La Cour suprême refuse d’examiner les tentatives du gouvernement Biden d’obliger les écoles chrétiennes à loger les garçons avec les filles
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bill Chizek/Adobe Stock
24 juin 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Cour suprême des États-Unis a refusé d’examiner la cause du College of the Ozarks, dans le Missouri, contre l’administration Biden imposant une série de nouvelles exigences à l’école chrétienne pour reconnaître et accommoder « l’identité de genre » des étudiants dysphoriques, bien que les avocats représentant l’école gardent l’espoir que la plus haute cour de la nation se penchera sur les questions constitutionnelles sous-jacentes.
L’un des premiers actes du président Joe Biden a été la signature d’un décret déclarant que « mon administration a pour politique de prévenir et de combattre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle, et d’appliquer pleinement le titre VII et les autres lois qui interdisent la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle ». Il cite l’arrêt Bostock de la Cour suprême des États-Unis, selon lequel l’interdiction par la loi fédérale de la discrimination « en raison du sexe » s’étend à la « discrimination fondée sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle ».
En avril 2021, le Collège des Ozarks a intenté une action en justice pour éviter d’être contraint de modifier sa politique de longue date consistant à séparer les étudiants masculins et féminins dans les installations intimes telles que les dortoirs, en faisant valoir que le décret de M. Biden contredit la définition du « sexe » comme étant biologique au sens de la loi fédérale sur le logement équitable (Fair Housing Act, FHA), qui est établie de longue date.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis maintient l’accès à la pilule abortive mifépristone
Les juges de la Cour suprême des États-Unis 30 juin 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fred Schilling/Collection of the Supreme Court of the United States
Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Après avoir repoussé sa décision plus tôt dans la semaine, la Cour suprême des États-Unis a décidé vendredi de préserver, au moins temporairement, l’accès à la pilule abortive mifépristone alors qu’un procès contre le produit suit son cours dans le système judiciaire fédéral.
La décision en faveur de l’avortement, qui n’a pas été expliquée, a été prise par 7 voix contre 2, les juges Clarence Thomas et Samuel Alito étant les voix dissidentes.
L’affaire a été portée devant la plus haute juridiction du pays après que le juge de district Matthew Kacsmaryk ait rendu, le 7 avril à Amarillo (Texas), une ordonnance suspendant l’approbation de la mifépristone par la Food & Drug Administration (FDA), estimant que l’agence n’avait pas suffisamment étudié ses effets à long terme. Le même jour, le juge de district Thomas Rice a décidé à Spokane, dans l’État de Washington, que la pilule devait rester sur le marché dans 15 États et dans le District de Columbia.
L’administration Biden a contesté cette décision et un panel de trois juges de la Cour d’appel du cinquième circuit a partiellement bloqué la décision de Kacsmaryk, décidant que la mifépristone devait rester disponible, mais en suspendant l’approbation par l’administration de sa distribution par voie postale. L’administration a alors demandé à la plus haute juridiction du pays d’intervenir.
Bien qu’elles soient largement accessibles, les pilules abortives présentent des risques concrets pour les mères qui les prennent (en plus d’être mortelles pour les enfants à naître), en particulier lorsque les normes relatives à leur prise continuent d’être assouplies.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis rend nulle une décision concernant le veto parental à l’avortement des mineurs
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sono Creative/Adobe Stock
La Cour suprême a rendu lundi un arrêt qui, pour l’essentiel, soutient les lois sur l’implication des parents dans l’avortement.
L’affaire portée devant la plus haute juridiction du pays concernait une jeune fille de 17 ans du Missouri qui souhaitait se soustraire à la loi sur le consentement parental de l’État et avorter secrètement à l’insu de ses parents. L’État, qui interdit désormais les avortements, disposait d’une loi sur le consentement parental qui permettait de ne pas informer les parents et de ne pas recevoir leur autorisation pour un avortement que si un juge acceptait de passer outre, ce qui est généralement le cas lorsqu’il y a maltraitance à la maison.
Au cours de la procédure de demande de dérogation judiciaire de l’adolescente, Michelle Chapman, le greffier du tribunal de circuit du comté de Randolph, où vivait la jeune fille, a informé ses parents de la décision potentielle d’avorter. La jeune fille a intenté une action en justice en tant que « Jane Doe » devant le tribunal fédéral, arguant que Mme Chapman avait violé son droit à un avortement secret en informant ses parents.
Mme Chapman a fait valoir que ses actions étaient couvertes par une « immunité quasi judiciaire » et qu’elle ne pouvait pas être poursuivie, mais un tribunal fédéral inférieur et une cour d’appel fédérale n’ont pas été de cet avis.
Avant que la Cour suprême ne puisse examiner son appel, les deux parties ont demandé le rejet de l’affaire.
Aujourd’hui, la majorité de la Cour suprême a utilisé une procédure connue sous le nom de « Munsingwear vacatur » pour rejeter la décision d’une juridiction inférieure contre l’implication des parents, de sorte que l’affaire ne puisse pas servir de précédent à l’avenir — ce qui est important pour les autres États dotés de lois sur l’implication des parents. L’ordonnance rendue aujourd’hui par la Haute Cour ordonne à la cour d’appel d’annuler le jugement rendu dans l’affaire du Missouri et de le déclarer sans objet.
Le juge Ketanji Brown Jackson a exprimé son désaccord et a publié un avis dissident dans lequel il affirme que la Cour suprême a trop souvent recours à cette procédure.
« Notre système de common law part du principe que les décisions judiciaires sont précieuses et ne doivent pas être rejetées à la légère », a-t-elle déclaré.
« Quoi que les parties aient pu juger bon de convenir, nous reconnaissons depuis longtemps que l’équité ne favorise généralement pas l’emploi du Munsingwear vacatur [l’annulation de la décision] lorsque la partie qui la demande a joué un rôle dans le fait que l’affaire est devenue sans objet », a-t-elle déclaré.
Toutefois, cette décision d’une juridiction inférieure, rendue en avril dernier par la 8e cour d’appel du circuit de Saint-Louis, semble être devenue sans objet à la suite de l’arrêt Dobbs de la Cour suprême, rendu en juin dernier, qui a annulé l’arrêt Roe v. Wade.
Aucun autre juge ne s’est joint à sa dissidence, y compris les autres libéraux de la Cour. La Cour suprême n’a pas émis d’avis ou d’explication détaillée de son action.
Les médias soutiennent l’avortement, mais omettent de montrer ce que c’est
Par Paul-André Deschesnes — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
La Cour suprême des États-Unis vient de prendre une décision historique sur l’avortement. Six courageux juges viennent de mettre leur vie en danger en décrétant que l’avortement, ça relève désormais de chaque État, et non de la Cour suprême.
Les Américains sont divisés sur cette question : 50 % pour l’avortement et 50 % contre. La moitié des États (des républicains) vont mettre des restrictions pour avorter. L’autre moitié (des gouvernements démocrates de gauche) vont crier haut et fort contre ce décret de la Cour suprême, car ses États sont pour un droit illimité à l’avortement, tel que réclamé par les mouvements féministes à la mode.
En Occident, c’est la panique généralisée ! Tous les médias hurlent : C’est horrible ! Ces juges sont des talibans ! On revient au Moyen-Âge ! L’avortement, c’est une question de « santé » pour toutes les femmes ! C’est une journée noire ! C’est le retour de la Grande Noirceur ! On est outré ! C’est une onde de choc ! C’est la mentalité d’une autre époque ! C’est un recul effrayant ! Depuis deux jours, toute cette fausse information est vue et entendue partout en Occident ! C’est la fin du monde ? Faut-il se taire face à cette désinformation qui ne dit jamais « c’est quoi un avortement ? »
Le bon peuple écoute ceux et celles qui crient très fort en faveur de l’avortement, mais il refuse de s’informer sur ce qu’« en quoi ça consiste un avortement ». Même une certaine « science » refuse de voir la Vérité en face en décrétant que l’enfant à naître n’est pas une personne humaine, même pas à 6, 7, 8, 9 mois de gestation. Honte à ces ridicules « savants » !
Regardez cette courte vidéo [Attention, images pouvant choquer], et donnez-moi des nouvelles.
Le fœtus est un vrai bébé. L’avortement, c’est une boucherie. Les médias, les journaux, la télévision ne vous montreront jamais cette réalité horrible.
Même si Biden, Trudeau, Macron, Legault et tous les autres politiciens occidentaux (surtout de gauche) vous disent en s’autoproclamant « bon catholique pratiquant », que l’avortement est quelque chose d’essentiel pour l’épanouissement de la femme, c’est archifaux ! Ce sont de cyniques menteurs. Regardez cette vidéo — « Mon corps m’appartient ? » Et le corps du bébé à naître à qui appartient-il ?
Les féministes font trembler la planète. Ce sont des hypocrites, car elles refusent de montrer à la population « C’est quoi un avortement ».
L’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suiteLe juge Thomas dit que la Cour suprême devrait revoir les décisions sur le «mariage» homosexuel, la sodomie et la contraception
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 juin 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge Clarence Thomas a écrit une opinion concordante aujourd’hui dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization qui a renversé Roe v. Wade. Dans cette opinion, le juge Thomas a convenu que Roe devait être renversé et a fait valoir que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) devrait ensuite réexaminer d’autres cas de « procédure régulière substantielle ».
Il a notamment mentionné l’affaire Lawrence v. Texas, qui a invalidé les lois contre la sodomie, l’affaire Griswold v. Connecticut, qui a invalidé les lois contre l’utilisation de la contraception par les couples mariés, et l’affaire Obergefell v. Hodges, qui a déclaré un droit au « mariage » homosexuel.
Le regretté juge Antonin Scalia a prédit à juste titre en 2003 que Lawrence conduirait à la reconnaissance obligatoire du « mariage » homosexuel.
« La Cour explique bien pourquoi, en vertu de nos précédents en matière de procédure régulière substantielle, le prétendu droit à l’avortement n’est pas une forme de “liberté protégée par la clause de procédure régulière” », écrit le juge Thomas.
Bien qu’il ait écrit qu’il était d’accord pour dire que la décision d’aujourd’hui n’affecte pas ces affaires maintenant, il souhaite que la Cour les réexamine, ainsi que toutes les autres affaires connexes qui s’appuient sur une revendication de « procédure régulière substantielle ».
« Pour cette raison, dans les affaires futures, nous devrions réexaminer tous les précédents de cette Cour en matière de procédure régulière substantielle, y compris Griswold, Lawrence et Obergefell », écrit Thomas.
« Parce que la Cour applique correctement nos précédents en matière de procédure régulière substantielle pour rejeter la fabrication d’un droit constitutionnel à l’avortement, et parce que cette affaire ne présente pas l’opportunité de rejeter entièrement la procédure régulière substantielle, je me joins à l’opinion de la Cour », écrit-il encore.
Mais, dans les affaires futures, nous devrions « suivre le texte de la Constitution, qui énonce certains droits substantiels qui ne peuvent être supprimés, et ajoute, au-delà, un droit à une procédure régulière lorsque la vie, la liberté ou la propriété doivent être supprimées », a poursuivi Thomas, citant l’opinion concordante du défunt juge Antonin Scalia dans une affaire de 1994.
« La procédure régulière substantielle est en contradiction avec ce commandement textuel et a nui à notre pays de nombreuses façons », a conclu Thomas. « En conséquence, nous devrions l’éliminer de notre jurisprudence à la première occasion ».
« En choisissant de privilégier un nouveau droit constitutionnel au détriment des intérêts de la liberté de religion explicitement protégés dans le Premier Amendement, et en le faisant de manière non démocratique, la Cour a créé un problème qu’elle seule peut résoudre », a écrit Thomas en 2020, commentant le refus de la SCOTUS d’entendre une contestation du greffier du Kentucky, Kim Davis, qui a refusé d’autoriser des « mariages » entre personnes de même sexe.
« D’ici là, Obergefell continuera à avoir des “conséquences ruineuses pour la liberté religieuse” », prédisait-il.
Mgr Viganò : l’annulation de Roe — une grande victoire pour la défense du « caractère sacré de la vie humaine »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, en annulant la décision Roe v. Wade de 1973, a guéri une vulnus [blessure] constitutionnelle et, en même temps, a restauré la souveraineté des États individuels après presque cinquante ans.
La décision de la Cour suprême n’a pas annulé le « droit à l’avortement » ─ comme le prétend le discours dominant ─ mais elle a plutôt annulé la « légalisation obligatoire de l’avortement dans tous les États », rendant le pouvoir de décider de la « profonde question morale de l’avortement » au « peuple et à ses représentants élus », auxquels Roe v. Wade l’avait retiré, contrairement aux prescriptions de la Constitution des États-Unis.
Ainsi, la tentative d’intimidation à l’égard des juges de la Cour suprême, qui a commencé par la fuite malveillante du projet de décision par des membres du lobby pro-avortement, a échoué, tout comme la rhétorique de mort de la gauche démocrate, alimentée par des mouvements et des groupes extrémistes financés par l’Open Society de George Soros. Et il est significatif de voir à quel point la réaction a été violente et intolérante de la part de libéraux autoproclamés, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations de politiciens et de chefs d’État du monde occidental.
En fait, les éléments suivants devraient suffire à faire comprendre l’importance de cette décision : les attentats perpétrés par les groupes « pro-choix », les agressions contre les organisations pro-vie, la profanation d’églises, les scènes d’hystérie de la part des partisans du droit de tuer la vie innocente de l’enfant à naître, réunissant de manière emblématique les membres du parti démocrate financés par Planned Parenthood, elle-même financée par le gouvernement ; la gauche éveillée ; les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab ; les membres de la franc-maçonnerie internationale ; les idéologues du changement vert et de la réduction démographique ; les propagandistes de la théorie du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel ; les adeptes de l’église de Satan, qui considèrent l’avortement comme l’un de leurs « rites » de culte ; ceux qui récoltent et vendent des fœtus humains dans les cliniques de la mort ; ceux qui vendent des « vaccins » produits au moyen de [lignées de cellules de] fœtus humains ; et ceux qui soutiennent la farce de la pandémie et leur train grotesque d’« experts », qui s’accordent tous à dire que leur hégémonie culturelle est désormais menacée, une hégémonie qui, depuis 1973, a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain au Moloch du politiquement correct.
Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain son propre drapeau idéologique en imposant à la population un traitement génique expérimental contre toute évidence scientifique, déchire aujourd’hui ses vêtements en revendiquant le droit à l’autonomie corporelle des femmes et le droit de tuer la vie que la mère porte dans son sein.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteClarence Thomas condamne les manifestations pro-avortement au domicile des juges: «Agissez comme il se doit» et cessez de «piquer des crises»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au cours d’un événement public vendredi soir, le juge Clarence Thomas a condamné les manifestations en faveur de l’avortement qui ont eu lieu ces derniers jours au domicile de membres de la Cour suprême, après la nouvelle, diffusée la semaine dernière, d’une fuite d’un projet de décision de la Cour suprême des États-Unis qui annule Roe v. Wade.
Dans tout le pays, les partisans radicaux de l’avortement se livrent à des actes de violence, lançant des bombes incendiaires contre des groupes pro-vie, vandalisant et perturbant des églises, forçant les centres de grossesse à fermer et organisant des manifestations d’intimidation devant les maisons des membres de la Cour suprême.
Le juge Thomas a déclaré que les conservateurs ne protesteraient pas au domicile des juges de la Cour suprême si les rôles étaient inversés sur une éventuelle décision de la Cour suprême.
« Vous ne vous rendriez jamais chez les juges de la Cour suprême lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. Nous ne faisions pas de crises de colère. Je pense qu’il nous incombe [...] de toujours agir de manière appropriée et de ne pas rendre la monnaie de la pièce », a-t-il déclaré.
M. Thomas a déclaré que la fuite du projet d’annulation de l’arrêt Roe a endommagé à jamais la Cour suprême et la confiance qui s’était établie entre ses membres pendant des centaines d’années.
« Lorsque vous perdez cette confiance, surtout dans l’institution dans laquelle je me trouve, cela change fondamentalement l’institution », a déclaré M. Thomas au sujet du projet d’avis qui suggère que la Cour suprême est prête à annuler Roe v. Wade. « Vous commencez à regarder par-dessus votre épaule. C’est comme une sorte d’infidélité que vous pouvez expliquer, mais que vous ne pouvez pas défaire. »
Selon l’Associated Press, un participant à l’événement public a interrogé Thomas sur la relation entre les juges et le Congrès et il a répondu que le plus gros problème est au sein de la Cour.
« Eh bien, je suis juste inquiet de le garder à la Cour maintenant. » Il a ajouté: « Ce n’est pas la Cour de cette époque ».
Il a déclaré qu’avant la fuite de l’avis à Politico, le 2 mai, « personne n’aurait pu imaginer que même une ligne d’un projet d’avis serait divulguée à l’avance, et encore moins un projet entier de près de 100 pages ».
Associated Press note : « Thomas a déclaré qu’auparavant, “si quelqu’un avait dit qu’une ligne d’une opinion” serait divulguée, la réponse aurait été : “Oh, c’est impossible. Personne ne ferait jamais ça." »
« Maintenant, cette confiance ou cette croyance a disparu pour toujours ».
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
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