Le blogue d'Augustin Hamilton - Campagne Québec-Vie
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Remise du prix Gilles Grondin au Dr Saba, pro-vie québécois d'exception


Remise du prix Gilles Grondin au Dr Paul Saba.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos de Paul Lauzon

Le 24 février 2024, nous avons fêté, lors de notre souper bénéfice à l’église Saint-Ambroise de Montréal, les 35 ans de Campagne Québec-Vie (CQV), organisme voué à la protection de l’enfant à naître depuis 1989.

70 personnes, environ, sympathisants et bénévoles se sont réunies dans une atmosphère chaleureuse, nous avons remis à cette occasion le prix « Gilles Grondin » au Dr Paul Saba, pro-vie québécois d'exception.

Parmi les orateurs, Mario Richard, vice-président de CQV, a évoqué la mémoire de Gilles Grondin, fondateur et premier président de CQV, qui s’attachait à souligner le lien entre l’avortement et le grave problème de dénatalité du Québec, n’hésitant pas à qualifier la pratique abortive d'autogénocide.


Mario Richard, vice-président de CQV.

Joseph Blain, sympathisant de longue date de CQV, a rappelé les premières années de Campagne Québec-Vie et ses péripéties.


Joseph Blain.

Georges Buscemi, président actuel de CQV, a présenté ses débuts dans le mouvement pro-vie, les débuts des 40 Jours pour la Vie à Montréal, expérience durant laquelle il a vu combien l’indifférence est pire que l’hostilité ouverte.


Georges Buscemi, président de CQV.

Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie, a expliqué le principe de subsidiarité, l’importance d’agir localement et d’interpeller ses élus locaux (conseillers municipaux, députés à leurs bureaux locaux), ainsi que l’importance d’une société chrétienne, hors de laquelle les lois que nous votons ne « colleront pas » et seront rapidement rejetées.


Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la Vie.

Le Dr Paul Saba a souligné l’importance d’une l’éthique basée sur celle du Bon Samaritain et la nécessité d’une société chrétienne. Il a présenté son livre « Fait pour vivre ».


Le Dr Paul Saba.

Brian Jenkins, vice-président de CQV et actuel organisateur des 40 Jours pour la Vie (qui ont lieu en ce moment) s’est occupé de l’animation.


Brian Jenkins, vice-président de CQV.

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Le pasteur Art Lucier en médiation avec le gouvernement du Québec pour annulation d’un événement jugé pro-vie


Art Lucier.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Thévox Actualités/YouTube

Dans l’émission de Jean-François Denis sur ThéoVox Actualités du 2 février 2024, le pasteur Art Lucier explique les tenants et aboutissants de l’affaire qui l’oppose au gouvernement du Québec.

Pour rappel, le ministre Caroline Proulx avait enjoint le président du Centre des congrès de Québec d’annuler un contrat passé entre la société d’État et Harvest Ministries International (HMI) pour un événement de dix jours parce que jugé pro-vie. Après acte — après que HMI eût fait remarquer que, bien que les membres de HMI fussent pro-vie, l’événement de nature religieuse n’avait pas pour but de parler de l’avortement mais, comme l’explique Art Lucier, d’apporter la « réconciliation entre les premières nations les Anglais et les Français » —, le gouvernement a refusé de reconnaître ses torts, Mme Proulx ajoutant qu’on ne pouvait laisser des pro-vie produire un événement dans une institution d’État.

HMI a engagé une poursuite contre le gouvernement du Québec et devait avoir une séance de médiation avec ce dernier le 6 février. Art Lucier a révélé lors de l’émission que le gouvernement avait précédemment proposé 100 000 $ pour que HMI cesse ses poursuites. Art Lucier a refusé, ce qu’il demande surtout c’est que le gouvernement reconnaisse avoir enfreint la loi et est prêt, si son protagoniste s’y refuse lors de la médiation, à aller en cour.

Art Lucier tiendra un point de presse aujourd’hui à 14 h pour rendre comptes des résultats des médiations et des actions à suivre.

À la demande de Jean-François Denis s’il viendrait à la première Marche pour la Vie à Québec, Art Lucier a répondu qu’il viendrait volontiers et qu’il inviterait certainement des Canadiens à se joindre aux Québécois pro-vie.

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Le gouvernement du Québec dilapide 1,4 M$ pour financer 4 organismes pro-avortement

Billets de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik

Le gouvernement du Québec a annoncé par le truchement de Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et responsable de la Condition féminine, le financement de 1,4 million de dollars accordé à quatre organismes pro-avortement.

Les organismes en question sont SOS Grossesse, le mal nommé, SOS Grossesse Estrie, Grossesse-Secours inc. et l’immanquable Fédération du Québec pour le planning des naissances — branche québécoise de l’International Planned Parenthood Federation.

Mais à quoi va servir argent ?

Selon Radio-Canada, qui rapporte les propos de Mme Biron :

L’aide financière doit permettre, entre autres, « de renforcer la sensibilisation et d’offrir de l’information neutre et véridique, fondée sur des données probantes, en matière de grossesse non planifiée ou de prévention des grossesses non désirées, ainsi que de soutenir les personnes faisant face à une grossesse non planifiée ».

Car, explique Mme Biron, soucieuse que l’infirmation du jugement Roe c. Wade survenu aux États-Unis ne se reproduise au Canada, et donc au Québec :

« Avec l’invalidation de l’arrêt Roe c. Wade aux États-Unis, je suis préoccupée par la protection du droit des femmes de choisir l’avortement. Au Québec, c’est un droit fondamental que notre gouvernement s’engage à préserver. C’est notre devoir de le garantir ».

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Notre événement Étudiants pour la Vie Montréal


L'événement Étudiants pour la Vie Montréal du 26 janvier 2024.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)

Nous avons tenu cette année notre deuxième événement Étudiants pour la Vie Montréal le 26 janvier 2024, aux bureaux de Campagne Québec-Vie.

Une vingtaine de participants étaient présents, avec pour conférenciers Blaise Alleyne du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, Katie Somers du Toronto Right to Life et Johanne de Verteuil d’Accueil Grossesse, et avec la présence de Julia Bissonnette de la Coalition nationale pour la Vie.

Divers aspects du mouvement pro-vie ont été abordés lors des allocutions, dont l’apologétique pro-vie et l’aide aux femmes enceintes.

Cet événement était également destiné à rassembler les étudiants pro-vie pour qu’ils puissent établir des liens entre eux — objectifs que nous pouvons estimer remplis !

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36 ans de vide juridique sur l’avortement de l’enfant à naître au Canada

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : gesrey/Adobe Stock

Cela fait 36 ans que le Canada vie dans un vide juridique au sujet de l’avortement depuis que la Cour suprême a rendu le jugement R. c. Morgentaler, le 28 janvier 1988.

Depuis cette funeste décision, plus de 3 millions de bébés canadiens ont été avortés.

Certains, malgré ce massacre inouï et actuel des innocents, clament que l’avortement n’est pas assez accessible...

Le député du PLQ Brigitte Garceau écrit à ce propos sur X :

« Il y a 36 ans aujourd’hui, la Cour suprême du Canada prononçait un jugement historique dans l’arrêt Morgentaler qui décriminalisait complètement l’avortement.

Malgré le droit à l’avortement, l’accès des femmes aux services d’avortement demeure encore très inégal. Nous devons continuer à déployer nos efforts pour prioriser et assurer l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec. »

L’idée selon laquelle l’accès à l’avortement est « très inégal » au Québec est ridicule si l’on considère le nombre hallucinant d’avortements qui y est perpétré et que l’accès aux vrais soins est très déficient — quand on songe qu’il faut attendre souvent des mois pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ! Cette promotrice de l’avortement ferait mieux de s’occuper des vraies lacunes du système de santé.

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Un médecin de Montréal radié trois mois pour avoir « mégenré » un « transgenre »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock

Le Dr Raymond Brière, qui exerce la médecine à Montréal, s’est vu radié pour trois mois par le Conseil de Discipline pour avoir « mégenré » une femme se disant homme qui l’avait consulté afin d’obtenir un traitement hormonal de transition. Le Dr Brière purge également sa peine pour n’avoir pas redirigé la patiente vers un collègue.

Le Conseil de discipline déclare dans sa décision concernant le Dr Brière qu’un médecin doit respecter l’« identité de genre » du patient si celui-ci en fait la demande. La Presse rapporte :

Selon le Conseil de discipline, si un patient « estime que son identité de genre ne correspond pas au sexe figurant à son acte de naissance, il peut demander qu’on le désigne par l’identité qu’il exprime ; la rencontre médicale doit alors se dérouler dans le respect de cette identité de genre ».

Certes, le médecin a commencé à « mégenrer » la patiente, ce qui à mon avis ne constitue en rien une faute, suite à un désaccord entre eux sur un détail d’un possible processus de transition qui impliquait que la patiente a un corps de femme.

Détail curieux, s’il y a autant de détails sur l’affaire c’est que la patiente a enregistré la conversation. Pour quelle raison donc tenait-elle à enregistrer le Dr Brière qui était son médecin de famille depuis 2018 ? Si elle n’avait pas confiance en lui, pourquoi donc allait-elle le consulter ? Était-ce un piège tendu à ce médecin qui exerce la médecine depuis 40 ans ?

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Décès de Mélanie Lachance


Lâcher de ballons en hommage à Mélanie Lachance sur le terrain de l'église de Saint-Georges Ouest en Beauce.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : BeauceTV/Facebook

Mélanie Lachance, surnommée la « Fée Orange » par les nombreuses personnes qui la connaissaient, est décédée le 13 janvier 2024. Atteinte d'une récidive de cancer, elle aurait bien été euthanasiée à 13 h ce samedi comme elle l’avait planifiée longtemps d’avance, selon un message publié sur Facebook par une de ses filles, et selon ce qu’en rapporte Cool FM dans ses nouvelles en Beauce.

Dans son message, la fille de Mélanie Lachance, Elsy Nunez, adresse un adieu touchant à sa mère, lui disant combien elle l’aime et combien elle respecte sa décision. Cependant, elle exprime également son regret qu’elle soit partie et son désir qu’elle eût changé d’avis.

Et c’est bien là l’un des aspects pervers de l’euthanasie. Quand une personne meurt naturellement, c’est-à-dire des causes de sa maladie, les proches du défunt sont devant un fait qui ne pouvait être évité, la mort de l’être cher n’aura pas été de son fait ni du fait de personne, l’être aimé aura été là aussi longtemps que la vie lui permettait et ne laissera pas le sentiment d’avoir retranché de son temps à ses proches.

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L’euthanasie prochaine de Mélanie Lachance

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Serhii/Adobe Stock

Mélanie Lachance va bientôt mourir par euthanasie, le samedi 13 janvier, si tout se passe comme elle l’a planifié. Âgée de 42 ans et atteinte d’une récidive de cancer, elle a décidé de ne pas suivre un traitement anti-hormonal qui pouvait ralentir la progression de la maladie, mais aurait prolongé un état de santé pénible, et d’anticiper sur la mort. Elle s’était donné un an environ pour vivre toutes sortes d’aventures et de voyages avant de mourir.

Une chronique de La Presse nous la présente comme la mère attentionnée de deux filles, comme une femme généreuse qui tenait autrefois un foyer d’accueil, comme une femme forte qui fait face avec lucidité à la réalité de la mort, et comme une personne qui sait vivre et profiter de la vie.

L’auteur de la chronique, Rose-Aimée Automne T. Morin, assure que le parcours de Mélanie Lachance est « une véritable leçon de vie et de mort » :

Si tout va comme prévu, le 11 janvier prochain, Mélanie Lachance assistera à un concert d’Alexandra Stréliski avec une trentaine de ses proches. Deux jours plus tard, elle mourra. Dans notre société qui occulte la finitude, son parcours est une véritable leçon de vie et de mort.

Pendant le temps qu’elle s’est imparti, Mélanie Lachance a voyagé à Hawaï, Paris, l’Ouest canadien, sauté en parachute, été au Festival d’été de Québec, à Osheaga et à des dizaines de spectacles. Pour elle, sa « vie, c’est comme sept samedis par semaine ».

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L’Assemblée nationale du Québec à la rescousse de Noël

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vitalii/Adobe Stock

L’Assemblée nationale du Québec a voté presque unanimement le 29 novembre une motion dénonçant la Commission canadienne des droits de la personne pour son attaque contre les fêtes chrétiennes comme Pâques et Noël. La Commission, en effet, avait produit un document intitulé « Document de réflexion sur l’intolérance religieuse », où elle affirme que « La discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada ». Selon la Commission, ce fait « se manifeste aujourd’hui par une discrimination religieuse systémique. Un exemple évident est celui des jours fériés au Canada. Les jours fériés liés au christianisme, dont Noël et Pâques, sont les seuls jours fériés canadiens liés à des fêtes religieuses. »

Il semble échapper à la Commission que tous les Canadiens, même les non-chrétiens, profitent du congé octroyé pour ces fêtes, ce qui, me semble-t-il, est des plus « inclusifs ».

« On va continuer à fêter Noël »

« Honnêtement, au Québec, on va continuer de fêter Noël et on s’excusera pas de fêter Noël au Québec ! » s’est exclamé le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette après le vote à l’Assemblée, rapporte TVA Nouvelles.

« Noël, ça fait partie des valeurs québécoises », rechérit-il sur l’émission de Mario Dumont.

En sortant du Salon Bleu, le ministre de la Lutte contre le racisme Christopher Skeete, dépositaire de la motion, quant à lui, a affirmé : « La Commission essaie de dire aux Canadiens et par extension aux Québécois que Noël, c’est raciste. Moi, je ne le pense pas et je pense que les Québécois sont avec moi ».

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Le Pérou protège l’être humain dès la conception

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik

Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.

La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.

Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.

Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.

Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.

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