Le nouveau documentaire « Roe Canada » pour inspirer les pro-vie au Canada
Par Carlos Prado — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le documentaire Roe Canada sera disponible avec des sous-titres français. — A.H.
22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Un nouveau documentaire donne aux Canadiens pro-vie une mission étape par étape dans l’espoir d’accomplir la victoire de leur vivant. Le film Roe Canada : The True North in a Post-Roe World (Roe canada : La terre de nos aïeux dans un monde post-Roe), des cinéastes canadiens Dunn Media, cherche à apporter un nouveau souffle au Canada après la chute de Roe v. Wade aux États-Unis.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le réalisateur et producteur Kevin Dunn a déclaré que ce documentaire est un projet de passion qu’il cherchait à réaliser depuis des années.
« J’ai souvent dit qu’il s’agissait d’une lettre d’amour au mouvement pro-vie », a-t-il déclaré. « Je cherchais une occasion d’aborder l’histoire du mouvement pro-vie ici au Canada, mais je n’avais jamais eu de raison de le faire. »
Les choses ont changé lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade dans l’affaire historique Dobbs v. Jackson, en juin 2022. M. Dunn espère profiter de cet élan pour faire passer le principal message de son documentaire : « Ne perdez pas espoir, ne perdez pas espoir ».
Lire la suiteSaint Jean-Baptiste, patron des Canadiens français — anniversaire de la chute de Roe
Saint Jean-Baptiste par le Titien.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Museo del Prado/Wikimedia Commons
Saint Jean-Baptiste, « précurseur du vrai Dieu » comme le chante notre hymne national, est pour ainsi dire l’âme de la nation canadienne-française. Jean-Baptiste qui est « la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur » (Jn 1,23) a consacré sa vie à la glorieuse mission que Dieu lui avait confiée : préparer les âmes à la venue du Christ.
C’est d’une mission similaire que notre nation a été investie : porter l’évangile du Christ aux peuples d’Amérique du Nord, pour apporter « la vraie lumière, qui éclaire tout homme venant en ce monde » (Jn 1,9). Et c’est avec zèle que nos ancêtres, dignes hérités de la France catholique, se sont acquittés de cette tâche divine. Notre nation est demeurée chrétienne jusqu’à récemment, rayonnant à travers le monde cet esprit missionnaire.
Le Pape saint Pie X ne s’y est pas trompé quand il nous a donné pour patron l’illustre saint Jean-Baptiste. Le Pape Pie X a attribué, fait particulier, Jean-Baptiste à un peuple, les Canadiens français, et non à un territoire, ce qui montre qu’il comprenait avec pertinence la situation de notre nation.
La décadence et la disparition de notre nation ont commencé avec le rejet de la foi de ses ancêtres, de la foi de Jean-Baptiste. Tant que notre peuple a été fidèle a sa foi, il n’a cessé de grandir et de s’accroître. Quand il est devenu « laïciste », ou du moins une partie de celui-ci, il s’est divisé, adoptant toute sorte de pratiques abjectes, comme l’avortement, à tel point que ses dirigeants proclament que cette dernière pratique fait partie des « principes fondamentaux du Québec ». Absurdité sans nom ! On ne fonde pas un peuple sur ce qui le détruit. Une nation ne peut pas être une nation si elle tue sa descendance, sa natalité : elle cesse d’être...
Saint Jean-Baptiste a été un farouche défenseur du mariage. Il est significatif que ce soit en défendant cette sainte institution que l’« homme envoyé de Dieu » (Jn 1,6) a perdu la vie, c’est dire en effet l’importance du lien matrimonial et de son importance en tant que fondement de la famille.
Ainsi, demandons à saint Jean-Baptiste qu’il nous obtienne le courage et l’humilité qui l’animaient afin d’être comme lui d’ardents hérauts du Christ et pour défendre les vraies vertus du Canada français, dont l’une des plus éminentes est le respect du mariage et de la famille.
Aujourd’hui, en plus de la Saint-Jean, c’est le premier anniversaire de la chute du jugement Roe vs Wade chez nos voisins étatsuniens, une victoire majeure pour les pro-vie dans ce pays et signe d’espoir pour tous les pro-vie du monde. C’est, en effet, le jour habituel de la Nativité de saint Jean-Baptiste, et exceptionnellement de la fête du Sacré-Cœur, que le jugement Dobbs, invalidant Roe, a été rendu en 2022.
Vous souhaitant une bonne Saint-Jean,
Augustin Hamilton
L’avortoir à l’origine du renversement de Roe v. Wade devient un magasin de meubles
Le bâtiment de l'ancien Jackson Women's Health Organization, avortoir à l'époque.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
3 mars 2023, Jackson (LifeSiteNews) — Le centre d’avortement, à l’origine de la contestation de la loi pro-vie du Mississippi qui a finalement conduit à l’annulation de Roe v. Wade, a officiellement fermé ses portes.
L’établissement Jackson Women’s Health Organization avait contesté l’interdiction de l’État d’avorter à partir de 15 semaines, ce qui a finalement conduit à la décision de la Cour suprême des États-Unis de juin 2022, dans l’affaire Dobbs v. Jackson, d’annuler Roe et de renvoyer la question de l’avortement aux États.
L’établissement a été fermé pendant des mois, mais des nouvelles récentes ont confirmé que le bâtiment ne sera plus utilisé comme centre d’avortement.
« Il est incroyable de voir la Pink House [Maison rose] de Jackson peinte en blanc », a écrit la journaliste Shalina Chatlani sur Twitter. « Cette clinique était au cœur de l’affaire de la Cour suprême qui a renversé Roe v. Wade. Et maintenant, elle est transformée en un magasin de consignation de luxe dans un quartier très embourgeoisé ».
« Le magasin de consignation de luxe Hunt The Shop va quitter son emplacement sur Old Canton Road pour s’installer dans l’ancienne clinique », rapporte WLBT.com. « Le magasin est connu pour ses meubles et ses articles de maison uniques en leur genre. Les équipes de construction étaient sur place cette semaine pour réaménager l’ancienne clinique et repeindre l’extérieur rose… en blanc. »
La fermeture de l’établissement et son nouveau départ en tant que magasin est le dernier développement positif depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022.
Lire la suiteL’horrible couverture médiatique des grands médias sur la Floride montre qu’ils sont prêts à tout pour défendre l’avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
22 février 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des deux dernières années, à l’approche de la chute de l’arrêt Roe, les médias grand public ont mis les bouchées doubles pour terrifier le public avec les horreurs qui pourraient se produire si l’avortement était interdit partout aux États-Unis. Les mensonges sur l’Amérique avant Roe ont été à nouveau ressassés pour assurer à tous que l’Amérique après Roe serait sensiblement la même. Comme nous l’avons vu lors des référendums sur l’avortement dans le Michigan et ailleurs pendant les élections de mi-mandat de 2022, le public a été assailli d’histoires terribles de femmes mourant dans des ruelles et se voyant refuser des traitements nécessaires pour leur sauver la vie. La presse utilise le même livre de jeu qu’en Irlande, où la mort de Savita Halappanavar a été utilisée pour légaliser l’avortement en Irlande, alors qu’elle n’avait rien à voir avec l’avortement.
Mais ce qui est encore plus grotesque, c’est le flot d’histoires mettant en scène ce que j’appelle « l’eugénisme compassionnel » : des histoires déchirantes de parents qui, après que l’on ait diagnostiqué un handicap ou une maladie limitant la durée de vie de leur enfant, décident d’avorter. Dans presque toutes les histoires, l’auteur précise que l’enfant était désiré ; dans toutes les histoires, l’avortement est présenté comme un acte d’amour — une décision déchirante prise non pas pour éviter d’avoir à faire face à un enfant handicapé ou à une vie courte, mais pour le bien de l’enfant. Le principe eugénique sous-jacent — à savoir que le bébé est mieux mort que handicapé — n’est jamais abordé.
Ces histoires sont déchirantes mais aussi sinistres. Leur but est de persuader les lecteurs que l’avortement à un stade ultérieur devrait être possible au cas où l’on diagnostiquerait une anomalie, un handicap ou une difformité chez un enfant. La logique est simple et brutale : si nous interdisons l’avortement à n’importe quel stade, les mères ne pourront pas faire tuer ces enfants. La grossesse peut être désirée, mais ces enfants particuliers ne le sont pas, et c’est pourquoi leurs parents choisissent l’avortement plutôt que de laisser leurs enfants vivre leur courte vie entourés de l’amour de leur famille. Mais l’avortement n’est pas le seul choix possible, et il est grotesque de le présenter comme tel.
Lire la suiteLes États-Unis de l’après-Roe : 88 centres d’avortement ferment, mais l’envoi de pilules abortives entre États augmente
Par Cheryl Sullenger et Sarah Neely (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
17 novembre 2022 (Operation Rescue) — Depuis que la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade et Planned Parenthood v. Casey le 24 juin 2022, le paysage de l’avortement aux États-Unis a radicalement changé.
Selon une enquête menée par Operation Rescue en octobre et novembre sur l’ensemble des établissements pratiquant l’avortement à l’échelle nationale, il existe actuellement 683 établissements ou entreprises pratiquant l’avortement dans 36 États et le District de Columbia.
Il s’agit du nombre le plus faible d’établissements pratiquant l’avortement aux États-Unis depuis près de cinq décennies.
En 1991, les États-Unis comptaient 2 176 établissements pratiquant l’avortement. Depuis lors, leur nombre a diminué de 68 %, ce qui est remarquable. Il ne fait aucun doute que le mouvement pro-vie est en train de gagner la longue bataille pour mettre fin à l’avortement.
« La baisse du nombre de centres d’avortement se traduit par des vies sauvées », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Nous célébrons ces bébés sauvés, ces cliniques fermées et ces nouveaux États sans avortement — ce que nous n’avons pas vu depuis 1973, lorsque Roe a été imposé à notre nation. Cependant, nous restons troublés par l’augmentation de l’utilisation des médicaments abortifs et l’augmentation irresponsable de la distribution de ces pilules dangereuses par la poste. Il reste encore beaucoup à faire pour protéger chaque vie innocente de la pratique barbare de l’avortement, mais nous pouvons et devrions être très encouragés par les victoires durement acquises qui nous ont menés jusqu’ici. »
Le statut des lois des États reste en évolution, car plusieurs lois pro-vie ont été contestées devant les tribunaux et d’autres États cherchent à adopter des restrictions à l’avortement lors des prochaines sessions législatives de l’année 2023. Les chiffres d’Operation Rescue représentent un instantané dans le temps. Pour obtenir les chiffres les plus récents sur les cliniques d’avortement en temps réel, veuillez consulter le site AbortionDocs.org.
Lire la suiteUn avortoir du Wisconsin met la clé sous la porte après trente ans d’existence
Pro-vie se tenant devant l'avortoir fermé de Milwaukee au Wisconsin.
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pro-Life Wisconsin
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Un autre centre d’avortement aux États-Unis a fermé définitivement ses portes après la décision de la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade en juin.
Un bâtiment appartenant à l’ancien avortoir d’Affiliated Medical Services à Milwaukee, dans le Wisconsin, a été mis en vente après avoir fourni des avortements pendant trois décennies.
« Personne n’a jamais vu sa santé s’améliorer en franchissant les portes d’Affiliated Medical Services (AMS) ou de tout autre centre d’avortement », a déclaré Dan Miller, directeur d’État de Pro-Life Wisconsin, dans un courriel adressé à LifeSiteNews, tout en se réjouissant de la fermeture de l’usine d’avortement. « Ils n’ont jamais offert de soins de santé, seulement la mort aux enfants. Personne n’a jamais été guéri là-bas ».
Les avortements sont devenus illégaux le 24 juin dans le Wisconsin après la décision de la Cour suprême qui a ramené l’État à sa loi de 1849 qui interdit strictement les avortements sauf pour sauver la vie de la mère.
« Ce centre d’avortement particulier a été victime de l’affaire Dobbs v. Jackson, il n’y a aucun doute là-dessus », poursuit Miller. « Cependant, la seule chose qui empêche les avorteurs de tuer des bébés ici après l’affaire Dobbs était une interdiction totale de l’avortement rédigée par nos ancêtres en 1849, la loi d’État 940.04. Elle contient une exception large et indéfinie concernant la vie de la mère, mais cette loi est la seule raison pour laquelle les bébés du Wisconsin ne sont pas massacrés à AMS ou dans les trois autres centres d’avortement de Planned Parenthood à Milwaukee, Madison et Sheboygan. »
M. Miller a témoigné qu’il a personnellement passé « plus de 6 500 heures devant des centres d’avortement » et qu’il a « documenté 1 691 bébés sauvés de l’avortement à Affiliated Medical Services depuis le 3 août 2010 ».
Lire la suite10 000 avortements auraient été évités dans les deux premiers mois suivant l’annulation de Roe v. Wade
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie
31 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Les lois pro-vie adoptées au niveau des États ont sauvé plus de 10 000 bébés à naître au cours des deux premiers mois après l’annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême, selon des données partagées exclusivement avec le site d’analyse statistique FiveThirtyEight.
« … au cours des deux mois qui ont suivi la décision de la Cour suprême, il y a eu 10 570 avortements de moins par rapport aux estimations antérieures à la décision Dobbs », a indiqué le site dans un rapport publié le 30 octobre.
L’analyse statistique des taux d’avortement au lendemain de la décision historique de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, qui a éliminé le « droit à l’avortement » au niveau fédéral, montre que les taux d’avortement ont baissé ou même disparu dans les États dotés de lois pro-vie, alors qu’ils ont augmenté dans les États voisins sans interdiction de l’avortement.
Selon le rapport, les États dont le taux d’avortement a baissé dans les mois qui ont suivi l’abrogation de la loi Roe v. Wade ont enregistré environ 22 000 avortements de moins, tandis que les États favorables à l’avortement ont vu le nombre d’avortements augmenter « d’environ 12 000 », car des femmes se sont apparemment déplacées en dehors de leur État pro-vie pour tuer leur enfant à naître.
Cependant, le média a noté que l’augmentation compensatoire des avortements dans certains États « n’était pas suffisante pour compenser le recul » en matière d’avortements au niveau national. Au contraire, les lois pro-vie semblent avoir empêché plus de 10 000 avortements dans le pays.
Lire la suite« Roe c. Wade est renversé, mais la lutte n’est pas finie! » Entrevue avec l’Abbé J.-Réal Bleau
L’abbé Joseph-Réal Bleau avec son livre sur l’avortement publié lors de son doctorat en Théologie morale en 1971.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D’Arc ©
Suite au renversement historique aux États-Unis de l’arrêt Roe c. Wade, il est légitime de se poser des questions sur l’avenir du Québec et du Canada au sujet de l’avortement. Allons-nous suivre les pas des États-Unis ou allons-nous continuer vers une culture encore plus progressive et « pro-choix »? Devrions-nous lutter contre ce qui jadis était inacceptable ou devrions-nous changer nos façons de penser et adhérer à l’esprit des temps modernes?
Lors de ce questionnement qui rend notre société perplexe, nous avons consulté l’abbé Joseph-Réal Bleau, auteur d’un livre sur l’avortement qu’il a publié lors de son doctorat en Théologie morale à l’université Grégorienne de Rome en 1971. Aujourd’hui, on peut facilement trouver ce livre aussi pertinent que l’encyclique de Jean-Paul II, Evangelium Vitæ, dont nous avons discuté avec l’abbé Francis Bégin.
À l’occasion de la publication de ses archives et conférences sur son site https://lumenc.org/#, nous présentons ainsi un entretien entre l’abbé J.-Réal Bleau et notre journaliste Joanne.
Joanne pour CQV : Quand vous avez publié votre livre en 1971, l’avortement n’était pas encore décriminalisé au Canada?
L’abbé J.-Réal Bleau : Pas complètement, mais il y avait déjà des tendances à légaliser l’avortement, de manière que ce soit un meurtre légal, évidement sans parler de meurtre.
Joanne pour CQV : Quelles tendances aviez-vous observées plus précisément dans ces temps-là?
L’abbé J.-Réal Bleau : Dans les années 60, on parlait beaucoup d’avortement dans les circonstances graves, par exemple lorsque la vie de la mère était en danger et on disait que dans de telles circonstances, l’avortement devrait être permis, mais la vérité, c’est que même dans de telles circonstances, l’avortement ne devrait pas être permis. Il y a de beaux exemples comme celui d’une docteure italienne qui se nommait Joanna (Gianna Beretta Molla) et qui a donné sa vie, car elle ne voulait pas d’avortement lors de l’accouchement de son quatrième enfant.
Lire la suiteLa Cour fédérale confirme la loi du Missouri interdisant l’avortement des bébés atteints de trisomie 21
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Une loi du Missouri qui protège les bébés à naître atteints du syndrome de Down (ou trisomie 21) contre la discrimination est désormais en vigueur suite à la décision d’une cour d’appel fédérale vendredi.
Selon le bureau du procureur général du Missouri, Eric Schmitt, la Cour d’appel du huitième circuit a annulé deux décisions de tribunaux de district qui bloquaient la loi, en citant le récent arrêt de la Cour suprême des États-Unis, Dobbs v. Jackson Women’s Health.
Cela signifie que l’État peut commencer à appliquer la loi pro-vie, qui interdit les avortements fondés uniquement sur un diagnostic prénatal de trisomie 21.
« Cette décision était attendue à la lumière de l’arrêt Dobbs, mais elle est néanmoins la bienvenue », a déclaré Samuel H. Lee, de Campaign Life Missouri, dans un courriel adressé à LifeNews.com. « Les critiques pro-avortement disaient que le HB 126 était inconstitutionnel, mais le dernier jugement... démontre que la persistance des législateurs, avocats et militants pro-vie peut mettre fin à la discrimination mortelle des enfants dans l’utérus. »
La mesure relative au syndrome de Down fait partie d’une loi pro-vie plus large, le projet de loi 126 de la Chambre des représentants de l’État, qui protège les bébés à naître en interdisant les avortements dans presque tous les cas. À la suite du jugement rendu vendredi, M. Lee a déclaré que toutes les dispositions de cette loi de 2019 sont désormais en vigueur.
Le procureur général Schmitt, dont le fils est handicapé et non verbal, a été un ardent défenseur de la loi pro-vie. Dans une déclaration lundi, il a célébré le jugement comme une victoire pour la vie.
« Les personnes atteintes de trisomie 21 apportent joie, amour et lumière à ceux qui les entourent et à la société dans son ensemble. Ce sont des filles et des fils, des sœurs, des frères et des amis », a déclaré M. Schmitt. « Un diagnostic prénatal du syndrome de Down ne devrait pas être une sentence de mort, et grâce à nos efforts, ce n’est plus le cas. »
Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, et l’American Civil Liberties Union ont contesté la loi devant les tribunaux, arguant qu’elle violait l’arrêt Roe v. Wade.
Cependant, le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a invalidé Roe dans une victoire historique pour la vie. Désormais, le Missouri et une douzaine d’autres États protègent à nouveau les bébés à naître contre l’avortement.
Les bébés à naître atteints de trisomie 21 et d’autres handicaps sont ciblés pour les avortements. Dans certains pays, le taux d’avortement atteint 100 % après un tel diagnostic prénatal, et de nombreux parents sont poussés par les médecins et les conseillers en génétique à avorter leur bébé à naître.
Lire la suiteSelon Maxime Bernier, chef du Parti populaire, il n’y a pas de « droit constitutionnel à l’avortement » au Canada
Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flick/Wikimedia Commons
12 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC), a dénoncé le meurtre tardif des bébés à naître comme étant « odieux », affirmant que le moment est venu de tenir un débat sur l’avortement au Canada.
« Il est parfaitement légal de tuer un bébé à naître pleinement développé au cours du troisième trimestre d’une grossesse, un bébé qui serait viable s’il naissait prématurément », a écrit Bernier dans un bulletin envoyé à ses partisans la semaine dernière.
« Je trouve cela odieux. Cela revient à autoriser l’infanticide. Qu’il y en ait peu ou beaucoup n’est de toute façon pas pertinent. Un meurtre est un meurtre et il devrait être proscrit. »
Bernier a commencé son courriel en soulignant que le Canada en fait n’a aujourd’hui aucune loi sur l’avortement, et qu’il n’y a pas de « droit constitutionnel à l’avortement ».
« En raison de ce vide juridique, il n’y a aucun obstacle légal au Canada pour avoir un avortement à n’importe quel stade de la grossesse — y compris jusqu’à quelques minutes avant la naissance de l’enfant », a noté Bernier.
Bernier a écrit que lorsque la question des avortements tardifs est soulevée, les gens prétendent que « cela peut être techniquement légal, mais que cela ne se produit jamais, sauf dans de très rares circonstances, lorsque l’enfant a des malformations fatales ou que la vie de la mère est menacée ».
« Ce n’est pas vrai. Bien que les statistiques soient difficiles à obtenir en raison de leur nature controversée, nous savons que de tels avortements tardifs se produisent au Canada », a-t-il ajouté.
Bernier a mentionné un rapport de La Presse de 2019 qui montre que « plus de 20 Québécoises sont envoyées chaque année dans les quelques cliniques américaines offrant des avortements tardifs “sans restriction”, tous les coûts étant couverts par le gouvernement. »
« Compte tenu du débat croissant aux États-Unis — qui a récemment abouti à l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême — les autorités sanitaires du Québec disaient à l’époque vouloir “rapatrier ces services” et les fournir dans la province. C’était difficile parce que très peu de médecins sont prêts à pratiquer de tels avortements pour des raisons éthiques évidentes », a fait remarquer M. Bernier.
Lire la suite