors d’une audience de comité ne s’est pas vue depuis longtemps.
« Comme prévu, le bâillon sur le projet de loi C-10 est passé par 181 voix contre 147 avec l’appui des libéraux et des bloquistes. Le comité est limité à 5 heures. De nombreux amendements potentiels ne seront pas considérés. Ce processus pour interrompre le travail du comité n’a pas été utilisé depuis 20 ans et jamais pour une période aussi courte », écrivait M. Geist sur Twitter.
Lire la suiteLegault refuserait une enquête indépendante sur le confinement pour éviter le blâme, selon le PQ
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikist
Pétition COVID19 : Justice pour nos aînés
Vous savez sans doute que le commissaire à la santé et au bien-être du Québec, Joanne Castonguay, a été chargé d’enquêter sur la gestion de la « pandémie » au Québec. Le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, estime que pour que la vérité soit faite sur l’affaire une enquête indépendante doit être menée, car ce que craindrait le premier ministre François Legault, c’est d’« être blâmé à un an des élections », rapporte Le Quotidien :
Le Parti québécois réclame une « réelle enquête indépendante » sur la gestion de la première vague de COVID-19 au Québec. Ce que le gouvernement refuse de faire, parce que François Legault « ne veut pas être blâmé à un an des élections », affirme le chef intérimaire péquiste, Pascal Bérubé.
La coroner en chef du Québec, la protectrice du citoyen et la commissaire à la santé mènent toutes leur propre enquête plus ou moins restreinte sur la gestion de la première vague de COVID-19 au Québec. Mais rien là-dedans qui creusera du côté des responsabilités du gouvernement actuel, déplore M. Bérubé.
Je suis d’accord sur ce point avec Pascal Bérubé, Legault craint sans doute qu’une véritable et rapide enquête fasse la lumière sur le confinement débile qu’il nous a imposé, il craint la colère des électeurs ; vous n’avez qu’à songer aux milliers de manifestants qui protestent contre les mesures coronaviresques, que serait-ce si toute la population voyait un rapport officiel dénonçant le gouvernement au sujet de ses mesures ?
Mais qu’est-ce que M. Bérubé entend par les « responsabilités du gouvernement actuel » ? Y voit-il la négligence dont ont été victimes les personnes âgées durant le confinement, les protocoles sanitaires qui ont enclenché le tri de ceux qui devaient être soignés et ceux qui ne le seraient pas, les protocoles qui prescrivaient des « soins palliatifs » mortels pour ces derniers, l’exagération du nombre de morts et de cas de covid-19, et bien d’autres choses encore, ou considère-t-il que le gouvernement n’a pas promulgué assez de mesures ? M. Bérubé clame, selon Le Quotidien :
Pourquoi qu’il y a beaucoup plus de morts qu’ailleurs ? Qu’est-ce qu’on a fait ou pas fait qui n’a pas marché ? La gestion, c’est un échec, sur la base des chiffres. Quand on est 23 % de la population canadienne, le Québec, puis qu’on revendique 63 % des décès, je peux-tu vous dire qu’il n’y a pas de quoi se péter les bretelles, puis il faut rester humbles, et il faut se dire que, manifestement, ça ne marche pas. »
Après tout, je ne ferais pas non plus confiance à ce Pascal Bérubé, car comme tous les députés et les partis du Québec ayant des représentants à l’Assemblée nationale, il n’a pas vraiment protesté contre les mesures insensées qui ont ravagé la belle province. Ce n’est en aucun des partis présents que l’on trouvera de secours contre la dictature sanitaire qui sévit.
Pétition COVID19 : Justice pour nos aînés
Un candidat à la chefferie du PQ demande des règlementations à la pornographie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik
PÉTITION: Les autorités doivent fermer Pornhub après qu'il ait montré des vidéos d'une victime de traite de 15 ans
Paul St-Pierre Plamondon, candidat à la direction du Parti québécois, préoccupé par la place de plus en plus importante que la pornographie occupe dans la vie des Québécois, propose de taxer cette industrie (dite du X) afin de financer un Éduc’alcool de la pornographie, ou un organisme qui serait chargé d’éduquer la population, et spécialement les jeunes sur la question.
M. St-Pierre Plamondon affirme, selon La Presse :
« [La pornographie] crée une conception des relations hommes-femmes qui se transforme dans la vie de plusieurs femmes en harcèlement ou en situations dangereuses pour leur santé et leur sécurité », déplore l’avocat.
Avec des géants numériques comme MindGeek, établi à Montréal et décrit comme « le YouTube de la porno », le X est « une industrie d’un milliard » au Québec, explique-t-il. Cela est comparable au secteur des jeux vidéo, ajoute M. St-Pierre Plamondon. Il propose donc de taxer leurs revenus à hauteur de 0,5 % (ce qui générerait 5 millions par année) pour lancer l’Éduc’alcool du porno.
Première erreur de M. St-Pierre Plamondon, qui a par ailleurs une intention louable, il demande la taxation de l’industrie de la pornographie. Or, si l’État commençait à recevoir des bénéfices de la pornographie, essentiellement mauvaise, fût-ce pour financer une bonne œuvre, ce serait profiter du fruit d’une mauvaise action, cela pourrait même le pousser à fermer un peu plus les yeux sur la question, ayant un intérêt que cela continue.
On ne peut comparer la taxation (d’ailleurs discutable) de l’alcool qui n’est pas mauvais en soi, mais qui peut facilement devenir d’un mauvais usage, taxation qui vise à décourager la consommation, à une taxation de la pornographie, qui est absolument mauvaise. Ce n’est pas de taxation que nous avons besoin, mais d’abolition.
M. St-Pierre Plamondon mentionne l’avertissement lancé en 2018 par un collectif de professionnels de la santé en France disant que 9 % des jeunes de moins de 18 disaient visionner de la pornographie. M. St-Pierre Plamondon cite un sondage qui a révélé que 40 % des jeunes du secondaire regardaient cette chose abominable.
M. St-Pierre Plamondon propose entre autre d’interdire la production de films pornographiques violents, d’imposer aux fournisseurs sévissant au Québec de bloquer la pornographie à moins que le client n’en fasse la demande. Selon lui, son Éduc’porno devrait travailler avec le système d’éducation (qui est plutôt un système de formatage et d’endoctrinement) pour avertir les enfants sur les effets néfastes de la pornographie « malsaine ». Euh ! Vu ce qui est déjà fait en matière d’« éducation sexuelle » au Québec, je m’abstiendrais de rajouter cet aspect-là ; deuxième erreur. Si j’ai mis « malsaine » entre guillemets, c’est que M. St-Pierre Plamondon considère qu’il y a de la bonne pornographie et de la mauvaise. La mauvaise selon lui est celle qui comporte de la violence et des gestes dégradants, rapporte La Presse : « Parce que ce qui est hautement problématique, c’est la porno qui dégrade les femmes et qui met dans la tête des hommes une conception dégradante des femmes […] C’est comme ça qu’on crée des hommes prédateurs dangereux ».
M. St-Pierre Plamondon a raison de dire que cette sorte pornographie là est mauvaise, je dirais pour ma part qu’elle est encore plus mauvaise, tandis qu’il semble croire à l’existence de la « bonne » pornographie (qui est mauvaise). Apparemment, pour lui la « bonne » pornographie met en scène des relations sexuelles consensuelles et respectueuses, ce qui est une erreur, les chose intimes ne devant pas être étalées devant autrui ; troisième erreur.
Entre autres choses, l’industrie de la pornographie (dont Mindgeek est le plus gros représentant) laisse mettre sur ses sites par les usagers de la pornographie infantile, mettant en scène des viols et autres sortes d’abus. Mentionnons aussi que la pornographie ne met pas en scène que des hommes et des femmes, mais aussi des personnes de même sexe, et qu’il n’y aura donc pas que des hommes à devenir des prédateurs envers les femmes, mais envers des proies masculines à leur portée (et il doit aussi y avoir des femmes à devenir dangereuses pour les enfants à cause de cette consommation maléfique).
Dimanche prochain aura lieu une manifestation, de 13h à 15h, au 7777 Boulevard Décarie, dirigée contre Mindgeek, dont je donnerai de plus amples détails demain.
Le cours d’ÉCR « doit être complètement revu »
François Legault, Premier ministre du Québec.
Par Rafael-Alexandre Ramos (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Le Journal de Montréal, Le Soleil, Le Devoir, Twitter n° 1 et n° 2/Voici la source de la photo : LouisRoyQc, Wikimedia, CC BY-SA 4.0 (Image rognée)
François Legault a tout à fait raison de vouloir réformer le « cours » d'ÉCR, mais il aurait encore plus raison s’il approuvait son abrogation, car que donnera la révision de ce « cours » si le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge y participe ? Ce « cours » d’ÉCR survole en surface les religions, et, par dessus tout, les met sur un pied d'égalité si bien qu’aucun élève ne peut en avoir une idée claire. — A. H.
C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre François Legault en réponse aux demandes du chef du PQ pour son abolition.
Les critiques du chef par intérim du Parti québécois (PQ) Pascal Bérubé cette semaine à l’endroit du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR) enseignées dans les écoles du Québec auront réussi à faire bouger le gouvernement caquiste dans ce dossier. En effet, le Premier ministre François Legault estime désormais que le cours « doit être complètement revu ».
Cependant, M. Legault est d’avis qu’« on n’est pas obligés de jeter le bébé avec l’eau du bain ». « On a le droit d’expliquer l’histoire des religions aux personnes, aux jeunes qui viennent dans nos écoles », déclare-t-il.
Lire la suiteMathieu Bock-Côté : « Il faut abolir ECR »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Informé par Pour Une école libre au Québec — Photo : Pexels
Pascal Bérubé du PQ relance la question du cours d’« Éthique et culture religieuse » (ECR), il demande son abolition et il a bien raison sur ce point, bien que l’appel de M. Bérubé à une laïcité cohérente, argument de base de son exhortation, de la part du gouvernement ne puisse que mener à une destruction plus sûre de ce qui est le principe même des vertus (valeurs*) canadiennes-françaises, le catholicisme.
Mathieu Bock-Côté a donc écrit une chronique sur la question dans le Journal de Montréal, avec beaucoup d’arguments intéressants, bien que laissant de côté trois aspects principaux du « cours » d’ECR ; premièrement, il n’enseignement surtout que les traits rituels des religions et non leur doctrine, ce qui va sans dire qu’on en ressortira bien avancé sur leur compte ; deuxièmement, toutes les religions sont mises sur un pied d’égalité sans regard à la vérité ; enfin, on enseigne ça aux enfants à un âge trop tendre alors qu’ils ne peuvent encore faire la part des choses :
L’ECR, dans les faits, instrumentalise la culture religieuse pour faire la promotion active du multiculturalisme au nom de la « diversité ». Il entend pousser les jeunes Québécois vers une forme de relativisme extrême, où ils devront accepter tous les symboles religieux et identitaires, et au premier rang, le voile islamique, du simple hidjab jusqu’au niqab. En fait, ils doivent embrasser tous les symboles qui contredisent leur culture sans mettre en valeur les leurs.
Si on me permet la formule, on dira même qu’il s’agit d’un relativisme fanatique. Fanatique, car il se montrera impitoyable envers ceux qui ne s’y soumettent pas.
Derrière cela, il y a un programme antidémocratique. Les concepteurs de l’ECR l’ont souvent dit : leur cours vise à modifier la mentalité québécoise. Ils constatent une chose : les Québécois, et plus particulièrement, les Québécois francophones, s’opposent aux accommodements raisonnables et au multiculturalisme. On a beau tout faire pour les amener à s’y rallier, ils résistent. Ils n’acceptent pas de devenir des étrangers chez eux.
Les grands partis et l’euthanasie
Lettre d'opinion de Sylvain Lamontagne
C’est désolant de voir des politiciens, comme François Bonnardel et le parti de la CAQ, qui veulent faire des consultations publiques afin de permettre plus d’euthanasie (Aide médicale à mourir) au Québec. Pas juste pour ceux qui sont en fin de vie, mais aussi pour ceux qui sont atteints d’Alzheimer et de démence pour l’instant. Pour les autres (handicapés, [ayant une] maladie mentale, etc.), on va attendre un peu, doivent-ils se dire. Souvent ces consultations sont bidons et elles sont déjà décidées d’avance. En plus, Dans le dossier de l’euthanasie, les quatre [grands] partis politiques sont pour ça. Comme on dit : ça va mal! Maintenant on veut nous faire croire que tuer c’est bien!
Les politiciens ont leur tort mais les citoyens aussi. Où sommes-nous quand il est temps d’intervenir et [de] mettre de la pression sur nos députés pour les réveiller et leur dire le gros bon sens? Notre silence fait mal. Où sont les personnes et les organismes qui devraient parler pour protéger les vies? Est-ce que l’argent achète leur silence? C’est un échec évident de notre société riche et moderne dans ses choix immoraux. Où arrêterons-nous?
Ce n’est pas pour rien que Dieu a inscrit dans ses commandements : « Tu ne tueras point », car il connaît notre folie. Les preuves sont là avec de tel projet comme l’euthanasie. Tuer, ce n’est pas un soin.
Les personnes malades ou en perte d’autonomie et mourantes ont tant à nous apprendre, par leur exemple de vie. En les observant et les côtoyant, on voit souvent leur patience et leur courage. Ils ont surtout besoin d’amour et de notre présence. Maintenant, on veut les jeter comme du vieux matériel : « trop long avant de mourir, venez ici, on va vous arranger cela, ainsi on va sauver de l’argent ». Est-ce cela la solidarité pour la vie?
L’école de la vie, c’est des bonheurs, des joies mais aussi des souffrances, des douleurs, des pertes d’autonomie. C’est ce qui nous fait grandir de l’intérieur pour [...] un meilleur monde. L’euthanasie ne fait pas cela.
Aurons-nous le courage de laisser un monde meilleur à nos enfants?
À quand un sociologue pour étudier et analyser notre société pour un tel recul de valeur, où tuer devient normal?
Je vous invite à aller voir le site « Vivre dans la dignité », un organisme québécois qui lutte contre l’euthanasie et donne de précieuses informations sur le sujet, de ce qui se passe ici et ailleurs.
Abolition de la liberté religieuse ?
Le Parti québécois veut à tout prix mettre en vigueur une Charte des valeurs (ses valeurs) le plus tôt possible.
Pendant qu'une ridicule commission parlementaire reçoit et écoute les mémoires de quelque deux cents groupes ou individus, le gouvernement nous a annoncé cavalièrement en janvier 2014 qu'il ne changera pas d'idée.
Tout ce palabre hautement médiatisé n'est qu'une hypocrite façade qui prépare l'abolition de la liberté religieuse au Québec, grâce à ce gouvernement composé très majoritairement d'athées.
Depuis quelques mois, tous les militants athées du Québec qui ont depuis deux décennies noyauté les médias (radio, télévision, journaux, milieu artistique, magazines, etc.) préparent le terrain pour leurs amis du Parti québécois.
Depuis plusieurs semaines, on entend et on lit toutes sortes de remarques sordides sur les religions et la foi en Dieu. Plusieurs enseignants invitent leurs élèves à mettre Dieu à la porte de la classe avant d'entrer à leurs cours. Certaines vedettes de l'information au Québec disent en ondes que les croyants sont des tarés, des névrosés et des fous furieux. Il y en a qui vont même jusqu'à revendiquer l'abolition pure et simple de toutes les religions qui à leurs yeux abrutissent les êtres humains. D'autres plus conciliants se contentent de revendiquer l'interdiction de toutes les religions pour les enfants avant l'âge de 16 ans. Une incroyable croisade de l'athéisme se déroule actuellement dans notre «belle» province.
Avec la séparation du Canada (40 % pour l'indépendance lors du dernier sondage), le gouvernement du Parti québécois veut créer ici un pays soi-disant « neutre », socialiste et athée. Voilà pourquoi l'abolition de la liberté religieuse pointe à l'horizon.
Notre « intelligentsia » est prête à aller très loin pour mettre à mort les Églises, la religion et l'idée de Dieu. Plusieurs personnalités annoncent haut et fort qu'aussitôt la nouvelle Charte de la laïcité votée à l'Assemblée nationale, il faudra entreprendre des poursuites judiciaires pour accuser devant les tribunaux l'Église catholique sous les motifs suivants : la prêtrise n'est pas accessible aux femmes, l'homosexualité et le mariage gai ne sont pas reconnus et acceptés, l'avortement et l'euthanasie sont combattus par cette même Église, etc. L'Église catholique devra se conformer à la nouvelle Charte sous peine de terribles sanctions.
Certaines personnes très influentes dans ce parti ont comme ambition de changer tous les noms à connotation religieuse de nos rues, villes, villages, cours d'eau, montagnes, écoles, etc. Il faut mettre Dieu dehors partout et effacer toute trace du religieux au Québec. Une enseignante athée en philosophie au cégep du vieux-Montréal a déclaré le 12 mars 2014 dans le Journal La Presse «que le baptême des enfants est un viol ». Avec cette Charte, il faut s'attendre au pire ! Pour obtenir un poste important faudra-t-il se déclarer athée dans ce nouveau Québec postmoderne ?
L'abolition de la liberté religieuse nous pend au bout du nez. Tous les signes religieux vont bientôt devenir une supposée provocation inacceptable. L'Église catholique ne pourrait même plus enseigner et promouvoir sa doctrine et ses dogmes. Nous serons comme en France, en face d'une religion républicaine, c'est-à-dire la religion officielle du laïcisme : un athéisme d’état.
Avec sa Charte, le Québec sombre dans l'abus de pouvoir, dans l'intégrisme athée. Nous aurons une laïcité neutre et athée imposée de force par des dirigeants politiques qui ne croient ni à Dieu ni au diable. Le rationalisme pur et dur et les Lumières vont faire une œuvre de destruction massive à tous les niveaux de la société grâce à cette Charte des valeurs québécoises.
Devant cette catastrophe nationale qui nous menace collectivement, il faut résister et prier très fort, car actuellement le bon peuple québécois porte des lunettes roses. Il est fortement contaminé et intoxiqué par les fausses promesses et les sulfureuses idéologies d'un gouvernement socialo-marxiste ; celui-ci lui promet le paradis terrestre grâce à une promesse d'indépendance … de Dieu.
Le Parti Québécois accepte comme candidate quelqu'un pour qui le baptême et la circoncision sont des « viols »
Sur le site du Journal La Presse du 13 mars 2014 :
(Ce n'est pas en engageant des candidats colportant des ragots de taverne que le Parti Québécois pourra atteindre son précédent objectif...)
(Photo : jeanpierrelavoie sur flickr.com, licence creative commons)
Le baptême et la circoncision, c'est du viol. La nourriture cachère, qui permet aux rabbins de s'en mettre plein les poches, finance les opérations guerrières juives et islamistes. Il faudrait interdire aux jeunes filles de porter le voile à l'école. Telles sont quelques-unes des positions passées de Louise Mailloux, candidate péquiste dans Gouin, qui persiste, signe, mais refuse d'en dire davantage.
Par sa tolérance envers un fanatisme athée aussi inacceptable, le Parti Québécois illustre quelle est la véritable nature de sa charte: Une haine des religions que l'on tente de camoufler sous le terme ici trahi de « laïcité ».
Louise Mailloux affirme être entrée en politique pour défendre la charte de la « laïcité » qui répond à ses attentes. Si des gens de la trempe de Mme Mailloux sont satisfaits du document, c'est un autre signe de son caractère attentatoire aux libertés individuelles reconnues internationalement, telles que les libertés de conscience et de religion.
Lise Ravary revient de nouveau sur le cas de Louise Mailloux, dans le Journal de Montréal du 13 mars 2014 :
Pour Louise Mailloux, les gens qui croient en Dieu seraient des ennemis du bien commun : «Est-ce que Dieu existe ?» demande-t-elle dans son livre La laïcité imposée. «Cette question est futile et inintéressante. Ne vous préoccupez pas de savoir si Dieu existe ou non, mais occupez-vous plutôt de ceux qui y croient. Parce que ces gens-là ne rigolent pas, qu’ils vont tout rapetisser et qu’eux, ils existent.»
Selon un récent sondage CROP, 59 pour cent des Québécois disent croire en Dieu.
(...)
Dans son livre, elle applaudit, avec raison, l’entrée des femmes sur le marché du travail, dans le sillon de la Révolution tranquille, mais se réjouit en même temps que cette nouvelle réalité a «sapé le socle de la famille traditionnelle».
Qu’est-ce qu’elle a de si mauvais la famille traditionnelle pour que la candidate du PQ se réjouisse de la voir affaiblie ?
Quand on pense que Mme Mailloux a été choisie pour expliquer au « George Washington Union of freemasons of North America » la situation de la laïcité au Québec! Pauvres franc-maçons... :
11.24.2011 - TBO et Laïcité à la loge RZ
Dimanche dernier, le 20 novembre la loge Raoul Zetler organisait à Montréal une TBO avec comme conférencier le franc-maçon, venu de France, et co-directeur du « Dictionnaire de la Laïcité » Marc Horvitz. Notre F:. a offert aux personnes présentes une rétrospection de la Laïcité en France et un portrait de la situation actuelle en France et à travers le Monde. Louise Mailloux, auteure du livre «La Laïcité, ça s’impose!» qui assistait à la conférence, en a profité pour dresser un portrait de l’état de la Laïcité au Québec avec ses hauts et ses bas.
La déesse « Laïcité » avec un grand « L » s'il-vous-plaît...
La charte de la laïcité selon les « valeurs québécoises » du Parti Québécois...
Pourquoi une charte des valeurs québécoises est-elle si importante pour le Parti Québécois?
Une première réponse de Denis Lessard dans la Presse du 24 mai 2013 :
En ces matières, le ministre Jean-François Lisée est à l'image de son gouvernement : indéchiffrable. En promettant d'adopter la ligne dure, que réprouve la Coalition avenir Québec, le gouvernement Marois semble avoir fait son deuil de l'adoption de sa refonte de la loi 101. Minoritaire, il avait désespérément besoin de la CAQ. On a probablement jugé qu'à tout prendre, un projet de loi vidé de sa substance démobiliserait les militants. Le PQ se positionnera comme le défenseur de la langue française, tout en sachant bien que ce débat ne fait plus recette. « La langue, ça ne lève plus », chuchote-t-on chez les stratèges péquistes.
(…)
La « sortie de secours »
Le débat linguistique n'est plus porteur. Qu'à cela ne tienne, le gouvernement Marois et son stratège ont en poche une carte cachée, une solution de rechange, une « sortie de secours » aurait dit Jean-François Lisée, l'auteur, il y a quelques années. En campagne électorale, Mme Marois avait promis que son gouvernement adopterait une « Charte de la laïcité », histoire de rebrasser le sentiment d'attachement des électeurs à une série de valeurs largement partagées par les Québécois.
Seul problème, on s'est rendu compte que ce terme de « laïcité » n'avait aucune résonnance auprès des électeurs francophones. C'était une transposition du débat qui a cours depuis des années en France — depuis 1789, ironiseront certains — sur la neutralité de l'État à l'endroit de toutes les confessions. Louise Beaudoin avait introduit le mot au PQ.
Valeurs communes
Les ministres Jean-François Lisée et Bernard Drainville ont eu leurs différends sur la façon de jouer la carte de la laïcité ou plutôt des valeurs communes selon la plus récente mouture. Pas question de décrocher le crucifix à l'Assemblée nationale, ni d'interdire le port de la burka dans la rue à Montréal — sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en France, on a prohibé le port de la burka dans l'espace public.
En revanche, les représentants du gouvernement, les fonctionnaires en contact avec le public ne doivent pas porter de signes religieux ostentatoires. Et en vertu de l'égalité homme-femme, l'apprenti conducteur musulman ne pourra exiger qu'un homme lui fasse subir son examen. C'est ce que va dire le gouvernement Marois dans son document de discussion, suivi d'un projet de loi à coup sûr diviseur qui, dans un contexte minoritaire, ne sera jamais adopté.
Pour l'heure, les stratèges péquistes ont décidé de reporter tout ce débat à l'automne, histoire de ne pas gaspiller de si bonnes munitions à trois semaines des vacances. Bernard Drainville n'a pas été difficile à convaincre. Il espère que d'ici là, on lui aura offert un autre ministère, loin des « péquisteries » et des « fausses bonnes idées » du stratège Lisée.
Un jeu politique pour le Parti Québécois pour réunir la population sous son égide. Pas une charte de la laïcité, mais une charte des « valeurs québécoises ».
Mais qu’est-ce que les valeurs québécoises?
— L’interdiction du crucifix à l’Assemblée nationale? Les Québécois sont majoritairement contre. Le PQ a compris le message.
— L’imposition d’un cours d’Éthique et Culture religieuse qui ne respecte pas la tradition chrétienne du Québec et impose l’initiation, selon le professeur, aux spiritualités indiennes, nouvel âge, écologistes et présente les révélations à Mahomet comme des faits, comparativement à des dires douteux des apôtres sur la résurrection du Christ? Tout sauf le christianisme… Un cours dont la population ne voulait pas. Elle n’a pas changé d’avis depuis qu’elle a pu voir le contenu illogique de ce cours relativiste où tout le monde a sa vérité qui est la bonne, du moment qu’elle respecte la pensée politiquement correcte transmise par le professeur… et par l’État. C’est ainsi, fait avéré, que l’on peut parler du bienfait de l’avortement des trisomiques dans une classe, devant des enfants qui ont dans leur propre famille, un frère ou une sœur trisomique. La blessure est profonde.
Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois, c'est aussi :
— un féminisme largement subventionné qui combat de toutes ses forces les valeurs familiales et les femmes « arriérées » qui sont heureuses de passer du temps à la maison avec leurs enfants et ne les mettent pas à la garderie pour aller travailler à l’extérieur. Un féminisme qui défend le droit de tuer pour les femmes et l’option qui leur est réservée de décider qui peut être désigné comme un enfant à naître, un bébé, ou un tas de cellules inexistant à évacuer.
— Un antichristianisme qui fait que personne ne devrait parler, ne devrait témoigner de sa foi en Dieu dans un organisme gouvernemental ou même familial, lorsqu’il s’agit de garderie.
— Un antichristianisme qui se poursuit à l’école secondaire où même les écoles privées n’ont pas le droit de donner un enseignement dans une perspective chrétienne.
— Une volonté de voir un turban, un voile, une kippa, une croix, comme une agression insupportable et inacceptable qui doit être cachée, du moins chez les fonctionnaires, employés de l’État.
— Une volonté d’enseigner une sexualité libérée de toutes les responsabilités inhérentes à un véritable amour, une sexualité casse-cœur pour tous nos enfants, en tentant de réduire les effets néfastes d’expériences sexuelles à répétition par une stupide politique contraceptive qui ne protégera même pas la santé des jeunes et perpétuera la mentalité de l’enfant vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel, donc sujet d’avortement sur demande, que ce soit pour des raisons eugéniques ou parce que l’on part en vacances, peu importe…
— Un nationalisme antipatriotique qui a honte de son passé canadien-français et catholique, et désire par conséquent créer un Québécois nouveau, sans racines, tourné vers l’avenir, en français, peu importe qu’il n’ait plus qu’une culture vide, sans âme parce qu’obligatoirement athée, implicitement sans droit d’une présence libre de la foi dans l’univers médiatique et politique. Une culture d’animal rivée à la terre, matérialiste et bestiale, qui explique que les immigrants ne veulent pas, avec raison, s’y intégrer.
— Un endoctrinement (partagé par les autres partis) sur plusieurs décennies pour faire croire aux Québécois qu’il n’est pas possible que la presque totalité de la population puisse terminer ses jours sans douleur, entourée par des soins palliatifs de qualité permettant une fin digne dans l’amour, et non dans l’achèvement d’une pseudocompassion qui n’a pas le temps d’accompagner, et accepte de considérer les plus faibles de nos sociétés comme des êtres qui perdent leur dignité et qu’il est normal de soulager de leur indignité, pour qu’ils ne se considèrent plus « avec raison », comme un fardeau pour leurs proches. L’Aide à « mourir dans la dignité » est d’abord une reconnaissance, un support au geste de « compassion » du mourant qui a la générosité de ne pas imposer son fardeau de soins à lui apporter. Merci au mourant d’avoir conscience que son état coûte cher, qu’il demande des ressources que l’on enlève à d’autres patients, qu’il n’est plus digne, de ce fait, de vivre, qu’il est indigne et égoïste de sa part, de prolonger ce temps qui n’a plus aucune signification pour la société, aucune utilité.
— Une lutte intolérante et inquisitoriale à l’« homophobie » vue comme toute pensée critique sur l’homosexualité, ou tout refus des exigences de lobbys gais, du « mariage » gai à l’adoption, à la procréation assistée et l’utilisation de mères porteuses d’élevage garanti.
— Une promotion de l’égalité qui ne tient pas compte des situations différentes et inégales…
Tout cela serait des « valeurs québécoises »?
Certainement pas. Ce ne sont que les valeurs d’une minorité au pouvoir et bien impliquée dans les médias. 90 % des journalistes travaillant pour des médias catholiques au Québec ne reçoivent pas de cartes de presse. Parce que l’on considère qu’ils ne peuvent être objectifs s’ils ont une révérence envers leurs églises particulières.
Un ancien journaliste, s’est vu lui-même refuser le renouvellement de sa carte de presse, après un interrogatoire en règle sur sa foi, même après être allé en appel, il y a une décennie de cela, alors qu’Anne-Marie Dussault avait le dernier mot au Québec sur qui pouvait obtenir une carte de presse de la fédération professionnelle des journalistes du Québec.
Le contrôle de la chaîne d’état, des informations comme des productions de fictions, de téléromans, permet de façonner une population pour l’entretenir dans la confusion et lui faire accepter pour elle-même ce qui était une histoire de nazi il y a 60 ans… Avec les progrès du lavage de cerveau par les médias, l’euthanasie des inutiles est maintenant volontaire au Québec. Et la ministre Hivon réfléchit actuellement à l’euthanasie des personnes ne pouvant donner leur consentement (Alzheimer) ou des personnes mineures pour lesquelles elle ne voit pas d’avenir, dû entre autres à leurs maladies…
Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois n’ont rien à voir avec les valeurs des Québécois. Elles ne sont au contraire que l’étalement de l’absence de valeurs d’un parti qui ne parvient pas à cacher son idéologie antireligieuse et antipatriotique. Elles ne sont que les « Valeurs » d’un parti qui a chuté dans les sondages depuis qu’il a pris le pouvoir et que les Québécois ont pu prendre connaissance, en pratique, des « valeurs québécoises » du Parti Québécois…